RMR 2004 - 2005
Instituts de recherche en santé du Canada

Résultat stratégique n ^o 2 : Chercheurs exceptionnels dans des milieux innovateurs

• Affectations globales de ressources à ce résultat stratégique : dépenses prévues : 172,3 millions de dollars; dépenses réelles en 2004-2005 : 149 millions de dollars.

Les IRSC sont déterminés à renforcer les milieux de recherche en santé canadiens en continuant à développer dans tous les sens et à soutenir l'excellence en recherche dans le domaine de la santé. Les IRSC continueront à soutenir davantage les équipes multidisciplinaires et multisectorielles de chercheurs. Les IRSC s'assureront de soutenir l'équilibre et le mélange appropriés de chercheurs en santé pour réaliser leur mandat et leurs objectifs stratégiques.

Les IRSC reconnaissent l'importance des nouveaux chercheurs pour l'entreprise canadienne de recherche en santé. Afin de produire une recherche en santé exceptionnelle, de classe mondiale, le Canada a besoin de chercheurs exceptionnels. De nouveaux chercheurs doivent être attirés vers le domaine, être appuyés, et bénéficier de possibilités de formation et de développement. De plus, il est important que le Canada offre un environnement de recherche de classe mondiale en fait d'infrastructure, d'aide aux étudiants et de financement de la recherche afin de retenir les meilleurs chercheurs au pays et de recruter d'excellents chercheurs de l'étranger.

La création d'un milieu de recherche robuste en mesure de réaliser une recherche de qualité exceptionnelle est une des stratégies de base que suivent les IRSC pour accomplir leur engagement à long terme qui consiste à améliorer les soins de santé et le système de soins de santé.

La constitution et le maintien d'un effectif national de chercheurs exceptionnels et d'un milieu de recherche de classe mondiale ont directement rapport au résultat stratégique n ^o  1, Recherche exceptionnelle. Ils ont également rapport au résultat habilitant n ^o  1, Partenariats efficaces et participation du public, y compris les activités pour initier les jeunes Canadiens à la science et à la recherche, et les encourager à s'engager dans ces domaines.

Comme le montre le modèle logique ci-dessous, l'atteinte de ce résultat procurera les bénéfices suivants aux Canadiens :

• un effectif toujours plus grand de chercheurs formés et extrêmement doués.
• un solide milieu de recherche.

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Risques et défis

En ce qui concerne le renforcement de la capacité de recherche, les IRSC et leurs partenaires font face à certains défis :

• Le pays fait face à des pénuries potentielles de personnel scientifique, de chercheurs et d'universitaires, y compris de professionnels médicaux, en raison du vieillissement de la population active et aussi de la concurrence internationale qui s'exerce pour le personnel hautement qualifié;
• Un financement soutenu de la recherche est nécessaire afin de continuer à appuyer un effectif croissant de chercheurs, stimulé par d'autres investissements en recherche, notamment la Fondation canadienne pour l'innovation et les Chaires de recherche du Canada.

Si on ne réussit pas à surmonter ces difficultés adéquatement, les IRSC et le Canada pourraient ne pas disposer du capital intellectuel suffisant pour effectuer les recherches nécessaires à une amélioration des soins de santé au Canada. De plus, si on n'aborde pas les enjeux liés à la capacité, on compromet la compétitivité économique du Canada.

Afin de mieux faire face à ces défis et de diminuer les risques, les IRSC ont fait du renforcement de la capacité en recherche une priorité et ont lancé des programmes afin de combler les lacunes à ce titre.

Résultat stratégique n ^o 2 : Chercheurs exceptionnels dans des milieux innovateurs
Rapport des activités 2004-2005

1 : Augmenter le nombre de chercheurs : Atteint

Ce qui était prévu :
« Pour répondre au besoin accru de personnel scientifique et technique, et de professionnels de la santé, les IRSC continueront de soutenir des programmes tels que l'Initiative stratégique pour la formation en recherche dans le domaine de la santé (ISFRS), qui a été lancée en 2001. On prévoit du financement pour quatre programmes de plus à compter de 2004. »

Ce qui a été réalisé :
Afin de concurrencer au niveau international dans la quête acharnée en vue d'attirer de nouveaux talents brillants et créatifs en recherche, le Canada doit notamment viser l'innovation et l'excellence dans la prochaine génération de programmes canadiens de formation en recherche dans le domaine de la santé. En 2001, les IRSC ont créé un nouveau mécanisme de financement pour atteindre cet objectif, soit l' Initiative stratégique pour la formation en recherche dans le domaine de la santé (ISFRS), dans le cadre duquel ils allouent des subventions de programmes stratégiques de formation (PSF). Cette ISFRS est soutenu par les IRSC et leurs partenaires des secteurs public, bénévole et privé. Les 88 programmes financés actuellement permettent de venir en aide à quelque 570 stagiaires. Après l'examen par les pairs des demandes reçues, deux autres programmes ont été cotés suffisamment haut pour être financés à compter de 2004.

Un excellent exemple de programme de formation stratégique des IRSC est le Programme canadien de cliniciens-chercheurs en santé de l'enfant (PCCSE), qui est financé par les IRSC en partenariat avec la Sick Kids Foundation et le BC Research Institute for Children's & Women's Health/BC Children's Hospital Foundation . Le PCCSE est un programme de formation transdisciplinaire pour la prochaine génération de cliniciens-chercheurs du domaine de la santé des enfants et des adolescents au Canada. Le PCCSE est le premier réseau national de treize centres de recherche dans le domaine de la santé des enfants et des adolescents qui se consacre à la formation de la prochaine génération de cliniciens-chercheurs afin qu'ils aient les connaissances spécialisées et les compétences nécessaires pour effectuer des recherches en santé avec et sur les enfants.

En plus de l'ISFRS, les IRSC gèrent une gamme de programmes destinés à renforcer le contingent de chercheurs en santé. Le graphique ci-après montre le nombre de personnes en recherche dans le domaine de la santé partout au Canada qui ont bénéficié des divers programmes de bourses des IRSC en 2004-2005.

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Les instituts des IRSC ont pris de nombreuses initiatives créatrices pour renforcer la capacité de recherche dans leurs domaines. Par exemple, en collaboration avec les National Institutes of Health (NIH) et le National Institute of Child Health and Human Development , l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents des IRSC a annoncé deux instituts d'été en 2005 : un en épidémiologie reproductive et périnatale, et un en pharmacologie materno-foetale. La réponse des intéressés a été des plus positives, plus de 100 demandes étant reçues du Canada, des États-Unis et de l'étranger. Vingt participants seront choisis pour chaque institut d'été.

L'Institut de génétique (IG) est à l'origine de la réunion annuelle des nouveaux chercheurs principaux, et depuis, la réunion est utilisée par d'autres instituts des IRSC . La nouvelle réunion annuelle des chercheurs principaux est une réunion à l'intention des nouveaux membres du corps professoral (depuis moins de quatre ans) des universités canadiennes, y compris les nouveaux scientifiques et cliniciens - chercheurs des domaines de la génétique et de la biochimie, de la biologie du développement, de la bioinformatique et de la biologie cellulaire. La centaine de nouveaux chercheurs principaux qui ont assisté aux réunions de 2002, de 2003 et de 2004 ont tous déclaré, sans exception, que l'événement constituait une expérience extrêmement précieuse. L'objectif général de ces réunions est de favoriser le développement professionnel des chercheurs en santé « nouvellement éclos ». La réunion encourage l'établissement de réseaux de pairs entre les nouveaux chercheurs principaux qui travaillent dans des domaines de recherche connexes ou se recoupant. De plus, une partie importante de la réunion est consacrée au mentorat, que ce soit lors de nombreux échanges informels ou dans le cadre d'exposés formels faits par des scientifiques chevronnés « vedettes » suivis de discussions. Les nouveaux chercheurs principaux reçoivent des conseils sur la rédaction d'articles et de demandes de subvention, la direction d'un laboratoire, la gestion de budget et l'interaction avec le personnel de laboratoire.  

2 : Financer la recherche en santé interdisciplinaire et concertée : Atteint

Ce qui était prévu :
« Les instituts des IRSC continueront au cours des trois prochaines années à utiliser des outils de programmes qui encouragent la recherche centrée sur des problèmes, multidisciplinaire et collaborative. Selon les évaluations prévues en 2004 - 2005 concernant les Programmes des équipes interdisciplinaires de recherche en santé (EIRS) et Alliances communautaires pour la recherche en santé (ACRS), les IRSC continueront de consolider et de simplifier leurs nombreux outils de programme pour devenir plus efficients dans l'exécution des programmes et rendre la tâche plus facile aux chercheurs qui ont besoin de soutien financier. »

Ce qui a été réalisé :
Tirant parti de projets pilotes lancés par les IRSC , et des résultats d'évaluations de programmes destinés à soutenir la recherche en équipe, les IRSC ont conçu et lancé en 2004-2005 le programme de subventions d'équipe. La phase de conception d'un programme de subventions aux équipes en voie de formation tire à sa fin. Ce programme appuiera la création d'équipes dans des domaines de recherche prioritaires.

En vertu d'un programme existant, celui des Équipes en voie de formation (EVF), deux nouvelles équipes ont été financées en 2004-2005 pour s'attaquer à la question critique du suicide chez les populations autochtones. Ces équipes sont financées par l'Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies, en partenariat avec l'Institut de la santé des Autochtones et Santé Canada. Une de ces équipes, dirigée par le D ^r  Gustavo Tureki, de l'Hôpital Douglas (Université McGill), met sur pied un projet communautaire sur la prévention du suicide au Nunavut. L'autre équipe, sous la conduite de Neil Andersson, d'Ottawa, a formé le réseau Résilience chez les jeunes Autochtones (ACYRN), une structure destinée à appuyer la prévention du suicide par les communautés autochtones avec le concours de ressources techniques universitaires - possédant toutes de l'expérience dans le contexte autochtone - en épidémiologie, en médecine familiale, en médecine traditionnelle, en sciences sociales, en bien-être social, en psychologie, et dans autres disciplines scientifiques de la santé.

3 : Soutenir les chercheurs pour qu'ils acquièrent les compétences nécessaires  : Atteint

Ce qui était prévu :
« Au cours des trois prochaines années, les IRSC vont établir un programme vigoureux de soutien aux chercheurs, qui outillera les stagiaires et les chercheurs débutants pour les aider à réussir dans le domaine de la recherche au Canada. »

Ce qui a été réalisé :
Par l'ISFRS (voir ci-dessus), les IRSC aident les jeunes stagiaires et chercheurs à acquérir des compétences pour leur développement professionnel, par exemple pour la rédaction de demandes de subvention et l'examen par les pairs. Les programmes de formation financés par les IRSC et les instituts, comme les bourses de recherche au doctorat, un certain nombre de bourses de recherche distinctes et les bourses d'études supérieures du Canada (maîtrise et doctorat), continuent à permettre le développement professionnel des chercheurs, y compris les stagiaires et les jeunes chercheurs. Les IRSC continuent d'appuyer le site canadien de Science Next Wave , publication en ligne hebdomadaire qui porte sur la formation scientifique, le développement professionnel et le marché de l'emploi en sciences. On estime que des centaines de jeunes scientifiques consultent ce site.

L'Institut de la santé des femmes et des hommes a établi un partenariat unique avec le Conseil ontarien des services de santé pour les femmes afin de venir en aide aux jeunes chercheurs hautement qualifiés qui s'intéressent à la recherche sur la santé des femmes en Ontario. Un des objectifs principaux de cette initiative est de renforcer la capacité d'effectuer de la recherche sur la santé des femmes. L'an dernier, environ 5 millions de dollars ont été consacrés à ce programme, ce qui a permis d'appuyer trois boursiers et sept chercheurs en milieu de carrière. Le programme a été étendu récemment pour offrir des bourses de maîtrise et de doctorat, ainsi que des bourses aux nouveaux chercheurs.

En 2004-2005, 238 bourses de recherche au total ont été attribuées . Les bourses de recherche permettent d'offrir un appui à des candidats hautement qualifiés qui sont au niveau postdoctoral ou détiennent un diplôme professionnel d'études supérieures dans le domaine de la santé et qui désirent acquérir plus d'expérience en entreprenant des travaux de recherche en santé au Canada ou à l'étranger.

En raison des priorités et des pressions pour financer de plus nombreuses et de plus généreuses subventions, la proportion globale des fonds des IRSC consacrés aux bourses est retombée en 2004-2005 aux niveaux historiques de 10 % environ.

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4 : Utiliser la technologie pour améliorer la prestation des services : Atteint

Ce qui était prévu :
« Au début d'avril 2004, la version pilote de RechercheNet, portail de recherche canadien qui offre des outils et des services électroniques pour appuyer la collaboration et l'échange d'information entre les chercheurs, les organismes de recherche, le gouvernement, l'industrie et le public, sera lancée. Il reliera l'ancien Système d'information sur la recherche au Canada (SIRC) et le CV commun. On y trouvera aussi un pilote pour l'examen par les pairs, qui permettra, par voie électronique, de présenter des demandes et d'envoyer les examens externes/internes aux membres des comités et aux candidats. »

Ce qui a été réalisé :
La fonctionnalité du système d'examen par les pairs en ligne de RechercheNet a été améliorée en 2004-2005. Un processus en ligne « sans papier » pour les processus d'inscription et de demande a été lancé au concours de subventions de fonctionnement de mars 2005 (Sciences comportementales et Neurosciences). En outre, les projets pilotes d'inscription électronique et de présentation électronique des demandes à ces deux comités ont été intégrés aux essais d'examen électronique pour améliorer et simplifier les interactions avec les membres des comités. Pour des renseignements sur les processus d'inscription et de demande sans papier, voir Annonce générale de RechercheNet et des projets pilotes de présentations électroniques .

Un projet pilote d'examen par les pairs a été lancé en collaboration avec quatre comités d'examen par les pairs du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG). Ce projet se révèle un excellent banc d'essai pour les efforts de collaboration concernant RechercheNet.

Le nombre de comités de pairs qui utilisent RechercheNet est passé à 19 en 2004-2005, et 80 % des examens externes et 92 % des examens des comités ont été reçus en ligne. Le taux de conformité a été de 96 % pour le processus d'inscription électronique, et de 98 % pour le processus électronique de présentation des demandes. Le projet pilote en collaboration avec le CRSNG a mené à une approche et à un plan provisoires en vue d'autres collaborations, en prévision de consultations avec des partenaires possibles l'an prochain.

5 : Améliorer la coordination et la collaboration interorganismes  : Atteint

Ce qui était prévu :
« Les IRSC continueront à travailler avec le CRSNG et le CRSH au sein d'un groupe de travail formé de membres des trois organismes et du milieu de la recherche, pour mettre en oeuvre la deuxième étape du projet de Protocole d'entente sur les rôles et responsabilités, lancé en juin 2002. La deuxième étape suppose l'élaboration de neuf autres plans, destinés à clarifier les rôles et les responsabilités des partenaires et des organismes par rapport à des questions particulières (p. ex. examen par les pairs, examen éthique, gestion financière). Le groupe de travail prévoit consulter le milieu de la recherche en général et présenter les plans proposés en avril 2004 et achever le Protocole d'entente sur les rôles et responsabilités au cours de 2004-2005. 

Ce qui a été réalisé :
La phase I du Protocole d'entente sur les rôles et responsabilités entre les trois organismes offre des renseignements de base utiles au sujet de cette initiative. Le groupe de travail a finalisé les neuf annexes additionnelles et entreprendra une deuxième série de consultations avec l'ensemble de la communauté de recherche en mai-juin 2005 afin de présenter les annexes proposées avec des plans pour finaliser la phase II du Protocole d'entente sur les rôles et responsabilités au cours de l'été 2005.

Au cours de la dernière année, l'ISFH a fait preuve de leadership avec le vice-président (Recherche) des IRSC pour favoriser la carrière des femmes en recherche. En partenariat avec nombre d'organisations et d'organismes de financement au niveau national (p. ex. AUCC, CRSNG, CRSH, FCI, CRC, Génome Canada, Santé Canada, FMCC, INCC), l'ISFH a favorisé un débat sur des stratégies efficaces pour le recrutement et le maintien en poste des chercheuses exceptionnelles qui font face à des contraintes fondées sur le genre dans leur carrière. Il s'agit de la première collaboration du genre au monde, portant sur la formation en recherche et le renforcement de la capacité des femmes en sciences. Le Conseiller national des sciences auprès du Premier ministre, des sénateurs et le ministre d'État à la Santé publique appuient cette collaboration. L'ISFH a coordonné et facilité la création d'un comité directeur national où sont représentés dix organismes nationaux de financement de la recherche, de même que l'organisation de programmes d'échanges internationaux et de tables rondes d'experts. Des conférenciers de renom ont participé à quatre tables rondes nationales, dont Nicole Dewandre (Femmes et sciences, Commission européenne), la D ^re  Nancy Lane (Université de Cambridge), la D ^re  Nancy Hopkins (Université Harvard) et le D ^r Arthur Carty (Conseiller national des sciences auprès du Premier ministre). Ces efforts combinés aident à faire de la carrière en recherche des femmes une priorité pour les IRSC et les autres organismes de financement au niveau national.

Le Réseau du CV commun (CVC) est un effort de collaboration entre les organismes canadiens qui financent la recherche afin de permettre aux chercheurs et aux étudiants de créer un curriculum vitae (CV) qu'ils peuvent utiliser pour présenter des demandes à de multiples organismes de financement, ce qui revient à constituer un registre national des renseignements sur les CV des chercheurs et des étudiants. Les IRSC ont la responsabilité première de cette initiative. Treize organisations travaillent actuellement ensemble pour mettre en service le CV commun. Les objectifs sont de 40 000 chercheurs inscrits, de 20 organismes de financement et de 10 établissements de recherche qui adhèrent au CVC canadien. En mars 2005, on comptait 31 850 usagers inscrits du CVC, 11 organismes de financement et 10 établissements de recherche.

D'autres domaines de collaboration entre les trois organismes incluent le projet de « système de présentation et de rapprochement des données financières », une initiative qui permet aux établissements hôtes (p. ex. hôpitaux, universités et centres de recherche) de présenter par voie électronique leur Formulaire de subventions de recherche tripartite - État des dépenses annuel aux trois conseils. Les IRSC ont également participé aux efforts des trois conseils pour revoir et harmoniser les lignes directrices et les documents relatifs à l'administration financière des subventions et bourses, les programmes de contrôle financier et les visites aux établissements hôtes, et les présentations à ces établissements.

6 : Renforcer la capacité de recherche dans les universités : Atteint

Ce qui était prévu :
« En collaboration avec les autres organismes de financement fédéraux (CRSNG et CRSH), les IRSC investiront dans le renforcement de la capacité de recherche par le truchement du Programme des chaires de recherche du Canada et le Programme de bourses de chercheur-boursier des cycles supérieurs. Les IRSC administreront des investissements dans le Programme des chaires de recherche du Canada de 83,6 millions de dollars en 2005-2006, de 98,6 millions de dollars en 2006-2007 et de 103,6 millions de dollars en 2007-2008 . Les investissements dans le Programme de bourses d'études supérieures du Canada s'élèveront à 5,5 millions de dollars en 2004-2005, à 8,5 millions de dollars en 2005-2006 et à 10,5 millions de dollars en 2006-2007. »

Ce qui a été réalisé :
En 2004-2005, les IRSC ont administré les investissements suivants : Programme de chaires de recherche du Canada - 60,6 millions de dollars; Programme de bourses d'études supérieures du Canada - 5,2 millions de dollars; autres bourses de formation - 42 millions de dollars; autres bourses salariales - 40 millions de dollars.

Résultats :
Le Programme de chaires de recherche du Canada est un élément clé de la stratégie du Canada pour devenir un chef de file mondial dans l'économie du savoir. Une récente évaluation du programme ⁵ conclut que « la productivité de recherche des titulaires de chaires et le nombre de personnes hautement qualifiées formées au niveau des cycles supérieurs par les titulaires de chaires ont augmenté de façon importante depuis l'attribution de leur chaire, par rapport aux autres chercheurs, sur la même période. D'autre part, les titulaires de chaires mentionnent les différents impacts de leurs recherches : brevets, inventions, nouveaux traitements potentiels dans le domaine de la santé, etc. Il est impossible, cependant, d'attribuer ces effets exclusivement au Programme des chaires de recherche du Canada, vu le peu de temps qu'il s'est écoulé depuis l'attribution des chaires dans la plupart des cas. La composante FCI du Programme des chaires de recherche du Canada est considérée comme jouant un rôle essentiel dans la réussite du programme et un rôle crucial pour ce qui est d'attirer des chercheurs de pointe (en particulier pour les disciplines des IRSC et du CRSNG) de l'étranger. »

7: Faire avancer la recherche qui a trait aux communautés minoritaires de langues officielles : Atteint

Ce qui était prévu :
« Les IRSC se sont engagés à explorer des sujets de recherche en santé qui ont trait aux communautés minoritaires de langue officielle (CMLO). Les IRSC ont nommé un champion de la recherche pour faire avancer la recherche à cet égard et tenu en mars 2004 un atelier sur invitation intitulé « Besoins, lacunes et opportunités - améliorer l'accès aux services de soins de santé pour les minorités francophones et anglophones » auxquels ont participé plus de 40 intervenants de partout au Canada pour discuter de questions pertinentes et définir un programme de recherche en santé. À la suite de cette rencontre, un plan d'action pluriannuel a été élaboré en vue de répondre aux besoins des minorités de langues officielles. »

Ce qui a été réalisé :
Le plan d'action pluriannuel des IRSC dans ce domaine a entraîné l'inclusion du thème CMLO dans sept appels de demandes, y compris le concours inaugural de l'automne 2004, Partenariats pour l'amélioration du système de santé. Le thème CMLO faisait également partie du mandat de huit comités d'examen par les pairs pertinents. Les IRSC ont contribué financièrement au premier forum national de recherche sur la santé et les CMLO, le Forum national de recherche sur la santé des communautés francophones en situation minoritaire  », en décembre 2004. Un projet de recherche a également été financé pour décrire l'état de la recherche sur la santé des minorités francophones. Le rapport, intitulé État de la recherche sur la santé des communautés francophones en situation minoritaire , qui sera publié en 2005, aidera à guider les initiatives de recherche et à peaufiner le programme de recherche des IRSC dans ce domaine.

Les IRSC ont lancé une réunion du Comité consultatif des IRSC sur les groupes minoritaires de langues officielles. Cette première réunion a lieu en décembre 2004. Le mandat du Comité est de fournir des conseils éclairés et stratégiques aux IRSC en ce qui touche le programme de recherche en santé relatif aux CMLO et d'élaborer un plan d'action pour développer une capacité de recherche concurrentielle.

Résultat stratégique n ^o 3 : Mettre en pratique les résultats de la recherche en santé

• Affectations globales de ressources à ce résultat stratégique  : 21,8  millions de dollars; dépenses réelles : 18,8 millions de dollars.

La stratégie d'application des connaissances (AC) des IRSC vise à transformer les résultats de la recherche en vue d'améliorer la santé de la population canadienne et le système de soins de santé grâce à des mesures efficaces. Il faut à cette fin appuyer la recherche sur l'application des connaissances, bâtir des réseaux d'application des connaissances et favoriser le domaine de l'application des connaissances. Les IRSC ont aussi un rôle à jouer pour aider à faire passer les percées scientifiques prometteuses au stade des applications commerciales potentielles.

Pour que les découvertes découlant de la recherche en santé profitent aux Canadiens, il faut que les nouvelles connaissances soient mises en commun, que leur potentiel pratique soit mis à l'essai, et que toute amélioration des services, des politiques ou des produits liés à la santé qui en découlent soit encouragée, adoptée et utilisée. La recherche peut en plus offrir un potentiel social et commercial à développer et à exploiter au profit des Canadiens. Pareille entreprise offre souvent des avantages économiques, liés à l'emploi et autres. Les IRSC continuent à renforcer la capacité pour comprendre et favoriser l'application des connaissances.

Ce résultat stratégique est directement lié au résultat stratégique n ^o 1 (Recherche exceptionnelle). Il est également lié au résultat habilitant n ^o 1 (Partenariats efficaces et participation du public), y compris les collaborations et les partenariats avec l'industrie, les universités et les organisations internationales.

Comme le montre le modèle logique ci-dessous, l'atteinte de ce résultat procurera les bénéfices suivants aux Canadiens :

• application et diffusion efficaces des conclusions de la recherche
• échange de renseignements entre chercheurs et utilisateurs
• mise en application des conclusions de la recherche
• répercussions et avantages (sur la santé, système de santé et socio-économiques) de l'application des résultats de la recherche.

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Risques et défis
Pour obtenir des résultats dans le secteur de l'application des connaissances (AC), les IRSC doivent trouver une façon de travailler avec de nombreux intervenants qui participent au processus d'innovation et de faire face à la pénurie relative de Canadiens spécialisés dans l'application des connaissances. Si les IRSC ne réussissent pas à bien surmonter ces difficultés, les Canadiens pourraient ne pas tirer profit aussi bien ou aussi rapidement qu'ils le devraient des nouvelles connaissances produites par la recherche.

Les IRSC réagissent à ces défis et risques :

• en appuyant les rapports de synthèse, les symposiums sur l'interface entre la recherche et la politique, la collaboration avec les influenceurs des politiques dans l'élaboration d'appels de demandes, et en intervenant dans tout le spectre de la recherche en santé;
  
• en reconnaissant les activités d'application des connaissances (AC) et en leur accordant de la valeur dans les processus d'évaluation des subventions et des bourses et en exigeant que des plans de diffusion et de mise en commun fassent partie intégrante des demandes de financement;
  
• en appuyant davantage les activités de recherche où l'application des connaissances occupe une grande place, comme les projets qui peuvent trouver des applications potentielles dans les programmes, les pratiques et les politiques ou dont le principal objectif est la commercialisation de la recherche;
  
• en appuyant la recherche dans l'art et la science de l'application des connaissances en tant que telle par des initiatives stratégiques et le concours ouvert;
  
• en créant des systèmes de financement et des partenariats innovateurs ayant pour thème l'application des connaissances dans le contexte de la réforme du système de santé, ou des initiatives de commercialisation comme le Programme de démonstration des principes, le Programme d'aide à la recherche pour les petites et moyennes entreprises et le Programme de gestion de la propriété intellectuelle.

Résultat stratégique n ^o 3 : Mettre en pratique les résultats de la recherche en santé
Rapport des activités 2004-2005

1 : Appuyer la recherche sur l'application des connaissances : Atteint

Ce qui était prévu :
« Les IRSC financeront des subventions en 2004-2005 qui appuient la recherche sur l'AC dans les secteurs suivants : sciences de base de l'application des connaissances; création, accélération d'interventions d'AC, et recherche de durabilité; recherche évaluative; et synthèses des preuves pour une application par une panoplie d'utilisateurs (p. ex. administrateurs de programmes, décideurs, cliniciens). Les IRSC vont aussi développer la capacité de recherche sur l'application des connaissances par des bourses ouvertes ou l'appui d'initiatives stratégiques d'instituts ou inter-instituts, et encourager la reconnaissance des activités d'AC en sciences dans les universités et les instituts de recherche. »

Ce qui a été réalisé :
En 2004-2005, 14 subventions ont été attribuées dans le cadre de l'initiative stratégique Stratégies liées à l'application des connaissances dans le domaine de la santé . Les objectifs particuliers de cette initiative sont les suivants :

• accroître la compréhension de la théorie et de la pratique de l'AC;
• créer de nouveaux outils et stratégies d'application des connaissances qui s'harmonisent avec les instituts des IRSC et leurs priorités de recherche et appuyer l'élaboration de mesures valables et fiables afin d'évaluer leur incidence et leur efficacité;
• intégrer les principes et la pratique de l'application des connaissances dans la formation et l'éducation permanente.

De nombreux instituts ont lancé des initiatives stratégiques qui soutiennent l'application des connaissances en 2004-2005. Des exemples sont les appels de demandes Partenariats pour l'amélioration du système de santé et Réduire les disparités sur le plan de la santé , qui mettent l'accent tous les deux sur la recherche sur l'application des connaissances. L' initiative « Partenariats pour l'amélioration du système de santé » a été annoncée en septembre 2004. L'initiative vise à appuyer des équipes de recherche interdisciplinaires et des décideurs intéressés à effectuer de la recherche appliquée utile aux gestionnaires du système de santé et aux décideurs pour les deux à cinq prochaines années. L'application des connaissances est au coeur même du concept de l'initiative.

Un autre exemple est l'appel de demandes Médecine génomique , lancé par l'Institut de génétique. Il s'agit du plus important programme de financement mis sur pied par l'Institut en 2004-2005, qui prévoit un engagement total de 10 millions de dollars par de multiples partenaires, dont cinq autres instituts, la Fondation Lutte contre la cécité et la Fondation des maladies du coeur du Canada.

Un bon exemple d'application des connaissances est le projet From evidence to action: Addressing challenges to knowledge translation in regional health authorities [Des faits à l'action : s'attaquer aux défis que pose l'application des connaissances dans les régies régionales de la santé], sous la direction de Patricia J. Maartens. Ce projet vise à mettre au point un outil pour évaluer les obstacles à la planification et à la prise de décision fondées sur des faits par les régies régionales de la santé, à mettre en application cet outil commun dans toutes les régies régionales de la santé au Manitoba, à en évaluer l'efficacité dans des régies de la santé présentant diverses caractéristiques, et à produire des ressources conviviales à utiliser par d'autres régies régionales et districts de santé dans tout le Canada.

De même, l'Institut des n eurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies a créé un site Web interactif, www.thebrain.mcgill.ca , comme outil pour renseigner les étudiants et le public sur le cerveau, son organisation et les maladies connexes. Le site est très populaire chez les étudiants de même que chez les professeurs d'université, qui le trouvent utile pour préparer leurs cours. Il a obtenu plusieurs prix d'excellence Web.

2 : Aider à établir des réseaux d'application des connaissances : Atteint

Ce qui était prévu :
« En 2004-2005, les IRSC vont guider et cofinancer, en collaboration avec des commanditaires externes et des intervenants, des initiatives stratégiques qui établissent ou renforcent les réseaux d'AC et maximisent le potentiel d'AC. Les IRSC aideront aussi à mettre sur pied les réseaux d'AC dont on a tant besoin en lançant une initiative stratégique, Réseaux d'innovation en santé, dotée de subventions de longue durée attribuées par concours, en vue d'améliorer la pertinence et l'applicabilité des investissements dans la recherche en santé. »

Ce qui a été réalisé :
Le Prix de l'application des connaissances des IRSC reconnaît la valeur d'une personne ou d'une équipe exceptionnelle engagée dans un projet de recherche concerté ou un projet de développement dans le domaine de la santé qui a pour but de faire avancer et de renforcer la compréhension de l'application des connaissances, et également d'améliorer la santé de la population canadienne, d'offrir de meilleurs produits et services de santé et de renforcer le système de santé au Canada. Le lauréat de cette année, le Réseau néonatal canadien (RNC), représente un formidable exemple d'initiative d'application des connaissances en collaboration sur le terrain. Le Réseau néonatal canadien (RNC), décrit comme « l'archétype du réseau d'application des connaissances au Canada », a été reconnu à l'échelle internationale comme source de données repères, facteur de changement et force puissante favorisant le travail d'équipe. L'information tirée de la base de données du RNC a fait en sorte qu'un établissement a réduit l'incidence des infections de moitié, alors que ses conclusions concernant la rétinopathie des prématurés mèneront à la réduction de moitié du nombre de nouveau-nés soumis à un dépistage régulier et à la réduction de plus d'un million de dollars des coûts chaque année.

Un autre exemple est le Groupe de travail sur l'échange de connaissances (GTEC) créé par l'Institut de l'appareil locomoteur et de l'arthrite. L'IALA a reconnu l'assistance précieuse qu'offrent les patients et consommateurs à la création d'un programme de recherche qui répond aux problèmes de santé actuels les plus urgents en établissant le GTEC en novembre 2004. Le groupe de travail prévoit définir une approche nouvelle et innovatrice pour créer un mécanisme de liaison entre les chercheurs et les principaux intervenants. En retour, ces derniers deviendront des ambassadeurs de la recherche pour le programme et accéléreront la diffusion des conclusions clés de recherche vers leurs organisations et communautés respectives.

Au cours de l'année, les IRSC ont financé de nouveaux ateliers et symposiums consacrés à l'application des connaissances. Ces rencontres visent à encourager les échanges entre les utilisateurs des connaissances en matière de santé . Nombre des ateliers et des symposiums appuyés financièrement par les instituts portent sur l'application des connaissances. Par exemple, un important thème de l'atelier annuel de l'ISFH pour les stagiaires de recherche en octobre 2004 était l'application des connaissances et la recherche communautaire.

3 : Promotion d'une stratégie de commercialisation globale  : Atteint

Ce qui était prévu :
« Les IRSC appuieront une série de programmes et politiques qui seront centrés sur trois volets - mobiliser la recherche, perfectionner les gens et établir des partenariats. »

Ce qui a été réalisé :
Le Programme de démonstration des principes (PDP) phases 1 et 2 a financé 23 projets en 2004-2005 (21 projets de phase 1 et 2 projets de phase 2). Les subventions de phase 1 du PDP des IRSC appuient la recherche destinée à établir la preuve de principe d'une invention ou découverte. Cette preuve renforce la viabilité commerciale de la recherche en santé dans les universités et les hôpitaux de recherche et facilite l'efficience du transfert commercial de connaissances et de technologies en attirant de nouveaux investissements et en créant de nouvelles entreprises à vocation scientifique. Les subventions de phase 2 financent des activités s'inscrivant dans le prolongement de la preuve de principe en partenariat avec un investisseur non du monde universitaire. Cette possibilité de financement vise à offrir une plate-forme afin d'aider l'établissement d'enseignement ou le chercheur à pousser la découverte plus avant dans le pipeline de l'innovation. Le PDP continue d'être acclamé comme un programme d'avant-garde et il a été décrit par d'autres organisations, dont les NIH ( National Institutes of Health ) des États-Unis et le Medical Research Council (Technologie) au Royaume-Uni, comme un instrument unique qui répond à un besoin crucial.

En 2004, un réseau pancanadien de biologie chimique a été établi. La subvention du réseau de biologie chimique - banques de produits chimiques et soutien informatique - permettra à un consortium de laboratoires universitaires de criblage à haut débit d'acquérir ensemble des banques de produits chimiques et naturels et de se doter du soutien informatique et infrastructurel nécessaire pour rendre ces banques et les banques existantes accessibles à tout le réseau. Ce réseau permet à ces laboratoires de criblage à haut débit essentiellement financés par la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) de tirer parti de la puissance des banques et de l'expertise chimiques en mettant à disposition une capacité de validation des cibles (une condition préalable essentielle à la commercialisation) pour les candidats les plus prometteurs mis en évidence par la recherche de base.

Au début de 2004, une proposition unique en vue de lancer un nouvel effort pour profiter davantage des avancées commerciales du pays en recherche sur les cellules souches a été présentée aux IRSC (entre autres). Cette proposition, qui consiste à entreprendre une étude de faisabilité pour créer une société de biotechnologie (StemCellCo) chargée de commercialiser les technologies et les innovations canadiennes en matière de cellules souches, a été approuvée par un comité de pairs des IRSC en 2004. Le projet, dont le financement relève en premier des IRSC , a aussi reçu l'appui du CRSNG, de plusieurs universités et hôpitaux de recherche, ainsi que d'organismes chargés du développement économique régional, dont Diversification de l'économie de l'Ouest. Ce nouveau modèle commercial, s'il se révèle fructueux, influencera peut-être fortement la manière dont les innovations futures en recherche dans le domaine de la santé pourront être regroupées, renforcées et commercialisées avec plus de succès pour procurer un meilleur retour sur l'investissement à l'industrie et au Canada.

La gestion des innovations dans la recherche en santé a été identifiée comme une lacune dans la voie de l'application de la recherche au Canada. Afin de faire passer les fruits de la recherche universitaire du laboratoire au marché, des gestionnaires de la technologie de recherche en santé possédant une formation particulière en évaluation des entreprises et en prise de décision sont essentiels. En 2004, les IRSC ont lancé le Programme de subventions de gestion de la commercialisation dans le but de renforcer davantage le secteur de l'application de la recherche au Canada en permettant aux Bureaux de transfert de la technologie et aux Bureaux de liaison industrie des universités et des hôpitaux de recherche partout au Canada de recruter jusqu'à deux nouveaux diplômés d'un programme de maîtrise en administration (MBA) afin qu'ils travaillent dans l'établissement à titre de boursiers en gestion de la commercialisation. On s'attend à ce que cet investissement ciblé facilite le perfectionnement professionnel des boursiers et permette aux universités et à leurs hôpitaux affiliés de mieux gérer la propriété intellectuelle découlant de la recherche en santé. Les IRSC ont reçu 16 demandes en 2004-2005 et ont pu financer 10 propositions. Cet appel de demandes a suscité beaucoup d'enthousiasme et sera répété en juin 2005.

Les IRSC lanceront également le programme « Des sciences aux affaires (SA ² ) » en juin  2005. Ce financement facilitera et encouragera les écoles de commerce canadiennes à recruter des docteurs en sciences de la santé à participer à un MBA centré sur la santé et la biotechnologie. Le but à long terme du programme est de renforcer la composante translationnelle de la recherche en santé canadienne en formant un contingent d'entrepreneurs, de dirigeants et de gestionnaires supérieurs de l'exploitation et d'investisseurs en capital de risque compétents. Ce programme favorisera fondamentalement une culture d'entrepreneuriat au sein de la communauté de recherche chez les candidats au doctorat ou au MBA qui peuvent passer dans le secteur privé ou qui restent à l'établissement de recherche.

Le Programme de mentorat des essais contrôlés randomisés a été établi en 2003-2004 et a été lancé à nouveau en 2004-2005. Le programme offre du financement à un mentor et à un stagiaire dans le but de former de futurs chefs de file dans la recherche fondée sur des essais, qui pourraient diriger la conception, l'élaboration et la mise en oeuvre d'essais contrôlés randomisés.

Dans le cadre du présent programme de mentorat, les chercheurs apprendront comment entreprendre et mener des essais contrôlés randomisés (ECR) de qualité auprès de mentors expérimentés dans des centres d'essais très actifs. Le but immédiat de ce programme de mentorat est de permettre au stagiaire d'élaborer et de présenter aux IRSC un plan sommaire des essais contrôlés randomisés ou une demande détaillée à la fin du programme de mentorat. Les IRSC ont financé huit duos de mentors et de stagiaires en 2004, et 18 demandes ont été présentées en réponse à l'appel de demandes de 2005.

4 : Accroître l'impact des relations entre l'université et l'industrie : Atteint

Ce qui était prévu :
« Les IRSC continueront de collaborer étroitement avec leurs intervenants à l'amélioration de la viabilité commerciale de la recherche, pour permettre aux innovations de passer de façon efficace des laboratoires et des bureaux aux marchés et aux cliniques. Les partenaires dans ces activités comprennent le CRSNG, le CRSH, les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (Rx&D), les compagnies membres de BIOTECanada, l'agence de la Diversification de l'économie de l'Ouest et un nombre croissant de compagnies en démarrage et de sociétés dérivées. »

Ce qui a été réalisé :
En 2004-2005, les IRSC , le CRSNG et le CRSH ont relancé le programme de gestion de la propriété intellectuelle des trois Conseils, renommé « Programme de mobilisation de la propriété intellectuelle » (MPI), anciennement « Programme de gestion de la propriété intellectuelle ». Ce programme, initialement lancé en 2001, prévoit le financement essentiel d'initiatives de soutien de l'infrastructure et de la formation pour les bureaux canadiens de transfert de la technologie dans les établissements et les hôpitaux d'enseignement. Les subventions de MPI visent à renforcer la capacité de ces établissements de gérer leur propriété intellectuelle, d'attirer des utilisateurs potentiels, et de favoriser le développement professionnel du personnel responsable de la propriété intellectuelle par une approche plus collaborative et davantage en réseau.

Dans le cadre de l'initiative de transfert technologique des trois Conseils, des projets pilotes en gestion pour les professionnels de la santé ont été réalisés avec des bureaux de transfert de la technologie et des programmes de MBA, pour faciliter la mise en oeuvre de la gestion professionnelle à l'interface université-industrie.

Les ministères provinciaux accordent une attention croissante à la commercialisation des innovations découlant de la recherche en santé et au développement connexe. Les IRSC travaillent avec les bureaux régionaux fédéraux ainsi qu'avec les ministères provinciaux pour encourager un environnement qui renforce le développement et la commercialisation à partir d'une base canadienne.

Avec le Conseil national de recherches du Canada, les IRSC collaborent au PARI (Programme d'aide à la recherche industrielle) et entendent travailler avec PTC (Partenariat technologique Canada ou sa nouvelle itération) pour rendre plus souple l'interface entre la recherche universitaire prometteuse, le démarrage de sociétés, la croissance ultérieure de ces sociétés et la commercialisation ultérieure.

Les IRSC participent activement à des conseils consultatifs, à des ateliers et à des groupes de réflexion, à des conférences d'interface comme BIO et BIOQuébec, à des salons commerciaux, à des missions commerciales internationales, à des réunions avec des cadres supérieurs dans les universités et les hôpitaux, et à d'autres occasions de promouvoir et de favoriser la collaboration recherche-industrie et les possibilités de commercialisation. En outre, les IRSC appuient le symposium BioContact et y participent, aidant à mettre sur pied le concours pour le Prix à la relève BioContact- IRSC .

Les IRSC travaillent aussi activement avec d'autres organismes nationaux de recherche en santé pour examiner les meilleures pratiques et les défis communs en ce qui regarde l'application de cette recherche et les besoins à combler aux premiers stades de la commercialisation.

En collaboration avec le ministère du Développement économique et du Commerce de l'Ontario et le Health Technology Exchange (HTX), un programme a été lancé en Ontario pour aider l'industrie émergente des aides fonctionnelles. Ce programme appuie la commercialisation d'aides fonctionnelles mis au point par les établissements de recherche publics de l'Ontario, la création de sociétés nouvelles, la croissance des petites et moyennes entreprises, et le développement des marchés d'exportation pour les aides fonctionnelles de l'Ontario.