2.3 Aider les
Canadiens à s’adapter à leur environnement
Les Canadiens sont touchés par les conditions
environnementales à divers niveaux dans le temps et l’espace : qu’il s’agisse de
minutes ou de siècles, de villes ou de continents. Des conditions
météorologiques et environnementales, telles que les tornades, les tempêtes
hivernales, les inondations, les sécheresses, le smog, la variabilité du
niveau
des lacs, les conditions de la glace de mer, ainsi que les températures et les
précipitations extrêmes nous touchent. Ces conditions peuvent avoir des
répercussions sur notre santé et notre sécurité, nos activités, l’économie et
l’environnement.
L’objectif du secteur d’activité des prévisions
météorologiques et environnementales est d’aider les Canadiens à s’adapter à
leur environnement de manière à préserver leur santé et leur sécurité, à
optimiser l’activité économique et à
améliorer la qualité de l’environnement.
Plus particulièrement, le secteur d’activité des prévisions météorologiques et
environnementales vise à atteindre les résultats suivants :
-
Réduire les répercussions des phénomènes météorologiques violents et des
dangers connexes sur la santé, la sécurité et l’économie;
-
Adaptation aux changements quotidiens et à long terme qui se produisent
dans les conditions atmosphériques, hydrologiques et des glaces.
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Plus particulièrement, le secteur d’activité des prévisions
météorologiques et environnementales :
-
surveille l’état de l’atmosphère (conditions météorologiques, climat,
qualité de l’air et rayonnements ultraviolets), de l’hydrosphère (l’eau) et de
la cryosphère (la glace et la neige);
-
fournit de l’information sur les états passé, présent et futur de
l’environnement physique;
-
émet des avertissements de conditions météorologiques et de phénomènes
météorologiques violents;
-
s’engage dans la recherche scientifique sur les causes des phénomènes
météorologiques violents, sur les mécanismes de transport des produits
chimiques et des conditions climatiques dans l’atmosphère et dans le monde et,
enfin, sur l’incidence de l’activité humaine sur l’environnement
atmosphérique;
-
formule des avis sur l’adaptation aux changements météorologiques
et
climatiques.
Le Service météorologique du Canada (SMC) est le service
principal du secteur d’activité des prévisions météorologiques et
environnementales (PME). Il fonctionne en permanence (24 heures par jour, 7
jours par semaine) pour établir les prévisions météorologiques et
environnementales d’un bout à l’autre du pays. Le SMC cherche à réduire les
risques pour les Canadiens provenant des phénomènes météorologiques violents et
des dangers connexes en diffusant des
avertissements concernant les phénomènes
météorologiques violents et dangereux et en appuyant d’autres ministères du
gouvernement et d’agences dans leur processus décisionnel. Le travail du Service
aide les industries vulnérables à la température (p. ex., les transports,
l’énergie, les pêches, l’exploitation forestière et le tourisme) à améliorer
leur productivité et leur compétitivité, ainsi qu’à rendre leurs opérations
durables pour l’environnement. Le SMC offre au gouvernement fédéral des
renseignements
scientifiques qui appuient l’élaboration de politiques efficaces
relativement à des enjeux importants tels que l’air pur, l’eau salubre, la
gestion des ressources en eau et le changement climatique.
En mars 2003, le Service météorologique du Canada a reçu
une injection de 75 millions de dollars sur une période de cinq ans (et de cinq
millions de dollars par année ensuite) afin de moderniser ses activités et
d’améliorer la qualité de ses prévisions et des services qu’il offre à la
population canadienne partout au pays. Cet investissement aide le SMC à mieux
intégrer ses capacités de recherche et à renforcer ses partenariats avec les
secteurs et les industries vulnérables à la température, les autres paliers de
gouvernement et les milieux universitaires. L’investissement servira également à
assurer que les Canadiens aient un accès continu et durable à une information
météorologique et climatique de qualité afin de protéger leur santé, leur
sécurité, ainsi que leur mieux-être économique et
social.
Le tableau suivant établit les liens existants entre les
résultats à long terme du Ministère et ses activités, ainsi que les résultats
intermédiaires et à court terme. La présentation de l’information sur le
rendement se fait selon quatre préoccupations prioritaires, soit : réduire les
répercussions des phénomènes météorologiques violents et dangers connexes,
améliorer la qualité des prévisions, faire connaître la politique par la science
et la transformation du SMC.
Pour en savoir davantage
Secteur d’activité des prévisions météorologiques en
environnementales
|
Résultat stratégique Aider les Canadiens à s’adapter à
leur environnement de façon à protéger leur santé et leur sécurité, à
optimiser
l’activité économique et améliorer la qualité de l’environnement.
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
Équivalents temps plein
|
278,1
|
282,4
|
274,3
|
265,7
|
1785
|
Résultats clés
|
Réduction des effets des dangers météorologiques et connexes
sur la santé, la sécurité et l’économie
|
Adaptation aux changements quotidiens et à long terme des
conditions atmosphériques, hydrologiques et des glaces
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
Budget principal des dépenses
|
Dépenses prévues
|
Autorisations totales
|
Dépenses réelles
|
200,9
|
204,2
|
198,8
|
193,6
|
77,3
|
78,2
|
75,5
|
72,1
|
Domaines prioritaires
|
Réduction des répercussions des phénomènes météorologiques
violents et des dangers connexes
|
Transformation du Service météorologique du Canada
|
Améliorer la qualité des prévisions
|
Éclairer les politiques par la science
|
Résultats intermédiaires
|
La surveillance et la production de rapports sur
l’atmosphère, l’hydrosphère et la cryosphère satisfont les besoins des
clients et appuient la prise de décision
Les connaissances relatives aux états passé, présent et futur de
l’atmosphère, l’hydrosphère et la cryosphère satisfont les besoins des
clients
et appuient la prise de décision
Les prévisions et les alertes environnementales sont produites et transmises
de façon efficace et les Canadiens réagissent afin de protéger leur
sécurité, leur sûreté et leur bien-être
Les partenaires se servent des renseignements météorologiques pour prendre
des décisions justes en matière d’économie et d’environnement
L’information et les services relatifs à l’environnement procurent les
moyens nécessaires aux Canadiens afin qu’ils prennent des mesures
relatives
aux priorités environnementales
|
Résultats immédiats
|
Modernisation de l’infrastructure du SMC
Amélioration de la détection des conditions météorologiques ou
environnementales dangereuses ou changeantes
Amélioration des prévisions météorologiques
Accroissement de l’accès à l’information relative aux phénomènes
météorologiques violents et dangers connexes
Accroissement de l’accessibilité, de l’utilisation
et de fiabilité des
prévisions
Accroissement des capacités relatives à la science axée sur les
avertissements
Amélioration du service pour les secteurs vulnérables à la température (p.
ex., les pêches, l’agriculture, l’exploitation forestière, l’énergie et les
transports)
|
Amélioration de la coordination de la science locale,
régionale, nationale et mondiale du climat et du changement climatique au
sein des ministères fédéraux et autres
Amélioration en matière de science et
de modélisation du changement
climatique
Évaluation et compréhension accrues des répercussions du changement
climatique et des stratégies d’adaptation
Solide participation du Canada à l’évaluation de la science du changement
climatique planétaire ou international
|
Initiatives ou programmes principaux
|
Surveillance des phénomènes météorologiques, du climat, des
eaux de surface, de la glace et de l’ozone
stratosphérique
Avertissements portant sur les phénomènes météorologiques violents et les
dangers connexes
Cibler les activités reliées aux sciences de l’atmosphère, de
l’hydrométéorologie et de la glace, ainsi que la capacité connexe de
modélisation de prévisions
Sécurité et intervention d’urgence
|
Prévisions à court terme pour la population, les industries
et les institutions vulnérables
La collecte et l’archivage des données appuient l’amélioration de la qualité
des prévisions
quotidiennes à saisonnières
Prévisions à long terme et saisonnières à l’intention des industries et des
institutions vulnérables
Communication avec la population et les secteurs vulnérables
Climat et changement climatique, qualité de l’air et capacité connexe de
modélisation prédictive : politique d’appui et amélioration des services
Science des répercussions du changement climatique et de l’adaptation
Évaluations scientifiques intégrées d’enjeux stratégiques clés
|
Mise en œuvre de la transformation du SMC :
Restructuration et réorientation des activités de prévision du SMC
Création de bureaux de services nationaux, sensibilisation accrue et
partenariats renforcés
Gestion du cycle de vie des réseaux de surveillance
Réorientation des activités de recherche et développement
Ensemble de compétences spécialisées clés des employés et recrutement
|
* Les totaux peuvent différer d’un tableau à l’autre à cause de
l’arrondissement des chiffres.
Transformation du Service météorologique du Canada
Quels sont les enjeux?
Une des pierres angulaires du gouvernement consiste à réduire la
vulnérabilité sociale et économique en offrant des services fédéraux axés sur la
sûreté et la sécurité des Canadiens. De plus, les Canadiens désirent que ces
services soient à la fine pointe de la technologie et qu’ils s’adaptent aux
changements qui surviennent dans les besoins économiques et sociaux. Les
progrès
rapides en matière de science et de technologie, ont fait rouiller et ont même
rendu désuètes certaines parties de l’infrastructure de surveillance du SMC,
compromettant ainsi l’intégrité des données observées. Dans certains cas,
l’infrastructure de surveillance nécessite la réparation de certains sites pour
qu’ils soient conforment aux normes environnementales actuelles.
Que faisons-nous à ce sujet?
La transformation du SMC implique des changements importants dans sa manière
de
fonctionner. Un élément clé de ces changements consiste au regroupement des
14 centres d’opération liés aux prévisions pour le public, aux prévisions
maritimes et aux prévisions du temps violent à travers le pays en cinq grands
centres de prévisions des tempêtes à Vancouver, Edmonton (avec un bureau
satellite situé à Winnipeg), Toronto, Montréal et Halifax. Une fois
restructurées, ces opérations profiteront d’instruments pour les prévisions
améliorés qui permettront d’accroître l’automatisation d’un plus
grand nombre de
tâches habituelles et de se concentrer davantage sur les prévisions du temps
violent. L’accroissement des ressources humaines permet aux spécialistes des
prévisions météorologiques de consacrer plus de temps à la formation et à
l’analyse du rendement et des événements importants. Ils seront d’ailleurs en
mesure de rester à jour et d’apporter leur contribution aux recherches
scientifiques reliées aux techniques de prévisions, contribuant ainsi à
l’amélioration du service. À Edmonton et Montréal,
le regroupement des
opérations comprend également les services de prévisions pour l’industrie de
l’aviation, assurant alors le maintien des niveaux de services à un coût moindre
et, éventuellement, l’amélioration efficace des services.
Le réseau d’observation du climat, des températures et des
précipitations
Le SMC a modernisé l’infrastructure de production de
rapport de son réseau
d’observation du climat, des températures et des précipitations, le plus
grand de ces réseaux d’observation. Le réseau comprend 1 400 stations
réparties sur des terres privées à partir desquelles les volontaires
observent les températures minimales et maximales, ainsi que les chutes de
pluie, les chutes de neige et l’accumulation, et ce, deux fois par jour.
Traditionnellement, les observations étaient recueillies sur un formulaire
papier et envoyées par la poste au SMC, ce qui
entraînait un délai allant
jusqu’à 18 mois avant que les données puissent être accessibles par
l’entremise des archives. Pour répondre à la demande des utilisateurs, le
SMC transforme son réseau d’observation en informations électroniques en
temps quasi réel et depuis novembre 2004, les observateurs du réseau peuvent
faire rapport par voie électronique. D’ici mai 2005, plus de 490 stations
faisaient rapport par voie électronique.
|
Par l’entremise d’une réaffectation interne des ressources,
cinq nouveaux
laboratoires nationaux de recherche sont créés et installés au même endroit que
les centres de prévisions des tempêtes. Grâce à ces laboratoires, le SMC
augmentera la capacité en R-D et en formation au sein des régions, de même que
le transfert de technologie. Les organisations régionales du SMC seront
impliquées davantage dans les réseaux scientifiques déjà en place et des
universités.
Finalement, de nouveaux bureaux de services seront créés afin de porter
l’attention sur les
intervenants clés tels que la communauté maritime et les
médias, de même que sur les industries vulnérables à la température telles que
l’exploitation forestière, le transport et l’agriculture.
Les cinq domaines liés aux initiatives et programmes principaux appuyant
cette transformation consistent en :
-
la réorientation et la restructuration des opérations de prévisions du
SMC;
-
la création de bureaux de services nationaux, accroissement de la
sensibilisation et renforcement des
partenariats;
-
la gestion du cycle de vie des réseaux de surveillance;
-
la réorientation de R-D;
-
l’ensemble des compétences des employés et séances de recrutement.
Faisons-nous des progrès?
Grâce à un investissement de 75 millions de dollars en 2008, les Canadiens
pourront constater des améliorations au niveau de la précision et de la
ponctualité des prévisions journalières, à long terme et par rapport aux
conditions météorologiques exceptionnelles. La
transformation de
l’infrastructure du SMC, de même que les investissements continus dans cette
dernière (5 millions à chaque année) permettront d’assurer un accès constant et
viable à une information de qualité sur la température et le climat pour les
Canadiens dans le but de protéger leur santé, leur sûreté et leur sécurité,
ainsi que leur mieux-être économique et social.
Des ressources ont été libérées par le regroupement des installations
permettant ainsi au Service de se concentrer davantage sur
la sensibilisation.
Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de
programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.
Initiative/Programme principal :
Restructuration
et réorientation des activités de prévision du SMC
|
Résultats attendus :
Établissement de cinq
nouveaux Centres de
prévision des tempêtes et du bureau satellite à
Winnipeg.
Amélioration des prévisions et des avertissements liés aux phénomènes
météorologiques violents grâce à une amélioration de la formation offerte
aux météorologues professionnels, aux outils opérationnels, à la gestion du
rendement et à l’automatisation.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Création de cinq nouveaux centres de prévision des tempêtes et du
bureau satellite à Winnipeg
-
Cinq nouveaux centres de prévision des tempêtes ont été créés, de même
qu’un bureau satellite à Winnipeg.
-
Les opérations concernant l’aviation ont toutes été réunies dans les
Centres météorologiques canadiens pour l’aviation dans l’Est et l’Ouest
(Edmonton et Montréal).
|
Amélioration des avertissements et des prévisions de phénomènes
météorologiques violents en optimisant la formation destinée aux
météorologues
professionnels, les outils opérationnels, la gestion de la
performance et l’automatisation
-
Le groupe de mesure du rendement met au point des outils
d’identification des lacunes afin de mieux déterminer quels sont les
besoins de formation et d’améliorer le matériel d’opération.
-
Un instrument de prévision (nommé Scribe) a été installé dans tous les
Centres de prévision des tempêtes à la grandeur du pays. Cet instrument
permet aux prévisionnistes de concentrer leurs efforts sur les phénomènes
météorologiques violents.
|
Initiative/Programme principal :
Création de
bureaux de services nationaux (BSN), sensibilisation accrue et partenariats
renforcés
|
Résultats attendus :
Amélioration des services
offerts aux intervenants clés et aux clients vulnérables et renforcement des
partenariats par l’établissement de nouvelles structures de prestation de
services.
Création de trois BSN et d’une unité de services nationaux.
Utilisation accrue, par les partenaires et les clients, des données des
services atmosphériques et amélioration de leur efficacité par
l’établissement de nouveaux réseaux de surveillance au Canada.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Établir de nouvelles structures de
prestation de services en vue
d’améliorer les services destinés à des intervenants clés et à des clients
dont les activités sont sensibles aux conditions météorologiques, et
renforcer les partenariats avec ceux-ci; créer trois BSN et une unité de
services nationaux
-
Trois BNS ont été créés au cours de l’année 2004-2005, soit à Gander
(Terre-Neuve, services maritimes), à Rimouski (Québec, services
médiatiques) et à Kelowna (Colombie-Britannique, services de météo
routière et pour les secteurs
vulnérables à la température). Un quatrième
BSN sera créé à Régina (Saskatchewan, services agricoles) d’ici 2006.
-
L’implication des clients des secteurs et des partenaires a débuté et
les formations linguistiques sont sur la bonne voie en vue d’assurer une
capacité bilingue dans tous les bureaux.
|
Établir un nouveau réseau d’information et de vulgarisation à
l’échelle du pays pour accroître l’utilisation efficace des données et des
services atmosphériques par nos
partenaires et clients
-
Une nouvelle capacité de sensibilisation a été créée dans les BNS en y
affectant des additionnelles (agents de sensibilisation) afin d’établir
des partenariats avec, et d’offrir des services pour, les intervenants
clés et les clients du SMC, notamment : les médias, les intervenants en
cas d’urgence, les bureaux de services météorologiques privés et les
industries vulnérables à la température.
-
Des météorologues aux conditions météorologiques ont été déployés dans
toutes les régions afin de se concentrer sur les phénomènes
météorologiques violents et les interventions en cas d’urgence.
|
Initiative/Programme principal :
Gestion du cycle
de vie des réseaux de surveillance
|
Résultats attendus :
Amélioration de l’assurance-qualité
de données clés sur
l’atmosphère, l’eau, la glace et la qualité de l’air,
ainsi que de l’accès à celles ci.
Amélioration des prévisions en offrant une mesure nouvelle et améliorée des
conditions atmosphériques.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Améliorer l’assurance de la qualité des données sur les conditions
atmosphériques, hydrologiques, des glaces et sur la qualité de l’air, ainsi
que l’accès à ces données
-
41
sites d’observation de la température et du climat ont été
modernisés et les travaux de modernisation se poursuivront au cours des
trois prochaines années.
-
Des pratiques de gestion du cycle de vie ont été mises en œuvre dans
les réseaux de surveillance à la grandeur du pays en vue d’assurer que les
besoins en cette matière sont satisfaits de manière durable.
-
Le dernier radar Doppler a été installé, complétant ainsi le réseau de
31 radars qui couvre 95 pour cent de la population du Canada.
Cette
technologie augmente la capacité des prévisionnistes à détecter et avertir
les Canadiens sur les phénomènes météorologiques violents imminents, plus
particulièrement en matière d’orages électriques, de tornades et de crue
subite des eaux au cours de la saison estivale.
|
Fournir des mesures améliorées et nouvelles des conditions
météorologiques en altitude afin d’accroître l’exactitude des prévisions
-
Les données du système canadien AMDAR (système canadien
de
retransmission des données météorologiques d’aéronefs) ont été évaluées et
font maintenant partie du système opérationnel utilisé afin de mieux
initialiser les modèles de prévision météorologique numérique.
-
Les données aérologiques en altitude des systèmes AMDAR sur les
aéronefs canadiens sont désormais intégrées au système opérationnel de
modélisation des prévisions météorologiques numériques et partagées avec
la communauté internationale. Des problèmes survenus lors de la mise au
point du
déploiement du système ont retardé l’expansion du réseau AMDAR à
intégrer les aéronefs de First Air avant 2005-2006.
|
Initiative/Programme principal :
Réorientation
des activités de R-D
|
Résultats attendus :
Création de cinq nouveaux
laboratoires nationaux de R D dans les régions afin
d’appuyer les centres de
prévision des tempêtes (CPT).
Les milieux de la recherche en général participent au programme de recherche
du SMC.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Création de cinq nouveaux laboratoires nationaux de R.-D. dans les
régions en appui aux CPT
-
Le laboratoire national de R et D à Halifax est désormais
opérationnel; le laboratoire de Montréal s’est doté de personnel et son
programme
scientifique a été lancé. Les autres laboratoires seront
complétés au cours de l’année 2005-2006. Des réseaux scientifiques
pertinents avec la concentration de chaque laboratoire sont établis.
|
Solliciter la participation du milieu élargi de la recherche
-
Puisque des réseaux scientifiques pertinents avec la concentration de
chacun des cinq nouveaux laboratoires de R et D sont établis, la même
action sera posée pour tous les autres laboratoires d’ici 2005-2006.
À ce
jour, les collaborateurs comprennent la Fondation canadienne pour les
sciences du climat et de l’atmosphère (FCSCA), l’Université McGill,
l’Université York, l’Université Dalhousie et des réseaux de recherche à
Vancouver, Edmonton, Montréal et Halifax.
|
Initiative/Programme principal :
Ensemble des
compétences clés des
employés et recrutement
|
Résultats attendus :
On mobilise les employés du
SMC pour réaliser la vision du secteur d’activité des prévisions
météorologiques et environnementales (PME) et accomplir sa mission.
Un effectif productif et une capacité nouvelle afin de répondre aux besoins
d’aujourd’hui et de demain.
Milieu de travail sécuritaire et sain qui répond aux besoins du personnel du
SMC.
Effectif durable.
|
Activités prévues et
points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Assurer un leadership et une orientation dans le but de mobiliser
les employés du SMC pour la réalisation de la vision du secteur d’activité
des PME et d’accomplir sa mission
-
La deuxième enquête auprès des employés sur la transition du SMC est
terminée. Les gestionnaires rencontrent leurs employés pour discuter des
résultats.
|
Assurer le développement et le maintien d’une force de
travail
productive et d’une nouvelle capacité pour répondre aux besoins actuels et
futurs.
-
La formation est une activité continue. Tous les Centres de prévision
des tempêtes cherchent à libérer 20 pour cent du temps libre des
météorologistes à des activités non opérationnelles afin d’améliorer et de
rétablir les ensembles de compétences. Des plans de formation du personnel
ont été élaborés dans la plupart des cas. Des solutions de rechange ont
été trouvées pour les employés excédentaires afin que
ces derniers
puissent conserver leur emploi au sein du Ministère.
|
S’assurer que le milieu de travail soit sécuritaire et sain et qu’il
réponde aux besoins du personnel du SMC
-
Des plans visant à assurer la santé et la sécurité dans
l’environnement de travail, y compris des analyses du danger d’exécution
et des procédures de travail sécuritaire associées à différents postes,
ainsi que l’embauche d’agents de la Santé et sécurité au travail (SST) au
sein du SMC
ont à ce jour été complétés.
-
Tout le matériel et les documents sont disponibles dans les deux
langues officielles.
|
Miser sur une force de travail durable
-
Une stratégie liée aux ressources humaines a été mise en œuvre pour la
transformation du SMC. Le recrutement de nouveaux météorologues possédant
les compétences recherchées est un processus continu. La demande sur le
recrutement de nouveaux employés augmentera au cours des cinq prochaines
années
étant donné le nombre d’employés de la génération du « baby-boom »
qui prendront leur retraite.
|
Aller de l’avant
Maintenant que les
principes de base pour la transformation du SMC ont été appliqués, les
prochaines années seront consacrées notamment à :
-
améliorer la qualité des produits et services, et faire preuve
d’innovation en ce sens;
-
revigorer la capacité de
surveillance du SMC;
-
développer et remettre en état les groupes de compétences clés du SMC.
Plus particulièrement, un plan sur les ressources humaines est déjà en cours.
Ce dernier veillera à ce que le SMC détienne l’expertise nécessaire et un profil
démographique viable pour relever tous les défis qui pourraient survenir au
sujet des besoins en service et en progrès scientifiques et technologiques.
Les nouveaux BCN et les agents de sensibilisation représentent à eux seuls un
changement significatif dans le modèle traditionnel de prestation de services.
L’efficacité du modèle de gouvernance, les compétences requises au niveau du
personnel et les relations de travail internes et externes continueront d’être
évaluées et améliorées.
Environnement Canada dirigera une évaluation de la transformation du SMC au
cours de 2008-2009.
2.3.1 Résultat stratégique : Réduire les répercussions des phénomènes
météorologiques violents et des dangers connexes
Phénomènes
météorologiques violents
Quels sont les enjeux?
Les risques que les dangers environnementaux d’origine naturelle représentent
pour la santé, la sécurité, les biens et l’économie ne cessent d’augmenter. Les
pertes en biens matériels et les pertes économiques causées par les dangers
naturels grimpent en flèche depuis quelques années. En 1998, le Canada a dépensé
trois milliards de dollars pour réparer les dommages causés par des phénomènes
météorologiques violents et les dangers connexes. Sans
compter les pertes de
bois d’œuvre et la lutte contre les feux de forêts en Colombie-Britannique, qui
a elle seule a coûté presque 500 millions de dollars en 2004. Selon le Bureau
d’assurance du Canada, les coûts engendrés par les catastrophes naturelles
(défrayés par les compagnies d’assurance et les contribuables) ont doublé tous
les cinq ans entre 1980 et 1990, et on s’attend à ce que cette tendance se
poursuive.
Le mandat du SMC à titre de leader en météorologie requiert une surveillance
tous
les jours, et ce 24 heures par jour, de l’atmosphère, des eaux de surface,
des glaces sur les eaux navigables et de l’ozone stratosphérique. Les données
rassemblées sur une base continuelle aident le Ministère à mieux comprendre la
température en général et le temps violent qui change rapidement et menace déjà
les Canadiens, tandis que les données rassemblées au cours des années et des
décennies aident le Ministère à mieux comprendre ce que représente une
température « normale », ce en quoi le climat du
Canada consiste et comment il
devrait être.
Les approches en matière de surveillance peuvent aussi bien
comprendre l’équipement au sol totalement automatisé que la prise de mesures
manuelles de télédétection par satellite, les radars haut de gamme Doppler,
l’équipement de détection des éclairs et les réseaux. Le SMC gère
l’achat,
l’installation, l’entretien et la modernisation de son équipement de
surveillance d’une valeur de plus de 208 millions de dollars, tout en conservant
des partenariats et des accords complexes à l’échelle locale, nationale et
internationale qui sont nécessaires pour respecter les normes canadiennes en
matière de surveillance.
Que faisons-nous à ce sujet?
En collaboration avec d’autres, Environnement Canada tient à améliorer la
capacité des Canadiens à prévoir les phénomènes
météorologiques violents et les
dangers connexes, à s’y adapter, à les atténuer, à y résister et à s’en remettre
en allongeant le délai de réaction et en améliorant l’exactitude et l’utilité
des avertissements, ainsi que la satisfaction à cet égard. Le gouvernement,
l’industrie et les universités ont conjugué leurs efforts en vue d’assurer que
le Canada conserve un niveau d’expertise élevé dans ce domaine. Le SMC continue,
par exemple, de fournir son appui à la Fondation canadienne pour les sciences du
climat et
de l’atmosphère (FCSCA) qui finance les recherches universitaires dans
le domaine des sciences atmosphériques et climatiques.
En janvier 2005, la Colombie-Britannique et le Yukon ont vécu une série
de phénomènes météorologiques violents. La série a débuté par une période
prolongée de précipitations de neige accompagnée de vents violents, suivie
ensuite par de fortes pluies sur
la grande majorité de la côte Sud. Les
répercussions de ces phénomènes se sont traduites par des inondations, des
glissements de terrain, des formations d’embâcles et des avalanches, ainsi
que par des embouteillages et des accidents. Ces phénomènes météorologiques
ont fait quelques victimes – causé quelques morts – et la grande majorité du
public a été confrontée à des risques et des inconvénients considérables.
Les coûts relatifs à ces phénomènes ont été considérables.
Les avertissements, prévisions
et données du SMC, en plus d’être utilisés
par les médias provinciaux et nationaux, ont été essentiels aux opérations
des agences d’intervention en cas d’urgence dans les municipalités du
secteur touché et dans le programme des urgences provinciales. La rapidité
avec laquelle le personnel du SMC a répondu et la précision des prévisions
ont été bien reçues des médias et des organisations de mesures en cas
d’urgence.
|
Dans le but d’accroître les avantages qu’apportent les avertissements
météorologiques, le SMC poursuit ses recherches pour trouver des manières
novatrices d’émettre les avertissements météorologiques et renseignements
connexes aux Canadiens le plus rapidement possible pour leur permettre de
prendre des mesures pour se protéger ainsi que protéger leurs biens. Les
technologies telles que les téléphones cellulaires, l’Internet, la radio
numérique, etc. offrent une grande gamme de possibilités.
Les ressources en eau représentent une priorité grandissante au Canada et le
SMC
joue un rôle important dans la surveillance et la prévision des incidences
des conditions météorologiques sur les ressources en eau du pays. Par
l’entremise de la Division des relevés hydrologiques du Canada et en
collaboration avec les partenaires provinciaux, le gouvernement s’assure que les
renseignements sur les prévisions et les conditions actuelles au sujet de la
pluie, la neige et la glace sont disponibles pour atténuer les répercussions des
sécheresses et des risques d’inondation.
Le
Ministère a déterminé quatre domaines d’initiatives et de programmes
principaux qui appuient cette priorité, soit :
-
la surveillance du temps, du climat, des eaux de surface, de la glace et
de l’ozone stratosphérique pour augmenter les chances de détection rapide du
temps violent et des signes avant coureur;
-
les avertissements liés aux phénomènes météorologiques violents et des
dangers connexes;
-
les sciences de l’atmosphère, l’hydrométéorologie, la glaciologie et les
capacités de
modélisation des prévisions connexes;
-
Sécurité et interventions en cas d’urgence.
Faisons-nous des progrès?
Le SMC a été impliqué dans la surveillance d’un bon nombre de phénomènes
météorologiques violents au cours de la dernière année, tout en continuant à
rationaliser ses services (p. ex., le récent regroupement des opérations de
prévision en cinq grands centres de prévision des tempêtes) et en améliorant la
sensibilisation.
Par l’automatisation de la
production des prévisions de routine et en
améliorant le perfectionnement professionnel pour le personnel, les
météorologistes du SMC peuvent maintenant se consacrer davantage à déterminer,
prévoir et produire des avertissements plus détaillés quant aux phénomènes
météorologiques violents.
Les cinq nouveaux laboratoires nationaux d’Environnement Canada se pencheront
sur l’accroissement des efforts scientifiques axés sur les avertissements en
demeurant soucieux du transfert des nouvelles connaissances
aux prévisions
opérationnelles.
Le SMC poursuivra sa collaboration avec les médias, les intervenants en
situation d’urgence et d’autres partenaires pour informer et éduquer les
Canadiens sur la meilleure manière de se préparer et de réagir pour diminuer les
risques de blessures, de pertes et de dommages causés par les catastrophes
naturelles.
Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de
programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.
Initiative/Programme principal :
Surveillance des
phénomènes météorologiques, du climat, des eaux de surface, de la glace et
de l’ozone stratosphérique
|
Résultats attendus :
Surveiller les phénomènes
météorologiques, le climat, les eaux de surface, la glace et l’ozone
stratosphérique.
Gérer les relations et les activités nationales de
relevés et de
surveillance de l’eau.
Gérer les relations et les activités de surveillance de la glace avec le
ministère des Pêches et Océans – Garde côtière.
Assurer l’optimisation des données de surveillance internationale, la
contribution et l’accès continu à celles ci grâce à des initiatives comme
celles du Groupe d’observation de la Terre (GOT).
Mieux détecter les conditions météorologiques ou environnementales
dangereuses ou changeantes en continuant de moderniser les équipements de
surveillance.
Continuer de faire preuve de leadership en intendance de l’environnement en
nettoyant les sites de surveillance fédéraux contaminés.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Surveillance des conditions météorologiques, du climat, de l’eau en
surface, de la glace et de l’ozone stratosphérique
-
Continuer à livrer les services liés à la collecte, au contrôle de la
qualité et à la mise aux archives des
données pour le Ministère, les
réseaux météorologiques et les réseaux d’intervenants.
|
Gérer les liens et les activités de surveillance hydrologiques à
l’échelle nationale
-
Les négociations concernant le modèle national de l’accord
fédéral-provincial-territorial de partage des coûts hydrologiques ont été
complétées avec succès. Sept autorités sont prêtes à signer cet accord
couvrant les activités continues de gestion du rassemblement des données
au sujet du
niveau et du débit des cours d’eau, ainsi que du partage de
ces données avec les partenaires concernés.
|
Gérer les liens et les activités de surveillance des glaces en
collaboration avec le MPO – la Garde côtière
-
Des accords avec RNCan, Radarsat International, et l’Agence spatiale
européenne visant la continuité des accès aux radars satellites pour la
surveillance des glaces ont été élaborés et/ou entretenus. Une entente
interministérielle avec Transport Canada, la
Garde côtière canadienne et
Environnement Canada a été établie pour la continuité en matière de
surveillance aérienne des glaces.
|
Assurer une optimisation, une contribution et un accès continu aux
données de surveillance internationales par l’entremise de l’initiative
d’observation mondiale de la Terre (Global Earth Observation -GEO)
-
Le Canada a participé au troisième Sommet d’observation de la Terre
qui s’est tenu à Bruxelles, en Belgique, en février 2005.
|
Poursuivre la modernisation de l’équipement de surveillance afin
d’améliorer la détection de conditions météorologiques / environnementales
dangereuses et/ou changeantes
-
La mise en place du réseau de radars Doppler est complétée. Ce réseau
est constitué de 31 radars Doppler couvrant 95 pour cent de la population
du Canada. Cette technologie augmente la capacité des prévisionnistes à
détecter et avertir les Canadiens sur les phénomènes météorologiques
violents imminents, plus particulièrement en matière d’orages électriques,
de tornades et de crue subite des eaux durant la saison estivale.
-
Subséquemment, un accord a été passé entre Environnement Canada et la
Garde côtière canadienne en vue de rassembler le programme de
reconnaissance des glaces et celui de patrouille de prévention contre la
pollution par les hydrocarbures. Ce dernier est un programme de Transport
Canada (TC) dirigé par la Garde côtière canadienne. Un seul aéronef de TC
est utilisé
pour le programme, tandis qu’Environnement Canada a vu le sien
être désaffecté. Puisque TC a installé un radar sur son aéronef,
Environnement Canada n’a pas besoin de le faire.
|
Continuer de faire preuve de leadership dans la gérance
environnementale en poursuivant la décontamination des sites de surveillance
fédéraux
-
Activité retardée à cause des enjeux concernant les réclamations des
terres du Nord.
|
Initiative/Programme principal :
Avertissements
portant sur les phénomènes météorologiques violents et les dangers connexes
|
Résultats attendus :
Production transparente et
continue d’avertissements par les spécialistes des prévisions à partir des
nouveaux centres regroupés de prévision des tempêtes.
Améliorations des avertissements par le
transfert des connaissances
scientifiques dans les opérations, l’augmentation de la formation et le
perfectionnement professionnel des spécialistes des prévisions et
automatisation de la production de routine.
Accessibilité, utilisation et fiabilité accrues des avertissements diffusés
par les moyens à la disposition d’Environnement Canada (Web, téléphone et
Météomédia) et ceux des partenaires (médias, radio et télévision).
|
Activités prévues et points saillants relatifs au
rendement
2004-2005
|
Maintien par les prévisionnistes de la production continue et sans
heurts des avertissements émis par les nouveaux centres consolidés de
prévision des tempêtes
-
Poursuite de la production d’avertissements (publics, maritimes, pour
l’aviation et sur les glaces) de phénomènes météorologiques violents et
dangers connexes. Un examen du programme d’avertissements a été complété.
Les noms (types) des avertissements sont rassemblés et intégrés dans tous
les
logiciels de production. Il en sera de même à la grandeur du pays.
-
Des procédures sont en place dans tous les Centres de prévision des
tempêtes afin d’y assurer degré de coordination élevé.
-
Le Ministère a mis en œuvre un système de mesure du rendement pour
faire le suivi de la précision et des délais quant aux avertissements.
|
Améliorer les avertissements par un transfert de connaissances
scientifiques aux opérations, une formation et un développement
professionnel accrus pour les prévisionnistes et l’automatisation des
produits réguliers
-
Poursuite de la production automatique des prévisions de routine. Tous
les centres de prédiction des tempêtes s’efforcent de permettre aux
prévisionnistes d’investir 20 pour cent de leur temps aux activités non
opérationnelles afin d’améliorer et de rétablir les groupes de
compétences.
-
Voir également la section sur les activités de transformation.
|
Accroître l’accessibilité, l’utilisation et la fiabilité des
avertissements diffusés par les canaux de services d’Environnement Canada
(Web, téléphone, Radiométéo) et les canaux affiliés (médias, radio et
télévision)
-
Des formats pour les avertissements maritimes standardisés, afin d’en
améliorer la diffusion automatique, ont été mis au point et seront bientôt
installés (achèvement prévu au début de l’année 2006).
-
Un protocole lié aux avertissements a été élaboré en collaboration
avec
l’Association canadienne des radiodiffuseurs et est disponible pour
tous les médias. Le Ministère attend sa mise en œuvre par les membres de
l’Association.
-
La conversion du réseau radiométéo en un réseau englobant tous les
avertissements sur les dangers est une activité continue. La mise en œuvre
complète des changements sera complétée d’ici octobre 2005.
-
Environnement Canada, en collaboration avec des partenaires, a fait
progresser la mise en œuvre de systèmes nationaux d’avertissement pour
le
public pour les avertissements météorologiques (achèvement prévu d’ici
l’année 2005-2006). Poursuite de la collaboration avec Industrie Canada,
le SPPCC et les provinces au sujet de l’élaboration et de la mise en œuvre
d’un système national d’avertissement pour le public.
|
Initiative/Programme principal :
Cibler les
activités
reliées aux sciences de l’atmosphère, à l’hydrométéorologie et à
la glaciologie, ainsi que la capacité connexe de modélisation de prévisions.
|
Résultats attendus :
Amélioration des prévisions
grâce aux progrès des prévisions météorologiques numériques.
Concentration et augmentation des efforts scientifiques reliés aux
avertissements par l’entremise des nouveaux laboratoires nationaux.
Meilleure compréhension de la nature et des caractéristiques des
vulnérabilités et des adaptations aux phénomènes météorologiques violents, à
la suite d’analyses scientifiques effectuées au besoin avec des partenaires.
Amélioration de la capacité de prévision et de modélisation
hydrométéorologiques en collaboration avec d’autres intervenants.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Amélioration des prévisions grâce aux progrès réalisés dans le
domaine de la prévision numérique du temps
-
Des améliorations ont été effectuées sur les modèles de prévisions
météorologiques numériques. Une réduction importante des erreurs s’en est
suivie. Les modèles canadiens sont désormais les meilleurs au monde.
|
Concentrer et accroître les efforts scientifiques connexes aux
avertissements dans les nouveaux laboratoires nationaux
-
Un certain nombre d’activités associés aux avertissements
météorologiques ont été lancées grâce au réseau national de
laboratoires,
notamment :
-
Le laboratoire de Vancouver : échelle moyenne de météorologie en
montagne
-
Le laboratoire d’Edmonton : conditions météorologiques de convection
(évapotranspiration, ligne sèche à proximité des Rocheuses), vents de
surface (contreforts de l’Alberta, relief perturbé de l’Arctique),
poudrerie élevée de l’Arctique, blizzards et tourbillons polaires
-
Le laboratoire de Toronto : détection des phénomènes météorologiques
violents
-
Le laboratoire de Montréal :
quantité prévue des précipitations,
modélisation des échelles moyennes associées aux phénomènes
météorologiques violents, système de prévision d’ensemble
-
Le laboratoire de Halifax : prévision des ouragans, modélisation
atmosphérique et océaniques, prévision de la brume
|
Effectuer des analyses scientifiques, en collaboration avec des
partenaires selon le besoin, de la nature et des caractéristiques des
phénomènes à hautes répercussions, des
vulnérabilités et des mesures
d’adaptation
-
Collaboration avec les provinces, les municipalités, les médias et
d’autres pour améliorer la rapidité de réaction et la planification en cas
d’urgence selon les lois provinciales en vigueur en Ontario et au Québec.
-
Production de rapports sur l’évaluation socio-économique de la
fréquence, des conditions extrêmes et des tendances des changements
atmosphériques, hydrologiques relativement à l’intégrité de
l’environnement actuel.
-
Exemples précis
d’évaluations entreprises :
-
Offrir au ministère de l’environnement de l’Ontario des données
relatives à l’ozone et aux matières particulaires pour le programme de
prévision visant la plupart des régions du Sud de l’Ontario. Les matières
particulaires sont encore à l’essai.
-
Trois station sur la qualité de l’air ont été implantées près des
frontières (État de Washington / Colombie-Britannique) qui ont des
préoccupations provinciales relatives aux phénomènes de pollution
transfrontalière.
|
Privilégier les partenariats dans le but de renforcer la capacité de
modélisation et de prévision hydrométéorologique
-
Haute résolution et modélisation intégrée de l’écosystème du
St-Laurent ayant contribué de manière significative à l’étude de la
Commission mixte internationale (CMI) sur le lac Ontario et le fleuve
St-Laurent.
-
Élaboration d’un réseau interministériel pour la recherche sur les
dangers liés aux ressources en eau, en collaboration
avec l’INRE.
|
Initiative/Programme principal :
Sécurité et
intervention d’urgence
|
Résultats attendus :
Amélioration de l’accès à
l’information, en particulier par les médias et les premiers intervenants,
sur les phénomènes météorologiques violents et d’autres dangers afin
d’assurer que
la population canadienne soit consciente de sa vulnérabilité,
qu’elle comprenne nos produits et services et qu’elle soit prête à faire
face à des événements dangereux.
Achèvement de la fortification du Centre météorologique canadien (CMC) pour
garantir sa disponibilité et sa fiabilité pendant les phénomènes
météorologiques violents et des incidents en matière de sécurité.
Appui à la sécurité nationale, ainsi qu’à la préparation et les
interventions nationales en cas d’urgence.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Fournir un meilleur accès à l’information, en particulier aux médias
et aux premiers intervenants, sur les phénomènes météorologiques à hautes
répercussions et d’autres dangers pour que les Canadiens soient conscients
de leur vulnérabilité, qu’ils comprennent nos produits et services et qu’ils
soient bien préparés pour réagir à ce type de phénomènes
-
Expansion du Programme de météorologue
aux alertes en augmentant le
nombre d’employés pour assurer la liaison et appuyer les médias, les
intervenants en cas d’urgence et les autres clients importants.
-
Amélioration des services de médias grâce à un site Web médiatique
fondé sur les commentaires et les besoins des clients.
|
Parachever le renforcement de la capacité du CMC pour assurer sa
disponibilité et sa fiabilité pendant des événements à hautes répercussions
et des incidents compromettant la sécurité
-
La chambre souterraine des ordinateurs du CMC a été mise sur pied et
est désormais complètement opérationnelle.
|
Fournir un appui à la préparation et à l’intervention lors
d’urgences nationales et d’incidents compromettant la sécurité du pays
-
Contributions aux initiatives fédérales dans le but de renforcer la
capacité du Canada à répondre aux menaces à la sécurité posées par les
produits chimiques, radiologiques, biologiques et nucléaires. Des
modifications ont été apportées pour venir en aide à l’Agence canadienne
d’inspection des aliments à se préparer à affronter et à gérer les
épidémies hautement contagieuses des maladies animales. En collaboration
avec des partenaires fédéraux, la planification ayant trait à un système
d’avertissement des tsunamis au Canada Atlantique a été lancée.
|
Aller de l’avant
L’importance des services météorologiques et environnementaux s’accroît
davantage puisque les
Canadiens sont plus vulnérables aux changements qui
surviennent dans les conditions météorologiques et environnementales. Le défi
que doit relever Environnement Canada est d’améliorer les échéanciers utilisés
pour aborder les dangers liés à l’environnement, ainsi que les enjeux tels que
le changement climatique et la santé environnementale afin de donner aux
Canadiens et au gouvernement le temps nécessaire pour anticiper, prévenir,
résister et s’adapter plus efficacement à de telles conditions.
Le
SMC doit malgré tout continuer à s’améliorer constamment grâce à la
réorientation et à la nouvelle répartition du travail ayant trait à cette
priorité. Il doit également continuer à miser sur ses contributions avec ses
partenaires clés et chercher des manières novatrices pour offrir ces services
essentiels d’avertissements aux Canadiens.
2.3.2 stratégique : Adaptation
Améliorer la qualité des prévisions
Quels sont les enjeux?
La variabilité
du climat, la qualité de l’air et les événements
météorologiques marquants ont des conséquences sur les Canadiens et sont
d’intérêt pour plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, le transport
maritime, la construction, les médias, la santé, la protection de
l’environnement, l’exploitation forestière et les loisirs. Tous souhaitent un
meilleur délai de réaction, plus de précision dans les alertes, de meilleures
capacités de prévision pour les conditions climatiques et environnementales à
long terme, et une
meilleure capacité à prévoir la présence et l’ampleur des
menaces dans l’air et sur l’eau.
Les Canadiens, de même que les institutions et les industries vulnérables à
la température sont tributaires de la disponibilité de l’information provenant
du SMC dans le but de prendre des décisions quotidiennes, hebdomadaires,
mensuelles et saisonnières concernant leurs plans, leur qualité de vie, leur
santé et leur mieux-être économique. La population canadienne s’est créé des
attentes envers les services
concernant la température qui sont offerts par
Environnement Canada et compte par conséquent sur ces derniers pour être bien
informée. En effet, plus de 90 pour cent des Canadiens désirent obtenir
l’information sur la température au moins une fois par jour. Le SMC compte sur
ses investissements majeurs sur la capacité de prévision et de surveillance qui
a été ciblée en fonction des considérations en matière de sûreté et de sécurité
afin d’offrir l’information demandée et ainsi répondre à ce besoin important.
Les utilisateurs deviennent de plus en plus exigeants et demandent un accès
sans restrictions aux données brutes et réelles ainsi qu’aux archives connexes
pour personnaliser l’utilisation de cette information ou encore pour essayer de
prédire eux-mêmes, ou avec les fournisseurs de services météorologiques du
secteur privé, les prévisions du temps. Les changements qui sont survenus dans
la capacité des ordinateurs et la communication technologique ont nettement
favorisé cette tendance.
Que
faisons-nous à ce sujet?
La popularité du site Web du SMC continue d’augmenter. Le nombre moyen
des visites par jour a augmenté de 325 000 en 2003-2004 à 430 000 en
2004-2005. Ce site reçoit 40 pour cent des visites totales enregistrées sur
les sites Web du gouvernement fédéral.
|
Le SMC s’est engagé à offrir des services de prévisions
météorologiques de
qualité axés sur les clients et les citoyens. Des améliorations au niveau des
services et de l’information sont réalisées grâce à l’augmentation des ateliers
de formation et du développement professionnel au sein de l’équipe de travail, à
l’amélioration des outils et des processus internes de prévision, à l’accès à
l’information, aux canaux de diffusion pour les services, aux partenariats
importants et une attention ciblée sur les besoins liés à l’information et aux
services pour les secteurs
vulnérables. La qualité de l’information recueillie
par le SMC est également essentielle à la clientèle spécialisée et à la
communauté de recherche et le Service s’engage à améliorer l’accès à la totalité
des bases de données en temps réel et archivés.
Grâce à son exercice de réaffectation à l’interne (voir section 2.3.1), les
investissements du SMC en matière de sensibilisation se sont accrus.
Sensibilisation signifie ici l’action de rejoindre les citoyens, les secteurs
vulnérables à la température, les
écoles, les médias, les fournisseurs privés de
services météorologiques et d’autres partenaires en vue de faciliter
l’utilisation des données concernant l’atmosphère, l’hydrométéorologie, la
qualité de l’air et la glace, et les prévisions connexes. Cette réaffectation
des ressources appuiera les investissements du Ministère dans le domaine de la
sensibilisation en déployant 28 agents de sensibilisation du SMC à travers le
pays qui agiront comme intermédiaires lors des conversations et des
consultations qui
se tiennent entre le Ministère, le SMC, les clients et les
partenaires principaux. Cet investissement dans le domaine de l’éducation et de
la sensibilisation permettra l’interprétation et l’utilisation convenables des
produits du SMC.
Les améliorations apportées au réseau de surveillance (voir section 2.3.2)
aideront également le Ministère à également améliorer son soutien à la sécurité
nationale de même qu’aux efforts nationaux de préparation et de réponses en cas
d’urgence, y compris le domaine des
réponses en cas d’urgences volcaniques et
nucléaires et des avertissements d’inondations.
Les quatre initiatives ou programmes qui appuient cette priorité sont :
-
des prévisions à court terme pour les citoyens et les industries et
institutions vulnérables à la température;
-
le rassemblement et l’archivage de données afin de soutenir l’amélioration
de la qualité des prévisions;
-
une plus grande gamme de prévisions, ainsi que des prévisions saisonnières
pour les industries
et les institutions vulnérables à la température;<
-
la sensibilisation des citoyens et des industries vulnérables à la
température.
Faisons-nous des progrès?
Les experts en prévisions soutiennent les exercices militaires dans le
Nord
En août 2004, 600 membres des Forces armées canadiennes, aéronefs, navires
de guerre, ainsi qu’un
véhicule aérien sans pilote (UAV) ont eu recours à
l’appui météorologique de 18 experts en prévision du SMC afin de mener un
exercice militaire dans la région Arctique. L’objectif était de renforcer la
présence du Canada dans l’Arctique et d’explorer sa capacité à opérer dans
cette région.
Le SMC appuie sur une base régulière les opérations de ravitaillement et de
surveillance dans le Nord. Cependant, ces exercices militaires sont uniques
dans leur durée, étendue et besoins. Par exemple, l’essai de l’UAV
a
nécessité des prévisions géographiques détaillées des systèmes de pression
de la surface, des nuages, des turbulences, du givrage, de la température et
de l’humidité à une altitude de 15 000 mètres.
Le SMC prévoit plus de possibilités pour fournir des services
météorologiques dans la région Arctique puisque le réchauffement climatique
permet un meilleur trafic maritime dans cette région et l’UAV étend les
opérations de surveillance et de reconnaissance dans des régions encore plus
éloignées.
|
Le site Web météo du SMC accueille en moyenne 430 000 visiteurs par jour et
un achalandage plus important est enregistré les jours où des phénomènes
météorologiques violents se produisent, comme c’était le cas lorsque les
ouragans Juan et Isabel s’approchaient du Canada en septembre 2003. Chaque
année, le SMC produit quelque 500 000 prévisions météorologiques publiques, dont
400 000 s’adressent à l’aviation, 200 000 au secteur maritime, et diffuse
quelque 14 000 avertissements de temps violent
et 3 500 autres sur les dangers
causés par la glace.
Environnement Canada ne cesse de perfectionner ses infrastructures de
surveillance, de production et d’offre de services dans le but d’être à la fine
pointe de la science et de la technologie.
Environnement Canada a amélioré la précision de ses prévisions à court terme,
à long terme et saisonnières, de même que l’accès à ces dernières, pour les
citoyens, les institutions, et les industries vulnérables à la température. Le
Ministère a
également amélioré l’accès aux données météorologiques,
hydrométriques et climatologiques de base pour le public et les secteurs privés
et académiques.
Environnement Canada améliore ses services importants pour les industries qui
sont grandement vulnérables à la température, y compris les pêches,
l’agriculture, l’exploitation forestière, l’énergie et le transport. Les
améliorations dans le secteur du transport comprennent notamment :
-
Le transport routier – En travaillant conjointement avec
Transport Canada,
les provinces et le secteur privé, des progrès considérables ont été réalisés
au cours de 2004-2005 dans le déploiement d’un réseau national de stations
météo routière (SMR). Le Système est composé de stations météo automatiques,
assorties de capteurs à différentes profondeurs dans la chaussée. Des ententes
quant à l’achat et l’installation d’un certain nombre de SMR ont été conclues
entre Transport Canada et trois provinces, soit : la Nouvelle-Écosse, le
Nouveau-Brunswick et l’Alberta. Le SMC
est responsable du contrôle de la
qualité des données et de l’intégration des services, deux éléments clés qui
servent de base à la production de prévisions routières spécialisées et qui
guident la prise de décisions concernant l’entretien proactif des routes
l’hiver – offrant ainsi des routes plus sécuritaires au cours de la saison
hivernale, tout en utilisant des produits plus écologiques.
-
L’aviation – En janvier 2005, l’espacement vertical minimum nécessaire
entre les avions volant à des
altitudes variant entre 29 000 et 41 000 pieds a
été réduit de 2 000 à 1 000 pieds dans l’espace aérien intérieur du Sud du
Canada, aux États-Unis et au Mexique. Ce changement a augmenté l’efficience
des capacités de l’espace aérien d’environ 50 pour cent, fournissant ainsi au
contrôle du trafic aérien de NAV CANADA plus de souplesse et se traduisant par
des économies en carburant et par d’autres économies pour les compagnies
aériennes nationales et internationales. Les deux Centres météorologiques
canadiens pour
l’aviation du SMC ont contribué à la réalisation de ce
changement en offrant un nouveau service de prévision des turbulences. Ce
dernier est un bon exemple des services de prévisions d’Environnement Canada
visant à accroître la sécurité du public tout en contribuant à l’efficience
économique.
Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de
programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.
Initiative/Programme principal :
Prévisions à
court terme pour la population, les industries et les institutions
vulnérables
|
Résultats attendus :
Amélioration des prévisions
par la formation de spécialistes des prévisions et l’amélioration des outils
et du milieu de travail.
Accessibilité, utilisation et fiabilité accrues des prévisions diffusées par
les services d’Environnement Canada
(Web, téléphone et radiométéo) et ceux
des partenaires (médias, radio et télévision).
Améliorations des services clés qui s’adressent à des secteurs de l’économie
très vulnérables comme ceux des pêches, de l’agriculture, de l’exploitation
forestière, de l’énergie et des transports.
Capacité et rôle accrus du secteur privé lorsqu’il s’agit de répondre aux
besoins météorologiques et hydrologiques au Canada.
Attribution accrue, dans les médias quotidiens, de l’information
météorologique diffusée
par Environnement Canada.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Améliorer les prévisions par le biais de la formation aux
prévisionnistes et le perfectionnement des outils et de l’environnement de
travail
-
Le processus de recrutement national est en cours et il a enregistré
une augmentation du nombre et de la qualité des candidats en 2004 2005.
-
Le projet du bulletin sur les conditions
météorologiques marines
(système SCRIBE) a été retardé et sa réalisation est désormais prévue pour
2005-2006.
|
Accroître l’accessibilité, l’utilisation et la fiabilité des
prévisions diffusées par les canaux de services d’Environnement Canada (Web,
téléphone, Radiométéo) et les canaux affiliés (médias, radio et télévision)
-
Accroissement de la fiabilité, de la vitesse d’accès et de la
précision des renseignements affichés sur le site Web du SMC grâce à
l’amélioration de
l’infrastructure et de la maintenance du site. Les
visites/sessions ont augmenté de 35 pour cent de l’année 2003-2004 à
l’année 2004-2005, soit plus de 155 millions de visites/sessions.
-
Mise au point et utilisation d’un système de mesure du rendement des
prévisions publiques.
-
Formation du Consortium 511. Les membres sont issus de toutes les
provinces et le territoire du Yukon. Le Consortium du numéro de téléphone
511 est une application que le CRTC cherche à implanter en tant que
service à
la grandeur du Canada quant aux renseignements sur les
conditions météorologique et les voyages.
|
Améliorer les services clés fournis aux secteurs dont les activités
sont très sensibles aux conditions météorologiques, tels que l’agriculture,
les pêches, la forêt, l’énergie et les transports
-
Contribution dans la mise au point et la mise en opération d’un
système d’information routière en collaboration avec d’autres organismes
fédéraux, les provinces et le
secteur privé.
|
Agir comme catalyseur et partenaire stratégique afin d’accroître la
capacité du secteur privé et d’élargir son rôle dans la prestation de
services visant à combler les besoins météorologiques et hydrologiques au
Canada
-
Mise en œuvre de meilleures pratiques de recouvrement des coûts pour
encourager la croissance du secteur privé et accroître l’utilisation de
l’information météorologique.
|
Augmenter l’attribution à
Environnement Canada de l’information
météorologique diffusée quotidiennement dans les médias
-
Les travaux se poursuivent en vue d’assurer l’attribution adéquate des
produits d’Environnement Canada.
|
Initiative/Programme principal :
La collecte et
l’archivage des données appuient l’amélioration de la qualité des
prévisions, quelles soient quotidiennes ou saisonnières.
|
Résultats attendus :
Amélioration de l’accès du
public, du secteur privé et des universités aux données météorologiques,
hydrométriques et climatologiques de base.
Ensembles de données améliorées pour bien documenter et comprendre les
processus climatiques.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Améliorer l’accès du
public, du secteur privé et du milieu
universitaire aux données météorologiques, hydrométriques et climatologiques
de base
-
Offre d’analyses interactives en ligne des moyennes historiques, des
conditions météorologiques extrêmes et des précipitations pour les
périodes déterminées par les utilisateurs et les régions du Canada. Au
cours de 2004-2005, environ 1,7 million de pages ont été consultées
mensuellement, ce qui signifie une augmentation de 210 pour cent
comparativement à l’année précédente.
-
Élaboration d’outils en ligne pour le secteur privé et le milieu
universitaire afin de localiser et de télécharger de grandes quantités de
données hydrologiques, climatologiques et météorologiques.
|
Élargir les ensembles de données pour documenter et comprendre
efficacement les processus climatiques
-
Modernisation des stations existantes choisies du RSM (Réseau mondial
de surface des système d’observation du climat) pour offrir des ensembles
de données
sur la température et les précipitations totales, ainsi que des
mesures de la vitesse et de la direction du vent, les taux d’humidité,
l’intensité des pluies, les couvertures de neige et les radiations.
|
Initiative/Programme principal :
Prévisions à
long terme et saisonnières à l’intention des industries et des institutions
vulnérables.
|
Résultats attendus :
Amélioration des prévisions
à long terme et saisonnières.
L’utilisation plus efficace de l’information tirée des prévisions
environnementales à long terme permet une prise de décision sur le
développement durable plus éclairée.
|
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
|
Améliorer les prévisions à long terme et les prévisions saisonnières
-
Les prévisions saisonnières (90 jours) sont maintenant diffusées sur
une base mensuelle en format déterministe et probabiliste. Ces prévisions
sont mises à la disposition du public sur le Web. L’enquête s’est
poursuivie quant à l’amélioration des prévisions saisonnières et à plus
grande portée.
|
Faciliter la prise de décision axée sur le développement durable au
moyen d’une utilisation plus efficace des prévisions environnementales à
long terme
-
Mise au
point d’un modèle de prévision trois mois avant la date
d’ouverture de la voie d’eau entre Davis Strait et Churchill au Manitoba.
La vérification avec les registres sur les glaces de 1972 à 2004 démontre
une amélioration significative des méthodes actuelles.
|
Initiative/Programme principal :
Communication
avec la population et les
secteurs vulnérables
|
Résultats attendus :
Programme étendu de
communication afin de catalyser l’efficacité et l’utilisation accrues des
données, des prévisions et des services du SMC.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Mettre en oeuvre un programme élargi de sensibilisation afin de
catalyser une efficacité et une utilisation accrues des données, des
prévisions et des
services du SMC
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Mise en œuvre et expansion d’un programme de sensibilisation afin de
mieux appuyer l’efficacité et l’utilisation des données, des prévisions et
des services du SMC. Ceci implique d’engager et de former 28 nouveaux
agents de sensibilisation qui mettront sur pied le programme d’expansion
(en 2004-2005).
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Lancement à l’été 2003 des archives en ligne au sujet des données sur
les conditions météorologiques et des renseignements sur le climat qui a
enregistré un record de
visites en janvier 2005 (2,2 millions de pages Web
consultées). De nouvelles informations liées aux phénomènes
météorologiques violents et la disponibilité des données dans de nouveaux
formats sont des éléments ayant contribué à l’augmentation du nombre de
visiteurs.
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Pour en savoir davantage
Éclairer les politiques par la science
Quels sont les enjeux?
Le changement climatique montre des signes réels d’incidences sur la vie,
l’environnement et l’économie des Canadiens. C’est seulement par l’évaluation
des scénarios sur le changement climatique aux échelons planétaire, national et
local que les particuliers, les gouvernements et les industries pourront prendre
des mesures d’adaptation.
En général, l’évaluation scientifique de la situation des facteurs de stress
environnementaux et les progrès réalisés envers l’atténuation de leurs
répercussions sur notre société constituent une activité fonctionnelle cruciale
qui permet de
prendre des décisions portant sur les orientations et les
interventions actuelles et futures des gouvernements et d’autres intervenants.
Comprendre les répercussions du changement de la condition des glaces
dans le passage du Nord Ouest du Canada
Les chercheurs de la Direction des services des glaces et maritimes (DSGM)
sont à mi-chemin d’un projet de trois ans pour étudier
les répercussions du
changement de la condition des glaces marines sur les activités reliées au
transport dans le passage du Nord-Ouest. En 2004 2005, l’équipe de projet a
établi une série d’engagements avec les principaux utilisateurs des glaces
marines en se fixant comme objectif de déterminer les différents types et
classements du transport sur les glaces marines. En mars, les utilisateurs
des glaces marines provenant du hameaux de Resolute au Nunavut ont travaillé
de pair avec les membres de l’équipe
travaillant au projet DSGM afin
d’établir les données de référence de leurs habitudes de voyage sur les
glaces marines. La communauté a exprimé son angoisse concernant la réduction
des glaces marines dans le passage du Nord Ouest, puisque cette réduction
aurait des répercussions importantes sur la capacité de la communauté à
chasser et amasser de la nourriture. Au cours des deux années à venir, le
projet fera de nouveau appel aux utilisateurs afin d’évaluer les
répercussions possibles d’un changement dans les
glaces marines et
travaillera en collaboration avec eux pour déterminer des stratégies
d’adaptation.
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Que faisons-nous à ce sujet?
Le SMC offre un leadership et un appui scientifique aux politiques et aux
protocoles nationaux et internationaux en matière d’enjeux environnementaux à
l’échelle mondiale. De ce fait, le SMC implique plus de 300 scientifiques et
chercheurs, investit plus de 23 millions de dollars dans l’équipement
scientifique de laboratoire et plus de 13
millions de dollars annuellement dans
les installations superinformatiques du CMC de Montréal. Les extrants clés
résultants de ces activités sont des modèles améliorés du climat local et global
qui évaluent les scénarios futurs des conditions climatiques et de la qualité de
l’air. Ces résultats offrent des précisions sur les politiques gouvernementales
liées à l’adaptation et à l’atténuation des agresseurs environnementaux
contribuant ou accélérant les changements au sein du climat ou de la qualité de
l’air. Ce partenariat science politique est essentiel afin d’assurer la santé du
Canada au cours du présent siècle et au-delà.
Par exemple, avec l’aide des modèles associés au changement climatique, les
Canadiens et les institutions peuvent commencer à s’adapter au scénario
climatique prévu en construisant les édifices, les ponts, les routes et
l’économie du futur en toute connaissance du changement climatique et de ses
répercussions en matière de météorologie, d’hydrologie, de glaciologie et de
qualité
de l’air.
Les trois initiatives ou programmes principaux qui appuient cette priorité
sont :
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modélisation préventive du climat, du changement climatique, de la qualité
de l’air et d’autres;
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la science liée aux répercussions du changement climatique et à son
adaptation appuie l’amélioration des services et des politiques;
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évaluations scientifiques intégrées des enjeux importants en matière de
politiques.
Faisons-nous des progrès?
À titre d’entité fédérale responsable de l’étude scientifique du changement
climatique, le SMC entreprend et soutient un vaste éventail d’études
scientifiques de modélisation climatique et d’évaluation des impacts du climat,
dont les initiatives du Centre canadien de modélisation et d’analyse
climatiques, les implications des politiques relatives au CO2 dans la biosphère
et les travaux en collaboration avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat. Grâce à ces efforts, le Canada a
développé une grande
capacité et acquit une réputation internationale dans le domaine de la science
sur le changement climatique.
Répercussions de l’élévation du niveau de la mer et du changement
climatique
Le SMC est un partenaire important dans le projet de recherche
multidisciplinaire sur les répercussions du changement climatique et
l’adaptation – Répercussions de
l’élévation du niveau de la mer et du
changement climatique sur la zone côtière du Sud-est du Nouveau Brunswick.
La vulnérabilité de la région aux marées plus fortes, aux ondes de tempêtes
et aux vents violents (on prévoit une augmentation de la fréquence des deux
derniers suite au réchauffement provoqué par le changement climatique)
provoque l’accroissement des risques d’érosion et d’inondation sur la côte
Atlantique. Les répercussions sur l’activité humaine et l’habitat naturel
sont des points centraux
importants du projet de 2,5 million de dollars,
impliquant des scientifiques provenant de plus de douze ministères fédéraux
et provinciaux, milieux universitaires, municipalités et commissions de
planification.
Le SIG établit la carte des régions à risques pour les ondes de tempêtes et
les inondations et les résultats de l’étude seront rendus public en 2006.
Ces résultats contribueront au développement d’un plan d’action pour la zone
côtière afin de limiter l’étendue et de gérer les habitats des espèces
sauvages et de la végétation dans cette zone.
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En travaillant avec l’INRE, le SMC a rassemblé des experts provenant des
universités, de l’industrie et des divers paliers gouvernementaux afin de
déterminer quelles sont les connaissances du Ministère quant à la disponibilité
des ressources en eau. Les décideurs des sciences de l’eau, les gestionnaires
des ressources et la communauté de recherche utilisent d’ailleurs comme
référence principale le document s’intitulant, Menaces pour la
disponibilité de
l’eau au Canada. Ce document est utilisé dans l’élaboration de priorités et
l’établissement d’orientations futures pour les recherches, de même que pour la
gestion saine des politiques et des pratiques liées aux enjeux en matière de
disponibilité et de quantité de l’eau.
Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de
programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.
Initiative/Programme principal :
Climat et
changement climatique, qualité de l’air et capacité connexe de modélisation
prédictive : politique d’appui et amélioration des services
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Résultats attendus :
Approche coordonnée de la
science du changement climatique entre les ministères, les universités et
d’autres intervenants.
Amélioration de la science et de la modélisation locales, régionales,
nationales et
mondiales du climat et du changement climatique comme
contribution clé au développement durable au Canada et sur la scène
internationale.
Amélioration de la science et des prévisions liées à la qualité de l’air
pour appuyer les décisions.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Déterminer et appliquer une approche de recherche coordonnée en
matière de climat dans tous les ministères fédéraux, les universités et
autres
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Élaboration d’un Plan fédéral sur la science quant au changement
climatique en tant qu’intervention coordonnée à la science sur le
changement climatique par les ministères fédéraux. Le Plan offre les
assises des données relatives à la planification budgétaire et du Plan
national sur le changement climatique.
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Faire progresser la science et la modélisation du climat et du
changement climatique aux échelles nationale et mondial à titre de
contribution
importante au développement durable au Canada et à l’étranger
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Améliorations apportées au Modèle canadien de climat global (MCCG3) et
qui se poursuivent – une résolution accrue, une meilleure efficacité
computationnelle et les éléments du cycle biogéochimique sont à être
élaborés. La version préliminaire du MCCG4 est à l’essai – amélioration au
niveau du transfert radioactif, des aérosols, des gaz radioactifs, de la
SST et des glaces marines. Les travaux se poursuivent en ce qui a trait à
l’identification et à la réduction des marges d’erreur des modèles.
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La conférence de la Société internationale de biométéorologie sur la
biométéorologie et l’adaptation, dans le cadre des PE Canada-Chine, se
tiendra en septembre 2005.
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Faire progresser la science et la modélisation du climat et du
changement climatique aux échelles régionale et locale à titre de
contribution importante au développement durable au pays et en collaboration
avec certains milieux
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Améliorer la science, ainsi que la modélisation du climat et du
changement climatique aux échelles régionale et locale (p. ex., offrir des
prévisions sur le changement climatique à la grandeur du Canada sur une
résolution de 45 km et créer un groupe scientifique pour se concentrer sur
une modélisation du climat et des analyses de données régionalement).
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Faire progresser la science et la prévision de la qualité de l’air à
des fins décisionnelles
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En juillet 2004,
l’installation du laboratoire mobile CRUISER (Système
canadien d’enquêtes régionales et urbaines pour la recherche
environnementale) a été complétée et le système a été utilisé pour des
études d’impacts par rapport à l’exposition pour Santé Canada. CRUISER
fonctionne en tandem avec un autre laboratoire mobile connu sous le nom de
RASCAL (Rapid Acquisition SCanning Aerosol Lidar) qui a pour but de
classer la qualité de l’air comme partie intégrante de la Stratégie sur la
qualité de l’air transfrontalier
Canada-É.-U. Certaines données seront
également utilisées dans les études sur la relation source-récepteur.
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Initiative/Programme principal :
Science des
répercussions du changement climatique et de l’adaptation à l’appui de
l’amélioration des politiques et des services
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Résultats attendus :
Évaluation et compréhension
accrues des répercussions du changement climatique et des stratégies
d’adaptation.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Pousser l’évaluation et la compréhension des impacts du changement
climatique
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En tant que partie intégrante de son implication continue dans les
évaluations internationales sur les répercussions du changement
climatique, Environnement Canada continue de
recevoir des données
provenant d’un plus grand nombre de stations de surveillance du climat
situées dans le Nord.
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Offrir une gestion de projet et des données scientifiques à un projet
multi-disciplinaire de trois ans visant à étudier les répercussions du
changement climatique et la hausse du niveau de la mer sur la côte sud-est
du Nouveau-Brunswick. Cette étude intègre les résultats provenant des
sciences physiques, écologiques et sociales. Les ondes de tempêtes et la
modélisation climatique ont été
complétées au cours de 2004-2005. Il est
prévu que le projet soit complété en 2006.
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Initiative/Programme principal :
Procéder à des
évaluations scientifiques intégrées des enjeux stratégiques clés pour
Environnement Canada en vue d’améliorer les politiques par la science.
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Résultats attendus :
Solide participation du
Canada à l’évaluation de la science du changement climatique planétaire ou
international.
Poursuivre l’évaluation des menaces à l’eau.
Continuer de soutenir le développement durable en tenant compte des
questions intégrées liées à l’air dans les domaines clés des politiques.
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Activités prévues et points saillants relatifs au rendement
2004-2005
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Gérer le processus visant à assurer une forte participation du
Canada dans l’évaluation scientifique internationale et globale du
changement climatique
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Le Canada est fortement impliqué dans les activités du GI
Environnement Canada, y compris ses quatre participations en tant
qu’auteur principal et co-auteur. Environnement Canada appuie environ 40
auteurs canadiens participant à la 4e évaluation du GIEC. Plusieurs des
simulations nécessaires du GIEC sont complétées, y compris des simulations
additionnelles de l’ensemble des membres qui sont présentement en
cours.
Environ deux téraoctets (20 millions de mégaoctets) modèles de données du
CT seront fournis au GIEC. Le Ministère continue d’appuyer les approches
d’ensemble multi modèles afin de fournir des prévisions de probabilités
saisonnières et d’autres liées au changement climatique en tant que
parties intégrantes des données pour le GIEC.
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Poursuivre l’évaluation des menaces liées à l’eau
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Évaluation continue des menaces pesant sur les ressources en eau, y
compris
d’être l’hôte d’une séance spéciale lors de la conférence de
l’Association canadienne des ressources en eau en juin 2004 afin de
rassembler des renseignements qui seront ajoutés au document intitulé
Menaces pour la disponibilité de l’eau douce au Canada.
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Continuer de soutenir le développement durable en tenant compte des
questions intégrées liées à l’air dans les domaines clés des politiques
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Un programme national de R et D sur l’amoniac atmosphérique a été
mis
en oeuvre au cours de la dernière année.
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Aller de l’avant
Le succès d’Environnement Canada en matière de recherche et de développement
repose principalement sur le fait de sécuriser une base de financement à long
terme pour les efforts de recherche, un domaine dans lequel les résultats ne
sont apparents que sur de longues périodes. La mise en oeuvre récente d’un plan
stratégique pour les activités de recherche et de développement du SMC constitue
une
étape importante vers l’atteinte de cet objectif.
De plus, le fait d’attirer, de former et de fidéliser des scientifiques
talentueux représente un défi de taille pour le Ministère, puisque les
compétiteurs peuvent offrir des postes intéressants aux candidats dans des
délais beaucoup plus courts. Ce défi est particulièrement important compte tenu
du grand nombre de départs à la retraite prévus au cours des cinq prochaines
années.
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