Drapeau du Canada

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Gouvernement du Canada

Ministère des Finances Canada
RMR 2001-2002,


Présentation améliorée des rapports au Parlement

Document pilote

Chaque année, le gouvernement établit son Budget des dépenses, qui présente l'information à l'appui des autorisations de dépenser demandées au Parlement pour l'affectation des fonds publics. Ces demandes d'autorisations sont présentées officiellement au moyen d'un projet de loi de crédits déposé au Parlement.

Le Budget des dépenses du gouvernement du Canada est divisé en plusieurs parties. Commençant par un aperçu des dépenses totales du gouvernement dans la Partie I, les documents deviennent de plus en plus détaillés. Dans la Partie II, les dépenses sont décrites selon les ministères, les organismes et les programmes. Cette partie renferme aussi le libellé proposé des conditions qui s'appliquent aux pouvoirs de dépenser qu'on demande au Parlement d'accorder.

Le Rapport sur les plans et les priorités fournit des détails supplémentaires sur chacun des ministères ainsi que sur leurs programmes qui sont principalement axés sur une planification plus stratégique et les renseignements sur les résultats escomptés.

Le Rapport sur le rendement met l'accent sur la responsabilisation basée sur les résultats en indiquant les réalisations en fonction des prévisions de rendement et les engagements à l'endroit des résultats qui sont exposés dans le Rapport sur les plans et les priorités.

Le Budget des dépenses, de même que le budget du ministre des Finances, sont le reflet de la planification budgétaire annuelle de l'État et de ses priorités en matière d'affectation des ressources. Ces documents, auxquels viennent s'ajouter par la suite les Comptes publics et les rapports ministériels sur le rendement, aident le Parlement à s'assurer que le gouvernement est dûment comptable de l'affectation et de la gestion des fonds publics.

 

©Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada -- 2002

En vente au Canada chez votre libraire local ou par la poste auprès des
Éditions du gouvernement du Canada - TPSGC
Ottawa, Canada K1A 0S9

No de catalogue BT31-4/37-2002
ISBN 0-660-62107-X

Avant-propos

Au printemps 2000, la présidente du Conseil du Trésor a déposé au Parlement le document intitulé Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes : Un cadre de gestion pour le gouvernement du Canada. Ce document expose clairement les mesures qu'entend prendre le gouvernement pour améliorer et moderniser les pratiques de gestion des ministères et organismes fédéraux.

En ce début de millénaire, l'approche utilisée par le gouvernement pour offrir ses programmes et services aux Canadiens et aux Canadiennes se fonde sur quatre engagements clés en matière de gestion. Tout d'abord, les ministères et les organismes doivent reconnaître que leur raison d'être est de servir la population canadienne et que tous leurs programmes, services et activités doivent donc être « axés sur les citoyens ». Deuxièmement, le gouvernement du Canada s'engage à gérer ses activités conformément aux valeurs les plus élevées de la fonction publique. Troisièmement, dépenser de façon judicieuse, c'est dépenser avec sagesse dans les secteurs qui importent le plus aux Canadiens et aux Canadiennes. En dernier lieu, le gouvernement du Canada entend mettre l'accent sur les résultats, c'est-à-dire sur les impacts et les effets des programmes.

Les rapports ministériels sur le rendement jouent un rôle de premier plan dans le cycle de planification, de suivi, d'évaluation ainsi que de communication des résultats, par l'entremise des ministres, au Parlement et aux citoyens. Les ministères et les organismes sont invités à rédiger leurs rapports en appliquant certains principes. Selon ces derniers, un rapport ne peut être efficace que s'il présente un tableau du rendement qui soit non seulement cohérent et équilibré mais bref et pertinent. Un tel rapport doit insister sur les résultats - soit les avantages dévolus aux Canadiens et aux Canadiennes et à la société canadienne - et il doit refléter ce que l'organisation a pu contribuer à ces résultats. Il doit mettre le rendement du ministère en contexte ainsi que décrire les risques et les défis auxquels le ministère a été exposé en répondant aux attentes sur le rendement. Le rapport doit aussi rattacher le rendement aux engagements antérieurs, tout en soulignant les réalisations obtenues en partenariat avec d'autres organisations gouvernementales et non-gouvernementales. Et comme il est nécessaire de dépenser judicieusement, il doit exposer les liens qui existent entre les ressources et les résultats. Enfin, un tel rapport ne peut être crédible que si le rendement décrit est corroboré par la méthodologie utilisée et par des données pertinentes.

Par l'intermédiaire des rapports sur le rendement, les ministères et organismes visent à répondre au besoin croissant d'information des parlementaires et des Canadiens et des Canadiennes. Par leurs observations et leurs suggestions, les parlementaires et les autres lecteurs peuvent contribuer grandement à améliorer la qualité de ces rapports. Nous invitons donc tous les lecteurs à évaluer le rendement d'une institution gouvernementale en se fondant sur les principes précités et à lui fournir des commentaires en vue du prochain cycle de planification.


Le présent rapport peut être consulté par voie électronique sur le Site web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à l'adresse suivante :
http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr/dprf.asp

Les observations ou les questions peuvent être adressées à l'organisme suivant :

Direction de la gestion axée sur les résultats
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
L'Esplanade Laurier
Ottawa (Ontario)   K1A 0R5

ou à l'adresse Web suivante : rma-mrr@tbs-sct.gc.ca

 


Ministère des Finances Canada

Rapport ministériel sur le rendement
Pour la période se terminant le 
31 mars 2002

 

Partie I : Message du Ministre

Partie II : Aperçu du Ministère

Partie III : Rendement du Ministère

Annexe A : Initiatives législatives et réglementaires

Annexe B : Développement durable

Annexe C : Rendement financier

Annexe D : Organisation du Ministère

Annexe E : Renseignements supplémentaires

 

 

Faits saillants sur le plan du rendment - Ministère des Finances du Canada

Le budget de 2001 a été déposé à la Chambre des communes le 10 décembre 2001. Ce budget est fondé sur le plan à long terme du gouvernement qui vise à améliorer l'économie et à accroître la sécurité de la population.

Le Ministère a publié des documents de déclaration des progrès économiques et budgétaires du Canada, y compris les documents suivants : la Mise à jour économique du 17 mai 2001; le Rapport financier annuel de septembre 2001.

Le Ministère a organisé la réunion du Groupe des ministres des finances de l'hémisphère occidental, tenue en avril 2001, ainsi que la réunion des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du Groupe des Vingt (G-20), qui a eu lieu en novembre 2001. De plus, au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre, le Ministère a organisé et accueilli la réunion des ministres des finances du Groupe des Sept (G-7) et de comités stratégiques ministériels du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, à savoir le Comité monétaire et financier international et le Comité du développement.

Le Ministère a poursuivi ses efforts visant à établir au Canada un régime efficace de lutte contre le blanchiment d'argent. Des règlements clés sont entrés en vigueur en 2001 et en 2002, y compris ceux qui ont trait au Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada, qui a ouvert ses portes à l'automne 2001.

Le Ministère a apporté une contribution importante au Règlement d'application de la résolution des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme mis en oeuvre par le Canada le 2 octobre 2001, et à la Loi antiterroriste qui a reçu la sanction royale le 18 décembre 2001.

Le Ministère a entrepris le processus menant à l'entente entre les administrations fédérale et provinciales visant le transfert de tous les actifs du Régime de pensions du Canada (RPC) à l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC), qui vise à consolider la gestion de l'investissement des actifs du RPC entre les mains d'une seule organisation afin d'assurer la viabilité future du régime. Le Ministère a participé à la rédaction du projet de loi C-58, qui a été déposé à la Chambre des communes le 6 juin 2002.

Le Ministère a accompli des progrès dans tous les aspects de son Plan des ressources humaines. Il a notamment tenu une excellente première assemblée à l'intention de tous les employés. Le Ministère a aussi mené dans le cadre d'un projet pilote une fructueuse campagne de recrutement universitaire en vertu de pouvoirs qui lui avaient été délégués par la Commission de la fonction publique du Canada.

Le Ministère a réussi à faire adopter le projet de loi C-8, Loi constituant l'Agence de la consommation en matière financière du Canada et modifiant certaines lois relatives aux institutions financières. Ce texte législatif, qui est entré en vigueur le 24 octobre 2001, a instauré d'importantes réformes dans le secteur des services financiers.

Le Ministère a été responsable au premier chef du projet de loi C-49, qui mettait en oeuvre les mesures annoncées dans le budget de décembre 2001. Ce texte législatif, qui a reçu la sanction royale le 27 mars 2002, inclut des mesures visant à établir l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, qui relève du ministre des Transports, ainsi que le droit pour la sécurité des passagers du transport aérien; ces initiatives constituent une partie importante des mesures de sécurité annoncées par le gouvernement.


Partie I : Message du Ministre

L'honorable John Manley, C.P., député

L'année que nous venons de vivre a été très stimulante pour le Ministère et ses employés. Ceux-ci ont eu un important rôle à jouer pour aider notre pays à faire face à l'incertitude et à l'instabilité économiques observées à l'échelle mondiale.

Dans la dernière année, nos valeurs collectives ainsi que nos objectifs de progrès social et de prospérité économique ont été mis à l'épreuve. Si notre pays en est ressorti plus fort que jamais, c'est grâce à plusieurs facteurs.

D'abord, il faut parler de la santé de nos finances publiques. Nous avons affiché notre cinquième excédent budgétaire depuis 1997-1998, ce qui nous a permis de rembourser une autre tranche de notre dette nationale et d'affecter l'excédent dégagé à d'autres priorités comme les soins de santé, l'éducation et la réduction des impôts.

Ensuite, nous établissons depuis 1991 des objectifs en matière d'inflation et nous réussissons toujours à les atteindre. Grâce à cette discipline et à la bonne santé de nos finances publiques, la Banque du Canada jouit d'une marge de manoeuvre qui lui permet de faire face à l'incertitude économique. Ainsi, la Banque a réduit les taux d'intérêt 10 fois sur une période d'un an, ce qui a stimulé en temps opportun une économie qui ralentissait.

Puis, le gouvernement a sensiblement réduit les impôts. En 2001 seulement, les réductions d'impôt ont permis d'injecter 17 milliards de dollars dans l'économie, au moment où celle-ci en avait le plus besoin.

Tous ces facteurs ont permis d'établir une assise solide en vue d'une plus grande prospérité à venir, ancrée dans de saines politiques économiques et financières. Nous sommes déterminés à poursuivre dans cette voie pour que notre pays puisse réussir plus que jamais.


Partie II : Aperçu du Ministère

Mandat, mission et résultats stratégiques

Mandat

Le Ministère s'engage à jouer un rôle concret dans la vie des Canadiens et des Canadiennes en aidant le gouvernement à élaborer et à mettre en oeuvre des politiques et des programmes économiques, sociaux et financiers qui favorisent une croissance forte et durable.

Le Ministère constitue la principale source d'analyses et de conseils du gouvernement en ce qui a trait aux répercussions de ses priorités sur les plans économique, financier et fiscal. Parmi ses responsabilités, mentionnons la préparation du budget fédéral; l'élaboration des lois et des politiques tarifaires et fiscales; la gestion des emprunts fédéraux sur les marchés financiers; l'administration des principaux transferts de fonds fédéraux aux provinces et aux territoires; l'élaboration d'une politique réglementaire pour le secteur financier au Canada; et la représentation du Canada au sein des institutions financières internationales.

De même, en réaction aux événements du 11 septembre 2001, le Ministère intensifie et élargit ses efforts, lorsqu'il y a lieu, afin de veiller à la sécurité du Canada. Dans les dernières années, le Ministère a mis en oeuvre des mesures visant à lutter contre le blanchiment d'argent. Depuis le 11 septembre, ces travaux ont été élargis de manière à inclure la lutte contre le financement des activités terroristes à titre d'élément important du plan gouvernemental antiterroriste.

Mission

Le ministère des Finances du Canada a pour mission d'aider le ministre des Finances et le secrétaire d'État (Institutions financières internationales) en fournissant les meilleurs analyses et conseils possibles sur les questions économiques, sociales et financières; en exécutant les décisions du gouvernement avec efficience et en temps opportun; en faisant connaître le plus clairement possible, dans l'administration fédérale et à l'extérieur, les décisions du gouvernement; en recueillant de manière efficace les points de vue des acteurs dans l'économie provenant de toutes les régions du Canada; en maintenant des systèmes d'appui et des programmes de développement de haute qualité afin de pouvoir exercer ses fonctions.

Résultats stratégiques

Les politiques et les programmes du Ministère visent la réalisation de quatre résultats stratégiques :

Ces quatre résultats stratégiques -- la viabilité financière, l'économie du savoir, un avantage social pour le Canada, et un avantage mondial pour le Canada -- sont conformes aux objectifs suivants énoncés par le gouvernement dans le discours du Trône de 2001 (http://www.pco-bcp.gc.ca/default.asp?Language=F&page=informationresources&sub=sftddt):

Principaux partenaires et clients

Une grande partie des travaux effectués par le Ministère passe par une consultation et une collaboration avec des partenaires des secteurs public et privé. Parmi les principaux partenaires du Ministère, mentionnons :

Parmi les clients du Ministère, mentionnons :

Gestion des risques

Le risque extérieur

Le Ministère touche à un vaste éventail de dossiers et de fonctions relatifs à la formulation et à la mise en oeuvre de la politique économique et sociale. Ses activités sont exercées dans un monde en évolution rapide. Le Canada et les Canadiens doivent être concurrentiels dans une économie mondiale axée sur la technologie et la rapidité. Le Ministère doit réagir à l'incertitude économique qui sévit chez nos principaux partenaires commerciaux, et tenir compte de la nature cyclique de l'économie canadienne en soi. Cette incertitude occasionne des risques sur le plan de la prise de décisions. Le Ministère doit également gérer les risques financiers associés à un programme annuel d'emprunts et à une dette de taille appréciable.

Le Ministère reconnaît depuis longtemps l'existence de ces risques, et il a adopté des mesures actives afin de les atténuer.

Il tient des consultations exhaustives, non seulement avec l'administration fédérale, mais également avec les administrations provinciales, le secteur privé et le public canadien. Il participe également à un certain nombre de réunions internationales qui servent de tribune d'échange de points de vue et d'idées, et qui visent à établir le consensus au sujet de mesures visant à renforcer la croissance économique mondiale, à favoriser la stabilité financière et à réduire la pauvreté.

Le risque intérieur

Compte tenu de sa participation active au programme législatif et stratégique du gouvernement, le Ministère fait face à une demande sensiblement accrue d'analyses et de conseils sur un certain nombre d'aspects, comme la politique fiscale, la politique du secteur financier, la politique sociale, la politique commerciale et le développement économique. Pour relever ce défi avec brio, le Ministère doit compter sur le recrutement et le maintien en poste des employés.

Le Ministère sait que ses employés, ainsi que la culture et le milieu de travail dans lesquels ils évoluent, constituent ses principaux atouts, et il a élaboré et mis en oeuvre un Plan des ressources humaines. Ce plan continu a été lancé en septembre 2000 en vue de faire du Ministère le milieu de travail de choix dans la fonction publique fédérale. Le Ministère a aussi adopté des mesures relativement à l'aspect crucial du recrutement universitaire. En 2001-2002, un projet pilote de deux ans a été lancé afin de recruter des diplômés aux niveaux de la maîtrise et du doctorat en économie, en administration des affaires, en relations internationales, en politique publique, en droit et en comptabilité. La Commission de la fonction publique du Canada a délégué au Ministère les pouvoirs requis à cette fin. La nouvelle campagne 2001-2002 de recrutement universitaire a connu un franc succès, ce qui indique que cette façon de procéder donne de bons résultats. Grâce à un effort déployé dans l'ensemble du Ministère, le recrutement de diplômés récents a été plus efficace et mieux ciblé.

Ressources

En 2001-2002, les dépenses du Ministère se sont élevées à 66,5 milliards de dollars, dont 37,7 milliards de dollars versés au Programme du service de la dette publique et 26,5 milliards de dollars au Programme fédéral de transfert aux provinces. De plus, le Ministère a consacré 83 millions de dollars à l'exercice de ses activités, dont le versement des traitements et salaires, et l'achat de produits et services.

Le Ministère compte en tout 1 012 employés[1]. Les économistes et les analystes des politiques constituent 33,9 % de ces effectifs, et les gestionnaires, 13,3 %. Chez nos employés :

[1] Le ministère des Finances du Canada se trouve dans une position unique : les membres de sa Direction des services ministériels sont des employés des Finances, mais ils fournissent également des services au Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT). Le Ministère déclare donc dans certains cas les ressources de cette direction sur une base partagée. D'ordinaire, l'allocation des ressources était selon un partage de 45% et 55% entre Finances Canada et le SCT respectivement. L'allocation des ressources pour les nouvelles initiatives est fondée sur le coût des services fournis à l'appui de ces nouvelles initiatives. Les renseignements financiers contenus dans les tableaux de l'annexe C du présent rapport sont en fonction de cette méthode d'allocation. Toutefois, aux fins de la présentation d'un profil démographique du ministère des Finances du Canada, tous les employés de la Direction des services ministériels sont inclus.

Tableau des programmes, des secteurs
d'activité et de l'organisation

 

Cet organigramme précise quelle fonction est responsable de chacun des secteurs d'activité du Ministère. Pour plus de renseignements au sujet de nos programmes et de nos secteurs d'activité, prière de consulter l'annexe D.


Partie III : Rendement du Ministère

Cadre de rapports et de mesure du rendement


Activités

Comment le Ministère exerce ses fonctions

  • Fournit des conseils au sujet des questions économiques, sociales et financières; élabore des options stratégiques
  • Négocie des ententes et des conventions
  • Exécute les programmes de placement des titres du gouvernement au détail et en gros
  • Produit des lois et des règlements
  • Représente le Canada dans le cadre de réunions et au sein d'institutions internationales
  • Consulte les provinces, les territoires et diverses parties prenantes

Résultats

Les biens et les services produits par le Ministère

  • Information et conseils pour appuyer le cadre financier produits selon des normes professionnelles et des systèmes de gestion de la qualité (c.-à-d. les revues financières et le Rapport financier annuel)
  • Communiqués et accords internationaux en matière de politiques économiques et financières
  • Négociations et consultations menées de manière équitable, ouverte et transparente
  • Le budget fédéral annuel et les Mises à jour économiques
  • Exécution transparente et efficace des programmes d'emprunt
  • Lois, règlements et documents économiques

Résultats Immédiats

Le rôle du Ministère est appuyé et maintenu

  • Les clients et les parties prenantes considèrent l'information et les conseils comme pertinents et utiles
  • Les dossiers d'envergure nationale ou internationale sont défendus à la lumière des opinions et des recommandations avancées

Résultats Intermédiaires

Le climat financier et économique a été amélioré

  • Réduction de la dette nationale
  • Maintien de l'inflation à un bas niveau
  • Amélioration du régime fiscal
  • Programmes d'emprunts stables et à faible coût
  • Niveau accru de recherche et de développement
  • Sécurité et concurrence accrues dans le secteur financier
  • Progrès des réformes économiques et financières à l'échelle internationale
  • Bon fonctionnement des marchés financiers
  • Efficacité du système de transfert aux provinces et aux territoires
  • Aide accrue aux Canadiens au titre de l'acquisition de compétences
  • Meilleure compréhension à l'étranger des intérêts canadiens sur les plans du commerce et de l'investissement
  • Efforts accrus pour favoriser le développement durable

Résultats Stratégiques

La viabilité financière, l'économie du savoir, un avantage social pour le Canada et un avantage mondial pour le Canada

  • Le Canada est en position pour profiter des débouchés économiques au pays et à l'étranger en vertu d'un contexte macroéconomique concurrentiel, de l'innovation, et des capitaux humains et financiers
  • Les Canadiens ont les compétences et les connaissances requises dans le contexte de l'économie du savoir
  • Les principaux programmes sociaux et les valeurs qu'ils incarnent contribuent à soutenir la société canadienne et ils accentuent notre avantage économique
  • Les intérêts du Canada en matière de commerce et d'investissement sont défendus à l'échelle internationale

Le tableau ci-dessus lie les résultats du Ministère, c'est-à-dire les biens et services qu'il produit, à ses résultats stratégiques. Ce tableau montre le résultat concret des efforts déployés par Finances Canada au profit des Canadiens et des Canadiennes. Vous trouverez ci-après des renseignements plus détaillés au sujet du rendement, sous l'angle de chacun des résultats stratégiques visés par le Ministère.

A. La viabilité financière

Rôle du Ministère

Maintenir une structure financière stable et viable afin de faire en sorte que le Canada se trouve dans la meilleure position qui soit pour profiter des débouchés économiques au pays et à l'étranger.

Ressources utilisées

Dépenses prévues en 2001-2002 : 41 767,6 millions de dollars.

Dépenses réelles en 2001-2002 : 37 833,5 millions de dollars.

(Incluant les dépenses de fonctionnement et les dépenses de programmes législatifs; 37 803,7 millions de dollars ont été consacrés aux programmes législatifs, dont 37 735,0 millions de dollars pour les coûts au titre du Programme du service de la dette publique.)

Réalisations détaillées

En 2001, le Ministère a fourni des analyses, des options stratégiques et des conseils qui ont contribué à la production d'une Mise à jour économique en mai, du Rapport financier annuel en septembre (dans lequel était déclaré le plus grand remboursement de la dette publique de l'histoire du pays), de la revue financière mensuelle, et du budget de 2001 qui a été déposé à la Chambre des communes le 10 décembre 2001. Ces documents ont un important rôle à jouer afin d'établir les conditions requises au titre des progrès économiques et financiers et se trouvent sur le site Web du Ministère à http://www.fin.gc.ca.

Le budget de 2001 a renforcé l'engagement du gouvernement relativement à l'équilibre ou à l'excédent budgétaire ainsi que son engagement à mettre en oeuvre son plan quinquennal de réduction des impôts de 100 milliards de dollars malgré l'incidence du ralentissement économique mondial et des mesures adoptées pour assurer la sécurité économique et celle des particuliers. Les mesures de sécurité financées dans le budget visent à assurer la sécurité des Canadiens, en empêchant les terroristes d'entrer au pays et en maintenant l'ouverture et l'efficacité de nos frontières. Le budget de 2001 a affecté 7,7 milliards de dollars sur une période de cinq ans à l'accroissement de la sécurité pour les Canadiens, dont 2,2 milliards de dollars consacrés à la sécurité aérienne. Pour financer les nouvelles dépenses en matière de sécurité aérienne, le gouvernement a instauré un droit pour la sécurité des passagers du transport aérien, entré en vigueur le 1er avril 2002, qui sera payé par les passagers du transport aérien -- lesquels sont les principaux bénéficiaires de l'accroissement des mesures de sécurité aérienne. Toutes les recettes tirées de ce droit serviront à payer l'amélioration du système de sécurité du transport aérien. Le gouvernement s'est engagé à procéder à un examen annuel visant à faire en sorte que les recettes tirées de ce droit jusqu'à la fin de 2006-2007 ne dépassent pas les coûts d'amélioration du système de sécurité aérienne.

Au chapitre de la politique fiscale, parmi les mesures législatives prévues dans le plan quinquennal de réduction des impôts qui ont été mises en oeuvre, mentionnons

La Loi de 2001 sur l'accise a été déposée au Parlement en décembre 2001 et elle a reçu la sanction royale le 13 juin 2002. Cette Loi a instauré un cadre administratif et législatif moderne au titre de la taxation des spiritueux, du vin et des produits du tabac. Ce nouveau cadre établira une structure d'imposition plus simple et plus prévisible, il facilitera l'administration et réduira les coûts d'observation, et il assurera une protection accrue des recettes de l'accise. Vous trouverez des renseignements additionnels au sujet de cette initiative à l'adresse http://www.fin.gc.ca/news01/01-113f.html.

La gestion de la dette est l'un des principaux secteurs d'activité du Ministère, étant donné que l'efficacité en la matière contribue à la bonne santé des finances et au bon fonctionnement des marchés financiers au profit de tous les Canadiens. La stratégie du Ministère sur le plan de la dette consiste à fournir un financement stable et à faible coût au gouvernement et à maintenir et à améliorer le fonctionnement du marché des titres du gouvernement du Canada. Les efforts déployés par le Ministère ont eu les résultats suivants :

Les réalisations du Ministère à l'égard des priorités établies au chapitre de la viabilité financière, qui sont précisées dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002, sont décrites dans le tableau suivant.


Priorités pour 2001-2002*

Réalisations


Élaborer des options de politique économique et budgétaire en prévision du prochain budget

  • Le budget a été déposé au Parlement le 10 décembre 2001.


Convenir de cibles d'inflation à moyen terme avec la Banque du Canada

  • Une entente a été conclue en mai 2001 afin de prolonger de cinq ans la fourchette-cible d'inflation de 1 à 3 %.


Exécuter le Plan quinquennal de réduction des impôts

  • Le projet de loi C-22 qui met en oeuvre le Plan quinquennal de réduction des impôts a reçu la sanction royale le 14 juin 2001. Le budget de 2001 a confirmé la protection intégrale du plan d'une valeur de 100 milliards de dollars. Les mesures législatives prévues dans le plan ont été mises en oeuvre comme prévu.


Améliorer la neutralité et la compétitivité internationales du régime d'impôt des sociétés

  • Le projet de loi C-22 a prévu une réduction d'un point de pourcentage du taux général d'impôt des sociétés pour 2001, suivie de trois réductions successives de deux points de pourcentage en 2002, 2003, et 2004. Une fois entièrement mises en oeuvre, ces réductions de taux auront fait passer le taux général d'impôt des sociétés de 28 % à 21 %, soit une diminution de 7 %.


Élargir le réseau des conventions fiscales

  • Des conventions fiscales ont été conclues avec le Venezuela, l'Équateur, la République tchèque, la République slovaque, l'Allemagne, le Koweït, le Pérou et le Sénégal, et un protocole fiscal a été conclu avec l'Australie.


Renouveler les ententes fédérales-provinciales-territo-riales sur la perception de l'impôt sur le revenu

  • Les discussions avec les provinces se sont poursuivies au sujet du renouvellement des accords de perception fiscale afin de faire état de l'impôt sur le revenu.


Maintenir une structure de dette publique et une situation financière prudentes

  • Les obligations à court terme ont été réduites et des cadres de gestion des garanties ont été instaurés afin d'accroître la protection du gouvernement contre le risque financier.


Améliorer les normes de liquidité et de transparence pour que le marché des titres du gouvernement du Canada continue de bien fonctionner

  • L'activité de rachat des obligations s'est intensifiée afin de soutenir la liquidité des nouvelles obligations, et les communications ont été étendues afin d'accroître la compréhension des objectifs de gestion de la dette.


Exécuter un programme dynamique et rentable de titres en diversifiant les canaux de vente et en dégageant des gains d'efficience administrative

  • Un canal de souscriptions en direct sur l'Internet a été lancé afin de faciliter la souscription pour un plus grand nombre de Canadiens (http://www.csb.gc.ca/fr/default.asp?). De même, l'expansion du programme d'épargne-salaire en direct pour les employés des parrains du programme s'est poursuivie. Les activités administratives ont été confiées en sous-traitance au secteur privé, ce qui devrait donner des gains d'efficience continus.


* Selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère.

Évaluation du rendement

Les efforts déployés par le Ministère avaient pour objet de favoriser la viabilité financière par la réalisation des résultats prévus suivants :

Le Ministère a-t-il obtenu les résultats prévus?

Ce rendement supérieur est partiellement attribuable à une politique de maintien de l'inflation à un bas niveau, qui a permis d'abaisser les taux d'intérêt (graphique 2).

* Les zones ombragées indiquent les récessions et les ralentissements cycliques.

En 2001-2002, le gouvernement a poursuivi la mise en oeuvre de son Plan quinquennal de réduction des impôts, qui prévoit un allégement d'impôt pour les particuliers et des mesures visant à favoriser la création d'emplois, la croissance, l'entrepreneurship et l'innovation.

En particulier, un allégement de l'impôt sur le revenu des particuliers a été prévu au moyen de la mise en oeuvre des mesures suivantes :

Les contribuables canadiens ont grandement profité du plan gouvernemental de réduction des impôts en 2001-2002. Par exemple, par rapport à ce qu'auraient été leurs prestations ou leur impôt sur le revenu sans le plan de réduction des impôts :

une famille de quatre personnes à deux revenus totalisant 60 000 $ a payé plus de 1 000 $ de moins en impôt fédéral sur le revenu en 2001 -- une économie d'environ 18 %.

une famille de quatre personnes à un seul revenu de 40 000 $ a payé environ 1 100 $ de moins en impôt fédéral net sur le revenu en 2001 -- une économie d'environ 32 %.

un chef de famille monoparentale avec un enfant et un revenu de 25 000 $ a reçu des prestations nettes additionnelles de plus de 800 $ en 2001. 

Pour favoriser la création d'emplois, la croissance, l'entrepreneurship et l'innovation, un certain nombre de mesures fiscales additionnelles ont été adoptées, y compris :

 

B. L'économie du savoir

Rôle du Ministère

S'assurer que les politiques et les programmes adoptés appuient comme il se doit la recherche et le développement, l'entrepreneurship, l'innovation, et la prise de risques.

Veiller à ce que les politiques et les programmes ministériels fournissent aux Canadiens les compétences et les connaissances requises dans le contexte de l'économie du savoir.

Ressources utilisées

Dépenses prévues en 2001-2002 : 19,8 millions de dollars.

Dépenses réelles en 2001-2002 : 22,6 millions de dollars.

Réalisations détaillées

La recherche produit de nouvelles idées, qui favorisent à leur tour l'innovation. Il est essentiel de pouvoir compter sur des produits et des pratiques commerciales innovateurs pour tirer profit pleinement des possibilités de forte croissance que présente l'actuelle économie du savoir. Il faut aussi s'appuyer sur un régime stratégique et fiscal qui soutient l'entrepreneurship, l'innovation, et la prise de risques. Le Ministère travaille sur plusieurs fronts afin de produire et de soutenir les éléments requis aux fins de la réussite du Canada.

Le Ministère appuie depuis longtemps les nouvelles idées et mesures visant à faire progresser la commercialisation de la recherche. Tout au long de 2001-2002, sa priorité a consisté à analyser les résultats de la recherche et à collaborer avec d'autres parties intéressées afin de déterminer les mesures voulues.

Un nouveau cadre stratégique pour le secteur des services financiers a été proposé dans le projet de loi C-8, Loi constituant l'Agence de la consommation en matière financière du Canada et modifiant certaines lois relatives aux institutions financières. Après l'achèvement de 75 règlements clés, la loi est entrée en vigueur le 24 octobre 2001. La même journée, la nouvelle Agence de la consommation en matière financière du Canada, qui a pour objet de protéger et d'informer les consommateurs dans le domaine des services financiers, ouvrait officiellement ses portes. Le 31 mars 2001, 27 autres règlements avaient été achevés au titre de la mise en oeuvre complète de l'intention du législateur.

En 2001-2002, le Ministère a collaboré avec Développement des ressources humaines Canada (DRHC) et d'autres ministères clés à l'élaboration et à la mise en oeuvre de politiques qui ont pour objet d'aider les Canadiens à acquérir des compétences, y compris des initiatives comme la subvention canadienne pour les études afin de couvrir les frais exceptionnels liés à un handicap et l'amélioration des conseils de secteur. Ces deux initiatives ont été annoncées dans le budget de 2001.

Les réalisations du Ministère en ce qui a trait aux priorités établies au chapitre de l'économie du savoir, qui sont précisées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002, sont décrites dans le tableau suivant.


Priorités pour 2001-2002*

Réalisations


Stimuler la recherche et le développement dans tous les secteurs

  • Financement des conseils subventionnaires, des coûts indirects de la recherche, de la recherche en science du génome, et du Conseil national de recherches du Canada.


Améliorer le cadre stratégique qui appuie la commercialisation de la recherche

  • Appui à la stratégie de commercialisation pour la recherche en santé mise au point par les Instituts de recherche en santé du Canada.

  • Étude et collaboration continues en vue d'une plus grande commercialisation.


Mettre en place un nouveau cadre stratégique pour le secteur des services financiers

  • La loi de mise en oeuvre du nouveau cadre stratégique a été adoptée par le Parlement et elle est entrée en vigueur.


Préserver la compétitivité internationale du cadre réglementaire des institutions financières canadiennes

  • Avec le nouveau cadre maintenant en vigueur, le gouvernement conservera sa pratique de longue date consistant à procéder à des examens périodiques de la loi. De plus, il profitera de la souplesse réglementaire prévue dans la loi pour veiller à ce que le cadre continue d'assurer la compétitivité des institutions.


Faciliter l'accès aux capitaux d'amorce

  • Des initiatives ont été prises afin de faciliter le dialogue et la sensibilisation, d'appuyer l'accès au capital et d'améliorer l'élaboration des politiques.


Veiller à ce que les programmes gouvernementaux facilitent l'adaptation de tous les secteurs de l'économie à la nouvelle réalité technologique et planétaire

  • Soutien continu par l'entremise des organismes régionaux au titre de l'innovation et des priorités de rajustement. Investissements dans l'infrastructure stratégique et dans l'environnement.


*Selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère.

Évaluation du rendement

Les efforts déployés par le Ministère avaient pour objet de favoriser l'économie du savoir au moyen de la réalisation des résultats prévus suivants :

Le Ministère a-t-il obtenu les résultats prévus?

C. Un avantage social pour le Canada

Rôle du Ministère

Mettre l'accent sur les principaux programmes sociaux et sur les valeurs qu'ils représentent à l'appui de la société canadienne et, ainsi, soutenir l'avantage économique du Canada.

Ressources utilisées

Dépenses prévues en 2001-2002 : 26 469,0 millions de dollars.

Dépenses réelles en 2001-2002 : 26 520,7 millions de dollars.

(Incluant les dépenses de fonctionnement et les dépenses de programmes législatifs; 26 509,1 millions de dollars ont été consacrés aux paiements de transfert dans le cadre du Programme fédéral de transfert aux provinces.)

Réalisations détaillées

En 2001-2002, le Ministère a réparti ses efforts afin de favoriser l'acquisition de compétences et l'innovation au sein de la main-d'oeuvre canadienne. Le Ministère a collaboré avec DRHC à diverses initiatives, dont les suivantes :

Les conseils des secteurs réunissent des employeurs, des syndicats, des travailleurs et des éducateurs et visent à évaluer les futures tendances dans le domaine de l'emploi, les compétences exigées et les pratiques de formation observées dans différents secteurs de l'économie. Des mesures pratiques sont ensuite mises au point afin d'aider les employeurs et les travailleurs à s'adapter aux nouveaux besoins dans chaque secteur.

Le Ministère a aussi participé à des consultations auprès des provinces et des territoires au sujet de la Péréquation et de la Formule de financement des territoires. Trois réunions ont été tenues avec les provinces en 2001-2002 afin de discuter du renouvellement de la Péréquation. Tous les aspects du Programme de péréquation sont passés en revue. De même, on se penche sur la conjoncture économique et fiscale dans les provinces afin de mettre au point des propositions visant à modifier le programme. Le plan de travail prévoit également l'examen de grands enjeux, comme la simplification du programme, la volatilité et l'imprévisibilité des paiements.

Le Ministère a tenu en 2001-2002 deux réunions du groupe de travail et une réunion du comité principal des arrangements financiers au sujet de la Formule de financement des territoires. Parmi les questions traitées, mentionnons les niveaux de financement, les incitatifs au développement économique, la simplification de la formule, le partage fiscal avec les Premières nations, et la révision des données statistiques. Les travaux progressent comme prévu.

La consommation de tabac constitue au Canada une des principales causes d'incapacité et de décès prématuré qui peut être prévenue. En avril et en novembre 2001, de même qu'en juin 2002, le gouvernement a annoncé des augmentations des taux des taxes fédérales sur le tabac afin d'exercer un effet dissuasif en la matière. Ces augmentations ont été instaurées dans un cadre conçu pour réduire l'incitation à la contrebande et ainsi faciliter l'imposition de taxes sur le tabac plus élevées à l'appui des objectifs du gouvernement dans le domaine de la santé. Vous trouverez d'autres renseignements sur cette initiative aux adresses suivantes http://www.fin.gc.ca/news01/01-039f.html, http://www.fin.gc.ca/news01/01-095f.html et http://www.fin.gc.ca/news02/02-052f.html.

Parmi les autres priorités auxquelles le Ministère s'est attaqué en 2001-2002, mentionnons l'achèvement du rapport annuel de 2000-2001 du RPC, qui a été préparé conjointement avec DRHC, et le travail effectué sur nombre de questions spécifiques avec DRHC et les provinces dans le contexte du second examen triennal du RPC pour 2001-2003. De plus, les administrations fédérale et provinciales ont convenu de transférer à l'OIRPC les actifs du RPC actuellement gérés par le ministère des Finances du Canada, afin de regrouper en une seule organisation la gestion de l'investissement de tous les actifs du RPC. Le projet de loi C-58 a été déposé à la Chambre des communes le 6 juin 2002, afin d'étaler le transfert sur trois ans de manière à assurer une transition en douceur pour les marchés financiers, l'OIRPC et les programmes d'emprunt provinciaux.

Le Ministère a aussi compilé des manuels de directives destinés à ceux qui administrent les principaux programmes de transfert fédéral-provincial-territorial. Ces manuels, qui sont mis à jour deux fois l'an, renferment un aperçu des programmes, des détails sur les lois et les sources de données, ainsi que des directives étape par étape sur le calcul des transferts fondés sur une formule.

Les réalisations du Ministère à l'égard des priorités établies au chapitre de l'avantage social pour le Canada, qui sont précisées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002, sont décrites dans le tableau suivant.


Priorités pour 2001-2002*

Réalisations


Verser aux provinces et aux territoires de nouveaux investissements fédéraux en vertu du Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux (TCSPS)

  • D'importantes bonifications du TCSPS (21,1 milliards de dollars) ont été prévues dans la loi par suite de l'entente conclue en 2000 par les premiers ministres, et elles sont actuellement mises en oeuvre. En 2001-2002, les transferts en espèces au titre du TCSPS ont augmenté de 2,8 milliards de dollars.


Poursuivre l'examen du programme de péréquation et de la Formule de financement des territoires 

  • Des consultations avec les provinces et les territoires sont en cours au sujet des modifications qui pourraient être apportées au Programme de péréquation et à la Formule de financement des territoires.


Prendre les mesures qui s'imposent pour relever le plafond de péréquation pour 1999-2000 

  • La loi prévoyant l'abolition du plafond de péréquation pour 1999-2000 a été adoptée le 14 juin 2001.


Administrer les programmes de transfert de manière efficiente 

  • Des paiements aux provinces et aux territoires ont été calculés et versés conformément à la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces et au règlement afférent. L'administration des programmes de transfert a satisfait aux exigences du vérificateur général du Canada.

  • Le Ministère a fourni 42 milliards de dollars par l'entremise des principaux programmes de transferts fédéraux à l'appui des provinces et des territoires pour leur permettre d'offrir des programmes de santé, des programmes sociaux et autres (y compris la valeur des points d'impôt et des rajustements pour des exercices antérieurs).


Collaborer avec Développement des ressources humaines Canada et d'autres ministères clés à l'élaboration et à la mise en oeuvre de politiques permettant aux Canadiens et aux Canadiennes d'accroître leurs compétences 

  • Dans le cadre du budget de 2001, le gouvernement a instauré des mesures fiscales et il a financé des initiatives qui soutiennent l'acquisition de compétences et l'apprentissage pour les Canadiens et les Canadiennes.


Entreprendre le prochain examen triennal de la situation financière du Régime de pensions du Canada (RPC) 

  • L'examen triennal est en cours et se déroule comme prévu.


*Selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère.

Évaluation du rendement

Les efforts déployés par le Ministère ont eu pour objet de créer un avantage social pour le Canada au moyen de la réalisation des résultats prévus suivants :

Le Ministère a-t-il obtenu les résultats prévus?

D. Un avantage mondial pour le Canada

Rôle du Ministère

Favoriser une plus grande croissance mondiale et une sécurité financière accrue, assurer la sûreté et l'ouverture de notre frontière et faire valoir les intérêts canadiens en matière de commerce et d'investissement.

Ressources utilisées

Dépenses prévues en 2001-2002 : 677,1 millions de dollars.

Dépenses réelles en 2001-2002 : 854,9 millions de dollars.

(Incluant les dépenses de fonctionnement et les dépenses de programmes législatifs; 826 millions de dollars sont des dépenses de programmes législatifs composées de postes budgétaires et de postes non budgétaires.)

Réalisations détaillées

Le Ministère a participé à des initiatives internationales visant à bloquer les actifs de groupes terroristes et à élaborer et à faire adopter des normes internationales visant à prévenir le recours abusif au système financier par des terroristes. Pour lutter contre le financement du terrorisme, le Ministère a contribué à la mise au point de nouvelles mesures prévues dans le Règlement d'application de la résolution des Nations Unies sur la lutte contre le terrorisme, mis en oeuvre par le Canada en octobre 2001, et dans de nouvelles lois fédérales. La Loi antiterroriste du Canada fait du financement des activités terroristes une infraction pénale et ajoute des dispositions au Code criminel afin de bloquer les actifs des groupes terroristes.

Le Ministère a continué de jouer un rôle actif dans les efforts déployés à l'échelle internationale pour lutter contre le blanchiment de capitaux, en veillant notamment à ce que le régime de lutte contre le blanchiment d'argent du Canada soit conforme aux normes internationales et en participant à des groupes de travail comme le Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux. Par suite de consultations menées avec des partenaires, des règlements de mise en oeuvre de la déclaration obligatoire des opérations soupçonnées d'être liées à des activités de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme sont entrés en vigueur les 8 novembre 2001 et 12 juin 2002 respectivement. D'autres règlements, qui ont été achevés et qui sont entrés ou entreront en vigueur en 2002, établissent les exigences accrues au chapitre de l'identification des clients et de la tenue de documents, de l'observation interne, et de la déclaration des importantes transactions en espèces et des grands virements de fonds électroniques à l'échelle internationale.

En vertu de la responsabilité qu'il exerce au titre de l'appartenance du Canada au FMI et à la Banque mondiale ainsi que de la présidence canadienne du groupe des gouverneurs des banques centrales et des ministres des finances du G-7 en 2002, le Ministère a travaillé énergiquement à mettre au point de meilleures façons de prévenir et de gérer les crises financières. Dans ce domaine, le Canada s'est bâti une réputation de chef de file international.

Le Ministère a joué un grand rôle dans la réalisation de progrès en vue d'alléger la dette des pays les plus pauvres. Avec les autres pays du G-7, le Ministère a établi un consensus autour de « l'accord sur le développement », entre les pays industrialisés et les pays en développement, à titre de modèle de partage des responsabilités pour le développement dans l'avenir. De concert avec d'autres partenaires, le Canada a pu faire axer davantage les activités de la Banque mondiale et du FMI sur les pays les plus pauvres. Le Ministère s'est également servi du fait que le Canada présidait le G-7 pour susciter un plus grand engagement de la Banque mondiale dans les pays pauvres d'Afrique, en portant une attention particulière à des priorités sociales comme l'éducation.

En ce qui a trait au commerce international, le Ministère a participé à des consultations avec des partenaires au pays et il a travaillé en étroite collaboration, avec d'autres ministères concernés, aux préparatifs du lancement en novembre 2001 d'un nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales exhaustives -- le « programme de développement de Doha » -- sous l'égide de l'OMC. En particulier, le Ministère a eu un rôle central à jouer dans l'établissement des priorités et des positions canadiennes dans le domaine des politiques sur l'importation (questions tarifaires et de recours commerciaux) et sur le commerce des services (notamment les services financiers), qui relèvent au premier chef du Ministère.

Le Ministère a également eu un rôle actif à jouer dans les négociations entourant la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), dans les négociations qui ont mené à la conclusion d'un accord de libre-échange avec le Costa Rica, et dans les négociations en vue d'éventuels accords de libre-échange avec Singapour et avec quatre pays d'Amérique centrale (le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala et le Honduras). De plus, le Ministère a participé activement aux discussions multilatérales qui ont eu lieu à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) visant à trouver d'éventuelles solutions aux problèmes concernant le commerce international de l'acier, et il a participé aux travaux préparatoires à la suite desquels la Commission de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) a accepté de préciser certains aspects des mesures disciplinaires prévues dans l'ALENA en ce qui a trait à l'investissement.

Plusieurs mesures ont également été adoptées au sujet des droits tarifaires sur les produits importés et de la politique de recours commercial (droits antidumping et compensateurs) du Canada. Les droits tarifaires ont été abaissés sur un certain nombre d'intrants utilisés par des manufacturiers canadiens afin d'accroître leur compétitivité; le traitement de la nation la plus favorisée a été accordé à Oman et à l'Albanie par suite de leur accession à l'OMC; l'élimination des droits tarifaires sur les véhicules importés du Mexique a été accélérée dans le cadre de l'ALENA; et des modifications ont été apportées aux règles de l'ALENA sur l'origine.

Le règlement appuyant la Loi sur les mesures spéciales d'importation a été modifié afin d'assurer une plus grande transparence et une prévisibilité accrue du processus en vertu duquel le Tribunal canadien du commerce extérieur (TCCE) détermine si des droits antidumping ou compensateurs doivent être appliqués ou non de manière rétroactive. De même, le Ministère a continué de surveiller de près les pressions au chapitre de l'importation auxquelles sont confrontés les producteurs d'acier canadiens. Jumelées à d'autres facteurs, incluant la surcapacité de production mondiale, ces pressions ont incité le gouvernement à demander au TCCE de mener une enquête afin de déterminer si les importations de produits de l'acier ont pu nuire au secteur canadien de l'acier ou s'ils menacent de le faire.

Le Ministère a continué de participer aux réunions du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur l'échange de droits d'émissions intérieur (GTEDEI), qui a mis la dernière main à son plan de travail au printemps 2002.

Les réalisations du Ministère à l'égard des priorités établies au chapitre de l'avantage mondial pour le Canada, qui sont précisées dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002, sont décrites dans le tableau suivant.


Priorités pour 2001-2002*

Réalisations


Fournir une aide au Ministre en sa qualité de président du G-20 et de la réunion des ministres des finances de l'hémisphère occidental, et l'aider à se préparer à présider la réunion du G-7, en 2002

  • A organisé la réunion des ministres des finances de l'hémisphère occidental à Toronto, la réunion de 2001 des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G-20 à Ottawa, de même que les réunions de 2001 de comités ministériels du FMI et de la Banque mondiale.

  • A travaillé en étroite collaboration avec les partenaires du Canada au sein du G-7 afin d'élaborer un programme dynamique en prévision de la présidence par le Canada du G-7 en 2002, en commençant par la réunion ministérielle de février 2002 présidée par le ministre des Finances, suivie du Sommet ministériel tenu à Halifax en juin 2002, juste avant la tenue de la réunion du G-8.


Collaborer avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à la mise au point des outils nécessaires à la prévention et à la gestion des crises financières et économiques

  • A travaillé activement pour trouver de meilleures façons de prévenir et de gérer les crises financières grâce à une meilleure surveillance, à des programmes visant à renforcer les systèmes financiers des pays et au moyen de mécanismes de restructuration de la dette des États souverains.


Poursuivre la mise en oeuvre du régime de lutte contre le blanchiment de capitaux

  • En plus des règlements entrés en vigueur pour lutter contre le blanchiment de capitaux, y compris celui qui portait création du Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada, une loi a été adoptée et un règlement est entré en vigueur afin de mettre en oeuvre un régime exhaustif de lutte contre le financement du terrorisme.


Faire preuve de leadership dans le cadre des efforts multilatéraux et bilatéraux axés sur une réduction opportune de la dette des pays admissibles les plus pauvres et les plus lourdement endettés

  • Le Ministère a veillé à ce que l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) assure la viabilité de la dette de ces pays et il a poursuivi la mise en oeuvre de l'initiative canadienne en la matière.


Améliorer les règles de l'OMC et de l'ALENA sur le commerce international; participer activement aux négociations bilatérales et régionales sur le libre-échange et à d'autres négociations; contribuer au règlement des différends en matière de commerce et d'investissement 

  • A participé activement aux préparatifs du lancement d'un nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales à l'OMC, aux négociations relatives à divers accords de libre-échange, à la précision de certaines dispositions relatives aux mesures disciplinaires prévues dans l'ALENA en matière d'investissement, à la gestion d'importants différends en matière de commerce, et à des discussions visant à trouver des solutions aux problèmes du commerce mondial de l'acier.


Veiller à ce que les politiques tarifaires et les politiques de recours commerciaux appuient et rehaussent la compétitivité des entreprises canadiennes

  • A réduit ou aboli les droits tarifaires sur certains produits importés servant d'intrants afin d'accroître la compétitivité du secteur manufacturier, a accéléré l'élimination des droits tarifaires sur les importations de véhicules du Mexique, a modifié le règlement afin d'assurer une plus grande transparence et une prévisibilité accrue de l'application de certaines dispositions de la Loi sur les mesures spéciales d'importation, a surveillé de près les pressions au chapitre de l'importation auxquelles sont confrontés les producteurs d'acier canadiens, et a élaboré une présentation demandant au TCCE d'enquêter afin de déterminer si les importations nuisent au secteur de l'acier.


Créer des modes de financement innovateurs qui aideront le Canada à exploiter les débouchés en matière de commerce international et d'investissement étranger 

  • A contribué à la modification de la Loi sur l'expansion des exportations visant à accroître la reddition de comptes d'Exportation et Développement Canada (EDC), tout en continuant à étendre les services d'assurance et de financement du commerce fournis aux exportateurs canadiens.

  • La nouvelle loi renferme notamment une obligation d'examen environnemental des projets appuyés par la Société.


Collaborer avec la Banque mondiale, les banques régionales de développement et d'autres institutions pour appuyer la réduction de la pauvreté par l'entremise du développement durable 

  • Le Canada a réussi à obtenir un soutien accru pour les priorités sociales qui figurent au programme du Comité du développement de la Banque mondiale et du FMI et du G-7/G-8. Par suite de l'appui du Canada et d'autres membres de la Banque mondiale et du FMI, les stratégies de réduction de la pauvreté -- des plans de développement élaborés par les pays eux-mêmes -- deviennent peu à peu la pierre angulaire de l'aide au développement.


Poursuivre l'analyse des régimes nationaux de droits d'émission échangeables 

  • A continué de participer aux initiatives du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur l'échange de droits d'émissions intérieur, établi par le Processus national sur les changements climatiques du Canada, qui évalue l'incidence économique et financière des propositions.


*Selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère.

Évaluation du rendement

Les efforts déployés par le Ministère ont eu pour objet de créer un avantage mondial pour le Canada au moyen de la réalisation des résultats prévus suivants :

Le Ministère a-t-il obtenu les résultats prévus?


Annexe A : Initiatives législatives et réglementaires

Pour connaître le rendement du Ministère au chapitre des initiatives législatives et réglementaires, veuillez prendre connaissance ci-après des dispositions adoptées, des commentaires des parties intéressées des secteurs privé et public, et des résultats des consultations tenues avec ces dernières.


Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

Loi de mise en oeuvre des modifications apportées aux lois sur le secteur financier conformément au document La réforme du secteur de  services financiers canadien : Un cadre pour l'avenir.

La loi a été déposée une nouvelle fois au Parlement le 7 février 2001.

La loi a reçu la sanction royale le 14 juin 2001, et elle est entrée en vigueur le 24 octobre 2001. En outre, plus d'une centaine de règlements corrélatifs ont été rédigés ou modifiés en date du 31 mars 2002.

Tarif des douanes - Le tarif renferme un certain nombre de dispositions qui permettent au gouvernement de répondre de façon continue aux besoins de l'industrie canadienne sur le plan concurrentiel et de mettre en oeuvre les droits et les obligations du Canada conformément aux ententes et aux accords internationaux auxquels adhère le Canada.

Au moyen de décrets et de règlements, le gouvernement répondra, le cas échéant, aux besoins de l'industrie canadienne en matière de compétitivité et il mettra les droits et les obligations du Canada conformément aux ententes et aux accords internationaux.

Cinq décrets ont été adoptés en 2001-2002 afin de réduire ou d'abolir les droits tarifaires sur des produits importés qui servent d'intrants à des fins manufacturières.

Des décrets ont aussi été adoptés afin d'accorder le traitement de la nation la plus favorisée à l'Albanie et à Oman, afin d'accélérer l'élimination des tarifaires sur les véhicules importés du Mexique, de modifier les règles de l'ALENA sur l'origine au titre des préférences tarifaires, et d'instaurer des modifications des classifications tarifaires à l'échelle internationale.


Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

La Loi sur les mesures spéciales d'importation -- La loi et le règlement afférent ont été révisés en 2000 en réponse à des recommandations contenues dans un rapport parlementaire. Le gouvernement surveillera la mise en oeuvre de récents changements apportés au système de recours commercial du Canada afin de veiller à ce qu'il fonctionne comme prévu et afin de régler les problèmes imprévus susceptibles de résulter de ces changements. Un décret a été adopté en février 2002 afin de modifier le Règlement sur les mesures spéciales d'importation de manière à préciser les facteurs dont le TCCE doit tenir compte au moment de déterminer si des droits antidumping ou compensateurs doivent être appliqués ou non de façon rétroactive.
Loi modifiant les taxes de vente et d'accise -- pour mettre en oeuvre des mesures relatives à la taxe sur les produits et services et à la taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), de même qu'à la taxe à l'exportation sur le tabac, qui ont été proposées dans le budget du 28 février 2000, et pour mettre en oeuvre d'autres modifications techniques de la taxe de vente qui ont été annoncées le 4 octobre 2000. Ces modifications fiscales amélioreront l'application du régime fiscal et le rendront plus équitable dans les domaines touchés; elles apaiseront les préoccupations de l'industrie et elles protégeront la compétitivité des entreprises canadiennes; elles élimineront certaines anomalies de la structure fiscale actuelle, produiront des recettes et permettront de faire en sorte que la loi soit conforme à l'intention du législateur. La Loi de 2000 modifiant les taxes de vente et d'accise a reçu la sanction royale le 14 juin 2001.
Loi sur le droit pour la sécurité des passagers du transport aérien -- pour mettre en oeuvre le droit pour la sécurité des passagers du transport aérien. La loi fait entrer en vigueur la proposition contenue dans le budget de 2001 afin d'instaurer un droit pour la sécurité des passagers du transport aérien pour financer les nouvelles dépenses en matière de sécurité aérienne. La loi a reçu la sanction royale le 27 mars 2002. Le droit est entré en vigueur le 1er avril 2002.

Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

Loi sur l'accise et les douanes -- pour mettre en oeuvre les augmentations de la taxe sur le tabac et les modifications de la structure de la taxe sur le tabac annoncées le 5 avril 2001, et pour mettre en oeuvre les augmentations de la taxe sur le tabac annoncées le 1er novembre 2001 ainsi que les modifications apportées aux dispositions sur les provisions de bord qui ont été annoncées le 27 septembre 2001. Les augmentations des taxes sur le tabac d'avril et de novembre 2001 ont pour objet d'appuyer la stratégie gouvernementale visant à améliorer la santé des Canadiens en réduisant la consommation de tabac. Les modifications apportées à la structure de la taxe sur le tabac sont conçues pour réduire l'incitation à la contrebande de tabac et pour faciliter l'imposition de taxes sur le tabac plus élevées à l'appui des objectifs du gouvernement en matière de santé. Les modifications apportées aux dispositions sur les provisions de bord sont apportées en réponse à une décision du tribunal, et elles feront en sorte que les dispositions sont équitables et qu'elles sont conformes à l'intention du législateur. La loi de mise en oeuvre des augmentations de la taxe sur le tabac et des modifications apportées à la structure de la taxe sur le tabac qui ont été annoncées le 5 avril 2001 a reçu la sanction royale le 14 juin 2001. La loi de mise en oeuvre des augmentations de la taxe sur le tabac qui ont été annoncées le 1er novembre 2001, et des modifications apportées aux dispositions sur les provisions de bord, qui ont été annoncées le 27 septembre 2001, a été déposée au Parlement le 6 décembre 2001 et a reçu la sanction royale le 13 juin 2002.
Loi sur l'accise et règles et règlements connexes - Nouveau cadre législatif pour la taxation fédérale des spiritueux, du vin et des produits du tabac. Ces modifications élimineront la complexité administrative et remplaceront la loi actuelle, qui est archaïque, par une structure fiscale moderne et souple qui tient mieux compte des besoins de l'industrie et du gouvernement. À la suite de consultations au sujet des propositions du gouvernement relativement à un nouveau cadre de l'accise, la loi de mise en oeuvre de la nouvelle Loi sur l'accise a été déposée au Parlement le 6 décembre 2001 et elle a reçu la sanction royale le 13 juin 2002.
Modifications de la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces visant à éliminer le plafond des paiements de péréquation en 1999-2000. La loi fera entrer en vigueur l'engagement d'éliminer le plafond des paiements de péréquation pris en 1999-2000 par le Premier ministre. Le projet de loi C-18, Loi modifiant la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces, a été déposé le 15 mars 2001 et il a reçu la sanction royale le 14 juin 2001.

Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

Modifications de l'impôt sur le revenu relatives aux investisseurs étrangers et aux fiducies non résidantes. Une nouvelle version de la loi de mise en oeuvre des propositions budgétaires de 1999 visant à améliorer l'application du régime fiscal aux fiducies et aux fonds de placement étrangers doit être rendue publique au printemps 2001, et entrer en vigueur en 2002. L'avant-projet de loi a été rendu public en août 2001. La mise en oeuvre de cette mesure a été reportée à 2003 afin de permettre la poursuite des consultations. Un avant-projet de loi révisé devrait être rendu public en 2002.
Mise en oeuvre de conventions fiscales. Le gouvernement déposera un projet de loi pour approuver et mettre en oeuvre des conventions fiscales nouvelles et modifiées entre le Canada et d'autres pays. Le projet de loi C-31 a reçu la sanction royale le 18 décembre 2001. Il approuve et met en oeuvre des conventions de l'impôt sur le revenu entre le Canada et la République tchèque, l'Allemagne, l'Équateur, le Pérou, le Sénégal, la République slovaque, la Slovénie et le Venezuela.

Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

Loi de 2000 de l'impôt sur le revenu.

Un projet de loi exhaustif de l'impôt sur le revenu qui doit être déposé incorporera des dispositions

  • de mise en oeuvre des mesures de l'impôt sur le revenu annoncées dans le budget de 2000;
  • de mise en oeuvre des mesures de l'impôt sur le revenu annoncées dans l'Énoncé économique et la Mise à jour budgétaire d'octobre 2000;
  • de mise en oeuvre des mesures déjà contenues dans le projet de loi  C-43 (le « projet de loi technique » de 2000, qui renfermait les propositions techniques de novembre 1999, les modifications de la loi de l'impôt sur le revenu concernant la migration des contribuables, ainsi que les modifications de l'impôt sur le revenu pour mettre en oeuvre le projet de loi C-55 au sujet des dépenses publicitaires dans les périodiques étrangers);
  • de mise en oeuvre d'autres initiatives de l'impôt sur le revenu proposées en 2000 (y compris les mesures de l'impôt sur le revenu relatives aux succursales de banques étrangères et aux règles sur l'imposabilité des acteurs étrangers).
Le projet de loi C-22 a reçu la sanction royale le 14 juin 2001.

Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

Loi de mise en oeuvre du budget de décembre 2001. Projet de loi d'exécution du budget à déposer avant avril 2002. Le projet de loi C-49 a reçu la sanction royale le 27 mars 2002.
Diffusion possible en 2001 de l'ébauche de modifications techniques de l'impôt sur le revenu. Le Ministère pourrait diffuser d'autres ébauches de modifications techniques de l'impôt sur le revenu à titre consultatif, sous réserve des exigences opérationnelles. Des ébauches de modifications techniques devraient être rendues publiques en 2002.
Loi sur le recyclage des produits de la criminalité -- le règlement de mise en oeuvre de certaines dispositions de la nouvelle loi, qui a reçu la sanction royale en juin 2000, sera promulgué. La nouvelle loi et le règlement connexe amélioreront l'actuel cadre de lutte contre le blanchiment de capitaux au Canada en y ajoutant de nouvelles mesures visant à améliorer le dépistage du blanchiment d'argent et à exercer un meilleur effet dissuasif.

Le règlement exigeant la déclaration des opérations douteuses est entré en vigueur le 8 novembre 2001.

Le règlement prévoyant la déclaration des importantes transactions en espèces et des virements de fonds internationaux effectués par voie électronique, l'identification des clients, la tenue de documents, et l'observation interne est entré en vigueur dans la dernière moitié de 2002.

Le texte législatif modifiant la Loi sera déposé une nouvelle fois. La nouvelle loi permettra au gouvernement de s'acquitter de son engagement de dépôt de modifications visant à apaiser les préoccupations du Sénat.

Les modifications correspondant à cet engagement au Sénat ont reçu la sanction royale le 14 juin 2001.

La Loi a été sensiblement modifiée en décembre 2001 de manière à élargir son objet afin d'englober la lutte contre le financement du terrorisme. La Loi a été rebaptisée Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. Le règlement afférent à cette portée élargie est entré en vigueur le 12 juin 2002.


Objet de l'initiative législative ou réglementaire

Résultats escomptés en 2001-2002

Résultats

Le projet de loi C-58, Loi modifiant le Régime de pensions du Canada et la Loi sur l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada, a été déposé en juin 2002, de sorte que le reste des actifs du RPC puisse être transféré à l'OIRPC.

Le règlement sur l'OIRPC sera modifié de manière que l'Office soit assujetti aux mêmes règles de base sur l'investissement que les autres régimes publics de pensions au Canada.

Les administrations fédérale, provinciales et territoriales ont accepté de transférer à l'OIRPC les actifs du RPC actuellement gérés par le ministère des Finances du Canada. Le gouvernement fédéral, les administrations provinciales et territoriales ont conclu une entente de principe en vertu de laquelle le reste des actifs du RPC sera transféré à l'OIRPC. Une loi a été déposée afin de modifier les lois fédérales actuelles et permettre le transfert des actifs.

* Selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère.

Annexe B : Développement durable

Conformément à la Loi sur le vérificateur général, chaque ministère est tenu de préparer tous les trois ans une stratégie de développement durable (SDD) qui précise les objectifs et les plans d'action au titre de l'intégration du développement durable aux politiques, activités et programmes ministériels. Le Commissaire à l'environnement et au développement durable surveille la mise en oeuvre de ces stratégies par l'entremise du Bureau du vérificateur général du Canada.

Résultats stratégiques

La SDD du Ministère pour la période de 2001 à 2003 a été déposée à la Chambre des communes en février 2001. Elle décrit les deux principaux objectifs du Ministère en matière de développement durable (DD) :

  1. l'équité intergénérationnelle;
  2. une plus grande intégration des objectifs économiques, sociaux et environnementaux dans l'élaboration des politiques.

Objectifs et enjeux clés

Pour progresser dans la réalisation de ces objectifs, le Ministère a mis au point un plan d'action fondé sur quatre enjeux clés, ou thèmes, qui correspondent en gros aux principaux rôles stratégiques du Ministère ainsi qu'à son aspect opérationnel. Ces quatre enjeux clés sont les suivants : bâtir l'avenir, intégrer l'économie et l'environnement, participer à l'économie mondiale et écologiser les opérations. Pour chacun de ces enjeux, un certain nombre d'objectifs et de mesures ciblées ont été établis. Le plan d'action détaillé du Ministère se trouve à l'adresse http://www.fin.gc.ca/tocf/2001/sds2001f.html. Vous trouverez ci-après certains des principaux objectifs du Ministère en matière de DD et en quoi ils sont liés aux deux grands objectifs de DD :

Bâtir l'avenir : Le Ministère met surtout l'accent sur l'équité intergénérationnelle au moyen de l'assainissement des finances, du renforcement du Canada au moyen de la gestion des programmes fédéraux de transfert aux provinces, et de la mise en oeuvre des priorités du DD dans le cadre du processus budgétaire fédéral.

Intégrer l'économie et l'environnement : Le Ministère s'est attardé à élargir son analyse et sa base de connaissances à l'appui de l'intégration de l'économie et de l'environnement aux politiques fiscales, de dépenses et autres politiques afférentes.

Participer à l'économie mondiale : Conformément aux deux grands objectifs du DD, la SDD du Ministère couvre également les liens qui existent entre les préoccupations environnementales, la compétitivité internationale, et la mondialisation de l'économie internationale dans le contexte des ententes environnementales multilatérales, les accords sur le commerce, et les institutions financières au pays et à l'étranger.

Écologiser les opérations : Le Ministère se préoccupe aussi de l'amélioration de la gestion de ses activités journalières. Il a pris l'engagement d'appuyer l'adoption de pratiques exemplaires afin de réduire sa consommation d'énergie et sa production de déchets, ainsi que de sensibiliser ses employés aux répercussions de ses opérations sur l'environnement.

Gestion du rendement

Le Ministère met en oeuvre une stratégie de gestion renouvelée au titre de la SDD. Elle consiste à désigner un champion du DD au Ministère, un groupe de travail formé de fonctionnaires et des examens consignés des progrès réalisés au chapitre du DD ainsi qu'un cadre de planification par un comité de la haute direction. Les options de mise en oeuvre formelle des structures de gestion du DD ont été examinées, et un plan de gestion a été mis au point.

Objectifs et rapports

La mise en oeuvre de la SDD 2001-2003 a commencé en 2001-2002. Les détails des progrès réalisés en 2001-2002 se trouvent sur le site du Ministère à l'adresse http://www.fin.gc.ca/tocf/2002/susdev_f.html. Les progrès réalisés sont résumés ci-après :

Principaux progrès réalisés

Annexe C : Rendement financier

Aperçu

La présente partie résume le rendement financier du ministère des Finances Canada, selon trois programmes et huit secteurs d'activité, conformément à la structure approuvée de planification, de rapport et de responsabilisation.

Les tableaux comparent trois catégories de données : les dépenses prévues, les autorisations totales et les dépenses réelles. La colonne des dépenses prévues contient les données incluses dans le Rapport sur les plans et priorités du Ministère de 2001-2002, c'est-à-dire les montants prévus au début de l'exercice. La colonne des autorisations totales inclut les montants figurant dans les budgets principal et supplémentaires des dépenses ainsi que d'autres montants approuvés par le Parlement en raison de nouvelles priorités ou de situations imprévues. Enfin, la colonne des dépenses réelles indique les montants dépensés et parfois les recettes réelles encaissées.

Les tableaux financiers suivants s'appliquent au Ministère :

  1. Sommaire des crédits approuvés
  2. Comparaison des dépenses totales prévues et des dépenses réelles
  3. Comparaison historique des dépenses totales prévues et des dépenses réelles
  4. Tableau de concordance entre les résultats stratégiques et les secteurs d'activité
  5. Recettes
  6. Paiements législatifs
  7. Paiements de transfert
  8. Prêts, investissements et avances
  9. Passif éventuel 

Tableaux financiers

1. Sommaire des crédits approuvés

Besoins financiers par autorisation (en millions de dollars)


Crédit 2001-2002
 
Dépenses prévues[1] Autorisations totales[2] Dépenses réelles

Programme des politiques économique, sociale et financière

1

Dépenses de programmes

72,5

90,6

83,2

2

Annulation de certaines dettes et obligations du gouvernement de la Jamaïque

--

17,9

17,9

3

Annulation de certaines dettes et obligations des républiques de Zambie, du Madagascar et du Cameroun

--

4,9

--

5

Subventions et contributions

326,0

326,0

242,1

(L)

Ministre des Finances -- Traitement et allocation pour automobile[3]

0,1

0,1

0,1

(L)

Paiements à l'Association internationale de développement

262,0

262,0

262,0

(L)

Paiements à la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance du Fonds monétaire international

40,5

111,4

14,8

(L)

Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés

9,2

9,6

9,6

(L)

Achat de la monnaie canadienne

41,0

61,7

61,7

(L)

Subvention à la Fondation canadienne pour l'innovation

--

1 250,0

1 250,0

(L)

Paiements aux termes de la Loi sur la prise en charge des prestations de la Commission de secours de Halifax[4]

--

0,0

0,0

(L)

Paiements d'éléments de passif virés précédemment aux recettes

--

2,2

2,2

(L)

Remboursements de montants portés aux recettes d'exercices antérieurs

--

16,8

16,8

(L)

Dépenses des produits de la vente de biens excédentaires de la Couronne[5]

--

0,0

0,0

(L)

Paiements aux déposants de la Banque Commerciale du Canada, de la Compagnie de placements hypothécaires de la BCC et de la Norbanque conformément à la Loi sur l'indemnité aux déposants de certaines institutions financières

--

68,6

--
 

Total du budgétaire

751,3

2 221,8

1 960,4


L10

Délivrance de billets à vue à l'Association internationale de développement

--

202,3

202,3

(L)

Émission de prêts à la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance du Fonds monétaire international

--

360,9

68,0

(L)

Avances pour emprunts ou achats d'actions privilégiées à Petro-Canada Limitée, en vertu de la Loi sur la société Petro-Canada Limitée

--

27,2

--

Crédit 2001-2002

Dépenses prévues[6] Autorisations totales[7] Dépenses réelles

(L)

Souscriptions d'actions ordinaires de Petro-Canada Limitée en vertu de la Loi sur la société Petro-Canada Limitée


--


1 573,7


--

(L)

Délivrance de billets à vue à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement pour des souscriptions d'actions et de capital additionnelles

15,7

11,3

11,3

(L)

Délivrance de billets à vue à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement pour des souscriptions d'actions additionnelles

8,5

7,6

7,6

(S)

Avances conformément au paragraphe 13(1) de la Loi sur l'Agence de la consommation en matière financière du Canada

--

7,0

7,0

(S)

Paiement à la Banque Commerciale du Canada aux termes de la Loi sur l'aide financière à la Banque Commerciale du Canada

--

2,0

--


 

Total non-budgétaire

24,2

2 192,0

296,2


 

Total du Programme

775,5

4 413,8

2 256,6

 

Programme du service de la dette publique

     

(S)

Frais d'intérêt et autres coûts[8]

41 700,0

37 735,0

37 735,0


 

Total du Programme

41 700,0

37 735,0

37 735,0

 

Programme fédéral de transfert aux provinces

     

15

Paiements de transfert aux administrations territoriales

1 579,0

1 600,9

1 317,2

(S)

Subventions législatives

30,0

30,8

30,8

(S)

Péréquation fiscale

10 479,0

11 108,0

11 108,0


(S)

Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux[9]

17 300,0

17 300,0

17 300,0


(S)

Recouvrement ayant trait aux allocations aux jeunes

(530,0)

(584,8)

(584,8)

(S)

Paiements de remplacement au titre des programmes permanents

(2 400,0)

(2 662,1)

(2 662,1)


 

Total du Programme

26 458,0

26 792,8

26 509,1


 

Total du Ministère

68 933,5

68 941,6

66 500,7


[1]  Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[2] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.

[3] Dépenses prévues : 52 122 $; Autorisations totales : 67 988 $; Dépenses réelles : 67 988 $. Les chiffres indiqués dans les notes 3, 4 et 5 sont en dollars simples.

[4] Autorisations totales : 22 842 $; Dépenses réelles : 22 842 $.

[5] Autorisations totales : 29 051 $; Dépenses réelles : 17 108 $.

[6] Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2001-2002 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[7] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.

[8] Les autorisations totales de 41 327 510 690 $ présentées dans le volume II (I) des Comptes publics ont été rajustées pour tenir compte de la provision pour évaluation et d'autres postes. Les dépenses réelles indiquées dans ce tableau représentent le total des dépenses réelles ministérielles moins la provision pour évaluation et d'autres postes. Voir le tableau 3.9 dans le volume I des Comptes publics pour plus de détails.

[9] Les montants indiqués correspondent aux contributions en espèces autorisées en vertu de la partie V de la Loi sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces. Les chiffres ci-dessous indiquent la contribution fédérale totale au Transfert canadien en matière de santé et de programmes sociaux (TCSPS) pour 2001-2002, y compris l'attribution nationale à cet exercice des sommes versées lors d'exercices antérieurs dans les fonds fiduciaires du TCSPS (budget 1999 - 3,5 milliards; budget 2000 - 2,5 milliards) et la composante des transferts versés aux provinces sous forme de points d'impôt de péréquation.

    Transferts en espèces 17,3  milliards de dollars
    Plus : supplément en fiducie 1,0 milliard de dollars
    Plus : transfert de points d'impôt de péréquation 16,3  milliards de dollars
    Total du transfert en espèces et de points d'impôt
    de péréquation (y compris les fiducies) 34,6  milliards de dollars


2. Comparaison des dépenses totales prévues et des dépenses réelles

Par secteur d'activité (en millions de dollars)


Secteurs d'activité

Équivalents temps plein
(ETP)

Coûts de fonctionnement [1]

Coût en capital

Subventions, contributions et autres paiements de transfert

Paiements législatifs
(budgétaire)

Prêts, investisse-ments et avances
(non-budgétaire)

Dépenses brutes totales

Moins recettes disponibles*

Dépenses
nettes totales


Politiques et conseils

541 53,4 -- --     53,4 0,6 52,8

Autorisations totales

553 64,9 --

1 250,0

    1 314,9 1,0 1,313,9

Dépenses réelles

501 58,9 0,7

1 250,0

    1 309,6 1,0 1,308,6

Organismes financiers internationaux[2]

  --  

326,0

302,5 24,2 652,7   652,7

Autorisations totales

  22,8  

326,0

373,4 582,1 1 304,3   1,304,3

Dépenses réelles

  17,9  

242,1

276,8 289,2 826,0   826,0

Monnaie canadienne

        41,0   41,0   41,0

Autorisations totales

        61,7   61,7   61,7

Dépenses réelles

        61,7   61,7   61,7

Administration générale

252 35,8 --   --   35,8 6,8 29,0

Autorisations totales

265 46,1 --   19,0   65,1 9,7 55,4

Dépenses réelles

286 39,7 4,3   19,0   63,0 9,7 53,3

Projets spéciaux

        -- -- --   --

Autorisations totales[3]

        68,6 1 609,9 1 678,5   1,678,5

Dépenses réelles

        -- 7,0 7,0   7,0

Frais d'intérêt et autres coûts[4]

      41 527,0   41 527,0   41 527,0

Autorisations totales

        37 596,3   37 596,3   37 596,3

Dépenses réelles

        37 596,3   37 596,3   37 596,3

Placements Épargne Canada

      173,0   173,0   173,0

Autorisations totales

        138,7   138,7   138,7

Dépenses réelles

        138,7   138,7   138,7

Paiements fédéraux de transfert aux provinces (composante en espèces)

   

1 579,0

24 879,0   26 458,0   26 458,0

Autorisations totales

     

1 600,9

25 191,9   26 792,8   26,792,8

Dépenses réelles

     

1 317,2

25 191,9   26 509,1   26,509,1

Total

793 89,2 --

1 905,0

66 922,5 24,2 68 940,9 7,4 68,933,5

Autorisations totales

818 133,8 -- 3 176,9 63 449,6 2 192,0 68 952,3

10,7

68 941,6

Dépenses réelles

787 116,5 5,0 2 809,3 63 284,4 296,2 66 511,4

10,7

66 500,7

Autres recettes et dépenses

Recettes non disponibles†

           

(100,8)

Autorisations totales

               

--

Dépenses réelles[5]

               

(4,989,4)


Coût des services offerts par d'autres ministères

         

11,3

Autorisations totales

               

--

Dépenses réelles

               

12,2

Coût net du Programme

             

68,844,0

Autorisations totales

               

68 941,6

Dépenses réelles

               

61 523,5


Nota : Les chiffres en caractères ordinaires correspondent aux dépenses/recettes prévues pour 2001-2002 au début de l'exercice.

Les chiffres en italiques correspondent aux autorisations totales pour 2001-2002 (budgets principal et supplémentaires des dépenses, et autres autorisations)

Les chiffres en caractères gras correspondent aux dépenses/recettes réelles en 2001-2002.

* Auparavant appelées « Recettes à valoir sur le crédit »

† Auparavant appelées « Revenus généraux du gouvernement (RGG) »

[1] Les coûts de fonctionnement incluent les cotisations aux régimes d'avantages sociaux des employés et les traitement et allocation pour automobile du Ministre.

[2] Les autorisations totales indiquées sous les coûts de fonctionnement concernent l'annulation de certaines dettes et obligations du gouvernement de la Jamaïque et des républiques de Zambie, du Madagascar et du Cameroun . Les dépenses réelles indiquées sous les coûts de fonctionnement concernent l'annulation de certaines dettes et obligations du gouvernement de la Jamaïque.

[3] Les autorisations totales représentent 1 600,9 millions de dollars de souscriptions d'actions de Petro-Canada Limitée, 68,6 millions de dollars de paiements à des déposants conformément à la Loi sur l'indemnité aux déposants de certaines institutions financières, 7 millions de dollars pour des avances conformément à la Loi sur l'Agence de la consommation en matière financière du Canada, et 2 millions de dollars de paiements à la Banque Commerciale du Canada.

[4] Les autorisations totales de 41 327 510 690 $ présentées dans le volume II (I) des Comptes publics ont été rajustées pour tenir compte de la provision pour évaluation et d'autres postes. Les dépenses réelles indiquées dans ce tableau représentent le total des dépenses réelles ministérielles moins la provision pour évaluation et d'autres postes. Voir le tableau 3.9 dans le volume I des Comptes publics pour plus de détails.

[5] Les recettes sont constituées de bénéfices de la Banque du Canada, du Fonds des changes et du Fonds monétaire international, de même que d'intérêts sur des dépôts à court terme, du produit de ventes de monnaie canadienne et d'autres recettes connexes.


3. Comparaison historique des dépenses totales prévues et des dépenses réelles

Par secteur d'activité (en millions de dollars)


       

2001-2002

 

Secteurs d'activité

Dépenses réelles
1999-2000

Dépenses réelles
2000-2001

Dépenses prévues[1]

Autorisations totales[2]

Dépenses réelles


Politiques et conseils[3]

46,8

52,5

52,8

1 313,9

1 308,6

Organismes financiers internationaux

1 093,0

986,4

652,7

1 304,3

826,0

Monnaie canadienne

105,9

110,1

41,0

61,7

61,7

Administration générale[4]

33,6

33,9

29,0

36,4

34,3

Projets spéciaux

0,0

0,0

0,0

1 678,5

7,0

Frais d'intérêt et autres coûts[5]

41 506,1

41 957,0

41 527,0

37 596,3

37 596,3

Placements Épargne Canada

140,9

137,0

173,0

138,7

138,7

Paiements fédéraux de transfert aux provinces (composante en espèces)

24 264,0

26 965,3

26 458,0

26 792,8

26 509,1


Total

67 190,3

70 242,2

68 933,5

68 922,6

66 481,7


Nota : Les chiffres ayant été arrondis, ils ne correspondent pas nécessairement aux totaux indiqués.

[1] Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités 2001-2002 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[2] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.

[3] Les autorisations totales et les dépenses réelles en 2001-2002 incluent une subvention de 1 250,0 millions de dollars à la Fondation canadienne pour l'innovation.

[4] Pour faciliter la comparaison historique, les autorisations totales et les dépenses réelles en 2001-2002 excluent un montant de 19 millions de dollars pour des postes législatifs, surtout des remboursements de montants portés au crédit des recettes des exercices antérieurs. Ces éléments législatifs ont été exclus des calculs des exercices antérieurs.

[5] Les autorisations totales de 41 327 510 690 $ présentées dans le volume II (I) des Comptes publics ont été rajustées pour tenir compte de la provision pour évaluation et d'autres postes. Les dépenses réelles indiquées dans ce tableau représentent le total des dépenses réelles ministérielles moins la provision pour évaluation et d'autres postes. Voir le tableau 3.9 dans le volume I des Comptes publics pour plus de détails.


4. Tableau de concordance entre les résultats stratégiques et les secteurs d'activité

Concordance avec les dépenses prévues


 

Programme

 

 

Secteur d'activité

Résultats stratégiques

Politiques économique, sociale et financière

Service de la dette publique

Progr. féd. de transfert aux prov.

Total

Dépenses de fonctionnement

Dépenses de programmes législatifs

Admin. gén.

Politiques et conseils

Organismes financiers intern.[1]

Monnaie can.

Frais d'intérêt et autres coûts

Placements Épargne Canada

Paiements de transfert


 

(en millions de $)


La viabilité financière

10,0

16,6

 

41,0

41 527,0

173,0

 

41 767,6

L'économie du savoir

7,1

12,7

         

19,8

Un avantage social pour le Canada

3,9

7,1

       

26 458,0

26 469,0

Un avantage mondial pour le Canada

8,0

16,4

652,7

       

677,1


Total

29,0

52,8

652,7

41,0

41 527,0

173,0

26 458,0

68 933,5


Nota : L'attribution théorique des dépenses prévues est fondée sur les meilleures estimations possibles.

[1] Inclut les postes budgétaires et non budgétaires (prêts, investissements et avances).


Concordance avec les dépenses réelles


 

Programme

 

 

Secteur d'activité

Résultats stratégiques 


Politiques économique, sociale et financière


Service de la dette publique

Progr. féd. de transfert aux prov.

Total

Dépenses de fonctionnement

Dépenses de programmes législatifs

Admin. gén. [1]

Pol. et conseils

Pol. et conseils

Org. financiers intern.[2]

Monnaie can.

Frais d'intérêt et autres coûts

Placements Épargne Canada

Paiements de transfert


 

(en millions de $)


La viabilité financière

11,7

18,1

7,0

 

61,7

37 596,3

138,7

 

37 833,5

L'économie du savoir

8,4

14,2

1 250,0

         

1 272,6

Un avantage social pour le Canada

4,5

7,1

         

26 509,1

26 520,7

Un avantage mondial pour le Canada

9,7

19,2

 

826,0

       

854,9


Total

34,3

58,6

1 257,0

826,0

61,7

37 596,3

138,7

26 509,1

66 841,7


Nota : L'attribution théorique des dépenses prévues est fondée sur les meilleures estimations possibles.

[1] Exclut un montant de 19 millions de dollars pour des postes législatifs sous le secteur d'activité de l'Administration générale. Ces postes servent surtout aux remboursements de montants à valoir sur le crédit d'exercices antérieurs et ne sont attribuables à aucun résultat stratégique en particulier.

[2] Inclut les postes budgétaires et non budgétaires (prêts, investissements et avances).


5. Recettes

Par secteur d'activité (en millions de dollars)


       

2001-2002

 
 

Dépenses réelles
1999-2000

Dépenses réelles
2000-2001

Dépenses prévues[1]

Autor. totales[2]

Dépenses réelles


Recettes disponibles*

Secteurs d'activité

Administration générale

5,8

8,0

6,8

9,7

9,7

Politiques et conseils

0,4

0,3

0,6

1,0

1,0

Total des recettes disponibles

6,2

8,3

7,4

10,7

10,7

Recettes non disponibles

         

Programmes[3]

         

Programme des politiques économique, sociale et financière[4]

4 737,4

6 216,6

100,8

--

4 985,9

Programme du service de la dette publique

4,6

6,2

--

--

3,5

Total des recettes non disponibles

4 742,0

6 222,8

100,8

--

4 989,4

Total des recettes

4 748,2

6 231,1

108,2

10,7

5 000,1

* Auparavant appelées « Recettes à valoir sur le crédit »

Auparavant appelées « Revenu généraux du gouvernement (RGG) »

[1] Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités 2000-2001 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[2] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.

[3] Les recettes non disponibles sont indiquées par programme, plutôt que par secteur d'activité, étant donné que la plupart d'entre elles ne sont pas attribuables à un secteur d'activité en particulier.

[4] Ces chiffres incluent le produit de la vente de monnaie canadienne et le gain net de change.


6. Paiements législatifs

Par secteur d'activité (en millions de dollars)


     

2001-2002 


Secteurs d'activité

Dépenses réelles
1999-2000

Dépenses réelles
2000-2001

Dépenses prévues[1]

Autor. totales[2]

Dépenses réelles


Budgétaire

         

Politiques et conseils[3]

7,3

6,3

6,5

6,8

6,8

Organismes financiers internationaux

349,4

445,2

302,5

373,4

276,8

Monnaie canadienne

105,9

110,1

41,0

61,7

61,7

Administration générale[4]

2,7

3,0

2,8

2,9[5]

2,9[6]

Projets spéciaux

0,0

0,0

--

68,6

--

Frais d'intérêt et autres coûts[7]

41 506,1

41 957,0

41 527,0

37 596,3

37 596,3

Placements Épargne Canada

140,9

137,0

173,0

138,7

138,7

Paiements fédéraux de transfert aux provinces
(composante en espèces)

22 862,3

25 473,2

24 879,0

25 191,9

25 191,9

Total du budgétaire

64 974,6

68 131,8

66 931,8

63 440,3

63 275,1

Non-budgétaire

         

Organismes financiers internationaux

133,8

144,5

24,2

379,8

86,9

Projets spéciaux

--

--

--

1 609,9

7,0

Total du non-budgétaire

133,8

144,5

24,2

1 989,7

93,9

Total des paiements législatifs

65 108,4

68 276,3

66 956,0

65 430,0

63 369,0


[1] Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités 2001-2002 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[2] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.

[3] Les paiements législatifs correspondent à des cotisations aux régimes d'avantages sociaux des employés.

[4] Les paiements législatifs incluent les cotisations aux régimes d'avantages sociaux des employés et les traitements et allocations pour automobile du Ministre.

[5] Pour faciliter la comparaison historique, les autorisations totales excluent un montant de 19 millions de dollars pour des éléments législatifs, surtout des remboursements de montants portés au crédit des recettes des exercices antérieurs. Ces postes législatifs ont été exclus des calculs des exercices antérieurs.

[6] Pour faciliter la comparaison historique, les dépenses réelles consacrées à l'administration générale excluent un montant de 19 millions de dollars pour des postes législatifs, surtout des remboursements de montants portés au crédit des recettes des exercices antérieurs. Ces postes législatifs ont été exclus des calculs des exercices antérieurs.

[7] Les autorisations totales de 41 327 510 690 $ présentées dans le volume II (I) des Comptes publics ont été rajustées pour tenir compte de la provision pour évaluation et d'autres postes. Les dépenses réelles indiquées dans ce tableau représentent le total des dépenses réelles ministérielles moins la provision pour évaluation et d'autres postes. Voir le tableau 3.9 dans le volume I des Comptes publics pour plus de détails.


7. Paiements de transfert

Par secteur d'activité (en millions de dollars)


 

 

 

 

2001-2002

 


Secteurs d'activité

Dépenses réelles 1999-2000

Dépenses réelles 2000-2001

Dépenses prévues[1]

Autor. totales[2]

Dépenses réelles


Subventions

Politiques et conseils

--

--

--

1,250,0

1,250,0

Organismes financiers internationaux

228,5

19,8

161,0

161,0

101,3

Total des subventions

228,5

19,8

161,0

1,411,0

1,351,3


Contributions

Organismes financiers internationaux

171,2

174,6

165,0

165,0

140,8

Total des contributions

171,2

174,6

165,0

165,0

140,8


Autres paiements de transfert

Organismes financiers internationaux

350,0

445,2

302,5

373,4

276,8

Paiements fédéraux de transfert aux provinces (composante en espèces)


24 264,0


26 965,3

26 458,0

26 792,8

26 509,1

Total des autres paiements de transfert

24 614,0

27 410,5

26 760,5

27 166,2

26 785,9


Total des paiements de transfert[3]

25 013,7

27 604,8

27 086,5

28 742,2

28 278,0


Nota : Les chiffres ayant été arrondis, ils ne correspondent pas nécessairement aux totaux indiqués.

[1] Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités 2001-2002 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[2] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.

[3] Au tableau 2, les paiements de transfert sont répartis entre la colonne 4 (Subventions, Contributions et Autres paiements de transfert) et la colonne 5 (Paiements législatifs).


8. Prêts, investissements et avances

Par secteur d'activité (en millions de dollars)


 

 

 

 

2001-2002

 

     

Secteurs d'activité

Dépenses réelles 1999-2000

Dépenses réelles 2000-2001

Dépenses prévues[4]

Autor. totales[5]

Dépenses réelles


Organismes financiers internationaux

209,6 346,8 24,2

582,1

289,2

Projets spéciaux

-- -- --

1 609,9

7,0

Total

209,6 346,8 24,2

2 192,0

296,2

[4] Les dépenses prévues correspondent au montant inclus dans le Rapport sur les plans et les priorités 2001-2002 du Ministère et indiquent les montants prévus au début de l'exercice.

[5] Les autorisations totales correspondent aux autorisations prévues dans les budgets principal et supplémentaires, et d'autres autorisations.


9. Passif éventuel

(en millions de dollars)


Liste des éléments de passif éventuel

Montant des éléments de passif éventuel


 

31 mars 2000

31 mars 2001

Montant courant au 31 mars 2002


Emprunts

8 670,3 9 262,5 16 570,4

Réclamations et causes en instance et imminentes

164,0 164,0 164,0

Total

8 834,3 9 426,5 16 734,4


Annexe D : Organisation du Ministère

Organisation du Ministère

Le ministère des Finances est régi par les articles 14 à 16 de la Loi sur la gestion des finances publiques, qui confère au Ministre la responsabilité générale de « la gestion du Trésor; de lui relèvent également, en matière de finances publiques, toutes les questions non attribuées de droit au Conseil du Trésor ou à un autre ministre. »

A. Secteurs d'activité et organigramme

Six directions des politiques, appuyées par la Direction des consultations et des communications, la Direction juridique et la Direction des services ministériels, assurent l'exécution de trois programmes : le Programme des politiques économique, sociale et financière, le Programme du service de la dette publique, et le Programme fédéral de paiements de transfert aux provinces.

Les objectifs des secteurs d'activité sont présentés ci-après pour les trois programmes ministériels.

Programme des politiques économique, sociale et financière

Programme du service de la dette publique

Programme fédéral de paiements de transfert aux provinces

B. Employés du Ministère

Le ministère jouit depuis longtemps d'une réputation de professionnalisme et d'excellence. Nous constituons une organisation du savoir, un ministère stratégique et un organisme central. Nous avons des employés extrêmement compétents et exceptionnellement dévoués qui ont joint les rangs du Ministère parce qu'ils estiment que la fonction publique est importante et qu'elle peut apporter une réelle contribution à la vie de notre pays.

En septembre 2000, le ministère des Finances Canada a lancé un Plan des ressources humaines continu dont l'objectif est de faire du Ministère le lieu de travail de choix de la fonction publique fédérale et qui demeure un élément clé de sa stratégie d'investissement dans ses employés. À titre de champions, les membres du Comité exécutif ont fourni le leadership et l'orientation stratégique requise aux initiatives menées dans les secteurs suivants :

Afin de traiter des progrès qui ont été réalisés dans la mise en oeuvre du plan, le sous-ministre et les membres du Comité exécutif président chaque année une assemblée générale, la première d'entre elle ayant eu lieu le 29 mai 2001 et la deuxième en septembre 2002. Cette tribune offre au sous-ministre et aux champions du Comité exécutif la possibilité de rendre compte des réalisations au cours de l'année. Les employés peuvent également y faire part de leurs observations.


Annexe E : Renseignements supplémentaires

Personnes-ressources pour obtenir des renseignements supplémentaires et sites Web

Page d'accueil : www.fin.gc.ca

Courriels :

Commentaires ou questions sur le contenu du site Web du ministère des Finances Canada :

Publications imprimées du ministère des Finances Canada :

Lois s'appliquant au ministère des Finances du Canada

Liste des rapports annuels exigés par la loi et autres rapports ministériels

On peut consulter ces rapports sur le site Web du Ministère à l'adresse suivante : http://www.fin.gc.ca/fin-fra.html.

 

Gouvernement du Canada