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No. de catalogue :
BT31-4/25-2005
ISBN :
0-660-62920-8
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RMR 2004 - 2005
Commission canadienne des droits de la personne

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RÉSULTAT STRATÉGIQUE II

Égalité accrue en milieu de travail pour les quatre groupes désignés aux termes de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (LEE).

Résultat intermédiaire

Les employeurs font des progrès raisonnables en vue d’atteindre l’entière représentation des quatre groupes une fois qu’ils sont conformes aux exigences de la LEE.

Résultat immédiat

Les employeurs respectent toutes les exigences de la LEE.

Description

La LEE dispose que les employeurs du secteur privé sous réglementation fédérale et les sociétés d’État employant plus de 100 personnes, les ministères et les organismes distincts fédéraux prennent des mesures pour circonscrire et corriger ou éliminer les effets de la discrimination en matière d’emploi, qu’elle soit intentionnelle ou non, à l’égard des quatre groupes désignés : les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres des minorités visibles.

La Commission procède à des vérifications de la conformité auprès d’employeurs du secteur privé sous réglementation fédérale et d’employeurs fédéraux afin d’évaluer leur degré de conformité à la LEE et de remédier à tout manquement à cet égard. Les organismes faisant l’objet d’une vérification doivent préparer un plan d’équité en matière d’emploi qui, une fois mis en place, permettra de faire des progrès raisonnables pour accroître l’égalité des quatre groupes désignés. Les progrès raisonnables sont définis comme l’atteinte d’objectifs de recrutement et d’avancement établis dans le plan, qui sont fondés sur la disponibilité sur le marché du travail.

La Commission effectue une vérification de la mise en œuvre lorsqu’un employeur n’a pas démontré qu’il a fait des progrès raisonnables sur trois ans. La vérification a pour objet d’examiner si tous les efforts raisonnables ont été faits pour mettre le plan à exécution. Si l’employeur a démontré qu’il a fait des progrès raisonnables et qu’il a bien révisé son plan, la Commission publie une nouvelle constatation de conformité avec la Loi . Toutefois, si des efforts raisonnables n’ont pas été faits, l’employeur doit négocier des engagements afin de répondre aux exigences de la Loi .

 

Plans, priorités et engagements

Priorités particulières formulées dans le RPP pour la période à l’étude :

Priorité : Aider les employeurs à comprendre la Loi sur l’équité en matière d’emploi (LEE), leurs responsabilités et les normes en matière de conformité.

La Commission a continué de donner des ateliers et des exposés afin d’améliorer la capacité des employeurs de répondre aux exigences de la LEE et d’atteindre la conformité. Par exemple, la Commission a participé à des consultations avec la Commission de la fonction publique (CFP) afin de clarifier les rôles et les responsabilités de cette dernière dans le domaine de l’équité en matière d’emploi à la lumière des changements qui découlent de la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP); elle a contribué à l’élaboration de nouvelles politiques pour l’ensemble de la fonction publique portant sur l’équité en matière d’emploi et l’adaptation; elle a aussi donné un exposé sur la LEE et sur les vérifications de la mise en œuvre dans le cadre d’un atelier organisé par l’Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada (AGRHFPC) pour tous les ministères fédéraux. La Commission a également participé à la négociation d’un nouveau PE qui sera signé avec la CFP et l’AGRHFPC afin de faciliter la mise en application de la LEE dans la fonction publique. La réorganisation de ces deux organismes centraux en a retardé la signature.

Comme il est énoncé dans le protocole signé avec le greffier du Conseil privé et la présidente, la Commission a fourni un rapport au greffier en mars 2005 portant sur l’équité en matière d’emploi dans les organismes et ministères fédéraux.

Dans le cadre d’un PE conclu avec Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), la Commission a mené de fréquentes consultations sur l’équité en matière d’emploi et les employeurs visés par la LEE. Conformément à la nouvelle stratégie de lutte contre le racisme, la Commission a participé aux consultations de RHDCC et a fait des exposés sur son Programme d’équité en matière d’emploi. De plus, en mars 2005, on a amorcé un contrat de recherche financé par RHDCC visant à évaluer les études des systèmes d’emploi des employeurs pour y déceler les obstacles courants qui influent sur les minorités visibles et les Autochtones, de même que les plaintes liées à la race afin de trouver des points communs au chapitre des allégations.

En 2004-2005, la Commission se proposait d’élaborer et de mettre en application une stratégie visant à faire en sorte que les employeurs déjà conformes à la Loi évaluent les lacunes en matière de représentation à l’aide des données de la nouvelle Enquête sur la participation et les limitations d’activités disponibles le 31 mars 2004. Bien que cette exigence ait été intégrée aux exposés de la Commission destinés aux employeurs, cette approche plus globale a été repoussée jusqu’à 2005-2006.

Priorité : Veiller à ce que les employeurs n’ayant pas encore fait l’objet d’une vérification aient terminé les travaux prévus par la Loi sur l’équité en matière d’emploi et se conforment pleinement à celle-ci.

En 2004-2005, la Commission avait planifié de terminer les 25 vérifications initiales et 30 vérifications de suivi qu’elle avait commencées le 31 mars 2004 et qui se sont concrétisées par un rapport de conformité, un rapport provisoire signé et des engagements, ou la prise de mesures d’exécution. Elle a aussi prévu terminer 18 vérifications de petits employeurs du secteur privé (100 à 299 employés) dans le cadre d’un projet pilote.

Le 31 mars 2005, 13 vérifications initiales (7 rapports de conformité et 6 rapports provisoires), 19 vérifications de suivi et 16 vérifications reliées au projet pilote susmentionné étaient terminées. Les résultats étaient inférieurs aux attentes pour ce qui est des vérifications initiales et de suivi parce que les employeurs ont remis en retard l’information requise et des prolongations ont été accordées pour terminer le travail supplémentaire. La Commission a également commencé à mettre en place une nouvelle approche simplifiée en janvier 2005, qui, au départ, a nécessité certains délais pour mettre la dernière main aux rapports, mais qui se traduira par une plus grande efficacité pour l’année qui vient.

 

FIGURE 10
Vérifications en 2004-2005

Diagramme faisant état du nombre de vérifications ciblées en 2004-2005 et du nombre de vérifications terminées. L’objectif était de terminer 25 vérifications initiales, 30 vérifications de suivi et 18 vérifications pilotes de petits employeurs. Au total,13 vérifications initiales, 19 vérifications de suivi et 16 vérifications pilotes ont été terminées.

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Des vérifications initiales de conformité des Forces canadiennes, de la GRC et du SCRS ont également été prévues pour la fin de 2004-2005. Le SCRS a été avisé avant la fin de l’exercice tandis que la vérification des Forces canadiennes a commencé en juin 2005. La vérification prévue à la GRC a été retardée parce que des changements organisationnels sont maintenant en cours dans cette organisation.

Le 31 mars 2005, 192 (35,4 %) employeurs visés par la Loi étaient conformes à celle-ci. Cela représentait environ 708 000 (58 %) employés fédéraux. Dans l’ensemble, 283 (52 %) employeurs avaient fait l’objet d’une vérification ou étaient sur le point d’en faire l’objet. Cela comprend environ 77 % de tous les employés.

Priorité : Veiller à ce que les employeurs déclarés en conformité et qui se sont dotés d’un plan d’équité en matière d’emploi fassent des progrès raisonnables en vue de combler les écarts sur le plan de la représentation.

La Commission a mené une évaluation des employeurs qui étaient en conformité depuis au moins une année. On n’a pas donné suite à l’intention d’entrer en contact par voie de lettre avec les employeurs dont les rapports pour la première année semblent indiquer un manque de progrès raisonnables. On a plutôt mis l’accent sur les employeurs ayant obtenu des résultats sur trois ans.

On a fait des évaluations des employeurs dont les rapports produits pendant trois ans indiquaient un manque de progrès raisonnables; il s’agissait d’amorcer une vérification de mise en œuvre afin de déterminer si l’employeur avait fait tous les efforts raisonnables pour exécuter son plan d’action. En avril 2005, la Commission a amorcé huit des dix vérifications de mise en œuvre qui devaient à l’origine commencer avant la fin de mars 2005.

En janvier 2005, pour simplifier le processus de vérification de la conformité qu’utilise la Commission, on a commencé à exiger des rapports plus courts et plus succints et une approche plus ferme en ce qui concerne les échéances des employeurs. On continue à le rendre plus efficace.

Liens entre le programme, les ressources et les résultats

Ce résultat stratégique comprend les programmes suivants : le programme de vérification de la conformité à l’équité en matière d’emploi; la vérification et l’évaluation, et le suivi de la conformité.

En 2004-2005, la Commission a consacré 2,197 millions de dollars à ce résultat stratégique, y compris 22 ETP.

 

RÉSULTAT STRATÉGIQUE III

Compréhension et acceptation accrues des principes des droits de la personne et de l’équité en matière d’emploi et réduction des pratiques discriminatoires en milieu de travail.

Résultat intermédiaire

Connaissance et compréhension de la Loi canadienne sur les droits de la personne et des enjeux connexes.

Résultat immédiat

Conseils stratégiques, énoncés de politique et documents d’information opportuns et cohérents.

Description

La Commission fournit des renseignements et de l’aide aux employeurs et aux fournisseurs de services pour qu'ils puissent mieux comprendre leurs obligations sur le plan de l'équité en matière d'emploi et leurs responsabilités à l'égard de l'application des principes des droits de la personne. Elle travaille aussi en collaboration pour raffermir les droits de la personne au sein du système fédéral.

La Commission procède à des recherches, à des consultations, à des études d'impact et à l'élaboration de politiques. Ces activités ont pour but d'orienter le travail de la Commission et de renseigner la population, le gouvernement, les employeurs et les fournisseurs de services sur les principes et les pratiques exemplaires en matière de droits de la personne de façon à assurer un plus grand respect de ces droits au Canada. La Commission évalue les nouvelles lois et politiques du gouvernement pour garantir qu’elles sont conformes aux normes des droits de la personne.

Plans, priorités et engagements

Priorités particulières formulées dans le RPP pour la période à l’étude :

Priorité : Appuyer la mise en œuvre de l'initiative de changement à la Commission en travaillant en collaboration avec les mis en cause et les employeurs pour prévenir la discrimination par la sensibilisation aux droits de la personne, y compris la promotion du règlement rapide des différends, afin d'améliorer les milieux de travail et de réduire le nombre de plaintes de discrimination.

En 2004-2005, la Commission s’est engagée à mettre en œuvre un nouveau programme de prévention de la discrimination ciblant sept grands organismes. On avait déterminé que ces sept organismes étaient les mis en cause les plus souvent cités dans les plaintes de discrimination déposées devant la Commission. Ils représentaient collectivement 25 % des dossiers ouverts. Le programme avait pour but de fournir des outils aux organismes pour les aider à éliminer la discrimination dans leurs milieux de travail.

La Commission prévoyait travailler en collaboration avec ces sept organismes pour les sensibiliser davantage à leurs droits et à leurs responsabilités relativement aux droits de la personne, pour mettre en place des cadres de formation et des cadres stratégiques, au besoin, et pour renforcer leurs mécanismes internes de règlement des différends, notamment en mettant à leur disposition des médiateurs spécialistes des droits de la personne, le cas échéant.

La Commission a lancé son Programme de prévention de la discrimination en avril 2004 en élaborant ses principes stratégiques. On a communiqué avec les principaux mis en cause pour savoir s’ils étaient intéressés à établir une relation de travail formelle avec la Commission en vue de prévenir la discrimination en milieu de travail.

La Commission a donc conclu des protocoles d’entente avec les Forces canadiennes et la Gendarmerie royale du Canada. En avril 2005, elle a aussi conclu des protocoles d’entente avec deux organismes du secteur privé. Pour appuyer les signataires des protocoles dans leurs efforts pour prévenir la discrimination en milieu de travail, la Commission a rédigé trois trousses de formation en prévention : l’une sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation, l’autre sur la lutte contre le racisme et la troisième sur la lutte contre le harcèlement.

En 2004-2005, dans le cadre de ses priorités en matière de prévention de la discrimination, la Commission a offert de la formation à certains organismes cibles et à leur personnel, et les a fait bénéficier de son soutien et de son savoir-faire. Le personnel de la Commission a travaillé avec les groupes communautaires, les syndicats, les ministères, les Premières nations et les commissions provinciales. Des activités à caractère éducatif portant sur la diversité, la lutte contre le racisme, les droits de la personne, les enjeux féminins et l’inclusion ont été organisées. La Commission a aidé les employeurs fédéraux et les syndicats à s’attaquer à des questions comme le harcèlement, l’équité en milieu de travail et l’obligation de prendre des mesures d’adaptation.

Priorité : Informer les Canadiens au sujet des programmes et des services de la Commission et informer les employeurs à propos de l’intégration des principes des droits de la personne et de l’équité en matière d’emploi en milieu de travail en accentuant la présence de la Commission sur le Web.

L’an dernier, le site Web de la Commission a été mis à jour plus fréquemment et on s’en est servi de plus en plus comme principal outil de diffusion d’information. Le site a été consulté davantage. En 2004-2005, il y a eu plus de 450 000 visiteurs, comparativement à 206 299 en 2003-2004. Plus de 600 abonnés, inscrits sur une liste qui s’allonge sans cesse, sont avisés que de nouvelles informations sont affichées. Parmi les sections du site qui sont le plus souvent consultées, mentionnons Discrimination, Plaintes et Salle des médias . Une nouvelle page, Chronique du secrétaire général , donne des informations sur les programmes de la Commission et les changements récents. Les nouvelles publications disponibles sur le Web comprennent un questionnaire de contrôle pour les plaignants éventuels, des exemples de règlements obtenus grâce à la médiation, une section restructurée sur la prévention qui s’adresse aux employeurs et qui contient des renseignements sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation et les protocoles d’entente, et une salle des médias restructurée afin de mieux répondre à leurs besoins. Le site a également servi de complément aux consultations personnelles avec les intervenants auxquelles on a procédé à l’automne 2004.

En 2004-2005, la Commission a continué de répondre rapidement aux demandes de renseignement provenant des médias et aux demandes de publications imprimées, dont elle a distribué plus de 64 000 exemplaires.

Priorité : Continuer de fournir des services de grande qualité aux Canadiens qui communiquent avec la Commission par téléphone ou par courrier électronique.

En 2004-2005, la Commission a continué de prendre des mesures pour améliorer les services au public. Elle a élaboré des normes de service internes et a poursuivi la formation des agents à l’information publique pour faire en sorte que les renseignements fournis aux Canadiens soient exacts et que les services soient rendus en temps opportun.

Priorité : Recherche stratégique : mener des recherches et élaborer des énoncés de politiques, des positions de principe, d'autres documents stratégiques, des normes et des pratiques exemplaires ayant trait aux droits de la personne afin d'appuyer les activités de la Commission et d'informer les intervenants et les Canadiens sur les principes relatifs aux droits de la personne.

En 2004-2005, la Commission a continué de mener des recherches et d’élaborer des énoncés de politiques ayant trait aux droits de la personne afin d’éclairer ses décideurs. Elle a commencé à revoir sa politique sur le dépistage des drogues et de l’alcool et a amorcé le travail d’élaboration d’une politique sur la santé mentale. Elle a aussi entrepris des recherches dans le domaine des mesures d’adaptation et du dépistage des drogues.

La Commission a préparé une longue liste de questions et de réponses afin d’informer les Canadiens et les intervenants sur les mesures d’adaptation. La liste traite des enjeux législatifs et stratégiques actuels, et elle est affichée sur le site Web de la Commission.

La Commission a continué à suivre de près les nouveaux enjeux et les questions systémiques en matière de droits de la personne. D’ici le 31 mars 2007, elle compte préparer un « rapport sur l’évolution des droits de la personne » en vue de mesurer les progrès accomplis et les lacunes à ce chapitre au Canada. À cette fin, la Commission amorce actuellement le travail d’analyse de l’environnement et de conception du rapport.

La Commission a poursuivi l’étude des nouvelles lois et politiques gouvernementales de façon à garantir la conformité aux normes en matière de droits de la personne et à préparer des documents à déposer devant le Parlement, le cas échéant. En vue de garantir une coordination appropriée des mesures de protection des droits de la personne, la Commission a revu, analysé et commenté la Loi sur la modernisation de la fonction publique .

La Commission a continué de collaborer avec le Service correctionnel du Canada pour faire le suivi de la mise en œuvre des 19 recommandations proposées dans le rapport de la Commission intitulé Protégeons leurs droits : Examen systémique des droits de la personne dans les services correctionnels destinés aux femmes purgeant une peine de ressort fédéral, publié en janvier 2004. Les auteurs du rapport recommandaient d’agir sur plusieurs fronts : évaluation des risques et des besoins, garde et surveillance assurées de façon humaine et sécuritaire, programmes de réadaptation et de réinsertion sociale, et mesures de réparation.

Le Programme des Initiatives proactives a été lancé en 2004-2005. Les initiatives proactives sont des projets spéciaux visant d’importants enjeux en matière de droits de la personne qui ne peuvent être adéquatement réglés au moyen de vérifications de l’équité en matière d’emploi ou de dépôt de plaintes. Trois projets ont été lancés au cours de l’année. Le premier projet s’est penché sur la prestation par le gouvernement des services de communications téléphoniques au moyen d’ATS à la communauté des personnes sourdes, devenues sourdes, malentendantes ou ayant un trouble de la parole. Le deuxième projet est axé autour de l’article 67 de la Loi canadienne sur les droits de la personne , qui empêche certains Autochtones de déposer des plaintes visées par la Loi et liées aux droits de la personne. L’achèvement des deux projets est prévu pour le premier semestre de l’exercice 2005-2006. Un troisième projet analysera les questions reliées à la propagande haineuse sur Internet.

Priorité : (Soutien aux dossiers) Fournir des conseils stratégiques relatifs aux droits de la personne en appui au système de gestion des plaintes individuelles.

La Commission a répondu rapidement aux questions soulevées dans des plaintes individuelles et a fourni des conseils stratégiques utiles dans le cadre de sa participation à des équipes multidisciplinaires de gestion des dossiers. En outre, la Commission a entrepris de revoir et de restructurer ses politiques et ses procédures opérationnelles relatives aux dossiers de droits de la personne en adoptant une approche multidisciplinaire.

Pour donner suite aux ordonnances du Tribunal et aux règlements négociés, la Commission a continué de fournir des conseils stratégiques aux mis en cause afin que leurs politiques en matière de droits de la personne soient conformes à la Loi canadienne sur les droits de la personne .

Priorité : Veiller à ce que le programme des politiques et le programme international à la Commission soient axés sur le citoyen grâce à des partenariats élargis avec d'autres ministères, le secteur privé, des organismes bénévoles et d’autres partenaires internationaux.

En 2004-2005, la Commission a élaboré des publications, des politiques types et des manuels de formation traitant des droits de la personne pour sensibiliser davantage les intervenants à son travail et à la Loi canadienne sur les droits de la personne .

La Commission a continué de donner des conseils et des informations aux ministères fédéraux et aux autres employeurs et fournisseurs de services sous réglementation fédérale afin de les aider à élaborer des politiques et des pratiques en matière de droits de la personne ou à améliorer celles qui sont déjà en vigueur. Par exemple, la Commission a collaboré avec l'Association canadienne de normalisation pour établir des normes d'aménagement pour un accès facile, et avec l'Office des transports du Canada pour examiner les questions de droits de la personne liées aux transports, sans oublier les comités interministériels sur les personnes handicapées et le règlement des différends.

En juin 2004, la Commission a été l’hôte d’une conférence des commissions des droits de la personne fédérale, provinciales et territoriales. Elle a également consulté ses partenaires – les ministères et organismes du gouvernement fédéral, les organismes du secteur privé, les groupes de défense des droits, les représentants des syndicats et des employeurs, ainsi que les groupes représentant les intérêts des Autochtones, des membres des minorités visibles, des personnes handicapées et des femmes – au sujet de son processus de changement et d’amélioration.

De plus, la Commission a participé à la réunion du Comité international de coordination de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies.

La Commission a poursuivi ses discussions avec les ministères et autres organismes fédéraux concernant son mandat en matière d’activités internationales.

Liens entre les programmes, les ressources et les résultats

Ce résultat stratégique englobe les programmes suivants : diffusion de l’information; activités de sensibilisation; promotion des droits de la personne; recherche et élaboration de politiques, et soutien des institutions des droits de la personne à l’étranger.

En 2004-2005, la Commission a consacré 3,609 millions de dollars à ce résultat stratégique, y compris 33 ETP.

 

RÉSULTAT STRATÉGIQUE IV

Gestion des ressources de la Commission.

Résultat intermédiaire

Des procédures et des systèmes de gestion sont en place pour aider les cadres à régler de manière efficace et efficiente les problèmes complexes et divers en matière de droits de la personne.

Résultat immédiat

Engagement décisif de la haute direction de la Commission à profiter des possibilités d’amélioration en matière de gestion et de fonctionnement des programmes et services de la Commission.

Description

La gestion intégrée englobe les services fournis dans tous les domaines de la gestion moderne. Cela inclut les finances et l'administration, les ressources humaines, l'apprentissage et le perfectionnement, la planification, la vérification interne et l'évaluation, la gestion du risque, les technologies et la gestion de l'information.

Plans, priorités et engagements

Priorités particulières formulées dans le RPP pour la période à l’étude :

Priorité : Appuyer la mise en œuvre du plan d'action en matière de gestion moderne.

Plan d’action du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG)

La Commission a revu son plan d’action du CRG, qui porte sur les possibilités d’amélioration et vise à tirer parti des efforts déjà déployés par la Commission et à faciliter le renouvellement de l’organisation.

En 2004-2005, la Commission a mis en œuvre la majorité des mesures indiquées dans le plan d’action du CRG, comme le montrent les priorités suivantes.

Priorité : Élaborer et mettre en application des cadres de gestion et de responsabilisation axés sur les résultats (CGRR) aux fins du programme de gestion des plaintes, du programme de vérification de la conformité à l'équité en matière d'emploi et de l'ensemble de la Commission.

Résultats et rendement

La Commission a terminé les CGRR du programme de gestion des plaintes et du programme de vérification de la conformité à l’équité en matière d’emploi. Elle a aussi accompli des progrès dans l’élaboration d’un CGRR et d’un cadre de mesure du rendement (CMR) pour la Commission dans son ensemble. Les consultations menées auprès des gestionnaires avaient pour but de définir les résultats attendus et les indicateurs de rendement. Le CGRR et le CMR devraient être terminés d’ici l’automne 2005, et la mise en œuvre devrait débuter peu après.

La Commission a continué d’améliorer l’architecture des activités des programmes, qui indique les résultats attendus et les indicateurs de rendement. Cette information a été incorporée au CMR et servira à la prise de décisions. De plus, la Commission dispose d’indicateurs de rendement pour orienter ses décisions quotidiennes portant sur les dossiers liés aux droits de la personne, les vérifications de l’équité en emploi et la prévention de la discrimination.

La saisie et la déclaration électroniques des données sont indispensables pour réaliser des progrès dans la présentation de l’information sur le rendement. Ce besoin sera comblé dans le cadre de la modernisation, par la Commission, de ses applications de gestion électronique et de la mise en place du Système de gestion des dossiers, des documents et de l’information (SGDDI) utilisé à l’échelle du gouvernement.

Priorité : Soutenir les fonctions de vérification interne et d'évaluation et mettre en application une fonction de gestion du risque.

Gérance

La Commission a mis à jour son plan de vérification interne, d’évaluation et de gestion du risque afin de s’assurer qu’il continue de correspondre à ses priorités et de répondre aux exigences du gouvernement du Canada.

En 2004-2005, la Commission a mené à terme trois projets de vérification interne et d’évaluation, qui avaient été approuvés par le Comité de la vérification interne et de l’évaluation. Les responsables de la vérification interne et de l’évaluation ont continué de fournir aux gestionnaires des avis professionnels sur les questions liées aux contrôles internes, à l’évaluation et aux risques.

Gestion du risque

En 2004-2005, la Commission a terminé le travail préparatoire pour l’élaboration de la politique et du cadre de gestion du risque. Elle a consulté les gestionnaires dans le cadre d’entrevues et d’ateliers afin de déterminer les principaux secteurs de risque et de faire une évaluation préliminaire des risques encourus par l’organisme. La politique et le cadre devraient avoir été mis au point d’ici septembre 2005. La Commission prévoit ensuite offrir des séances de sensibilisation et de formation pour promouvoir la gestion du risque dans tous les secteurs de l’organisme.

Priorité : Assurer une gérance rigoureuse, des pratiques administratives et des contrôles efficaces dans les domaines de la planification stratégique et opérationnelle, des finances, de l'approvisionnement et de l'administration, de la sécurité, des technologies de l'information et de la gestion de l'information (dossiers et bibliothèque).

Gérance

Le système de contrôle de la Commission est bien en place, et des comités de surveillance s'occupent de l'approvisionnement, ainsi que de la gestion des ressources humaines et financières. Une vérification financière de la Commission a permis de conclure que de bonnes pratiques sont en cours. Un rapport sur la situation financière est remis régulièrement au Comité de direction. Les écarts budgétaires sont examinés et des mesures sont prises en conséquence. Pour s'assurer que les principes du système de contrôle sont clairs et faciles à comprendre, on continuera d'offrir des séances d'information et de sensibilisation et des ateliers au personnel.

Responsabilisation

La Commission a entrepris des consultations en vue de réexaminer son système de délégation des pouvoirs en matière de ressources humaines et financières afin qu’il corresponde aux pratiques et aux lois actuelles. La responsabilisation des cadres est assurée par des accords signés, qui font l'objet d'un suivi aux principales étapes de l'année. Tous les ans, on établit les délégations de responsabilités et les objectifs de rendement pour l'ensemble des cadres et des employés et on procède à l’appréciation de leur rendement.

Priorité : Mettre en place de nouvelles applications de gestion électronique (Projet d'innovation des technologies de l'information – Projet ITI).

La Commission procède à la modernisation de son Système de gestion des plaintes (SGP) et du Système automatisé de suivi – Équité en emploi (SASÉE). Cette initiative de développement de nouvelles applications de gestion, auparavant connue sous le nom de Projet ITI, a été renommée Projet Symétrie pour mieux rendre compte de l’intégration des nouvelles applications de gestion dans une stratégie plus vaste visant à gérer l’information et le savoir en tant qu’atouts importants de la Commission.

En 2004-2005, la Commission a conclu un protocole d’entente avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour mettre à l’essai ces nouvelles applications de gestion en utilisant le Système de gestion des dossiers, des documents et de l’information du gouvernement fédéral. Si les résultats sont encourageants, l’application de gestion des plaintes pourrait servir de modèle aux petits organismes qui s’occupent de gestion des plaintes. La Commission a également terminé le travail préparatoire en vue d’effectuer une vérification avant la mise en œuvre du Projet ITI. La vérification a débuté en avril 2005.

Priorité : Mettre en oeuvre le cadre de gestion des ressources humaines de la Commission et en assurer l'intégration dans les structures de gestion relatives à la responsabilité, à la réflexion stratégique et à la planification opérationnelle.

Ressources humaines

La Commission a intégré la planification de ses ressources humaines dans la planification de ses activités en 2004-2005 afin de pouvoir plus facilement recruter, conserver et perfectionner le personnel.

La Commission a procédé à un exercice de « rétroaction tous azimuts » avec tous ses cadres supérieurs dans le but de recenser les pratiques exemplaires et les possibilités d’amélioration.

Priorité : Fournir aux cadres supérieurs des conseils sur les stratégies de gestion des ressources humaines à l’appui de l'atteinte des objectifs de l’organisme.

Gouvernance et orientation stratégique

La Commission est déterminée à instaurer une culture de l'innovation et de l'amélioration continue. Les progrès sont documentés au moyen de rapports mensuels remis aux commissaires concernant les résultats des programmes et la gestion des ressources humaines, financières et matérielles. Un certain nombre de comités de surveillance ont été mis en place afin de fournir des conseils à la haute direction en ce qui a trait à des secteurs tels que les ressources humaines, l’approvisionnement, la santé et la sécurité, et l'apprentissage. Les mesures correctives nécessaires sont prises rapidement.

La Commission a poursuivi ses recherches en vue d’élaborer un cadre pour les programmes de mentorat et d’avancement professionnel.

À la suite des résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux, la Commission a favorisé l’instauration d’une culture organisationnelle conforme à ses valeurs et à ses besoins opérationnels. Cet objectif a été atteint au moyen de réunions, d’ateliers et de séances de formation périodiques avec les employés.

Priorité : Aider les gestionnaires à appliquer des stratégies de ressources humaines innovatrices et efficaces en vue de soutenir l'apprentissage et le perfectionnement chez les employés et la planification de la relève.

Apprentissage, innovation et gestion du changement

La Commission a terminé la troisième année de son programme intégral de changement, qui a pour effet d'améliorer la prestation des services dans tous les secteurs. Pour être apte à consolider avec succès une culture de l'innovation et de l'amélioration continue, la Commission a commencé à intégrer l'apprentissage dans son fonctionnement quotidien.

Le Programme de reconnaissance et de récompenses de la Commission valorise l'innovation et l'amélioration continue.

La Commission a continué de surveiller les activités liées aux ressources humaines afin de s’assurer que tous les groupes désignés sont toujours représentés adéquatement.

Valeurs de la fonction publique

La Commission a ouvert un dialogue officiel sur les valeurs et l'éthique de la fonction publique en organisant des séances de sensibilisation et des ateliers pour son personnel en 2004. L'étape suivante consistera à poursuivre ces consultations, qui sont les fondements d'un milieu de travail respectueux et productif. L'objectif visé est l'établissement d'un nouveau programme éducatif en éthique, d'un plan d'action pour les valeurs et l’éthique échelonné sur trois ans et d'un code de déontologie.

Liens entre les programmes, les ressources et les résultats

En 2004-2005, la Commission a consacré 4,335 millions de dollars à ce résultat stratégique, y compris 42 ETP.

 

 

 
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