2.2
Biodiversité – Conservation de la biodiversité dans les écosystèmes sains
La nature nous offre des biens et des services
d’approvisionnement importants (p. ex., aliments, eau et médicaments) et de
régulation (p. ex., séquestration du carbone), ainsi que des services de loisir.
En plus d’être essentielle à la santé et au mieux-être des Canadiens, la nature
contribue également au bien-être économique du Canada et à la capacité du pays à
être compétitif au niveau économique mondial grâce, par exemple à l’agriculture,
à l’exploitation forestière et aux ressources naturelles (pétrole et gaz). La
nature maintient et fournit ces biens et services gratuitement, mais ils ont
toutefois une valeur sociale et économique immense (inestimable dans certains
cas) puisqu’il existe peu de substituts possibles. Le capital naturel du Canada
représente également la source de
possibilités futures pour l’économie – la
nouvelle " bioéconomie ", par exemple, compte sur notre capital naturel
d’espèces et de diversités génétiques pour créer des connaissances et des
technologies nouvelles pouvant avoir une importance sociale et économique.
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L’objectif du secteur d’activité de la nature
d’Environnement Canada consiste à
conserver la biodiversité dans des écosystèmes
sains. Le résultat stratégique visé par le secteur d’activité de la nature est
appuyé par trois résultats clés, soit : comprendre et réduire les répercussions
humaines sur la santé des écosystèmes, conserver la diversité biologique et
conserver et remettre en état les écosystèmes prioritaires.
Le Canada est reconnu à travers le monde pour sa richesse
en capital naturel (une eau salubre et propre et une abondance en espèces
fauniques et
végétales et ses terres sauvages). Nonobstant cette abondance en
biens naturels, les interventions humaines, telles que l’accroissement de
l’urbanisation et une intensification de l’agriculture, diminuent la capacité de
la nature à nous offrir ses biens et services essentiels.
De nombreux facteurs de stress de sources diverses exercent
une menace constante sur les écosystèmes. Des perturbations dans les fonctions
de l’écosystème peuvent avoir des répercussions sur le mieux-être des
humains de
manières diverses et complexes (p. ex., diminuer les capacités de production
d’aliments, accroissement de l’étendue des maladies et la fréquence et la
sévérité des catastrophes naturelles). Une eau propre et salubre est essentielle
aux humains, aux espèces sauvages, à la végétation et afin d’assurer la
production durable et la diversité. L’accroissement de la population,
l’industrialisation et l’utilisation durable des terres contribuent à la
surconsommation du capital naturel, à l’accroissement de la
pollution de l’eau
et de l’air, ainsi qu’à la perte, la diminution et la fragmentation de
l’habitat. Les répercussions continuent d’être importantes sur les populations
d’espèces animales et végétales, y compris une diminution au sein de certaines
espèces et une surabondance (voir un excès) dans d’autres. De ce fait, il est
essentiel de bien comprendre les répercussions et les pressions humaines sur les
écosystèmes et d’être en mesure de transférer ces connaissances aux Canadiens et
aux décideurs pour
prendre des décisions éclairées en ce qui a trait à la
viabilité et à l’utilisation des terres.
Les efforts d’Environnement Canada au sujet de la
conservation de la biodiversité et de la santé des écosystèmes, l’élaboration se
matérialisent par des stratégies de conservation partagée et des stratégies
d’utilisation durable, tant à l’échelle mondiale que canadienne. Ces stratégies
assureront la viabilité des espèces sauvages et des écosystèmes dans lesquels
ils vivent, une contribution à
la compréhension scientifique des écosystèmes et
à l’établissement de partenariats en vue d’améliorer l’état de santé
d’écosystèmes importants sur la scène nationale. Environnement Canada s’acquitte
des responsabilités fédérales ayant trait à la gestion des oiseaux migrateurs,
aux espèces en péril, aux ressources en eau douce et en terres humides. Le
Ministère élabore également des politiques et des pratiques ministérielles en
matière de science et technologie (S-T) et contribue à l’élaboration de la
politique fédérale dans ce domaine.
L’objectif est de conserver la biodiversité dans des
écosystèmes sains; plus particulièrement, le secteur d’activité de la nature, en
collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les ministères
fédéraux et d’autres partenaires, donc, Environnement Canada :
-
développe les connaissances et les outils scientifiques nécessaires pour
comprendre et atténuer les effets de l’activité humaine sur les écosystèmes;
-
travaille à la conservation des oiseaux migrateurs, dirige les efforts
visant la protection des espèces en péril, en mettant particulièrement
l’accent sur les espèces qui relèvent du gouvernement fédéral, et assure la
direction de la conservation, de la protection et du rétablissement des
habitats importants pour les oiseaux migrateurs et les espèces en péril au
Canada;
-
met en pratique une approche intégrée de la conservation et de la
restauration d’écosystèmes importants et fournit des outils pour
développer la
capacité des intervenants locaux à poursuivre ce travail;
-
défend les intérêts du Canada dans les instances internationales
concernant la faune, la santé des écosystèmes et la biodiversité et contribue
à la mise en œuvre des ententes internationales en matière de biodiversité à
l’échelle nationale;
-
assure le leadership fédéral dans la conservation et la protection des
ressources en eau du Canada.
Le tableau suivant démontre comment trois résultats clés appuient le
résultat
stratégique du secteur d’activité de la Nature dans le contexte du Cadre de
gestion d’Environnement Canada.
Conformément à la structure établie dans le RPP d’Environnement Canada, les
priorités du Ministère sont regroupées sous les résultats clés auxquels elles se
réfèrent. Le tableau et les commentaires sur le rendement qui suivent illustrent
cette structure logique.
Pour en savoir davantage sur la nature, vous pouvez consulter les sites Web
suivants :
Pour en savoir davantage
sur les espèces en péril du Canada, veuillez
consulter le site Web suivant :
http://www.cws-scf.ec.gc.ca/theme.cfm?lang=f&category=12
Pour en savoir davantage au sujet de la biodiversité au Canada, veuillez
consulter :
http://www.cbin.ec.gc.ca/index.cfm?lang=f
Secteur d’activité de l’environnement sain
|
Résultat stratégique : Protéger les Canadiens
et leur environnement contre les sources nationales et mondiales de
pollution
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
Équivalents temps plein
|
210.4
|
215.1
|
220.6
|
210.0
|
1374
|
Résultats clés
|
Conservation de la diversité biologique
|
Compréhension et réduction des incidences de l’activité
humaine sur la santé des écosystèmes.
|
Conservation et restauration des écosystèmes
prioritaires
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
95.2
|
99.2
|
103.5
|
100.6
|
48.2
|
48.1
|
48.9
|
56.0
|
67.0
|
67.8
|
68.1
|
53.3
|
Domaines prioritaires
|
Stratégies de conservation élargies
|
Faune
|
Leadership en science des écosystèmes
|
Eau
|
Planification intégrée de la conservation par des
initiatives axées sur les écosystèmes
|
Résultats intermédiaires
|
Faciliter la réalisation d’un programme élargi
de conservation.
Les espèces en péril sont protégées
Les populations d’oiseaux migrateurs sont conservées
Les habitats importants pour les oiseaux migrateurs et les espèces en
péril sont conservés, restaurés et remis en état
|
Les Canadiens reçoivent en temps opportun des
renseignements et des conseils sur l’état et les tendances de la santé des
écosystèmes.
Amélioration de la compréhension des effets de l’activité
humaine sur la
santé des écosystèmes
Contribuer aux conseils et aux solutions scientifiques dans le but de
réduire les impacts de l’activité humaine sur la santé des écosystèmes.
Les politiques de S-T d’Environnement Canada sont élaborées conformément à
la Stratégie fédérale de science et technologie.
|
Prestation de l’expertise et exercice du
leadership fédéraux, par l’intermédiaire de partenariats, pour conserver
et protéger les ressources en eau et les écosystèmes
aquatiques du Canada.
Outils innovateurs fournis pour la prise de décisions éclairées sur
l’écosystème et l’environnement
Initiatives axées sur l’écosystème
|
Initiatives ou programmes principaux
|
Stratégie canadienne de la biodiversité (SCB)
remplissant les obligations internationales importantes du Canada dans le
cadre de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies
(CDBNU) et du
cadre stratégique sur l’Accès et le partage des avantages
(APA) et projets pilotes
Programme du patrimoine naturel
Protection des espèces en péril
Mise en oeuvre de l’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique
du Nord (ICOAN)
Conservation des populations d’oiseaux migrateurs
Protection et conservation des habitats
|
Surveillance et compte rendu de la situation
et des tendances de la qualité de l’environnement
Avancer et partager la
connaissance scientifique des effets de l’activité
humaine sur la santé des écosystèmes
Des approches et des outils axés sur la science
Gestion de la S-T
|
Initiatives axées sur l’écosystème
Programme d’assainissement du littoral atlantique (PALA)
Plan d’action Saint-Laurent
Plan d’action des Grands Lacs
Initiative des écosystèmes boréaux de l’Ouest (IEBO)
Initiative des écosystèmes nordiques (IEN)
Plan d’action du bassin de Georgia (PABG)
Eau
Recherche
Gouvernance
Sensibilisation
Outils et instruments innovateurs
Initiatives internationales et binationales reliées à l’eau
|
* Les totaux peuvent différer d’un tableau à l’autre à cause de
l’arrondissement des chiffres.
2.2.1 Résultat stratégique : Diversité biologique
Stratégies de conservation plus larges
Quels sont les enjeux?
Le capital naturel du Canada est essentiel à la santé humaine et constitue un
élément important pour la stabilité économique et le mieux-être social du pays.
Il est impératif d’établir des partenariats avec tous les secteurs dans le but
de promouvoir et faire progresser l’intégration de la gestion et de la
planification de la conservation (plus particulièrement dans les secteurs
impliqués dans le développement des ressources naturelles et dans les décisions
au sujet de l’utilisation des terres).
D’autres partenariats doivent être établis pour exercer une influence sur un
plus
vaste éventail de terres publiques et privées en impliquant les réseaux
d’intervenants dans les stratégies de conservation de l’habitat.
Que faisons-nous à ce sujet?
Stratégie Canadien de la biodiversité
Au Canada, la collaboration en ce qui concerne la nature et
la biodiversité est guidée par la SCB, conçue pour appuyer la mise en œuvre de
la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, que les
gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux
ont ratifié en 1996.
(
http://www.cbin.ec.gc.ca/issues/strategy.cfm?lang=f
)
Au fil des ans, la SCB a engendré l’Accord national
concernant la protection des espèces en péril, la
Loi sur les espèces en péril
,
le Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril et le Programme
des dons écologiques.
Depuis septembre 2001, les ministres des Pêches et de
l’Aquaculture, des
Forêts et de la Faune travaillent en collaboration dans le
but de faire progresser le travail par rapport aux quatre priorités
transversales de la Stratégie canadienne de la biodiversité, soit :
l’intendance, la science et l’information, la surveillance et la production de
rapports sur l’état de la biodiversité et ses tendances et les espèces exotiques
envahissantes.
Les investissements ciblés du nouveau financement serviront
à augmenter les inspections relatives aux espèces
exotiques envahissantes aux
frontières canadiennes, à accroître l’appui aux activités scientifiques, à
renforcer les efforts nationaux en matière de surveillance et à accroître la
sensibilisation du public et la compréhension des pratiques nuisibles provoquant
l’introduction des espèces exotiques envahissantes au Canada
Programme sur le patrimoine naturel du Canada
Le Programme sur le patrimoine naturel du Canada appuie la mise en œuvre
continue de la SCB et contribue à la progression des
stratégies de développement
durable en faisant la promotion d’un programme plus homogène des éléments
naturels compris dans le programme environnemental. Au sein du gouvernement du
Canada, plus de 20 ministères ont des mandats précis en matière de conservation
de la nature et tous les ministères et organismes du gouvernement ont des
responsabilités en matière de développement durable.
Grâce au Programme sur le patrimoine naturel, le gouvernement fédéral procède
à la mise en œuvre d’une approche plus
intégrée en matière de protection, de
conservation et d’utilisation viable des ressources naturelles du Canada. Le
Programme sur le patrimoine naturel se concentre sur les ressources vivantes
sauvages, l’intendance des terres publiques et privées du Canada, les aires
protégées et la science.
En tenant compte de l’intendance des terres et des eaux, le gouvernement du
Canada a annoncé dans le discours du Trône d’octobre 2004 son engagement à aller
de l’avant dans un Plan d’action concernant les océans (PAO).
En se fondant sur
les principes de la Stratégie sur les océans du Canada annoncée en 2002, le PAO
maximise l’utilisation et le développement des technologies relatives aux océans
du Canada, met en place un réseau d’aires marines protégées, met en œuvre des
plans de gestion intégrée et améliore l’application des lois régissant les
pêches et les océans, y compris les stocks de poissons chevauchants. Cet
engagement a été renforcé dans le budget fédéral de 2005 grâce à l’affectation
de 28 millions de dollars
sur une période de deux ans pour la première phase du
PAO qui se concentrera sur l’amélioration de la gestion des océans et sur la
préservation de la santé des océans du Canada.
En travaillant en collaboration avec le ministère des Pêches et des Océans,
ainsi qu’avec d’autres ministères et agences, à la mise en œuvre du PAO,
Environnement Canada s’appuiera sur des activités déjà en cours, y compris
l’élaboration d’une stratégie sur les aires marines fédérales protégées. Dans ce
contexte, Environnement
Canada maintiendra (tel qu’annoncé en janvier 2005) une
présence humaine tout au cours de l’année sur l’île de Sable en vue de faire
fonctionner la station météorologique qui s’y trouve et de protéger sa valeur
unique en matière d’écologie et de science.
Faisons-nous des progrès?
Environnement Canada continue de jouer un rôle de premier plan en tant que
catalyseur, facilitateur et coordonnateur des politiques dans la direction des
efforts nationaux qui sont déployés en vue
de déterminer la réponse du Canada à
la Convention sur la diversité biologique et de faire progresser la mise en
œuvre nationale de la Stratégie canadienne de la biodiversité. En effet, depuis
2001 le Ministère a dirigé et coordonné l’élaboration et la mise en œuvre d’un
programme national sur la biodiversité qui porte une attention particulière sur
quatre priorités transversales, soit : l’intendance, la gestion de la science et
de l’information, la surveillance et la production de rapports sur l’état de la
biodiversité et le traitement des menaces posées par les espèces exotiques
envahissantes. Le Ministère a réalisé des progrès significatifs dans les
domaines de l’intendance et des espèces exotiques envahissantes, mais
l’amélioration de la science, de l’information, de la surveillance et de la
production de rapports en matière de biodiversité demeure une priorité et un
pilier crucial dans l’élaboration de résultats communs avec les partenaires
fédéraux, provinciaux et territoriaux d’Environnement Canada.
À l’automne 2002, les ministres fédéral, provincial et territorial des
Ressources naturelles ont ratifié le Programme de l’intendance du Canada (PIC).
À l’automne 2003, les ministres ont reçu un rapport d’étape sur les priorités de
mise en œuvre du programme. L’initiative sur les politiques du PIC appuie
l’Accord national pour la protection des espèces en péril et complète plusieurs
programmes nationaux d’intendance fructueux, tels que le Programme d’intendance
de l’habitat pour les espèces en péril, le
Programme des dons écologiques et le
Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS). Les résultats obtenus
depuis 2003 comprennent la création d’une coalition de fiducie foncière
nationale, d’un réseau communautaire canadien d’intendance et d’un portail Web
sur l’intendance du Canada. Ces initiatives en matière d’intendance ont mené à
la protection et à la remise en état de milliers d’hectares de terres protégées
pour les espèces sauvages.
En 2003, les ministres ont approuvé en principe une
ébauche du programme
scientifique sur la biodiversité et se sont mis d’accord sur un ensemble de
principes qui tiennent compte de la gestion des renseignements biologiques au
Canada. Le travail est toujours en cours pour établir les priorités
scientifiques en matière de biodiversité pour le Canada et améliorer la qualité
des renseignements biologiques, tout comme l’accès à ces derniers. Le
partenariat fédéral en matière d’information sur la biodiversité, rassemblant
six ministères fédéraux, a été créé en ce
sens pour assurer une approche
fédérale plus coordonnée.
En 2003, les ministres ont approuvé en principe une ébauche de l’indice
canadien de la biodiversité. Depuis, un guide du praticien a été élaboré et les
essais du système probatoire sont toujours en cours dans plusieurs domaines. De
nouveaux outils Web ont été créés pour offrir un accès à guichet unique sur les
renseignements concernant l’état et les tendances de la biodiversité au Canada.
De nouveaux partenariats, tels que le programme de
surveillance de la
biodiversité en Alberta, sont établis en vue de satisfaire aux besoins
concernant une meilleure information sur l’état de la biodiversité au Canada.
À l’automne 2004, les ministres ont approuvé une Stratégie canadienne pour
les espèces exotiques envahissantes. La Stratégie offre un cadre complet et
intégré dans le but de minimiser le risque que pose les espèces exotiques
envahissantes pour l’environnement, l’économie et la société. Elle a reçu
l’appui du budget fédéral de 2005 et les
agences et ministères fédéraux ont
subséquemment reçu 85 millions de dollars sur une période de cinq ans pour
cibler les investissements selon les priorités fédérales importantes dans le but
de procéder au lancement de la Stratégie.
Un investissement additionnel de 2 millions de dollars par année sur les cinq
prochaines années pour le programme de contrôle de la lamproie marine permettra
au Canada de respecter ses obligations internationales à contrôler cet
envahisseur aquatique coûteux. De plus, le
gouvernement du Canada accroîtra la
capacité des programmes de protection des végétaux en vue d’aborder le problème
des phytoravageurs et des espèces végétales envahissantes, de renforcer les
mesures de détection, d’évaluation et de réponses aux espèces aquatiques
envahissantes et de mettre au point des activités de promotion du rendement.
En septembre 2004, les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de la
Faune, des Forêts et des Pêches et aquaculture se sont entendus pour poursuivre
les
efforts continus de mise en œuvre des quatre priorités initiales
transversales à la mise en œuvre de la SCB en collaborant à l’élaboration d’un
cadre de mise en œuvre axé sur les résultats pour la SCB.
Les points saillants de 2004-2005 par rapport au Programme de l’air pur sont
décrits dans les tableaux suivants.
Initiative/Programme principal :
Stratégie
canadienne
de la biodiversité
|
Résultats attendus :
Établissement d’un programme
pour la science de la biodiversité au Canada qui comportera un volet gestion
de l’information sur la biologie.
Amélioration de la capacité de surveillance et de production de rapports sur
l’état et les tendances de la biodiversité
Évaluation de la menace des espèces exotiques envahissantes (EEE)
Participation des Canadiens par l’intendance de la biodiversité
Établissement de recommandations concernant de nouvelles priorités
intergouvernementales
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Science et information sur la biodiversité
-
Accord concernant un mécanisme de coordination de l’information
fédérale-provinciale-territoriale (FPT) en tant que partenariat entre le
partenariat sur l’information fédérale sur la biodiversité, NatureServe
Canada et le Groupe de travail FPT sur
la biodiversité qui supervise la
mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique (CDB).
-
Approbation de l’ébauche d’un programme scientifique sur la
biodiversité qui servira de base pour l’établissement des priorités et se
fondera sur un ensemble de principes respectant la gestion des
renseignements sur la biodiversité au Canada.
-
Création du partenariat fédéral d’information sur la biodiversité (six
ministères fédéraux) en vue d’assurer une approche fédérale plus
coordonnée.
|
Surveillance et production de rapports
-
Achèvement des résultats initiaux démontrant les essais du concept
pour l’Index canadien de la biodiversité.
-
Mise au point de nouveaux outils Web et création de nouveaux
partenariats donnant accès à un guichet unique aux renseignements sur
l’état et les tendances de la biodiversité au Canada.
|
Espèces exotiques envahissantes
-
Adoption d’une Stratégie canadienne
concernant les espèces exotiques
envahissantes.
-
Engagement dans le budget de 2005 pour étudier les espèces exotiques
envahissantes. Subséquemment, les ministères et agences ont reçu une
affectation de 85 millions de dollars sur une période de cinq ans pour
cibler les investissements parmi les priorités fédérales importantes de
mise en œuvre de la Stratégie.
|
Intendance de la biodiversité
-
Renforcer les réalisations des trois programmes nationaux d’envergure
en matière d’intendance, soit : le Programme des dons écologiques, le Plan
nord-américain de gestion de la sauvagine et le Programme d’intendance de
l’habitat, au sein desquels Environnement Canada représente la tête
dirigeante ou un partenaire actif.
-
Faire progresser la création d’une nouvelle coalition nationale de
féducie foncière, d’un réseau canadien d’intendance communautaire et d’un
portail Web sur l’intendance au Canada.
-
Un niveau important de programmation d’intendance par un vaste
éventail de « communautés d’intérêt » non gouvernementales progresse et
mobilise les Canadiens tel que prévu dans le Programme d’intendance du
Canada, et par le fait même les efforts se poursuivent envers la
progression de l’intendance aux échelles nationale, régionale et locale.
|
Priorités nouvelles et émergentes entre niveaux de compétence
-
Accord concernant l’élaboration, en collaboration avec les
juridictions fédérales et d’autres ministères du
gouvernement, d’une cadre
de mise en œuvre axé sur les résultats visant la production de rapports
éventuelle concernant la CDB, ainsi que pour obtenir l’approbation des
ministères fédéral, provinciaux et territoriaux dans le but de compléter
le cadre pour l’automne 2006.
-
Approbation des ministères fédéral, provinciaux et territoriaux pour
créer un Groupe de travail FPT sur l’Accès et le partage des avantages
(APA) par rapport aux ressources génétiques et pour produire l’ébauche
d’un article national sur
l’étendue des politiques liées à l’APA et sur la
stratégie d’engagement des intervenants.
|
Initiative/Programme principal :
Programme du
patrimoine naturel
|
Résultats attendus :
Conservation des ressources
vivantes sauvages (voir aussi les résultats attendus sous les initiative ou
programme
principal nommés « protection des espèces en péril » et «
maintenir les populations d’oiseaux migrateurs »)
Élargissement et progrès de l’intendance privée et publique des terres et
des eaux du Canada
Établissement, élargissement et restauration des aires protégées du Canada
Renforcement de la base d’information scientifique
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Ressources vivantes sauvages
-
Veuillez vous référer à la section sur les espèces sauvages
|
Terres et eaux du Canada
-
Engagement dans le budget de 2005 visant à améliorer la gestion des
océans et de préserver la santé des océans du Canada.
-
Affectation de 28 millions de dollars dans le Budget de 2005 pour la
phase 1 du PAM pour améliorer la gestion des océans et préserver la santé
des océans du Canada.
-
Dans le cadre de l’Initiative sur les normes agroenvironnementales
nationales
(INAN), il existe quatre équipes thématiques. Chacune est
responsable de l’élaboration de normes agroenvironnementales nationales,
c’est-à-dire des mesures quantitatives et qualitatives du rendement
environnemental attendu, pour la qualité de l’air, la biodiversité, les
pesticides, de même que pour la qualité de l’eau et sa conservation. Au
cours de 2004-2005, les activités comprenaient l’étendue, la planification
de recherche, la recherche et l’élaboration d’inventaires, ainsi que la
collaboration avec
d’autres domaines thématiques au sein des programmes du
Cadre stratégique pour l’agriculture. De plus, des options probables ont
été identifiées et évaluées relativement à la mise en œuvre de normes
nationales opportunes dans le domaine de l’agriculture. Cette activité se
poursuit jusqu’en 2007-2008.
|
Aires protégées du Canada
-
Nouvel accord pour assurer la présence humaine tout au cours de
l’année sur l’Île de Sable en vue de faire fonctionner ses stations
météorologiques et de protéger sa valeur unique en matière de science et
d’écologie.
|
Information scientifique
-
Veuillez vous référer à la section sur la science et les
renseignements sur la biodiversité.
|
Aller de l’avant
L’élaboration du cadre de mise en œuvre axé sur les résultats pour la SCB
permettra une mise en œuvre plus précise et l’évaluation des progrès, le tout en
applicant la SCB et en progressant vers
les objectifs de 2001 visant à réduire
de manière significative le taux de perte de la biodiversité (approuvé par les
Parties à la CDB en 2004). Le cadre de mise en œuvre comprendra des résultats
mesurables, des échéances, des indicateurs et des mécanismes de surveillance et
de production de rapports. L’approbation du Ministère sera requise en octobre
2005 afin de compléter le plan d’ici l’automne 2006.
Le Ministère travaillera également au développement d’un système coordonné
pour intégrer les
idées et les suggestions provenant de ses partenaires, y
compris les réponses concernant les récents rapports tels que le rapport de la
Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) intitulé :
Concrétiser le capital naturel du Canada : un point de vue sur la conservation
de la nature au 21e siècle, le rapport d’Habitat faunique Canada : La situation
des habitats fauniques au Canada et le rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada)
: La nature dans tous ses états.
Pour en
savoir davantage
Espèces sauvages
Quels sont les enjeux?
Malgré
l’abondance des ressources et la valorisation de la nature par les
Canadiens, le capital naturel de notre pays est menacé. Les pressions qu’exerce
l’activité humaine causent une déperdition appréciable d’un grand nombre
d’espèces animales et végétales. Au Canada, 455 espèces sont actuellement
considérées en voie d’extinction ou de disparition, menacées ou préoccupantes
par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
La conservation de la biodiversité n’implique pas seulement de
conserver les
populations d’espèces sauvages qui sont en santé, mais également de protéger et
de rétablir les espèces en péril. Un des éléments importants pour la
conservation de la biodiversité, selon Environnement Canada, consiste à protéger
les oiseaux migrateurs étant donné le mandat clair du gouvernement fédéral dans
leur conservation et protection contenu dans la Convention Canada-É.-U.
concernant les oiseaux migrateurs et dans la
Loi sur la convention concernant
les oiseaux migrateurs de 1994
(entrée en vigueur pour la première fois en 1917,
révisions récentes en 1994 et en 2005).
Que faisons-nous à ce sujet?
Environnement Canada s’acquitte des responsabilités du gouvernement fédéral
en matière de gestion de la faune – plus particulièrement des oiseaux migrateurs
et des espèces en péril – ainsi que de ses habitats. Les responsabilités
d’Environnement Canada en matière de gestion de la faune sont dictées par la
Loi
sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs
(LCOM)
, la
Loi sur les
espèces sauvages au Canada (LESC)
, la
Loi sur la protection d’espèces animales
ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et
interprovincial (WAPPRIITA)
, la
Loi sur les espèces en péril (LEP)
ainsi que par
des éléments provenant d’autres réglementations fédérales sur l’environnement et
d’un bon éventail de conventions, accords et politiques connexes à l’échelle
internationale tels que la Convention de Ramsar, la Convention
sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES),
la Convention sur la diversité biologique et la Stratégie canadienne sur la
biodiversité.
Le Plan stratégique 2000 du Service canadien de la faune (SCF) établit
l’orientation et l’étendue des efforts du Ministère en matière de conservation
et de gestion faunique jusqu’en 2010. Le Plan vise avant tout la préservation de
la diversité biologique, en insistant sur la protection des espèces en péril, le
maintien des populations d’oiseaux migrateurs et la protection et la
conservation des habitats.
OISEAUX MIGRATEURS
L’élément principal du mandat du SCF concerne le programme sur les oiseaux
migrateurs. En se fondant sur l’objectif du maintien des niveaux de santé des
populations d’oiseaux migrateurs d’ici 2020, le Programme concernant les oiseaux
migrateurs met l’emphase sur trois éléments principaux, soit : produire de
l’information axée sur la science, sur l’état et les tendances des populations
d’oiseaux migrateurs, entreprendre des mesures de conservation contribuant à la
conservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats et élaborer, réviser et
appliquer des politiques et des lois concernant les oiseaux migrateurs (et
règlements connexes).
Au printemps 2005, le gouvernement du Canada adoptait le projet de loi C-15,
qui modifiait la
LCOM
et la
LCPE
en vue d’améliorer la capacité du gouvernement
à contrer la pollution marine. En adoptant le Projet de loi, le
gouvernement a
démontré son engagement en matière de conservation des oiseaux et des
écosystèmes du Canada, ainsi qu’à trouver des manières de concilier les
considérations environnementales et les intérêts économiques. Le Projet de loi a
également apporté un changement majeur à la
LCOM
qui permettra d’adopter une
approche moderne en matière de conservation des oiseaux.
Les ministres de l’Environnement du Canada et du Mexique, de même que le
secrétaire à l’intérieur des É.-U., se sont engagés à
collaborer à la
conservation des oiseaux migrateurs en ratifiant la déclaration d’intention sur
l’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord au printemps
2005. En vertu de l’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord
(ICOAN), les trois pays ont reconnu l’importance de la conservation des oiseaux
migrateurs, ainsi que le besoin d’une collaboration internationale pour
atteindre le succès. La mise en oeuvre des buts et des objectifs de la
déclaration d’intention concernant
l’ICOAN est engagée aux échelles régionale,
nationale et internationale. Dans bien des cas, ces efforts entraînent des
partenariats fructueux, tels que ceux établis pour mener à bien le Plan
nord-américain de gestion de la sauvagine et d’autres plans concernant les
oiseaux. D’autres efforts sont en cours pour mettre en œuvre l’approche élaborée
dans le cadre de l’ICOAN avec d’autres partenaires clés à l’échelle
internationale (tels que l’Amérique du Sud, l’Arctique et l’Asie).
ESPÈCES EN PÉRIL
En
avril 2000, le Ministre annonçait une Stratégie nationale pour la protection
des espèces en péril, d’une durée d’application de cinq ans. La Stratégie se
divise en trois parties, soit : l’Accord pour la protection des espèces en
péril, la
LEP
du gouvernement fédéral et des initiatives complémentaires en
matière d’intendance.
L’Accord pour la protection des espèces en péril engage les gouvernements
fédéral, provinciaux et territoriaux à adopter des règlements, programmes et
politiques, ainsi
qu’à travailler de pair pour protéger les espèces en péril au
Canada.
La
LEP
tablit un processus d’évaluation des espèces vraiment indépendant, un
processus d’établissement de listes et d’interdictions de tuer ou de blesser les
espèces considérées disparues, en péril ou menacées, ainsi que de détruire
l’endroit où ils vivent et leur habitat essentiel. La Loi prévoit également
l’élaboration de stratégies de recouvrement des espèces, des plans d’actions et
des mesures de protection des habitats
essentiels. La
LEP
recevait la sanction
royale en décembre 2002. La majorité des articles de la Loi sont entrés en
vigueur en juin 2003 et les autres le 1er juin 2004.
En 2003, le gouvernement fédéral a engagé 33 millions de dollars sur une
période de deux ans pour l’application de la
LCPE
par les ministères
responsables, soit : Environnement Canada, Pêches et Océans Canada et l’Agence
Parcs Canada. Ce montant est venu s’ajouter aux 180 millions de dollars déjà
engagés en l’an 2000
dans la stratégie nationale concernant les espèces en
péril.
Au cours de l’exercice 2004-2005, Environnement Canada s’est concentré sur
l’élaboration des politiques importantes et des instruments nécessaires à
l’application de la
LEP
. Une ébauche des termes de référence a été produite en
vue de la création du Conseil autochtone national sur les espèces en péril
(CANEP) et la liste des membres du conseil a été établie. Les termes de
référence ont également été complétés pour le sous-comité
sur le savoir
traditionnel autochtone du COSEPAC. Un comité consultatif d’intervenants pour
les espèces en péril (CCIEP) a été créé. Une ébauche des politiques nationales
et des lignes directrices pour les opérations et les consultations ont été
entreprises dans des domaines tels que l’identification des habitats essentiels,
la description des résidences, l’émission de permis, des analyses
socio-économiques et les enjeux connexes au rétablissement.
Le Conseil canadien de conservation des espèces en
péril est composé des
ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de la Faune. Le Conseil est
responsable d’offrir un leadership national et les lignes directrices, évitant
que d’autres espèces ne deviennent en péril.
HABITATS
Environnement Canada est responsable de 143 réserves nationales de faune (RNF)
et refuges d’oiseaux migrateurs (ROM) lesquelles apportent une contribution de
12 millions d’hectares pour appuyer la conservation de la diversité biologique,
y compris les espèces en péril.
Le Programme d’intendance de l’habitat aide à maintenir ou à remettre en état
les habitats essentiels pour les espèces en péril à la grandeur du Canada en
encourageant la mise en œuvre de projets de conservation par des groupes
communautaires, les propriétaires terriens, les peuples autochtones et les
gouvernements locaux. Le Programme a été lancé en l’an 2000 avec un engagement
de 45 millions de dollars sur une période de cinq ans. En 2003, cet engagement a
été renouvelé jusqu’en 2008. À ce jour, le
Programme a investi un montant
approximatif de 44 millions de dollars dans 716 projets différents tout en
recueillant 94 millions de dollars additionnels provenant des participants au
projet, soit sous forme de contributions monétaires ou en nature. Le nombre
total d’habitats protégés pour les espèces en péril s’étend maintenant sur plus
de 250 000 hectares et plus de 110 000 hectares d’habitat ont été améliorés
depuis l’an 2000.
Financement du programme d’intendance de l’habitat
Année
|
Financement du gouvernement du Canada (en millions de dollars)
|
Nombre de projets
|
1ère année (2000-2001)
|
$5.0 million
|
37
|
2e année (2001-2001)
|
$9.6 million
|
148
|
3e année (2002-2001)
|
$10.0 million
|
155
|
4e année (2003-2001)
|
$9.5 million
|
164
|
5e année (2004-2001)
|
$10.0 million
|
179
|
6e année (2005-2001)
|
$9.2 million
|
153
|
Total des 6 années
|
$53.3 million
|
836
|
Le Programme des dons écologiques offre des déductions d’impôt aux donateurs
de terres écosensibles et des servitudes de conservation. Depuis 1995, plus de
462 dons écologiques ont été faits aux gouvernements et organisations
environnementales sans
but lucratif à travers le pays. Les dons équivalent à
plus de 41 000 hectares et valent plus de 124 millions de dollars. Près de 18
pour cent des dons jusqu’à maintenant comprennent des habitats pour les espèces
en péril et 25 pour cent abritent des populations d’oiseaux migrateurs. De plus,
des habitats marécageux se retrouvent sur 40 pour cent des terres protégées
grâce aux dons écologiques.
Faisons-nous des progrès?
Même si le Ministère a établi les cadres pour les lois et
les programmes
concernant les espèces en péril (p. ex., stratégies de remise en état et plans
d’action) la réalisation des résultats sur le terrain demeure un défi à relever
à long terme.
Dans le cadre de la
LEP
, le COSEPAC, qui recense et surveille les espèces
canadiennes en péril depuis qu’il a vu le jour en 1978, est maintenant considéré
comme une entité légale, s’assurant ainsi que les évaluations des espèces se
poursuivront dans le cadre d’un processus scientifique indépendant et
rigoureux.
Le COSEPAC, qui procède à l’évaluation de l’état des espèces menacées
d’extinction ou de disparition immédiate depuis sa création en 1978, joue
désormais le rôle d’organisme de consultation, en vertu de la
LEP
, en vue
d’assurer que l’évaluation des espèces se poursuivra dans le cadre d’un
processus rigoureux et scientifiquement indépendant. Le COSEPAC évalue des
espèces qui sont, par la suite, ajoutées à une liste dans le cadre de la
LEP
. À
ce jour, le COSEPAC a évalué 455 espèces en
péril, dont 22 en disparition
immédiate, 172 espèces en voie de disparition, 120 espèces menacées et 121
espèces de préoccupation particulière. À ce jour, un total de 306 espèces ont
été répertoriées dans l’Annexe 1 de la
LEP
.
Dans le cadre de la
LEP
, le répertoire des espèces menacées d’extinction
immédiate, en voie d’extinction ou menacées engendrera la préparation de
stratégies de rétablissement. Des 238 stratégies de rétablissement, se situant à
des étapes différentes dans leur
élaboration à ce jour, Environnement Canada est
responsable de l’élaboration de 171 d’entre elles. D’ici 2006, on attend
l’achèvement de 99 stratégies de rétablissement pour toutes les espèces en voie
de disparition. Deux d’entre elles en sont à l’étape d’approbation et 43 de plus
sont actuellement élaborées.
Les points saillants de 2004-2005 par rapport au Programme de l’air pur sont
décrits dans les tableaux suivants.
Initiative/Programme principal :
Protection des espèces
en péril
|
Résultats attendus :
Mise en oeuvre de la
Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et de la
LEP
.
• Évaluation et classement des espèces en vertu de la
LEP
;
• Mise en place de stratégies de rétablissement des espèces reconnues comme
disparues, en voie de disparition ou menacées;
•
Participation des gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que des
organisations autochtones
• Consultation des intervenants qui contribue à l’atteinte des résultats
attendus;
• Établissement de la capacité d’application de la
LEP
;
• Respect des organisations internationales sur les espèces en péril
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Élaboration et gestion de programme
-
En date
du 31 mars 2005, l’accord bilatéral avec la
Colombie-Britannique en était à l’étape de la signature, tandis que
d’autres accords bilatéraux, tels que ceux avec le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard
se trouvaient à une étape plus avancée.
-
Création d’un comité consultatif d’intervenants afin d’offrir des avis
au sujet de l’administration de la loi. La liste des membres pour
l’exercice 2004-2005 comprend 10 participants provenant de l’industrie, 9
des ONGE et 2 scientifiques.
-
Élaboration plus
considérable du registre publique de la
LEP
et
utilisation de ce dernier en tant qu’instrument pour faire progresser les
consultations publiques en ce qui concerne les politiques, les lignes
directrices et le processus de listage des espèces.
|
Évaluation, réponse et inscription à la liste
-
Le COSEPAC s’est réuni en mai et novembre 2004 et a évalué l’état de
58 espèces, sous-espèces et populations.
-
Le COSEPAC a déposé une liste de 59 espèces,
sous-espèces et
populations à présenter au ministre fédéral (suite aux réunions
d’évaluations du COSEPAC de novembre 2003 et mai 2004) avec son premier
rapport annuel depuis l’entrée en vigueur de la
LEP
(juillet 2004).
-
73 espèces ont par la suite été ajoutées à la liste des espèces
sauvages en péril de la
LEP
suite aux 91 évaluations présentées par le
COSEPAC en janvier 2004.
|
Rétablissement et conservation des habitats essentiels
-
Aucune stratégie de rétablissement n’a nécessité d’approbation ni de
publication sur le registre public au cours de 2004-2005. La production de
99 stratégies de rétablissement pour les espèces en voie d’extinction est
en cours afin de respecter le délai de 2006 et pour lesquelles
Environnement Canada est responsable (en collaboration avec les provinces
et les territoires). Parmi ces dernières, deux se situaient à l’étape
d’approbation et 43 de plus étaient en processus d’élaboration à la fin de
mars 2005.
|
Conservation des habitats essentiels
-
La politique sur les habitats essentiels et la politique résidentielle
ont été complétées au cours de 2004 suite à une collaboration et des
consultations avec d’autres ministères fédéraux, les provinces et
territoires, l’industrie, les ONGE et le public. Ces politiques offrent
désormais l’orientation nécessaire à la protection des résidences et à
l’élaboration de stratégies de rétablissement.
-
Une ébauche des lignes
directrices techniques pour l’identification
des habitats essentiels a été produite.
|
Application de la loi
-
Des séances de formation sur la
LEP
pour les agents de faune se sont
déroulées à la grandeur du Canada.
-
Les agents de faune ont pris des mesures dans six cas d’accident et
entrepris une enquête en vertu de la nouvelle loi.
|
Participation des Autochtones
-
L’ébauche des termes de référence
du Sous-comité sur le savoir
traditionnel autochtone du COSEPAC a été produite, tout comme la liste de
ses membres.
-
Les termes de référence susmentionnés ont été approuvés en septembre
2004.
|
Mise en oeuvre de la Convention sur le commerce international des
espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) par la
Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la
réglementation de leur commerce international et interprovincial
(WAPPRIITA)
-
- Le Canada a été un participant actif qui s’est démarqué lors de la
13e Conférence des Parties à la CITES (CdP-13) qui s’est tenue en octobre
2004 et qui a évalué 50 propositions pour la modification de la liste des
espèces de la CITES (Annexes de la CITES) et 62 propositions au sujet de
l’interprétation et de l’administration de la CITES.
-
Les décisions prises lors de la CdP-13 sont entrées en vigueur au
Canada grâce à la modification à l’Annexe 1 du règlement en vertu de
la
WAPPRIITA.
-
Un nouvel ajout à la série de Guides d’identification de la CITES a
été élaboré. Le nouveau Guide d’identification de la CITES - Amphibiens
sera compété au cours de l’exercice 2005-2006.
-
Les agents de la faune ont pris des mesures dans 550 cas d’urgence,
ont entrepris 1 520 inspections et 1 273 enquêtes étaient en cours en
2004-2005.
|
Initiative/Programme principal :
Conservation des
populations d’oiseaux migrateurs
|
Résultats attendus :
Acquisition de connaissances
sur la situation des populations d’oiseaux migrateurs et mesures de
conservation prises.
Promotion de l’observation et application de la
LCOM
.
Sensibilisation accrue des intervenants et du public et appui des
initiatives pour la conservation des oiseaux migrateurs.
Établissement de
processus et de structures coopératives de gestion visant à
tenir compte des droits des Autochtones et des droits prévus aux traités
dans les règlements des revendications territoriales et à y répondre.
Élaboration et mise en œuvre d’initiatives de partenariat pour la
conservation des oiseaux migrateurs.
Compréhension et atténuation de l’impact des substances toxiques et des
maladies sur les oiseaux migrateurs.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Plan du Programme concernant les oiseaux migrateurs du SCF
-
Le Plan du Programme concernant les oiseaux migrateurs du SCF est
maintenant terminé même s’il reste à modifier une « ébauche de travail »
pour qu’elle reflète les priorités et les changements émergents, de même
que les nouvelles approches
-
Le 18 mai 2005, un projet de loi visant à modifier la
LCOM
et la
LCPE
afin d’accroître la capacité du Ministère à aborder les
enjeux
relatifs à la pollution marine (projet de loi C-15) a reçu la sanction
royale.
|
L’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord
(ICOAN) porte sur quatre sous-éléments qui visent quatre groupes d’oiseaux :
sauvagine, oiseaux aquatiques, oiseaux terrestres et oiseaux de rivage.
-
Le Canada, les États-Unis et le Mexique ont finalisé et signé la mise
à jour de 2004 du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS)
et ont entrepris son
application, en plus d’avoir procédé à l’examen et à
l’approbation de projets régionaux, nationaux et internationaux soumis par
les consortiums au Conseil nord-américain de conservation des terres
humides (Canada).
-
Les ministres de l’Environnement du Canada et du Mexique ainsi que le
secrétaire de l’Intérieur des États-Unis ont signé la Déclaration
d’intention pour la conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord et de
leur habitat au début de 2005, confirmant ainsi leur soutien à l’ICOAN.
|
Application de la loi sur les oiseaux migrateurs
-
Lancement de la mise en œuvre du projet Espace pour les habitats. Ce
projet visera à développer les technologies d’observation de la Terre de
façon à ce qu’elles permettent la surveillance et la protection de
l’intégrité écologique des aires protégées visées ainsi que la
surveillance des prises accidentelles d’oiseaux migrateurs.
-
Les agents de la faune ont pris des mesures dans 277 cas d’urgence,
ont
entrepris 135 inspections et 382 enquêtes étaient en cours en
2004-2005.
|
Communication sur les oiseaux migrateurs
-
Utilisation des consultations avec les intervenants et participation à
ces dernières pour atteindre les résultats attendus.
|
Partenariat sur les oiseaux migrateurs
-
Environnement Canada a approuvé le concept de l’Initiative des espèces
migratoires de l’hémisphère ouest (IEMHO) et, par le biais du Service
canadien de la faune, continue de travailler avec des partenaires des
États Unis (US Fish and Wildlife Service - Division of International
Conservation) et des organismes d’autres pays (BirdLife International -
Quito, Équateur) pour produire une initiative concrète à partir du concept
de l’IEMHO.
-
ICOAN-Canada continue de travailler avec d’autres conseils nationaux
de l’ICOAN pour créer au Mexique des partenariats similaires aux
consortiums qui exécutent le travail de conservation pour l’IOCAN aux
États-Unis et au Canada, dans les aires contenant des habitats importants
aux yeux des trois pays.
|
Gestion coopérative avec les Autochtones
-
Participation à la finalisation de l’Accord de principe des inuits du
labrador, ainsi que la négociation des accords pour les Innu du Labrador,
à la Baie James du Nord du Québec et à Makivik.
-
Contribution dans l’élaboration de politiques et de stratégies
entourant les droits de récolte des Métis, y compris la
politique
d’application intérimaire approuvée par le Cabinet.
-
Négociation d’un nouvel accord de financement en ce qui a trait aux
fonds de recherche, en collaboration avec l’Institut de la fourrure du
Canada. Membre et participant au Comité canadien de gestion des animaux à
fourrure et au Comité sur la recherche et le développement des pièges en
collaboration avec l’Institut de la fourrure du Canada.
|
Initiative/Programme principal :
Protection et
conservation des habitats
|
Résultats attendus :
Conservation des espèces en
péril et de leur habitat grâce au Programme d’Intendance de l’habitat.
Établissement et conservation des réserves nationales fauniques et
aquatiques, des refuges d’oiseaux migrateurs et des sites RAMSAR.
Conservation grâce aux dons de terres rendus possibles par le
Programme des
dons écologiques.
Participation continue des organisations et des communautés autochtones.
Poursuite de la consultation et de la participation des intervenants pour
l’atteinte des résultats.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Aires protégées
-
On a terminé la mise sur pied du volet maritime d’une stratégie
fédérale sur les aires protégées, et les ministres de l’Environnement et
des Pêches et Océans en ont fait l’annonce au début de 2005.
|
Programme des dons écologiques
-
Au cours de l’exercice 2004-2005, Environnement Canada a continué de
mettre en œuvre le Programme des dons écologiques SDD 2.1.5. Depuis 1995,
plus de 462 dons écologiques ont été faits à des organisations
environnementales à but non lucratif et aux gouvernements à la grandeur du
Canada. Les dons écologiques totalisent plus de 41 000 hectares et valent
plus de 124
millions de dollars.
-
Les nouveautés du programme ont consisté en la mise en oeuvre
d’incitatifs fiscaux améliorés, l’élaboration de matériel promotionnel et
d’un site Web ainsi que l’établissement de procédures pour simplifier le
traitement des cadeaux de valeur modeste.
|
Programme d’intendance de l’habitat (PIH)
-
Au cours de 2004-2005, le PIH pour les espèces en péril a investi 10
millions de dollars dans 165 projets reliés aux habitats terrestres et
aquatiques.
|
Aller de l’avant
Environnement Canada a abordé avec succès une nouvelle étape de l’élaboration
et de la mise en oeuvre de programmes pour s’acquitter des responsabilités ayant
un impact beaucoup plus considérable que celle que lui confère la nouvelle
LEP
.
Il convient de signaler surtout que le Ministère est en train de créer ou
d’acquérir une nouvelle expertise pour évaluer les menaces s’appliquant à un
éventail d’espèces et d’habitats
beaucoup plus vaste qu’auparavant et pour
réagir à ces menaces. La
LEP
a également instauré des exigences claires en
matière de coopération et de consultation (avec un plus vaste éventail
d’intervenants).
Les milieux de la conservation accordent énormément d’importance à cette
question étant donné l’intérêt que le programme des espèces en péril suscite.
Les préoccupations en ce qui concerne la perte des habitats, la nécessité
d’augmenter la superficie des terres protégées au Canada, les
maladies de la
faune et les espèces exotiques envahissantes prennent toutefois de l’importance
dans le programme de conservation. Le déclin de la qualité et de la quantité des
habitats au Canada est de plus en plus évident et d’où le besoin de voir le
réseau des aires protégées du Canada s’étendre. De meilleurs outils sont
nécessaires (p. ex., des systèmes de surveillance et d’échange de données) dans
tout le programme de conservation pour évaluer comment les espèces sauvages
réagissent aux modifications de leur
habitat et à d’autres facteurs de stress,
et d’utiliser davantage les indications et les programmes (p. ex., des
politiques fiscales et des servitudes de conservation) pour être en mesure
d’agir sur la planification et le processus décisionnel concernant l’utilisation
des terres.
Le Ministère, en collaboration avec Pêches et Océans Canada et Parcs Canada,
dirige une évaluation préliminaire des programmes de la
LEP
pour que ceux-ci
continuent d’offrir un appui efficace à l’application de la
loi
Les obligations et les défis du Ministère en matière de conservation ont
continué de prendre de l’ampleur. Par exemple, la pression s’intensifie pour
qu’Environnement Canada élargisse l’utilisation des réserves nationales
fauniques comme moyen clé d’augmenter le nombre d’aires protégées fédérales au
Canada. C’est pourquoi nos partenariats sont plus importants que jamais. Les
partenaires non gouvernementaux sont désormais considérés à titre d’intervenants
à part entière de la conservation des
espèces sauvages, apportant à la table des
connaissances techniques, des ressources et d’autres façons de faire. Le
Ministère continuera de favoriser les partenariats avec les organisations de
conservation des espèces sauvages, les universités, les associations de
l’industrie et les propriétaires terriens d’un bout à l’autre du pays.
Pour en savoir davantage
2.2.2 Résultat stratégique : Santé des écosystèmes
Leadership en science des écosystèmes
Quels sont les enjeux?
La possibilité d’assurer un environnement sain et en santé aux Canadiens
dépend de notre capacité à comprendre les effets des facteurs de stress causés
par l’activité humaine sur nos écosystèmes et à partager ce savoir avec les
Canadiens, les décideurs et la collectivité
mondiale.
Que faisons-nous à ce sujet?
Environnement Canada travaille en collaboration avec d’autres ministères
fédéraux, les provinces et les territoires (individuellement ou par l’entremise
du CCME), les réseaux scientifiques qui s’intéressent à l’environnement et le
public, tout particulièrement les ONG, les milieux universitaires, les
municipalités et le public pour partager de l’information, déterminer les
priorités en ce qui a trait à la surveillance et à la recherche sur les
répercussions des activités humaines sur la santé de écosystèmes et fournir aux
décideurs de l’information et des conseils scientifiques intégrés et opportuns.
Les points centraux pour Environnement Canada en matière de santé des
écosystèmes doivent :
-
Déterminer « ce qui change » au sein des écosystèmes – assurer que les
Canadiens reçoivent de l’information et des conseils en temps opportun sur
l’état et les tendances de la santé des écosystèmes;
-
Évaluer « pourquoi les choses
changent/se produisent » - faire progresser
la compréhension scientifique des répercussions des activités humaines sur la
santé des écosystèmes;
-
Déterminer « ce qui est possible de faire à ce sujet » - fournir des
conseils et des solutions axés sur la science qui contribuent à la réduction
des répercussions humaines sur la santé des écosystèmes;
-
« Assurer l’excellence dans la gestion des sciences et technologies (S-T)
» - assurer que la gestion stratégique des S-T d’Environnement Canada
s’harmonise avec les politiques fédérales en S-T.
Faisons-nous des progrès?
Les Canadiens sont toujours préoccupés par les incidences des pratiques
d’utilisation des terres et par les effets des agents de stress sur
l’écosystème, tels que les substances toxiques et autres substances
préoccupantes, le changement climatique et les changements dans la biodiversité
sur la santé des écosystèmes aquatiques. Les travaux entrepris dans ce domaine
offrent de nouvelles
connaissances scientifiques, des approches et des
techniques liées aux enjeux préoccupants prioritaires (p. ex., publication de
Évaluation des Changements Climatiques dans l'Arctique et de l’Évaluation
scientifique 2004 des dépôts acides au Canada qui présentent l’état des
connaissances sur les enjeux relatifs à la santé des écosystèmes aquatiques et
de la compréhension de ces derniers) pour les gestionnaires des ressources et
les décideurs. La mise au point du Programme national sur les indicateurs de la
qualité de
l’eau permettra la production du premier rapport national canadien
sur la qualité de l’eau prévu pour l’automne 2005. Tout ce travail est possible
grâce à une collaboration étroite du Ministère avec d’autres ministères
fédéraux, les provinces, les territoires et les réseaux scientifiques.
Les points saillants de 2004-2005 par rapport au Programme de l’air pur sont
décrits dans les tableaux suivants.
Initiative/Programme principal :
Surveillance et
production de rapports sur l’état et les tendances de la qualité de
l’environnement
|
Résultats attendus :
Renforcer les liens entre
les réseaux au Canada et améliorer le partage d’information sur les
changements dans les écosystèmes.
Approche intégrée en matière de production, d’acquisition et de diffusion
d’information et de connaissances.
Renseignements sur
la santé des écosystèmes plus accessibles et augmentation
de la sensibilisation du public concernant les changements dans les
écosystèmes.
Les décideurs et les Canadiens ont l’information scientifique nécessaire sur
l’état et les tendances de la santé des écosystèmes afin de prendre des
décisions éclairées sur la conservation et la protection de l’environnement.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Élaboration
et mise en œuvre d’un système visant à améliorer
l’accessibilité et la gestion des bases de données fédérales et provinciales
sur l’environnement
-
Achèvement de l’analyse comparative nationale d’ENVIRODAT qui a
confirmé la comparabilité nationale des paramètres prioritaires et qui a
validé leur utilisation dans le prochain rapport national sur la qualité
de l’eau de 2005.
-
Lancement du portail Web de RésEau pour le partage, la découverte,
l’accès et l’utilisation des renseignements axés
sur l’eau provenant
d’organismes fédéraux, provinciaux, territoriaux et municipaux, des
groupes de volontaires, de l’industrie, du milieu universitaire et
d’autres partenaires.
|
Évaluer et améliorer la capacité nationale de production de rapports
environnementaux afin de répondre aux exigences
-
Lancement de la première année du Programme national sur les
indicateurs de la qualité de l’eau, y compris : réalisation d’un atelier
de planification pour le CCME
(FPT) venant confirmer l’appui national à
l’initiative; élaboration d’un modèle de gouvernance fédéral et national
pour faire un survol du programme. Le premier rapport national du Canada
sur la qualité de l’eau est attendu en novembre 2005.
|
Produire des renseignements précis et améliorés sur la qualité de
l’eau en ce qui a trait aux enjeux prioritaires de portée nationale tels que
les pesticides, les nouveaux produits chimiques dans les sources d’eau et la
surveillance de la
biodiversité aquatique
-
Préparation du rapport intérimaire d’Environnement Canada sur les
données concernant la surveillance sur le terrain de la qualité de l’eau
et des pesticides dans le cadre du Fonds pour la science des pesticides.
-
Nouvelles recherches sur les connaissances associées aux processus de
traitement des stations de traitement des eaux usées; compréhension des
facteurs qui affectent la viabilité et la gestion des stocks de saumons
atlantiques et pacifiques au Canada et
à l’échelle internationale;
détection et surveillance de la survie et de la persistance de l’ADN
transgénique dans l’environnement aquatique et études au sujet des usines
de pâtes et papiers afin de déterminer les possibilités de futurs
règlements et leur élimination au sein des effluents.
-
La coordination des recherches et programmes continue de progresser
par rapport à l’élaboration et la mise en œuvre d’un réseau de
surveillance de la biodiversité aquatique au Canada.
|
Initiative/Programme principal :
Progression et partage
des connaissances scientifiques
|
Résultats attendus :
Meilleure compréhension des
facteurs de stress et des outils d’aide à la prise de décisions qui sont
plus adéquats, grâce aux partenariats, afin d’évaluer, de prévoir et de
connaître la santé des bassins
hydrographiques et des écosystèmes nationaux,
binationaux et internationaux.
Les stratégies, les décideurs et les Canadiens possèdent l’information et
les connaissances nécessaire pour prendre des décisions sur la protection et
la conservation de l’environnement, modifier les politiques et leurs
habitudes.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Faire progresser la compréhension scientifique des répercussions des
méthodes d’utilisation des terres sur la santé des écosystèmes aquatiques :
agriculture et exploitation forestière, p. ex.
-
Nouvelles recherches sur les sources de pollution bactérienne trouvées
sur les plages et dans le sable de plage; un programme afin d’élaborer des
normes de rendement en matière de nutriments, de sédiments et de débits
minimaux et le lancement d’un programme d’évaluation en science et
recherche pour déterminer les répercussions potentielles du pipeline
Mackenzie sur l’hydrologie,
la qualité de l’eau, l’écologie des
écosystèmes du fleuve, des lacs et des étangs du corridor du bassin
Mackenzie. Cette information sera utilisée dans le processus d’évaluation
des répercussions environnementales pour l’élaboration proposée.
|
Améliorer la connaissance des effets des substances toxiques et
d’autres substances préoccupantes, du changement climatique et des
changements de la biodiversité sur les écosystèmes aquatiques
-
Nouvelles connaissances
afin de prévoir les effets possibles des
organismes génétiquement modifiés (OGM) sur l’environnement. Connaissances
sur les répercussions des activités humaines sur les environnements
aquatiques et plus particulièrement sur le système immunitaire des
poissons/Lamellibranches et de leur résistance à la maladie. Élaboration
de tests sur la reproductivité et le développement des poissons dans le
but de détecter les substances modificatrices des caractères sexuels.
-
Nouvelles connaissances sur les
répercussions du changement climatique
envers les effluents urbains et leurs eaux réceptrices, de même que sur
l’hydrologie et l’écologie des écosystèmes aquatiques vulnérables à
l’échelle régionale, pour déterminer les répercussions du changement
climatique sur les facteurs météorologiques qui affectent les goûts et les
odeurs.
-
Travaux en cours pour établir des séries de recherches et de
surveillance instrumentées sur les bassins qui seront utilisées dans le
but de produire des connaissances visant à
améliorer la capacité du
Ministère à évaluer les répercussions du changement climatique, des
substances toxiques et autres substances préoccupantes, de même que les
changements associés à la biodiversité dans les écosystèmes aquatiques.
|
Réaliser et publier des évaluations scientifiques au sujet des
problèmes environnementaux d’envergure
-
Trois publications ont été complétées sur le goût et l’odeur des
sources d’eau potable. Un rapport global de l’évaluation a été
publié.
L’Évaluation de l’impact du changement climatique dans l’Arctique (ACIA),
un rapport global et sur les enjeux importants a été publié en novembre
2004 et les documents techniques connexes le seront en 2005. L’Évaluation
scientifique 2004 des dépôts acides au Canada a également été publiée. Une
évaluation scientifique sur les sédiments contaminés est en cours.
|
Initiative/Programme principal :
Des approches et
des outils axés sur la science
|
Résultats attendus :
Application accrue et
améliorée des lignes directrices au Canada et dans les bassins
hydrographiques et les écosystèmes partagés.
Amélioration des outils et des méthodes de gestion intégrée des ressources
et d’assainissement des écosystèmes.
Amélioration de la participation et de l’appui pour trouver des moyens de
conserver, de protéger et d’assainir les écosystèmes.
Respect des exigences des lois, des règlements, des évaluations
environnementales et des accords nationaux et internationaux.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Moderniser et améliorer les lignes directrices canadiennes sur la
qualité de l’environnement et d’autres outils scientifiques afin de
maintenir, de protéger et d’améliorer la qualité de
l’environnement et ses
principales utilisations bénéfiques
-
Les nouvelles Recommandations canadiennes pour la qualité de
l’environnement approuvées par le CCME comprennent un cadre d’orientation
pour la gestion du phosphore dans les systèmes d’eau douce, ainsi que des
lignes directrices pour la qualité du sol par rapport au benzène, au
toluène, à l’éthylbenzène et au xylène. D’autres recommandations sont
toutefois en cours d’élaboration. Des protocoles révisés concernant
l’élaboration de lignes directrices
canadiennes en matière de qualité du
sol sont présentement réévalués et seront approuvés au cours de 2005-2006.
Le réexamen des protocoles relativement à l’élaboration de lignes
directrices sur la qualité des sédiments, quant à lui, débutera au cours
de 2005-2006. Le réexamen et la révision des protocoles sur l’élaboration
de lignes directrices canadiennes de la qualité de l’eau sont en cours et
seront complétés au cours de 2005-2006. Une stratégie d’Environnement
Canada pour la mise en œuvre des lignes
directrices canadiennes pour la
qualité environnementale a été élaborée et un schéma sur l’établissement
des priorités pour l’élaboration des lignes directrices a été préparé et
présenté au CCME.
|
Améliorer notre capacité de fournir des conseils et des outils
d’aide à la prise de décisions sur la gestion intégrée des ressources en eau
-
Plusieurs initiatives en cours à la grandeur du pays, EcoAtlas par
exemple, ont été mises en œuvre dans les provinces des prairies.
Entre
autre, les discussions préliminaires sur les besoins de renseignements et
les approches sur la gouvernance ont été entreprises avec la C.-B. et le
Conseil sur les eaux du bassin de l’Okanagan. Une ébauche d’un cadre
Canada-Ontario ayant trait processus décisionnel sur les sédiments a été
élaborée pour la gestion des risques associés avec les sédiments
contaminés. Ce cadre est reconnu mondialement comme étant le premier de ce
genre à être officialisé à travers le monde. Une synthèse environnementale
concernant la disponibilité de l’eau pour le fleuve St-Laurent est
présentement élaborée.
-
Mise au point de connaissances et de techniques afin de remédier au
problème des sites contaminés, d’améliorer les approches relatives aux
eaux usées municipales et de créer des pratiques de gestion durables
relativement aux tempêtes d’eau.
|
Contribuer à la mise au point de pratiques exemplaires de gestion en
agriculture
-
Afin d’appuyer le Cadre stratégique pour
l’agriculture (CSA) dirigé
par Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Initiative nationale de
durabilité environnementale dans le domaine de l’agriculture comprend
quatre grands thèmes : air, biodiversité, pesticides et ressources en eau.
Les activités de l’année 2004-2005 comprennent notamment : étendue,
planification de recherche, recherche et création de l’inventaire, ainsi
que la coordination avec d’autres secteurs thématiques et programmes du
CSA. Chacun des thèmes ont été utilisés lors de l’exercice
2004-2005 pour
déterminer et évaluer les paramètres prioritaires lors de la prochaine
élaboration de normes de rendement agroenvironnementales. Ces normes
seront des mesures quantitatives ou qualitatives du rendement
environnemental attendu.
|
Initiative/Programme principal :
Gestion de la
Science et de la Technologie S-T
|
Résultats attendus :
Les activités S-T
d’Environnement Canada sont de grande qualité.
Les activités S-T d’Environnement Canada appuient avec efficacité et
efficience la mission du Ministère et contribuent à l’atteinte des résultats
fédéraux.
Les activités de S-T d’Environnement Canada sont intégrées à la capacité
fédérale, canadienne et internationale en S-T de l’environnement.
Les activités de S-T d’Environnement Canada répondent efficacement aux
besoins de la
population canadienne dans les domaines de l’environnement et
du développement durable.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Gérer de façon stratégique les activités de S T du Ministère et
élaborer une politique de S T pour celui-ci
-
Le Ministère a mandaté le comité consultatif externe du Sous-ministre
pour procéder à l’examen de la gestion des S-T à Environnement Canada.
-
Le site Web interne
du secteur d’activité de la gestion, de
l’administration et des politiques (GAP) sur la gestion des S-T a été
lancé afin de fournir des mises à jour régulières aux gestionnaires des
S-T et sur les enjeux relatifs à la gestion des S-T.
|
Établir et promouvoir des réseaux et des partenariats en science et
technologie environnementales
-
Le Ministère a débuté l’élaboration d’une stratégie nationale pour les
S-T au sujet de l’environnement. Elle vise à mobiliser les
utilisateurs,
les participants et les facilitateurs des S-T pour l’environnement dans
l’établissement des priorités pertinentes avec les politiques. Un atelier
a eu lieu en vue d’explorer les défis et les possibilités en matière
d’établissement de partenariats pour Environnement Canada dans le domaine
des S-T. Une base de données accessibles des réseaux environnementaux du
Canada a été créée et publiée sur un site Internet ouvert au public, de
même que Partenariats intelligents : Innovations dans les
relations entre
Environnement Canada et les universités dans le domaine de la recherche a
été publié dans le but de faire la promotion des partenariats novateurs
déjà en place. (
http://www.cesn-rcse.ec.gc.ca/fre/docs/sp01_index.html
)
|
Améliorer l’intégration des activités fédérales de S T axées sur des
enjeux d’importance nationale
-
Le Conseil des sous-ministres adjoints du gouvernement fédéral pour
l’intégration des S-T a réalisé des progrès dans l’intégration concernant
neuf enjeux, y compris les ressources en eau et les espèces exotiques
envahissantes. Il fournit une vue d’ensemble pour l’organisation du Forum
fédéral sur les S-T, Passer de la collaboration à l’intégration.
-
Une « communauté de pratique » en ligne sur les Effets des nouveaux
organismes vivants sur les écosystèmes (ENOVE) a été créée et mise en
place dans le but de faciliter la communication entre les scientifiques et
les
clients qui sont impliqués dans les enjeux connexes aux ENOVE. Une
stratégie de recherche sur les ENOVE a été élaborée.
-
Seize autres pays industrialisés ont rejoint le Réseau sur la qualité
de l’eau du Programme sur l’eau du Système mondial de surveillance
continue de l’environnement (GEMS/EAU) du PNUE. Une initiative pour les
jeunes a été lancée – voir
http://www.gemswater.org/index-f.html
. Un résumé sur la nouvelle
course modulaire est disponible
à l’adresse suivante :
http://www.gemswater.org/index-f.html
.
-
Ébauche et examen du Programme fédéral de recherche sur l’eau douce
par des partenaires et des intervenants, y compris les ministères
fédéraux, provinces, territoires et autres groupes d’intérêt et
association importants. Identification de six domaines prioritaires pour
la recherche fédérale.
|
Aller de l’avant
Dans le domaine de la
santé de l’écosystème, le Ministère portera une
attention particulière à la réalisation du rapport national sur les indicateurs
de la qualité de l’eau, la création et la mise en œuvre d’un réseau canadien de
surveillance de la biodiversité aquatique, la production de rapports sur les
résultats des recherches dans des domaines clés tels que les pesticides, les
répercussions du changement climatique, ainsi que l’élaboration de normes de
rendement agroenvironnementales. Les efforts qui seront déployés
permettront de
poursuivre le renforcement des partenariats existants et d’en établir de
nouveaux dans le but d’offrir les renseignements scientifiques essentiels au
soutien des programmes du Ministère et à l’atteinte des résultats.
Pour en savoir davantage
2.2.3 Résultat stratégique : Écosystèmes prioritaires
Initiatives axées sur les ressources en eau
Quels sont les enjeux?
Les ressources en eau sont essentielles au maintien de la vie dans les
écosystèmes du Canada, elles sont non seulement essentielles pour la santé et le
mieux-être des humains, mais également pour la croissance durable et la
biodiversité. L’eau propre, salubre et sans danger pour les
humains et les
écosystèmes constitue toujours une vision commune pour les gouvernements à
l’échelle nationale et internationale.
Au Canada, les questions reliées à la qualité, à la quantité et à
l’utilisation de l’eau sont complexes et plurigouvernementales. Le gouvernement
fédéral joue un rôle scientifique essentiel qui implique l’identification des
menaces à la qualité et à la disponibilité de l’eau. La science consiste en une
aide essentielle pour tous les paliers du gouvernement dans
l’établissement des
priorités et pour prendre des mesures afin d’assurer une eau propre et salubre
pour tous les Canadiens.
Des pressions s’exercent sur la qualité et les réserves d’eau de certaines
régions au Canada. Des incidents tels que la contamination de l’eau potable
minent la confiance du public en ce qui a trait aux systèmes de gestion des
eaux. Les événements reliés à des inondations ou à des sécheresses augmentent
dans d’autres régions (dans les Prairies, par exemple) les préoccupations
soulevées par
la stabilité économique. Au Canada, la consommation d’eau par
habitant est élevée et a, en fin de compte, des répercussions sur la durabilité
des infrastructures.
Que faisons-nous à ce sujet?
Les gouvernements, l’industrie et chaque Canadien se partagent la
responsabilité de la gestion de l’eau douce. Ce sont les provinces et les
territoires qui ont la compétence principale sur la plupart des aspects de la
gestion et de la protection de l’eau, et la plupart des gouvernements
délèguent
certains de ces pouvoirs aux municipalités. La compétence fédérale englobe la
conservation et la protection des océans et de leurs ressources, les pêches, la
navigation, le transport des marchandises, ainsi que les relations et les
accords internationaux (eaux frontalières Canada-É.-U.). Le gouvernement fédéral
est également responsable des eaux situées sur les terres fédérales, notamment
dans les territoires, les parcs et les collectivités des Premières Nations. Même
si la Constitution ne le prévoit
pas expressément, le gouvernement fédéral joue
un rôle de premier plan dans le domaine de la science de l’eau et de la
surveillance afin d’appuyer la gestion de l’eau par tous les niveaux de
compétence. Le Canada joue également un rôle clé dans l’élaboration de
recommandations scientifiques pour la qualité de l’eau. Il faut appliquer ces
recommandations dans la grande maison fédérale (p. ex., à Parcs nationaux),
ainsi que dans les autres niveaux de compétence et d’autres secteurs.
Environnement Canada
collabore avec d’autres ministères fédéraux, les
provinces et les territoires (individuellement ou par l’entremise du CCME), les
réseaux scientifiques qui s’intéressent à l’environnement et le public
(notamment les ONG, les milieux universitaires et les municipalités). Cette
collaboration vise à partager de l’information, déterminer les priorités quant à
la surveillance et à la recherche, fournir aux décideurs de l’information et des
conseils scientifiques intégrés et opportuns, faire la promotion de
l’utilisation durable des ressources en eau au Canada, ainsi que d’établir des
pratiques de gestion visant l’utilisation efficace de l’eau au Canada.
Faisons-nous des progrès?
Au cours du dernier exercice, grâce à des efforts conjoints avec les
provinces et les territoires, le gouvernement fédéral a réalisé des progrès
additionnels dans le domaine de l’eau. Cette collaboration a permis la
réalisation de progrès en ce qui a trait à la protection des ressources en eau
de la source
au robinet; des stratégies visant une utilisation plus viable des
ressources en eau et la gestion des effluents d’eaux usées sont présentement
élaborées en ce sens. La mise au point et la mise à jour des lignes directrices
sur la qualité de l’eau ont également permis d’améliorer la salubrité de l’eau
potable et la qualité des eaux de surface. Le gouvernement fédéral a également
conçu des évaluations scientifiques sur les menaces et les enjeux relatifs aux
ressources en eau et mettra plus d’emphase sur cette
mesure dans le futur. Des
résultats encourageants ont été atteints dans le cadre de six initiatives axées
sur l’écosystème à travers le pays et toutes ces initiatives abordent les enjeux
relatifs à la qualité de l’eau, y compris le nettoyage, la remise en état et la
pollution.
Les points saillants de 2004-2005 par rapport au Programme de l’air pur sont
décrits dans les tableaux suivants.
Initiative/Programme principal :
Recherche
(Gestion intégrée des bassins hydrographiques – Mise en œuvre avec des
partenaires nationaux, des politiques en ce qui a trait aux ressources en
eau, des coordinations de programmes et des instruments qui appuient les
stratégies et les priorités)
|
Résultats attendus :
Approches fondées sur la
collaboration avec les intervenants et l’utilisation de modèles et d’outils
d’analyse
intégrée de la qualité, de la quantité et de l’utilisation de
l’eau pour aborder les enjeux reliés à la gestion durable de l’eau.
Application, à des rivières et des bassins hydrographiques en particulier,
de stratégies de gestion durable de l’eau.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Protection des eaux de source
-
Environnement Canada, en collaboration avec les gouvernements
provinciaux et territoriaux, a
joué un rôle de premier plan dans
l’élaboration d’un document intitulé De la source au robinet : Guide
d’application de l’approche à barrières multiples pour une eau potable
saine publié en juin 2004 par le CCME (
http://www.ccme.ca/assets/pdf/mba_guidance_doc_f.pdf
)
-
Environnement Canada, en partenariat avec Santé Canada et Affaires
indiennes et du Nord Canada, cherche à accélérer la mise en œuvre de la
Stratégie de gestion des
ressources en eau des Premières Nations. La
contribution d’Environnement Canada vise à s’attarder aux besoins relatifs
à la protection des sources d’eau dans les communautés des Premières
Nations.
|
Utiliser des outils et des modèles efficients pour s’attaquer aux
problèmes reliés à la gestion durable de l’eau
-
Les travaux sont en cours pour ce qui est de l’élaboration du Modèle
numérique d’englacement des rivières (RIVICE) en partenariat avec d’autres
ministères du
gouvernement et des ONG.
-
Une étude de modélisation des répercussions du changement climatique
sur les ressources en eau du bassin de la rivière Saskatchewan Sud en est
à sa deuxième année. L’étude est un effort de collaboration avec
l’Université de Saskatchewan. Le modèle d’analyse sur l’utilisation de
l’eau d’Environnement Canada est utilisé en tant qu’outil principal pour
l’intégration de l’alimentation en eau et des considérations concernant la
demande dans le bilan hydrologique du bassin, pour
répondre aux
répercussions liées au changement climatique.
http://www.parc.ca/ssrb/index.html
(en anglais seulement)
|
Appuyer l’élaboration d’une politique fédérale sur l’eau
-
Production de rapports sur la GIRE en collaboration avec les provinces
et les territoires qui seront complétés pour l’été 2005; une stratégie
d’engagement global à été élaborée pour les interventions axées sur l’eau
à la Commission des
Nations Unies sur le développement durable (CDD-13) et
à d’autres événements d’envergure internationale.
-
Le comité interministériel des SMA sur l’eau a établit les 6 priorités
les plus importantes concernant cette ressource. Les ministères fédéraux
orientent désormais leurs actions en fonction de ces priorités (p. ex.,
directives aux fournisseurs d’eau potable, élaboration de la stratégie sur
les ressources en eau d’Agriculture et Agroalimentaire Canada).
|
Initiative/Programme principal :
Gouvernance
(Gestion intégrée des bassins hydrographiques – Mise en œuvre avec des
partenaires nationaux)
|
Résultats attendus :
Mise en oeuvre du plan
d’action sur l’eau du CCME.
Promotion d’une approche intégrée de la gestion de l’eau au Canada fondée
sur les bassins hydrographiques.
Mise
en œuvre de la Stratégie de gestion de l’eau des Premières nations dans
les collectivités des Premières Nations par une approche axée sur le
partenariat (Environnement Canada, Santé Canada, Affaires indiennes et du
Nord Canada).
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Plan d’action fédéral/provincial/ territorial sur l’eau du CCME
-
Environnement Canada a participé activement aux travaux du CCME sur
les
enjeux connexes aux ressources en eau, y compris l’élaboration de
lignes directrices sur la qualité environnementale, de l’Indice de la
qualité de l’eau, des approches multilatérales sur la protection de l’eau
potable, la gestion de la demande et de l’utilisation de l’eau et la
qualité de l’eau et des écosystèmes aquatiques.
-
Cinq études de cas canadiennes sur la protection des sources d’eau ont
été élaborées avec les provinces et les municipalités avant d’être
affichées sur le site Web suivant :
http://www.ec.gc.ca/water/fr/manage/qual/f_multi.htm
|
Faire progresser la GIRE au Canada
-
Une approche visant à rassembler de l’information et à produire des
rapports sur la mise en œuvre canadienne de la GIRE a été approuvée. Les
provinces et les territoires ont adopté cette approche pour produire des
rapports sur les mesures canadiennes entreprises dans le cadre des
engagements au Sommet mondial
sur le développement durable et des ODM des
Nations Unies comprenant des plans pour l’efficience des ressources en eau
et la GIRE.
-
Environnement Canada offre un appui technique et un appui sur les
politiques, dont l’intégration des approches de GIRE dans le bassin des
Grands Lacs-St-Laurent-Golf du St-Laurent de l’initiative axée sur
l’écosystème du St Laurent.
-
Six nouvelles études de cas soulignant les pratiques exemplaires en
matière de protection des sources d’eau au Canada ont été
publiées sur le
site Web sur l’eau douce. (
http://www.ec.gc.ca/water/fr/manage/qual/f_multi.htm
).
-
Environnement Canada, en collaboration avec Pollution Probe, la ville
d’Ottawa et la ville de Gatineau, contribue à l’élaboration d’un système
d’information en fonction des bassins hydrographiques, dans le but de
permettre à un large éventail d’utilisateurs de prendre des décisions plus
éclairées en ce qui concerne la gestion et la
protection des bassins
hydrographiques de la région d’Ottawa-Gatineau.
|
Appuyer la Stratégie de gestion de l’eau des Premières nations
(SGEPN)
-
Un PE a été signé avec Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)
pour la mise en œuvre de la SGEPN. Le PE confirme les contributions et le
financement d’Environnement Canada jusqu’en 2008. Environnement Canada
poursuit également la coordination des secteurs de la protection des
sources d’eau et de l’utilisation durable de
l’eau en ce qui concerne les
contributions du Ministère à la SGEPN.
|
Initiative/Programme principal :
Sensibilisation
(Stratégies d’utilisation durable des ressources en eau – élaboration et
promotion)
|
Résultats attendus :
La compréhension et les
connaissances quant à l’utilisation des
ressources en eau sont élaborées et
diffusées aux Canadiens de manière ciblée et intégrée.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Créer des connaissances sur l’utilisation de l’eau et fournir aux
décideurs et aux Canadiens des analyses et de l’information en temps
opportun sur les enjeux qui ont trait à l’eau
-
Environnement Canada a administré l’enquête sur l’utilisation et la
tarification municipales de
l’eau depuis le début des années 80,
fournissant ainsi des renseignements sur les eaux usées et l’utilisation
de l’eau, son traitement et les prix associés à cette ressource. Environ
70 000 personnes visitent annuellement la Biosphère d’Environnement Canada
à Montréal (
http://biosphere.ec.gc.ca/
).
Les séries de publication du site Web sur l’eau douce et le site Web en
lui-même, offrent une information facile à comprendre et pertinente avec
les enjeux émergents et les
politiques connexes à l’eau. La publication
Utilisation des eaux municipales 2001 et le rapport de 2001 sur les prix
associés à l’eau en préparation. (
http://www.ec.gc.ca/water/fr/manage/use/f_data.htm
)
-
Une enquête sur l’utilisation et la tarification industrielles de
l’eau sera entreprise en 2005-2006 et en 2006-2007.
|
Faire mieux connaître la qualité, la quantité et l’utilisation de
l’eau et créer
des documents de sensibilisation à ce sujet
|
Initiative/Programme principal :
Stratégies
d’utilisation durable des ressources en eau – élaboration et promotion
|
Résultats attendus :
Amélioration de l’indice de
la
qualité de l’eau suivant les recommandations du rapport de la Table ronde
nationale sur l’économie et l’environnement (TRNEE) (Environnement et
Indicateurs du développement durable) et production de rapports périodiques
nationaux et régionaux. Promotion de l’utilisation de divers outils et
instruments pour la gestion de l’eau.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Outils et instruments de gestion de l’eau
-
Environnement Canada, en collaboration avec la Société canadienne
d’hypothèques et de logement et Infrastructure Canada, a tenu un atelier
sur l’utilisation urbaine durable des ressources en eau au Canada afin de
rassembler des données provenant des intervenants intéressés par les
politiques et les pratiques liées à la viabilité des ressources en eau au
Canada. Un ensemble de recommandations ont été élaborées en vue des
prochaines discussions de tous les intervenants, y compris le CCME, le
Comité FPT sur la
santé et l'environnement (CSE) et l’Association
canadienne des eaux potables et usées.
-
Environnement Canada, dans le but d’appuyer le CSA dirigé par
Agriculture et Agroalimentaire Canada, élabore des normes
agroenvironnementales.
|
Indice de la qualité de l’eau
-
L’Indice de la qualité de l’eau du CCME est un instrument de
communication axé sur la science qui est utilisé à l’échelle nationale et
régionale pour publier des renseignements scientifiques et
complexes sur
la qualité de l’eau de manière la plus simple et claire possible pour les
gestionnaires des ressources en eau, pour les élaborateurs de politiques
sur l’eau et pour le public. Sous l’autorité du CCME, Environnement Canada
travaille avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux en
vue d’améliorer l’Indice de la qualité de l’eau et de faire progresser la
production de rapports régulière en ce qui a trait à l’Index au niveau
national et régional comme étant l’un des trois indicateurs
canadiens de
la durabilité environnementale - se fondant sur la TRNEE par rapport à
l’Indice de qualité environnementale (IQE). Des données scientifiques ont
été ajoutées à l’indicateur sur la qualité de l’eau mis à jour. Un index
sur la qualité des sédiments fondé sur l’Index de la qualité de l’eau sera
disponible à des fins de révision au cours de cet exercice financier.
L’analyse de la vulnérabilité est complétée et les résultats ont été
ajoutés dans un calculateur d’index révisé.
|
Initiative/Programme principal :
Initiatives
internationales et binationales reliées à l’eau (Eaux transfrontalières
Canada-États-Unis- Conservation, protection et intérêts canadiens connexes-
Protection et promotion globales)
|
Résultats attendus :
Élaboration de la Stratégie
canadienne des eaux mondiales.
Consensus sur les eaux transfrontalières Canada-É.-U.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Renforcer la contribution d’Environnement Canada aux enjeux mondiaux
de l’eau
-
Une proposition d’Environnement Canada pour les engagements
internationaux a été élaborée, ce qui permettra une approche conforme qui
venait appuyer les implications du Ministère et la communication lors
d’événements reliés à
l’environnement. Les plans pour la participation
d’Environnement Canada à la CDD-13 comprennent une stratégie en vue de la
réalisation des rapports du Canada concernant les engagements relatifs au
SMDD et à l’OMD (c.-à-d., mise en oeuvre de l’INRE et des plans
d’efficience). Le rapport du Canada qui est en cours de rédaction par le
biais du CCME servira de base à la production des autres rapports.
Environnement Canada s’implique dans plusieurs organisations et événements
mondiaux (p. ex., CCE, UNECE, PNUE,
bilatérales, etc.). Environnement
Canada a élaboré la publication quant à la position du gouvernement du
Canada sur l’eau, les intentions préparées et réalisées, les options
politiques favorisées et les mesures de suivi déterminées pour l’exercice
2005-2006.
|
Dégager un consensus sur les enjeux canado-américains liés à l’eau
transfrontalière.
-
En coopération avec Affaires étrangères Canada, Environnement Canada a
procédé à des analyses et a préparé les documents sur
l’ébauche de
l’Annexe à la Charte des Grands Lacs en mettant en œuvre les accords en
tant que partie intégrante à l’élaboration des commentaires du
gouvernement du Canada au Council of Great Lakes Governors. Les
commentaires finaux ont été reçus en novembre 2004.
-
Environnement Canada appuie le Groupe de travail international de la
baie Missisquoi qui relève de la CMI en ce qui a trait à la possibilité
d’une implication transfrontalière du Pont Alburg-Swanton.
-
Environnement Canada appuie
également, en consultation avec les
régions des prairies et du Yukon, la mise en application de la licence
pour l’IRIA du Lac Long. Environnement Canada et sont personnel régional,
en coopération avec Affaires étrangères Canada, ont contribué à
l’élaboration de la soumission du gouvernement du Canada à la Commission
mixte internationale (CMI) en relation avec l’ordre de partage des
rivières St. Mary et Milk de 1921. (continu)
-
Environnement Canada a participé à des groupes sur les enjeux
internationaux
au sujet de l’eau transfrontalière pour évaluer et répondre
aux initiatives sur l’eau du Dakota du Nord (Devil’s Lake, Garrison, le
projet d’approvisionnement en eau de Red River Valley). (continu)
|
Aller de l’avant
Même si la disponibilité des ressources en eau ne représente pas un problème
majeur au Canada, l’accroissement constant de la demande en eau, conjugué à
celui de la population et les répercussions émergentes liées au changement
climatique,
sont des préoccupations grandissantes dans plusieurs domaines de
compétence en ce qui concerne la gestion viable de cette ressource essentielle.
Des efforts importants en cours visent à améliorer l’information sur la
qualité de l’eau aux niveaux national et local dans tout le Canada, mais des
programmes couronnés de succès mettent à contribution des ressources et des
services non financiers considérables provenant des provinces, des
collectivités, des ONG et d’autres ministères. Il est nécessaire de
renforcer
les partenariats existants et en créer de nouveaux sur le plan national et
international afin d’en arriver à une approche et un programme intégrés pour
aborder ces enjeux.
De plus, les responsabilités reliées à la recherche sur l’eau sont partagées
entre plusieurs ministères fédéraux. De grands dossiers comme l’agriculture, les
eaux souterraines, les transports, la fabrication et l’exploitation minière,
l’énergie (hydroélectrique et thermoélectrique), l’exploitation forestière et
les pêches
ne sont que quelques exemples clés qui chevauchent les compétences de
divers ministères et administrations. Les travaux avancent à un rythme qui varie
pour chacun de ces secteurs et au cours des trois prochaines années, le défi
sera de mieux intégrer et coordonner les travaux pour l’ensemble des secteurs.
Pour en savoir davantage
2.2.4 Résultat stratégique : Écosystèmes prioritaires
Planification intégrée de la conservation par des initiatives axées sur les
écosystèmes
Quels sont les enjeux?
Les paysages terrestres et marins du Canada sont variés et contiennent divers
habitats et écosystèmes, notamment la toundra, les prairies, les estuaires et
les forêts. Beaucoup de ressources et
une partie de l’économie découlent de ces
écosystèmes, soit au niveau du sol (c. à d. arbres, faune, terres humides et
sols), soit sous la terre ou la mer (c.-à-d. pétrole et gaz, minéraux et eaux
souterraines).
Le Ministère doit comprendre le fonctionnement des écosystèmes du Canada, de
même que les effets que les facteurs de stress d’origine humaine posent sur
ceux-ci, constituent des éléments clés en vue de l’intégration de la
planification de la conservation et de rendre ces renseignements
disponibles
pour les Canadiens, les décideurs et la collectivité mondiale.
Le défi à relever en matière de planification de la conservation consiste à
élaborer une approche détaillée qui intègre les approches plus indépendantes en
matière de gestion des ressources, des espèces, des habitats ou des aires
protégées au sein d’un seul cadre visant à atteindre les objectifs de
conservation plus large et de gestion des ressources.
Le Ministère doit comprendre le fonctionnement des écosystèmes canadiens
et
de quelle manière ces derniers sont affectés par les agents de stress causés par
les humains. Ce faisant, le Ministère peut transférer ces connaissances aux
Canadiens et à la communauté internationale, et les utiliser pour prendre des
décisions éclairées et informées.
Que faisons-nous à ce sujet?
La planification intégrée de la conservation est une expression souvent
utilisée comme synonyme pour d’autres termes tels que : gestion de l’écosystème,
gestion du paysage, approches
axées sur l’écosystème et gestion des bassins
hydrographiques. Tous ces concepts encouragent une approche globale de gestion
des ressources. Les initiatives axées sur l’écosystème (IE) sont des exemples
clés de la planification intégrée de la conservation ci-haut mentionnée.
Les initiatives axées sur l’écosystème apportent des solutions aux problèmes
que l’on retrouve dans certains domaines et communautés, et elles abordent les
préoccupations environnementales, économiques et sociales. Les initiatives
sont
caractérisées par un certain nombre de principes, notamment :
-
Une approche écosystémique – reconnaissant l’interdépendance entre les
terres, l’air, les ressources en eau, les espèces sauvages et les activités
humaines;
-
Des décisions éclairées axées sur la science – y compris les sciences
naturelles et sociales conjuguées avec les connaissances traditionnelles et
locales;
-
Des partenariats fédéral–provincial–territorial – les gouvernements
travaillent en collaboration
afin d’atteindre la plus grande qualité
environnementale pour tous les Canadiens;
-
Des assises axées sur les citoyens et les communautés – travailler en
collaboration avec les personnes, les communautés, les peuples autochtones,
l’industrie et les gouvernements dans l’élaboration et la mise en œuvre des
initiatives;
-
La prévention de la pollution – promouvoir une approche de précaution.
Environnement Canada a déjà six initiatives axées sur l’écosystème en place,
soit :
Programme d’assainissement du littoral Atlantique (PALA), Plan d’action
du bassin de Georgia (PABG), Plan d’action des Grands Lacs, Plan d’action du
Saint-Laurent, l’Initiative des écosystèmes nordiques (IEN) et l’Initiative de
conservation des écosystèmes boréaux de l’Ouest (IEBO).
Environnement Canada apporte une contribution de 24,5 millions de dollars à
chaque année dans les initiatives axées sur l’écosystème. D’autres sources
contribuent à accroître cette somme, y compris les contributions importantes
provenant de partenaires.
Faisons-nous des progrès?
Les initiatives axées sur l’écosystème offrent des outils et des
renseignements importants en vue d’aider les Canadiens et les communautés à
comprendre le fonctionnement des écosystèmes et l’importance de ceux-ci, ainsi
que d’accroître les connaissances et la sensibilisation par rapport aux enjeux
connexes à la conservation et à l’environnement. La grande variété de
renseignements et d’outils qui sont développés renforce la
capacité des
partenaires et des communautés en ce qui a trait aux questions
environnementales. Les initiatives axées sur les écosystèmes prioritaires
fonctionnent également par le biais d’un large éventail d’activités
communautaires avec les citoyens et les intervenants qui visent à influencer les
comportements pour les amenés à agir dans la remise en état et la protection de
l’environnement. Des initiatives axées sur l’écosystème qui sont spécifiques
dans différents secteurs à travers le pays, visent à
rétablir les composantes
liées à la qualité environnementales à l’intérieur de certains écosystèmes. En
contrepartie, le changement de cap entrepris par les gouvernements, l’industrie
et d’autres intervenants en ce qui a trait à la gestion écologique des
écosystèmes du Canada n’a pas été complété, plus particulièrement par rapport
aux approches intégrées dans le processus décisionnel.
Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de
programmes sont décrits dans les tableaux
ci-dessous.
Initiative/Programme principal :
Programme
d’assainissement du littoral Atlantique
|
Résultats attendus :
Amélioration de la
sensibilisation du public et meilleure compréhension scientifique des enjeux
environnementaux.
Création de capacités de jouer un rôle de premier plan en ce qui concerne la
durabilité
dans leurs collectivités.
Amélioration et mise en valeur de l’environnement par des mesures tirées des
plans de gestion intégrée de l’environnement.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Développement durable
-
Les organismes du PALA et d’autres groupes qui sont impliqués dans
cette initiative offrent leurs propres programmes et services axés sur
l’amélioration de l’environnement et l’économie. Ils
font également
progresser la réalisation des programmes d’Environnement Canada et
d’autres gouvernements par rapport au changement climatique, à l’air pur,
à l’eau propre, à la biodiversité et à l’utilisation des terres.
- Une trousse d’outils sur le changement climatique a été produite par le
PALA. Cette dernière, même si elle a été conçue pour les groupes du PALA,
pourrait servir à d’autres groupes communautaires dans la mise en œuvre
d’activités communautaires ayant trait au changement climatique.
-
L’approche sans précédent de l’initiative des communautés durables
(ICD) en matière de collaboration intergouvernementale et
gouvernement-communautés a été récompensée au cours de l’exercice
2004-2005. En effet, l’Institut d’administration publique du Canada (IAPC)
lui a remis la médaille d’argent.
-
Les résultats positifs suivant une enquête sur les programmes de
surveillance, la publication et la gestion des données du PALA, de même
que l’efficacité de la livraison des données et de leurs
répercussions sur
les politiques et le processus décisionnel ont révélé plusieurs exemples
de surveillance efficace au sein de la communauté du PALA. Plusieurs
d’entre eux étaient des programmes visant à assurer que les paramètres et
les protocoles standards étaient utilisés pour que les données rassemblées
par le PALA puissent être compilées et utilisées à l’échelle nationale et
régionale. Le rapport intitulé Surveillance écologique et rapports- Examen
du Programme d’assainissement du littoral atlantique et
financé par le
Réseau d’évaluation et de surveillance écologiques (RÉSÉ), est disponible
pour consultation sur le site Web du PALA. (
http://atlantic-web1.ns.ec.gc.ca/community/acap/default.asp?lang=Fr&n=085FF7FC-1l
).
-
Des plans d’atténuation et de remise en état ont été mis en œuvre par
les groupes du PALA au cours de l’exercice 2004-2005.
|
Favoriser les
partenariats
-
Renforcer les partenariats est essentiel pour le PALA. Les quatre
provinces atlantiques contribuent de façon significative au PALA à chaque
année – une valeur de 1 million de dollars cette année.
-
Un des objectifs visés par le PALA consiste à atteindre une gestion
intégrée des ressources en eau et en terres au sein de leurs écosystèmes
respectifs. Afin de réaliser ces objectifs, les groupes du PALA et les
autres organismes de l’Initiative axée sur les communautés et l’écosystème
établissent constamment de nouveaux partenariats et renforcent ceux déjà
existants avec d’autres organismes régionaux et locaux. Par exemple, au
cours de 2004-2005, l’équipe du SMARLT a travaillé en collaboration avec
la municipalité d’Edmundston afin de nettoyer la Rivière à la Truite et la
Rivière Iroquois, sources d’eau potable pour cette ville. D’autres projets
du PALA, tels que l’élaboration de plans régionaux en matière de gestion
des bassins atmosphériques ont rassemblé plusieurs autres partenaires
industriels du PALA aux mêmes événements.
|
Création de capacité
-
Aide des groupes de services, des groupes d’intérêt, des écoles, des
conférences, etc. sur les initiatives du PALA, les résultats visés par le
programme ou sur les enjeux actuels tels que : la promotion des avantages
de la conservation et de la consommation durable des ressources en eau, la
remise en état des habitats, des visites de « maisons vertes » pour
démontrer les pertes de chaleur coûteuses
des maisons, etc.
-
Au cours de l’exercice 2004-2005, l’Association environnementale du
Sud-est et la Coalition sur la viabilité du Sud du Golfe du Saint-Laurent
ont conjointement tenu un atelier sur l’enfouissement sur place. Les
participants provenaient des gouvernements, de l’industrie et d’autres ONG
de partout à la grandeur des provinces atlantiques, afin de découvrir les
technologies disponibles, les enjeux relatifs à la gestion, les activités
de sensibilisation et les défis à relever. Un comité
sur l’enfouissement
sur place a par conséquent été créé à la grandeur de l’Atlantique et un
rapport comprenant des recommandations sur les prochaines étapes a été
produit. D’autres ateliers régionaux se sont déroulés par le biais du PALA
ou des groupes de l’Initiative axé sur l’écosystème au cours de l’exercice
2004-2005, portant sur l’érosion côtière, le changement climatique, la
capacité de charge, la quantité et la qualité des ressources en eau, et
les énergies alternatives. Des ateliers de formation et
des produits
connexes à ces ateliers ont également été offerts.
-
Le PALA est allé de l’avant dans de nombreux projets et programmes
pour améliorer l’environnement au sein des communautés. Les travaux
comprennent notamment :
-
La coordination de l’éducation en matière de conservation des
ressources en eau dans le secteur industriel de Cap Breton. L’objectif
vise à réduire l’utilisation des ressources en eau au sein de la
municipalité régionale de Cap Breton grâce à des programmes incitatifs
variés, des programmes éducatifs et des méthodes de réduction de
l’utilisation des ressources en eau.
-
Aide au développement de nouvelles technologies telles que le suivi
des sources microbiennes dans les profils d’ADN afin de retracer les
bactéries, etc.
-
Élaboration de méthodes pour le partage et la publication des données
et pour la publication des données des organisations non gouvernementales
environnementales (ONGE), ainsi que le développement de technologies
connexes qui seront
utilisées par le PALA pour la surveillance,
l’élargissement des bases de données en ligne et la cohérence des données
de l’OGC, etc.
-
Collaboration avec les fermiers locaux pour leur offrir des données
sur le ruissellement des terres agricoles et les aider à déterminer
l’efficacité des zones tampons et des compositions végétales en réduisant
l’utilisation des pesticides et la toxicité des voies d’eau de l’Î.-P.-É.
-
Implications de bénévoles communautaires dans la surveillance de la
qualité de
l’eau. Au cours de l’exercice 2004-2005, l’EES a formé et
appuyé 20 volontaires pour l’échantillonnage des caractéristiques
physiques et chimiques dans la région locale et sept autres dans le but
d’utiliser l’approche se servant de l’index de références pour les
invertébrés.
|
Initiative/Programme principal :
Plan
d’action du
bassin de Georgia (PABG)
|
Résultats attendus :
Mesures d’intendance fondées sur la collaboration qui appuient la durabilité
du bassin de Georgia.
Terres durables, planification et gestion des eaux et des ressources qui
appuient la conservation, la protection et la restauration de
l’environnement, qui contribuent au mieux-être humain et à une économie plus
solide.
Connaissances scientifiques et indigènes en accord avec l’amélioration de la
prise
de décisions en expliquant mieux les facteurs de stress qui affectent
les écosystèmes.
Protection d’écosystèmes, en particulier envers les activités humaines
dommageables et restauration des éléments clés des écosystèmes touchés.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Substances existantes
Initiative de réduction des
contaminants dans la baie Rock
-
Le programme de prévention de la pollution
éducatif et de l’industrie
offre des renseignements et un soutien à l’industrie automobile dans le
bassin hydrographique de la baie Rock qui sont prêts ou désirent mettre en
œuvre des pratiques de gestion exemplaires en matière d’environnement dans
leurs opérations.
Étude sur les eaux usées municipales
-
Une étude a été entreprise au sujet du fleuve Fraser, dans lequel la
station d’épuration des eaux d’Annacis Island rejette les eaux traitées.
Ce secteur a été choisi à cause de ses
installations de traitement des
eaux modernes, c’est-à-dire que si les poissons sont affectés par les
effluents à cet endroit, le problème risque de se répéter dans d’autres
secteurs.
|
Qualité de l’air
Santé et qualité de l’air – les effets de la
qualité de l’air ambiant sur la santé dans la vallée du bas Fraser
-
Au cours de 2004, des effets sur la santé et les coûts associés à la
diminution de la qualité de l’air dans la vallée du bas Fraser ont été
identifiés.
-
Les chercheurs n’ont pas trouvé de seuil minimal sur les répercussions
de la qualité de l’air sur la santé du public, ce qui démontre que
n’importe quelle quantité de polluants atmosphériques, même en faibles
concentrations, pose un risque sur la santé humaine.
|
Polluants atmosphériques dangereux
Inventaire (et classement)
des substances toxiques atmosphériques dans la vallée du Bas Fraser
-
L’élaboration d’un inventaire des émissions
provenant de sources
agricoles a été entreprise dans la vallée du bas Fraser et des séries de
pratiques exemplaires de gestion ont été élaborées au cours de 2004 pour
réduire ou prévenir la pollution atmosphérique potentielle provenant des
opérations agricoles.
|
Oiseaux migrateurs
-
En collaboration avec le Centre de la recherche faunique,
Environnement Canada a réalisé une étude rétrospective sur la présence de
contaminants provenant de produits ignifuges à base
d’éther dyphénylique
polybromé dans les œufs d’oiseaux marins (grands hérons bleus, cormorans à
aigrettes) du détroit de Georgie, en se servant d’échantillons recueillis
entre 1980 et 2002 et archivés dans la banque d’échantillons du SCF. Les
conclusions de l’étude ont révélé des hausses exponentielles des
concentrations de ces produits chimiques chez les principales espèces
indicatrices au cours de la période couverte, hausses qui se rapprochent
du seuil de toxicité. Les résultats ont été publiés dans la
revue
Environmental Science and Technology (2005, 39:5584-5591).
-
Le SCF a terminé une étude de plusieurs années sur les effets de
l’exposition à divers contaminants (composés de butylétain antisalissure,
cadmium, mercure, plomb, zinc) sur la santé des populations de macreuses à
front blanc qui hivernent dans le détroit de Georgie. Les conclusions ont
révélé une corrélation entre l’exposition importante aux produits du
butylétain et la réduction de la masse corporelle, facteur déterminant
dans la survie
et la reproduction des canards de mer. Les macreuses font
l’objet d’inquiétudes particulières car, inexplicablement, on observe un
déclin à long terme de leurs populations dans tout l’ouest de l’Amérique
du Nord.
|
Habitat
Réserve de parc national du Canada des Îles-Gulf
-
La province de la C.-B. a transférée environ 90 parcelles de terrain,
acquises conjointement par l’entremise de l’Héritage patrimonial marin du
Pacifique, à Parcs Canada. Les
parcelles, s’étendant sur plus de 15 îles
et îlots dans les Îles-Gulf du sud, font désormais partie de la Réserve de
parc national du Canada des Îles-Gulf
-
D’autres acquisitions de terres au cours de 2004-2005 ont totalisés
180,9 hectares, y compris les parcelles comprenant des lacs, des étangs,
des terres humides, des forêts-parcs de chênes de Garry, les forêts de
Douglas taxifoliés et le bassin hydrographique comprenant la seule fausse
à saumons active dans le Sud des Îles-Gulf.
-
Sur l’Île Saturna,
l’acquisition incluait le don d’une parcelle,
l’achat d’une autre et une cession; deux propriétés ont été achetées sur
l’Île de South Pender et une autre parcelle a été donnée sur l’Île de
North Pender.
Sauvegarder l’écosystème des chênes de Garry
-
L’équipe de rétablissement de l’écosystème des chênes de Garry (ERECG)
consiste en un partenariat de conservation qui a élaboré une stratégie
détaillée et globale pour rétablir et restaurer les écosystèmes réduits de
chênes de Garry.
-
L’ERECG dirige des programmes de sensibilisation et d’éducation dans
le but de promouvoir les activités d’intendance publiques et privées. L’ERECG
travaille également avec les gouvernements régionaux pour offrir des
renseignements biologiques et techniques concernant les écosystèmes.
|
Programme général sur la biodiversité
Plans de gestion
côtière
-
Des plans provinciaux de gestion côtière sont présentement élaborés en
vue de diversifier et
d’élargir l’économie de nombreuses communautés
côtières de la C.-B.
-
Dans le Bassin de Georgia, le plan côtier des Malaspina-Okeover a été
complété au cours de l’année 2004 et comprend environ 1 800 hectares
d’eaux marines et 61 km de littoral le long de Malaspina, Okeover,
Lancelot et des passages de Theodosia. Le plan aborde les conflits
affectant les terres et les ressources et protège l’environnement pour
assurer le futur économique des communautés.
|
Les Canadiens
reçoivent de l’information en temps opportun
Renseignements en ligne sur l’intendance
-
Le Centre d’intendance de la C.-B. est un « magasin à guichet unique »
ou une plaque tournante pour l’intendance des ressources. Le centre offre
un accès facile aux renseignements et aux pratiques exemplaires de gestion
nécessaires aux soins pour les terres, les ressources en eau et la
biodiversité en C.-B. de manière responsable.
|
Faire progresser la compréhension
Conférence de 2005 sur la
recherche dans le bassin de Georgia et de Puget Sound
-
Environ 300 articles techniques et 100 affiches ont été présentés lors
de la conférence. Ceux-ci touchaient différents domaines tels que la
gestion des substances toxiques, la gestion des bassins atmosphériques
internationaux, l’application de la science à l’échelle des petits bassins
hydrographiques, le partenariat de Association Zone côtière Canada,
l’utilisation des haies-clôtures par les oiseaux dans le
sud-ouest de la
C. B. et les défis continus à relever par l’entremise du plan d’action du
bassin de Georgia.
Données du public dans la zone nationale de conservation marine
-
Une étude de faisabilité est en cours pour déterminer si une zone
nationale de conservation marine devrait être implantée dans le détroit du
sud du bassin de Georgia.
Formation du Réseau canadien de biosurveillance aquatique (CABIN)
-
Le CABIN offre des outils d’évaluation des ruisseaux
pour les
provinces, les municipalités et les groupes d’intendance dans le but de
rassembler des données similaires aux fins de comparaison et d’analyse. Le
CABIN est un programme national qui évalue la santé biologique des eaux
douces du Canada.
|
Développement durable
Maple Ridge : première communauté
conçue par Smart Growth on the Ground (SGOG)
-
Maple Ridge revitalise son centre-ville en combinant les principes
adoptés pour le programme Smart Growth aux
objectifs du plan communautaire
officiel de la Ville, soit de construire les bases pour le nouveau
développement du secteur historique.
-
Maple Ridge est la ville choisie pour le premier projet de
l’initiative SGOG, un partenariat entre le Programme des communautés
durables de UBC, Smart Growth BC et le Real Estate Institute of BC (REIBC).
|
Initiative/Programme principal :
Plan d’action
des Grands Lacs
|
Résultats attendus :
Restauration de la qualité
de l’environnement dans deux secteurs préoccupants afin de ne plus être
considérés comme « secteurs préoccupants.»
Achèvement de toutes les mesures nécessaires aux plans d’assainissement d’au
moins six secteurs préoccupants.
Progrès vers la remise en état des systèmes écologiques dans les secteurs
préoccupants restants.
Progrès vers la quasi-élimination ou une réduction importante des substances
toxiques bioaccumulatives persistantes comme le mercure, les dioxines, les
furanes et les BPC.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Initiative de l’écosystème du bassin des Grands Lacs
-
En 2004, les gouvernements du Canada et des É.-U. ont élaboré, et
complètent actuellement un processus ouvert, transparent et inclusif pour
un
nouvel examen de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands
Lacs (AQEGL). Une période de 60 jours était nécessaire pour fins de
commentaires du public sur le processus proposé en vue du nouvel examen de
l’AQEGL et celle-ci s’est d’ailleurs terminée le 8 mars 2005. Les
gouvernements ont reçu les commentaires provenant d’intervenants clés au
sujet des Grands Lacs.
-
Au cours de la période visée par le rapport, Environnement Canada a
travaillé conjointement avec d’autres ministères fédéraux
et ont mobilisé
la province de l’Ontario, les municipalités, les Premières Nations, des
ONG et des industries pour élaborer un nouveau programme fédéral en ce qui
concerne les Grands Lacs.
-
En février 2005, le gouvernement fédéral a annoncé un investissement
de 40 millions de dollars afin de faire progresser la prochaine étape du
plan d’action des Grands Lacs, visant plus particulièrement à poursuivre
la remise en état des secteurs aquatiques importants dans le bassin des
Grands Lacs.
|
Remettre en état les secteurs préoccupants
-
Les efforts déployés dans la quête du secteur préoccupant de la Baie
de Nipigon pour l’obtention de financement pour l’infrastructure d’une
station de traitement des eaux usées ont été fructueux. La première phase
de financement du FIMRCO comprend l’annonce d’un octroi de 3,8 millions de
dollars pour le Canton de Nipigon.
-
Quand l’habitat est-il suffisant? la deuxième édition du « Cadre
d’orientation pour la
revalorisation de l’habitat dans les secteurs
préoccupants des Grands Lacs » a été publiée en 2004 et réimprimée en
2005. Les 18 lignes directrices du Cadre portant sur les habitats ont été
utilisées afin d’orienter la remise en état et la protection des habitats
dans le cadre de l’AOC et au-delà. Le Cadre a servi de base à la
conservation biologique et de justification à la protection des habitats
par l’intermédiaire de nombreuses autorités à la grandeur de l’Ontario.
L’Initiative sur les normes agroenvironnementales
du CSA cite en exemple
les lignes directives des normes proposées sur les habitats et les agences
municipales et provinciales, ainsi que les ONG à travers le Canada ont
exprimé leur intérêt ou ont utilisé les lignes directrices dans la
révision des politiques, des règlements et des plans officiels.
-
Grâce à des efforts de collaboration, l’Abitibi-Consolidated Inc., la
Northern Wood Preservers Inc., la Canadian National Railway Co.,
Environnement Canada et le ministère de l’environnement de l’Ontario
ont
remis en état les sédiments contaminés sur le site de Northern Wood
Preservers dans le secteur du port de Thunder Bay. Environnement Canada a
contribué pour environ 6 millions de dollars à ce projet évalué à 20
millions de dollars. Au cours de ce projet, 11 000 mètres cubes de
sédiments hautement contaminés ont été retirés, traités et réutilisés; 21
000 mètres cubes de sédiments contaminés ont été contenus; le site
contaminé a été isolé; 5 hectares d’habitats pour le poisson a été
développé. Les
sédiments du port, de l’habitat du poisson et de la zone
tampon continueront d’être évalués à long terme.
-
L’IRID, en collaboration avec l’Université York de Toronto, a
entrepris une analyse des avantages économiques et non monétaires liés à
la remise en état des sédiments contaminés à Randle Reef. L’étude vise à
offrir une estimation des avantages (économiques, sociaux et
environnementaux) et des bénéficiaires (gouvernement, public, industrie),
et à élaborer une méthode générique pour l’évaluation des
avantages qui
pourrait être utilisée pour d’autres projets de remise en état et pour
évaluer les avantages associés à l’élimination des SP. Une révision
interne du rapport sera effectuée avant que le document ne soit rendu
final.
-
Au cours de 2004-2005 le FDGL apporté une contribution de 4,5 millions
de dollars en soutien à environ 100 projets visant la mise en œuvre de
mesures de rétablissement en matière de SP. Ces projets sont lancés à la
grandeur des SP canadiens et se concentrent sur les
priorités importantes
du FDGL au sujet de la remise en état des sédiments contaminés, de la
gestion des eaux usées municipales, de la remise en état des habitats et
de la réduction de la pollution agricole.
-
Grâce aux programmes élargis étant soutenus par le FDGL dans les SP de
Toronto et de Niagara, des centaines de kilomètres de cours d’eau sont
désormais accessibles pour la fraie des populations de poissons suite au
retrait ou à l’atténuation des barrières empêchant le poisson de passer.
-
Le
FDGL a déjà appuyé le programme de réintroduction du maskinongé (Esox
masquinongy) dans la rivière Spanish pour rétablir les populations de
maskinongés dans le secteur préoccupant du port de Spanish. Les
maskinongés, ayant déjà été présents en grand nombre dans ce secteur,
étaient disparus depuis les années 1950 suite à la dégradation de
l’habitat et de la surexploitation des stocks de poissons. Des
restrictions plus sévère en ce qui concerne la pêche sportive, conjuguées
avec l’amélioration de la qualité de
l’eau et de la remise en état de
l’habitat du poisson, ont offert des conditions favorables aux efforts
visant à rétablir les populations sauvages.
-
Un nombre total de 8 100 alevins de moins d’un an de maskinongé (6 à 8
pouces de long) et de 1 300 alevins d’un an de maskinongé (12 à 14 pouces
de long) ont été rejetés dans la rivière au cours du projet. Au cours de
2004, le ministère des ressources naturelles de l’Ontario a entreprit
l’évaluation des populations de maskinongés et ont capturé, en
juillet, un
maskinongé de 3 pouces et demi (né sur place). Cela a démontré que les
stocks de poissons se reproduisent désormais dans la nature. Des projets
fructueux tels que ce dernier ont contribué au changement des conditions
du port de Spanish passant d’un secteur préoccupant à un secteur en
rétablissement.
|
Réduire les polluants nuisibles
-
Les programmes des organismes en place, appuyés par des ententes dans
le cadre de l’ACO et de la Stratégie binationale
des substances toxiques
des Grands Lacs (GLBTS), sont sur la bonne voie afin de réaliser des
réductions considérables. Les réductions depuis 1988 se situent à : 89
pour cent pour les rejets de BPC, plus de 84 pour cent (11 929
kilogrammes) pour le mercure, presque 87 pour cent (227 grammes) pour les
dioxines et les furanes, 61 pour cent (32 kilogrammes) pour l’hexachlorobenzène
et 48 pour cent (11 496 kilogrammes) pour le benzo(a)pyrène.
-
En avril 2004, presque 815 tonnes (poids brut) de BPC de haut
niveau
ont été transportés dans les sites d’enfouissement ou en ont été retirées
des sites d’enfouissement avant d’être détruites. Environ 122 sites
d’enfouissement additionnels (fédéraux et privés) sont devenus des sites
sans BPC au cours de l’exercice financier 2004-2005 (référence dans le
rapport du GLBTS de 2004).
|
Initiative/Programme
principal :
Plan d’action du
Saint Laurent
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Résultats attendus :
L’écosystème du
Saint-Laurent est mieux protégé et son développement durable est assuré par
l’engagement et l’action concrète de tous les intervenants concernés par la
gestion ou l’utilisation du Saint-Laurent et de ses ressources (société
civile, usagers et décideurs gouvernementaux).
Appui aux initiatives locales des groupes communautaires et aux échanges
d’information et de
connaissances entre l’ensemble des intervenants engagés
dans la protection et la mise en valeur du Saint-Laurent.
Meilleur diagnostic et plus grande compréhension de l’évolution de l’état du
Saint-Laurent.
Mise en place de mesures qui contribuent à la conservation, la santé et la
prospérité de l’écosystème du Saint-Laurent et au recouvrement de son
utilisation.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Gestion intégrée du
Saint-Laurent
-
Un groupe de travail a été mis sur pied, à la demande du gouvernement
du Québec, dans le but d’intégrer toutes les équipes travaillant sur le
Saint-Laurent. Le Groupe de travail intergouvernemental sur la gestion
intégrée Saint-Laurent (GTI-GISL) a débuté ses travaux et des
préconsultations de groupes cibles se sont déroulées et un document de
consultation publique a été produit.
|
Implication communautaire et sensibilisation
-
Un
prototype du Cyberespace du Saint-Laurent a été développé. Cet
outil se veut un Carrefour d’information pour tout sujet d’intérêt relié
au fleuve et permet aux partenaires de fournir leur information. Ces
travaux innovateurs permettent de déterminer des liens entre le physique
et le vivant (approche écosystémique) en utilisant la modélisation
numérique. L’information ainsi mise à la disposition des collectivités
sert d’outils d’aide à la décision.
|
Intégrité écologique
-
Le programme de suivi du Saint-Laurent existe toujours et a connu un
développement intéressant par la poursuite du partenariat Canada-Québec
qui se concrétise par l’entente Canada-Québec sur le Saint-Laurent
2005-2010. Pendant la dernière année, Environnement Canada a concentré ses
études sur la qualité de l’eau à trois stations de référence et sur la
contamination des hérons. L’échantillonnage de sédiments de surface s’est
effectué à deux emplacements. Le prélèvement au troisième emplacement
devrait se poursuivre l’année prochaine tout comme l’analyse des
échantillons rassemblés dans la campagne précédente.
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La couverture spatiale a été améliorée pour les indicateurs de la
qualité de l’eau, de la qualité des sédiments, ainsi que pour le suivi des
milieux humides. Une activité de suivi de l’état des rives est en
développement à l’échelle du bassin Grands Lacs – Saint-Laurent en
collaboration avec l’Agence spatiale canadienne (ASC). Trois
collaborations ont été mises de l’avant pour des
projets de collecte de
données avec les collectivités pour combler des lacunes déjà identifiées
au niveau des indicateurs : 1) le suivi des plantes envahissantes des
milieux humides au lac Saint-Pierre avec le Comité ZIP et la Société de la
Baie Lavallière; 2) le suivi des invertébrés benthiques par le Comité de
valorisation de la rivière Beauport; et 3) le suivi des oiseaux de marais
avec Étude Oiseaux Canada.
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Dans le but d’améliorer la diffusion, une entente de collaboration a
été mise en place entre
le Centre St-Laurent, la Biosphère et Stratégies
Saint-Laurent afin d’élaborer un concept de matériel d’information
vulgarisé itinérant, basé sur les résultats du programme et le savoir
local de Comités ZIP. Un atelier sur l’état du lac Saint-Pierre a lieu
dans le cadre du Réseau environnemental de surveillance écologique (RÉSÉ).
Finalement, un atelier de travail sur les espèces envahissantes s’est
également déroulé au cours de l’année.
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Activités économiques respectueuses
de l’environnement
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La stratégie de navigation durable a été élaborée de concert avec les
partenaires du Plan du Saint-Laurent impliqués dans ce genre
d’intervention. Sa diffusion et sa mise en œuvre se feront après la
signature de l’entente Canada-Québec. Il s’agit d’un outil innovateur
permettant de mieux gérer et baliser cette activité dans un esprit de
développement durable.
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Initiative/Programme principal :
Initiative des
écosystèmes nordiques (IEN)
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Résultats attendus :
Promotion de la santé et de
la durabilité futures des collectivités et des écosystèmes du Nord.
Meilleure compréhension et plus grande sensibilisation des effets du
changement climatique, des contaminants et des activités d’utilisation des
ressources sur les écosystèmes.
Poursuite du développement
d’un réseau de surveillance du Nord fournissant
de l’information sur l’état et les tendances des écosystèmes.
Meilleures capacités des collectivités du Nord et des organisations
autochtones.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Création de compétences chez des partenaires
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Renouvellement de l’accord de partenariat avec les Inuits Tapiriit
Kanatami pour travailler conjointement sur les priorités
partagées
d’envergure axées sur l’écosystème et la santé communautaire connexes à la
grandeur du Nord canadien.
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Impacts du changement climatique
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Un nombre d’études étalées sur plusieurs années ont été entreprises
dans de nombreux endroits à la grandeur du Nord canadien. Ces études
portent sur les répercussions du climat sur la glace marine et son rôle
intégrateur au sein du système marin en général. De plus, elles se
concentrent également sur les gens et le biote
important dans le Nord,
notamment les oiseaux migrateurs et les phoques.
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Impacts des contaminants
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Soutien d’un nombre de projets pour mener des enquêtes sur les
préoccupations concernant ces contaminants locaux, y compris la Phase II
de l’évaluation environnementale du site militaire du Hopedale en
Saskatchewan.
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Activités liées à l’utilisation des ressources
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Le Projet sur les seuils intégrés des effets
cumulatifs dans les
écosystèmes a mené à un atelier important dans la région de Kaska au
Yukon. Cet atelier a permis de compléter le travail sur le terrain visant
à renforcer les partenariats communautaires nécessaires à l’élaboration
d’un modèle « ALCES North » qui intégrera les seuils terrestres,
aquatiques et sociaux-économiques.
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Surveillance
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Le site Web de RÉSÉ-Nord a été élargi et réorganisé afin d’inclure
l’Opération floraison du Nord, CANTTEX et de nouveaux
ensembles de
données. De plus, une version claire du Manuel sur la qualité de l’eau
dans le Nord est maintenant disponible.
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Initiative/Programme principal :
Western Boreal Conservation
Initiative
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Résultats attendus de la phase (2003-2008) :
Production
de connaissances et d’interventions
fructueuses pour la conservation des
forêts boréales, et pour le maintien et l’accroissement des populations
d’oiseaux migrateurs de la forêt boréale.
Grâce aux partenariats, la gestion des forêts boréales au Canada devient un
exemple de paysages axés sur la conservation, suivant les principes des
aires protégées et du développement durable.
Mise en place de partenariats et de ressources qui permettront à la Phase II
de l’IEBO d’opérer comme programme national pour toute la forêt boréale.
Aucune
nouvelle espèce de la forêt boréale ne figure sur la liste des
espèces en péril et le Ministère a contribué au rétablissement de celles qui
l’étaient.
Augmentation de la sensibilisation aux forêts boréales et à leur
biodiversité, ainsi que de l’intérêt qu’on y porte au Canada.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Développement durable
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Réalisation des plans stratégiques et des plans d’action de l’IEBO.
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Élaboration et réalisation de la science (naturelle et sociale) en
partenariat dans le but de faire connaître la planification de la
conservation et le développement durable.
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Offre de renseignements axés sur la science pour les agences et les
décideurs majeurs.
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Engagement réussi avec un éventail de partenaires impliqués dans les
enjeux associés à la conservation des forêts boréales.
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Élaboration de programmes
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Élaboration des plans
stratégiques et des plans d’action de l’IEBO et
mise en œuvre en cours
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Projets nationaux et partenariats créés pour établir une présence
nationale et faciliter l’expansion à l’échelle nationale.
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Communication de connaissances sur la conservation et appui
technique
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Grand déploiement des plans stratégiques de l’IEBO et un éventail
d’ateliers et de réunions tenus avec des partenaires, des chercheurs, etc.
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Appui technique à l’interne et à
l’externe, y compris l’appui au
programme de surveillance de la biodiversité en Alberta, Conseil technique
de la gestion viable des forêts de la Canadian Standards Association,
l’Association de gestion des effets cumulatifs, la Table ronde nationale
sur l’environnement et l’économie, le groupe de travail sur l’écosystème
Boréal, ainsi que d’offrir des conseils et des renseignements aux secteurs
gouvernementaux et privés, de même qu’aux groupes consultatifs publics.
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Coordination
et coopération par les partenariats
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Plus de 90 partenariats au niveau des projets et des programmes, à
travers les gouvernements fédéraux (Canada-É.-U.), provinciaux,
territoriaux et Autochtones, les milieux universitaires et les
institutions de recherche, les communautés et les groupes autochtones,
l’exploitation forestière et les industries de l’énergie, ainsi que les
ONG.
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Connaissances sur la conservation et action en faveur de la
biodiversité boréale
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Surveillance des oiseaux boréaux : proposition formelle et création
d’un conseil technique national; recherches initiales entreprises.
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Recherches axées sur les partenariats concernant la conservation de la
biodiversité boréale : Élaboration de projets et projets continus dans les
domaines suivants :
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Élaboration de modèle de prédiction des habitats des oiseaux dans le
but de faire connaître le cadre de conservation des forêts boréales au
Canada;
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Réaction des oiseaux
migrateurs aux opérations de sauvetage et
implications dans les pratiques et les politiques exemplaires;
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Répercussions néfastes sur les oiseaux aquatiques dans la nature et en
captivité;
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Répercussions des politiques rivulaires sur les oiseaux migrateurs et
les oiseaux creuseurs de nids en captivité;
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Évaluation des effets cumulatifs néfastes de l’activité humaine dans
les milieux humides;
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Répercussions des pratiques exemplaires comparativement aux pratiques
de tous les jours sur
les oiseaux migrateurs en captivité;
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Analyses des politiques afin d’appuyer la conservation de la
biodiversité et les avantages à l’échelle locale pour les communautés
métisses en Saskatchewan.
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Aller de l’avant
Le fait de travailler au sein de nombreux partenariats multilatéraux pose un
défi en ce qui a trait à l’élaboration de programmes conformes et à
l’établissement des priorités pour les mesures adoptées. Les initiatives axées
sur l’écosystème ont connu un franc succès en créant des partenariats et en
dégageant des consensus tout en produisant des gains considérables en matière
d’environnement. Il reste toutefois des défis connexes à relever : il faut
notamment établir les programmes et les priorités pour chaque initiative, rendre
les résultats environnementaux transparents, tenir compte des moyens financiers
et des capacités limités des partenaires et assurer une approche nationale
solide. Le Ministère élabore un cadre
d’évaluation des initiatives axées sur
l’écosystème qui sont harmonisées avec les nouvelles priorités stratégiques du
Ministère.
Pour en savoir davantage
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