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No. de catalogue :
BT31-4/3-2005
ISBN :
0-660-62887-2
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RMR 2004 - 2005
Environnement Canada

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2.3 Aider les Canadiens à s’adapter à leur environnement

Les Canadiens sont touchés par les conditions environnementales à divers niveaux dans le temps et l’espace : qu’il s’agisse de minutes ou de siècles, de villes ou de continents. Des conditions météorologiques et environnementales, telles que les tornades, les tempêtes hivernales, les inondations, les sécheresses, le smog, la variabilité du niveau des lacs, les conditions de la glace de mer, ainsi que les températures et les précipitations extrêmes nous touchent. Ces conditions peuvent avoir des répercussions sur notre santé et notre sécurité, nos activités, l’économie et l’environnement.

L’objectif du secteur d’activité des prévisions météorologiques et environnementales est d’aider les Canadiens à s’adapter à leur environnement de manière à préserver leur santé et leur sécurité, à optimiser l’activité économique et à améliorer la qualité de l’environnement. Plus particulièrement, le secteur d’activité des prévisions météorologiques et environnementales vise à atteindre les résultats suivants :

  • Réduire les répercussions des phénomènes météorologiques violents et des dangers connexes sur la santé, la sécurité et l’économie;
  • Adaptation aux changements quotidiens et à long terme qui se produisent dans les conditions atmosphériques, hydrologiques et des glaces.

Adaption à l'environnement

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Plus particulièrement, le secteur d’activité des prévisions météorologiques et environnementales :

  • surveille l’état de l’atmosphère (conditions météorologiques, climat, qualité de l’air et rayonnements ultraviolets), de l’hydrosphère (l’eau) et de la cryosphère (la glace et la neige);
  • fournit de l’information sur les états passé, présent et futur de l’environnement physique;
  • émet des avertissements de conditions météorologiques et de phénomènes météorologiques violents;
  • s’engage dans la recherche scientifique sur les causes des phénomènes météorologiques violents, sur les mécanismes de transport des produits chimiques et des conditions climatiques dans l’atmosphère et dans le monde et, enfin, sur l’incidence de l’activité humaine sur l’environnement atmosphérique;
  • formule des avis sur l’adaptation aux changements météorologiques et climatiques.

Le Service météorologique du Canada (SMC) est le service principal du secteur d’activité des prévisions météorologiques et environnementales (PME). Il fonctionne en permanence (24 heures par jour, 7 jours par semaine) pour établir les prévisions météorologiques et environnementales d’un bout à l’autre du pays. Le SMC cherche à réduire les risques pour les Canadiens provenant des phénomènes météorologiques violents et des dangers connexes en diffusant des avertissements concernant les phénomènes météorologiques violents et dangereux et en appuyant d’autres ministères du gouvernement et d’agences dans leur processus décisionnel. Le travail du Service aide les industries vulnérables à la température (p. ex., les transports, l’énergie, les pêches, l’exploitation forestière et le tourisme) à améliorer leur productivité et leur compétitivité, ainsi qu’à rendre leurs opérations durables pour l’environnement. Le SMC offre au gouvernement fédéral des renseignements scientifiques qui appuient l’élaboration de politiques efficaces relativement à des enjeux importants tels que l’air pur, l’eau salubre, la gestion des ressources en eau et le changement climatique.

En mars 2003, le Service météorologique du Canada a reçu une injection de 75 millions de dollars sur une période de cinq ans (et de cinq millions de dollars par année ensuite) afin de moderniser ses activités et d’améliorer la qualité de ses prévisions et des services qu’il offre à la population canadienne partout au pays. Cet investissement aide le SMC à mieux intégrer ses capacités de recherche et à renforcer ses partenariats avec les secteurs et les industries vulnérables à la température, les autres paliers de gouvernement et les milieux universitaires. L’investissement servira également à assurer que les Canadiens aient un accès continu et durable à une information météorologique et climatique de qualité afin de protéger leur santé, leur sécurité, ainsi que leur mieux-être économique et social.

Le tableau suivant établit les liens existants entre les résultats à long terme du Ministère et ses activités, ainsi que les résultats intermédiaires et à court terme. La présentation de l’information sur le rendement se fait selon quatre préoccupations prioritaires, soit : réduire les répercussions des phénomènes météorologiques violents et dangers connexes, améliorer la qualité des prévisions, faire connaître la politique par la science et la transformation du SMC.

Pour en savoir davantage

Prévisions et observations météorologiques http://weatheroffice.ec.gc.ca/canada_f.html
Service météorologique du Canada http://www.msc-smc.ec.gc.ca/contents_f.html
Rapport annuel du Service météorologique du Canada http://www.msc-smc.ec.gc.ca/information_publications_f.html
Services en qualité de l’air http://www.msc-smc.ec.gc.ca/aq_smog/index_f.cfm
Les dix événements météorologiques marquants http://www.msc.ec.gc.ca/media/top10/index_f.html

Secteur d’activité des prévisions météorologiques en environnementales

Résultat stratégique Aider les Canadiens à s’adapter à leur environnement de façon à protéger leur santé et leur sécurité, à optimiser l’activité économique et améliorer la qualité de l’environnement.

Budget principal des dépenses Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Équivalents temps plein
278,1 282,4 274,3 265,7 1785

Résultats clés

Réduction des effets des dangers météorologiques et connexes sur la santé, la sécurité et l’économie Adaptation aux changements quotidiens et à long terme des conditions atmosphériques, hydrologiques et des glaces
Budget principal des dépenses Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles Budget principal des dépenses Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles
200,9 204,2 198,8 193,6 77,3 78,2 75,5 72,1

Domaines prioritaires

Réduction des répercussions des phénomènes météorologiques violents et des dangers connexes Transformation du Service météorologique du Canada Améliorer la qualité des prévisions Éclairer les politiques par la science

Résultats intermédiaires

La surveillance et la production de rapports sur l’atmosphère, l’hydrosphère et la cryosphère satisfont les besoins des clients et appuient la prise de décision
Les connaissances relatives aux états passé, présent et futur de l’atmosphère, l’hydrosphère et la cryosphère satisfont les besoins des clients et appuient la prise de décision
Les prévisions et les alertes environnementales sont produites et transmises de façon efficace et les Canadiens réagissent afin de protéger leur sécurité, leur sûreté et leur bien-être
Les partenaires se servent des renseignements météorologiques pour prendre des décisions justes en matière d’économie et d’environnement
L’information et les services relatifs à l’environnement procurent les moyens nécessaires aux Canadiens afin qu’ils prennent des mesures relatives aux priorités environnementales

Résultats immédiats

Modernisation de l’infrastructure du SMC
Amélioration de la détection des conditions météorologiques ou environnementales dangereuses ou changeantes
Amélioration des prévisions météorologiques
Accroissement de l’accès à l’information relative aux phénomènes météorologiques violents et dangers connexes
Accroissement de l’accessibilité, de l’utilisation et de fiabilité des prévisions
Accroissement des capacités relatives à la science axée sur les avertissements
Amélioration du service pour les secteurs vulnérables à la température (p. ex., les pêches, l’agriculture, l’exploitation forestière, l’énergie et les transports)
Amélioration de la coordination de la science locale, régionale, nationale et mondiale du climat et du changement climatique au sein des ministères fédéraux et autres
Amélioration en matière de science et de modélisation du changement climatique
Évaluation et compréhension accrues des répercussions du changement climatique et des stratégies d’adaptation
Solide participation du Canada à l’évaluation de la science du changement climatique planétaire ou international

Initiatives ou programmes principaux

Surveillance des phénomènes météorologiques, du climat, des eaux de surface, de la glace et de l’ozone stratosphérique
Avertissements portant sur les phénomènes météorologiques violents et les dangers connexes
Cibler les activités reliées aux sciences de l’atmosphère, de l’hydrométéorologie et de la glace, ainsi que la capacité connexe de modélisation de prévisions
Sécurité et intervention d’urgence
Prévisions à court terme pour la population, les industries et les institutions vulnérables
La collecte et l’archivage des données appuient l’amélioration de la qualité des prévisions quotidiennes à saisonnières
Prévisions à long terme et saisonnières à l’intention des industries et des institutions vulnérables
Communication avec la population et les secteurs vulnérables
Climat et changement climatique, qualité de l’air et capacité connexe de modélisation prédictive : politique d’appui et amélioration des services
Science des répercussions du changement climatique et de l’adaptation
Évaluations scientifiques intégrées d’enjeux stratégiques clés
Mise en œuvre de la transformation du SMC :
Restructuration et réorientation des activités de prévision du SMC
Création de bureaux de services nationaux, sensibilisation accrue et partenariats renforcés
Gestion du cycle de vie des réseaux de surveillance
Réorientation des activités de recherche et développement
Ensemble de compétences spécialisées clés des employés et recrutement

* Les totaux peuvent différer d’un tableau à l’autre à cause de l’arrondissement des chiffres.

Transformation du Service météorologique du Canada

Quels sont les enjeux?

Une des pierres angulaires du gouvernement consiste à réduire la vulnérabilité sociale et économique en offrant des services fédéraux axés sur la sûreté et la sécurité des Canadiens. De plus, les Canadiens désirent que ces services soient à la fine pointe de la technologie et qu’ils s’adaptent aux changements qui surviennent dans les besoins économiques et sociaux. Les progrès rapides en matière de science et de technologie, ont fait rouiller et ont même rendu désuètes certaines parties de l’infrastructure de surveillance du SMC, compromettant ainsi l’intégrité des données observées. Dans certains cas, l’infrastructure de surveillance nécessite la réparation de certains sites pour qu’ils soient conforment aux normes environnementales actuelles.

Que faisons-nous à ce sujet?

La transformation du SMC implique des changements importants dans sa manière de fonctionner. Un élément clé de ces changements consiste au regroupement des 14 centres d’opération liés aux prévisions pour le public, aux prévisions maritimes et aux prévisions du temps violent à travers le pays en cinq grands centres de prévisions des tempêtes à Vancouver, Edmonton (avec un bureau satellite situé à Winnipeg), Toronto, Montréal et Halifax. Une fois restructurées, ces opérations profiteront d’instruments pour les prévisions améliorés qui permettront d’accroître l’automatisation d’un plus grand nombre de tâches habituelles et de se concentrer davantage sur les prévisions du temps violent. L’accroissement des ressources humaines permet aux spécialistes des prévisions météorologiques de consacrer plus de temps à la formation et à l’analyse du rendement et des événements importants. Ils seront d’ailleurs en mesure de rester à jour et d’apporter leur contribution aux recherches scientifiques reliées aux techniques de prévisions, contribuant ainsi à l’amélioration du service. À Edmonton et Montréal, le regroupement des opérations comprend également les services de prévisions pour l’industrie de l’aviation, assurant alors le maintien des niveaux de services à un coût moindre et, éventuellement, l’amélioration efficace des services.

Le réseau d’observation du climat, des températures et des précipitations
Le SMC a modernisé l’infrastructure de production de rapport de son réseau d’observation du climat, des températures et des précipitations, le plus grand de ces réseaux d’observation. Le réseau comprend 1 400 stations réparties sur des terres privées à partir desquelles les volontaires observent les températures minimales et maximales, ainsi que les chutes de pluie, les chutes de neige et l’accumulation, et ce, deux fois par jour. Traditionnellement, les observations étaient recueillies sur un formulaire papier et envoyées par la poste au SMC, ce qui entraînait un délai allant jusqu’à 18 mois avant que les données puissent être accessibles par l’entremise des archives. Pour répondre à la demande des utilisateurs, le SMC transforme son réseau d’observation en informations électroniques en temps quasi réel et depuis novembre 2004, les observateurs du réseau peuvent faire rapport par voie électronique. D’ici mai 2005, plus de 490 stations faisaient rapport par voie électronique.

Par l’entremise d’une réaffectation interne des ressources, cinq nouveaux laboratoires nationaux de recherche sont créés et installés au même endroit que les centres de prévisions des tempêtes. Grâce à ces laboratoires, le SMC augmentera la capacité en R-D et en formation au sein des régions, de même que le transfert de technologie. Les organisations régionales du SMC seront impliquées davantage dans les réseaux scientifiques déjà en place et des universités.

Finalement, de nouveaux bureaux de services seront créés afin de porter l’attention sur les intervenants clés tels que la communauté maritime et les médias, de même que sur les industries vulnérables à la température telles que l’exploitation forestière, le transport et l’agriculture.

Les cinq domaines liés aux initiatives et programmes principaux appuyant cette transformation consistent en :

  • la réorientation et la restructuration des opérations de prévisions du SMC;
  • la création de bureaux de services nationaux, accroissement de la sensibilisation et renforcement des partenariats;
  • la gestion du cycle de vie des réseaux de surveillance;
  • la réorientation de R-D;
  • l’ensemble des compétences des employés et séances de recrutement.

Faisons-nous des progrès? 

Grâce à un investissement de 75 millions de dollars en 2008, les Canadiens pourront constater des améliorations au niveau de la précision et de la ponctualité des prévisions journalières, à long terme et par rapport aux conditions météorologiques exceptionnelles. La transformation de l’infrastructure du SMC, de même que les investissements continus dans cette dernière (5 millions à chaque année) permettront d’assurer un accès constant et viable à une information de qualité sur la température et le climat pour les Canadiens dans le but de protéger leur santé, leur sûreté et leur sécurité, ainsi que leur mieux-être économique et social.

Des ressources ont été libérées par le regroupement des installations permettant ainsi au Service de se concentrer davantage sur la sensibilisation.

Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.

Initiative/Programme principal :  Restructuration et réorientation des activités de prévision du SMC
Résultats attendus :  Établissement de cinq nouveaux Centres de prévision des tempêtes et du bureau satellite à Winnipeg.
Amélioration des prévisions et des avertissements liés aux phénomènes météorologiques violents grâce à une amélioration de la formation offerte aux météorologues professionnels, aux outils opérationnels, à la gestion du rendement et à l’automatisation.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Création de cinq nouveaux centres de prévision des tempêtes et du bureau satellite à Winnipeg
  • Cinq nouveaux centres de prévision des tempêtes ont été créés, de même qu’un bureau satellite à Winnipeg.
  • Les opérations concernant l’aviation ont toutes été réunies dans les Centres météorologiques canadiens pour l’aviation dans l’Est et l’Ouest (Edmonton et Montréal).
Amélioration des avertissements et des prévisions de phénomènes météorologiques violents en optimisant la formation destinée aux météorologues professionnels, les outils opérationnels, la gestion de la performance et l’automatisation
  • Le groupe de mesure du rendement met au point des outils d’identification des lacunes afin de mieux déterminer quels sont les besoins de formation et d’améliorer le matériel d’opération.
  • Un instrument de prévision (nommé Scribe) a été installé dans tous les Centres de prévision des tempêtes à la grandeur du pays. Cet instrument permet aux prévisionnistes de concentrer leurs efforts sur les phénomènes météorologiques violents.
     
Initiative/Programme principal :  Création de bureaux de services nationaux (BSN), sensibilisation accrue et partenariats renforcés
Résultats attendus :  Amélioration des services offerts aux intervenants clés et aux clients vulnérables et renforcement des partenariats par l’établissement de nouvelles structures de prestation de services.
Création de trois BSN et d’une unité de services nationaux.
Utilisation accrue, par les partenaires et les clients, des données des services atmosphériques et amélioration de leur efficacité par l’établissement de nouveaux réseaux de surveillance au Canada.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Établir de nouvelles structures de prestation de services en vue d’améliorer les services destinés à des intervenants clés et à des clients dont les activités sont sensibles aux conditions météorologiques, et renforcer les partenariats avec ceux-ci; créer trois BSN et une unité de services nationaux
  • Trois BNS ont été créés au cours de l’année 2004-2005, soit à Gander (Terre-Neuve, services maritimes), à Rimouski (Québec, services médiatiques) et à Kelowna (Colombie-Britannique, services de météo routière et pour les secteurs vulnérables à la température). Un quatrième BSN sera créé à Régina (Saskatchewan, services agricoles) d’ici 2006.
  • L’implication des clients des secteurs et des partenaires a débuté et les formations linguistiques sont sur la bonne voie en vue d’assurer une capacité bilingue dans tous les bureaux.
Établir un nouveau réseau d’information et de vulgarisation à l’échelle du pays pour accroître l’utilisation efficace des données et des services atmosphériques par nos partenaires et clients
  • Une nouvelle capacité de sensibilisation a été créée dans les BNS en y affectant des additionnelles (agents de sensibilisation) afin d’établir des partenariats avec, et d’offrir des services pour, les intervenants clés et les clients du SMC, notamment : les médias, les intervenants en cas d’urgence, les bureaux de services météorologiques privés et les industries vulnérables à la température.
  • Des météorologues aux conditions météorologiques ont été déployés dans toutes les régions afin de se concentrer sur les phénomènes météorologiques violents et les interventions en cas d’urgence.
Initiative/Programme principal :  Gestion du cycle de vie des réseaux de surveillance
Résultats attendus :  Amélioration de l’assurance-qualité de données clés sur l’atmosphère, l’eau, la glace et la qualité de l’air, ainsi que de l’accès à celles ci.
Amélioration des prévisions en offrant une mesure nouvelle et améliorée des conditions atmosphériques.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Améliorer l’assurance de la qualité des données sur les conditions atmosphériques, hydrologiques, des glaces et sur la qualité de l’air, ainsi que l’accès à ces données
  • 41 sites d’observation de la température et du climat ont été modernisés et les travaux de modernisation se poursuivront au cours des trois prochaines années.
  • Des pratiques de gestion du cycle de vie ont été mises en œuvre dans les réseaux de surveillance à la grandeur du pays en vue d’assurer que les besoins en cette matière sont satisfaits de manière durable.
  • Le dernier radar Doppler a été installé, complétant ainsi le réseau de 31 radars qui couvre 95 pour cent de la population du Canada. Cette technologie augmente la capacité des prévisionnistes à détecter et avertir les Canadiens sur les phénomènes météorologiques violents imminents, plus particulièrement en matière d’orages électriques, de tornades et de crue subite des eaux au cours de la saison estivale.
Fournir des mesures améliorées et nouvelles des conditions météorologiques en altitude afin d’accroître l’exactitude des prévisions
  • Les données du système canadien AMDAR (système canadien de retransmission des données météorologiques d’aéronefs) ont été évaluées et font maintenant partie du système opérationnel utilisé afin de mieux initialiser les modèles de prévision météorologique numérique.
  • Les données aérologiques en altitude des systèmes AMDAR sur les aéronefs canadiens sont désormais intégrées au système opérationnel de modélisation des prévisions météorologiques numériques et partagées avec la communauté internationale. Des problèmes survenus lors de la mise au point du déploiement du système ont retardé l’expansion du réseau AMDAR à intégrer les aéronefs de First Air avant 2005-2006.
Initiative/Programme principal :  Réorientation des activités de R-D
Résultats attendus :  Création de cinq nouveaux laboratoires nationaux de R D dans les régions afin d’appuyer les centres de prévision des tempêtes (CPT).
Les milieux de la recherche en général participent au programme de recherche du SMC.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Création de cinq nouveaux laboratoires nationaux de R.-D. dans les régions en appui aux CPT
  • Le laboratoire national de R et D à Halifax est désormais opérationnel; le laboratoire de Montréal s’est doté de personnel et son programme scientifique a été lancé. Les autres laboratoires seront complétés au cours de l’année 2005-2006. Des réseaux scientifiques pertinents avec la concentration de chaque laboratoire sont établis.
Solliciter la participation du milieu élargi de la recherche
  • Puisque des réseaux scientifiques pertinents avec la concentration de chacun des cinq nouveaux laboratoires de R et D sont établis, la même action sera posée pour tous les autres laboratoires d’ici 2005-2006. À ce jour, les collaborateurs comprennent la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère (FCSCA), l’Université McGill, l’Université York, l’Université Dalhousie et des réseaux de recherche à Vancouver, Edmonton, Montréal et Halifax.
Initiative/Programme principal :  Ensemble des compétences clés des employés et recrutement
Résultats attendus :  On mobilise les employés du SMC pour réaliser la vision du secteur d’activité des prévisions météorologiques et environnementales (PME) et accomplir sa mission.
Un effectif productif et une capacité nouvelle afin de répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain.
Milieu de travail sécuritaire et sain qui répond aux besoins du personnel du SMC.
Effectif durable.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Assurer un leadership et une orientation dans le but de mobiliser les employés du SMC pour la réalisation de la vision du secteur d’activité des PME et d’accomplir sa mission
  • La deuxième enquête auprès des employés sur la transition du SMC est terminée. Les gestionnaires rencontrent leurs employés pour discuter des résultats.
Assurer le développement et le maintien d’une force de travail productive et d’une nouvelle capacité pour répondre aux besoins actuels et futurs.
  • La formation est une activité continue. Tous les Centres de prévision des tempêtes cherchent à libérer 20 pour cent du temps libre des météorologistes à des activités non opérationnelles afin d’améliorer et de rétablir les ensembles de compétences. Des plans de formation du personnel ont été élaborés dans la plupart des cas. Des solutions de rechange ont été trouvées pour les employés excédentaires afin que ces derniers puissent conserver leur emploi au sein du Ministère.
S’assurer que le milieu de travail soit sécuritaire et sain et qu’il réponde aux besoins du personnel du SMC
  • Des plans visant à assurer la santé et la sécurité dans l’environnement de travail, y compris des analyses du danger d’exécution et des procédures de travail sécuritaire associées à différents postes, ainsi que l’embauche d’agents de la Santé et sécurité au travail (SST) au sein du SMC ont à ce jour été complétés.
  • Tout le matériel et les documents sont disponibles dans les deux langues officielles.
Miser sur une force de travail durable
  • Une stratégie liée aux ressources humaines a été mise en œuvre pour la transformation du SMC. Le recrutement de nouveaux météorologues possédant les compétences recherchées est un processus continu. La demande sur le recrutement de nouveaux employés augmentera au cours des cinq prochaines années étant donné le nombre d’employés de la génération du « baby-boom » qui prendront leur retraite.

Aller de l’avant

Maintenant que les principes de base pour la transformation du SMC ont été appliqués, les prochaines années seront consacrées notamment à :

  • améliorer la qualité des produits et services, et faire preuve d’innovation en ce sens;
  • revigorer la capacité de surveillance du SMC;
  • développer et remettre en état les groupes de compétences clés du SMC.

Plus particulièrement, un plan sur les ressources humaines est déjà en cours. Ce dernier veillera à ce que le SMC détienne l’expertise nécessaire et un profil démographique viable pour relever tous les défis qui pourraient survenir au sujet des besoins en service et en progrès scientifiques et technologiques.

Les nouveaux BCN et les agents de sensibilisation représentent à eux seuls un changement significatif dans le modèle traditionnel de prestation de services. L’efficacité du modèle de gouvernance, les compétences requises au niveau du personnel et les relations de travail internes et externes continueront d’être évaluées et améliorées.

Environnement Canada dirigera une évaluation de la transformation du SMC au cours de 2008-2009.

2.3.1 Résultat stratégique : Réduire les répercussions des phénomènes météorologiques violents et des dangers connexes

Phénomènes météorologiques violents

Quels sont les enjeux?

Les risques que les dangers environnementaux d’origine naturelle représentent pour la santé, la sécurité, les biens et l’économie ne cessent d’augmenter. Les pertes en biens matériels et les pertes économiques causées par les dangers naturels grimpent en flèche depuis quelques années. En 1998, le Canada a dépensé trois milliards de dollars pour réparer les dommages causés par des phénomènes météorologiques violents et les dangers connexes. Sans compter les pertes de bois d’œuvre et la lutte contre les feux de forêts en Colombie-Britannique, qui a elle seule a coûté presque 500 millions de dollars en 2004. Selon le Bureau d’assurance du Canada, les coûts engendrés par les catastrophes naturelles (défrayés par les compagnies d’assurance et les contribuables) ont doublé tous les cinq ans entre 1980 et 1990, et on s’attend à ce que cette tendance se poursuive.

Le mandat du SMC à titre de leader en météorologie requiert une surveillance tous les jours, et ce 24 heures par jour, de l’atmosphère, des eaux de surface, des glaces sur les eaux navigables et de l’ozone stratosphérique. Les données rassemblées sur une base continuelle aident le Ministère à mieux comprendre la température en général et le temps violent qui change rapidement et menace déjà les Canadiens, tandis que les données rassemblées au cours des années et des décennies aident le Ministère à mieux comprendre ce que représente une température « normale », ce en quoi le climat du Canada consiste et comment il devrait être.

Le nombre de catastrophes météorologiques au Canada est en hausse

Les approches en matière de surveillance peuvent aussi bien comprendre l’équipement au sol totalement automatisé que la prise de mesures manuelles de télédétection par satellite, les radars haut de gamme Doppler, l’équipement de détection des éclairs et les réseaux. Le SMC gère l’achat, l’installation, l’entretien et la modernisation de son équipement de surveillance d’une valeur de plus de 208 millions de dollars, tout en conservant des partenariats et des accords complexes à l’échelle locale, nationale et internationale qui sont nécessaires pour respecter les normes canadiennes en matière de surveillance.

Que faisons-nous à ce sujet?

En collaboration avec d’autres, Environnement Canada tient à améliorer la capacité des Canadiens à prévoir les phénomènes météorologiques violents et les dangers connexes, à s’y adapter, à les atténuer, à y résister et à s’en remettre en allongeant le délai de réaction et en améliorant l’exactitude et l’utilité des avertissements, ainsi que la satisfaction à cet égard. Le gouvernement, l’industrie et les universités ont conjugué leurs efforts en vue d’assurer que le Canada conserve un niveau d’expertise élevé dans ce domaine. Le SMC continue, par exemple, de fournir son appui à la Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l’atmosphère (FCSCA) qui finance les recherches universitaires dans le domaine des sciences atmosphériques et climatiques.

En janvier 2005, la Colombie-Britannique et le Yukon ont vécu une série de phénomènes météorologiques violents. La série a débuté par une période prolongée de précipitations de neige accompagnée de vents violents, suivie ensuite par de fortes pluies sur la grande majorité de la côte Sud. Les répercussions de ces phénomènes se sont traduites par des inondations, des glissements de terrain, des formations d’embâcles et des avalanches, ainsi que par des embouteillages et des accidents. Ces phénomènes météorologiques ont fait quelques victimes – causé quelques morts – et la grande majorité du public a été confrontée à des risques et des inconvénients considérables. Les coûts relatifs à ces phénomènes ont été considérables.
Les avertissements, prévisions et données du SMC, en plus d’être utilisés par les médias provinciaux et nationaux, ont été essentiels aux opérations des agences d’intervention en cas d’urgence dans les municipalités du secteur touché et dans le programme des urgences provinciales. La rapidité avec laquelle le personnel du SMC a répondu et la précision des prévisions ont été bien reçues des médias et des organisations de mesures en cas d’urgence.

Dans le but d’accroître les avantages qu’apportent les avertissements météorologiques, le SMC poursuit ses recherches pour trouver des manières novatrices d’émettre les avertissements météorologiques et renseignements connexes aux Canadiens le plus rapidement possible pour leur permettre de prendre des mesures pour se protéger ainsi que protéger leurs biens. Les technologies telles que les téléphones cellulaires, l’Internet, la radio numérique, etc. offrent une grande gamme de possibilités.

Les ressources en eau représentent une priorité grandissante au Canada et le SMC joue un rôle important dans la surveillance et la prévision des incidences des conditions météorologiques sur les ressources en eau du pays. Par l’entremise de la Division des relevés hydrologiques du Canada et en collaboration avec les partenaires provinciaux, le gouvernement s’assure que les renseignements sur les prévisions et les conditions actuelles au sujet de la pluie, la neige et la glace sont disponibles pour atténuer les répercussions des sécheresses et des risques d’inondation.

Le Ministère a déterminé quatre domaines d’initiatives et de programmes principaux qui appuient cette priorité, soit :

  • la surveillance du temps, du climat, des eaux de surface, de la glace et de l’ozone stratosphérique pour augmenter les chances de détection rapide du temps violent et des signes avant coureur;
  • les avertissements liés aux phénomènes météorologiques violents et des dangers connexes;
  • les sciences de l’atmosphère, l’hydrométéorologie, la glaciologie et les capacités de modélisation des prévisions connexes;
  • Sécurité et interventions en cas d’urgence.

Faisons-nous des progrès? 

Le SMC a été impliqué dans la surveillance d’un bon nombre de phénomènes météorologiques violents au cours de la dernière année, tout en continuant à rationaliser ses services (p. ex., le récent regroupement des opérations de prévision en cinq grands centres de prévision des tempêtes) et en améliorant la sensibilisation.

Par l’automatisation de la production des prévisions de routine et en améliorant le perfectionnement professionnel pour le personnel, les météorologistes du SMC peuvent maintenant se consacrer davantage à déterminer, prévoir et produire des avertissements plus détaillés quant aux phénomènes météorologiques violents.

Les cinq nouveaux laboratoires nationaux d’Environnement Canada se pencheront sur l’accroissement des efforts scientifiques axés sur les avertissements en demeurant soucieux du transfert des nouvelles connaissances aux prévisions opérationnelles.

Le SMC poursuivra sa collaboration avec les médias, les intervenants en situation d’urgence et d’autres partenaires pour informer et éduquer les Canadiens sur la meilleure manière de se préparer et de réagir pour diminuer les risques de blessures, de pertes et de dommages causés par les catastrophes naturelles.

Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.

Initiative/Programme principal :  Surveillance des phénomènes météorologiques, du climat, des eaux de surface, de la glace et de l’ozone stratosphérique
Résultats attendus :  Surveiller les phénomènes météorologiques, le climat, les eaux de surface, la glace et l’ozone stratosphérique.
Gérer les relations et les activités nationales de relevés et de surveillance de l’eau.
Gérer les relations et les activités de surveillance de la glace avec le ministère des Pêches et Océans – Garde côtière.
Assurer l’optimisation des données de surveillance internationale, la contribution et l’accès continu à celles ci grâce à des initiatives comme celles du Groupe d’observation de la Terre (GOT).
Mieux détecter les conditions météorologiques ou environnementales dangereuses ou changeantes en continuant de moderniser les équipements de surveillance.
Continuer de faire preuve de leadership en intendance de l’environnement en nettoyant les sites de surveillance fédéraux contaminés.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Surveillance des conditions météorologiques, du climat, de l’eau en surface, de la glace et de l’ozone stratosphérique
  • Continuer à livrer les services liés à la collecte, au contrôle de la qualité et à la mise aux archives des données pour le Ministère, les réseaux météorologiques et les réseaux d’intervenants.
Gérer les liens et les activités de surveillance hydrologiques à l’échelle nationale
  • Les négociations concernant le modèle national de l’accord fédéral-provincial-territorial de partage des coûts hydrologiques ont été complétées avec succès. Sept autorités sont prêtes à signer cet accord couvrant les activités continues de gestion du rassemblement des données au sujet du niveau et du débit des cours d’eau, ainsi que du partage de ces données avec les partenaires concernés.
Gérer les liens et les activités de surveillance des glaces en collaboration avec le MPO – la Garde côtière
  • Des accords avec RNCan, Radarsat International, et l’Agence spatiale européenne visant la continuité des accès aux radars satellites pour la surveillance des glaces ont été élaborés et/ou entretenus. Une entente interministérielle avec Transport Canada, la Garde côtière canadienne et Environnement Canada a été établie pour la continuité en matière de surveillance aérienne des glaces.
Assurer une optimisation, une contribution et un accès continu aux données de surveillance internationales par l’entremise de l’initiative d’observation mondiale de la Terre (Global Earth Observation -GEO)
  • Le Canada a participé au troisième Sommet d’observation de la Terre qui s’est tenu à Bruxelles, en Belgique, en février 2005.
Poursuivre la modernisation de l’équipement de surveillance afin d’améliorer la détection de conditions météorologiques / environnementales dangereuses et/ou changeantes
  • La mise en place du réseau de radars Doppler est complétée. Ce réseau est constitué de 31 radars Doppler couvrant 95 pour cent de la population du Canada. Cette technologie augmente la capacité des prévisionnistes à détecter et avertir les Canadiens sur les phénomènes météorologiques violents imminents, plus particulièrement en matière d’orages électriques, de tornades et de crue subite des eaux durant la saison estivale.
  • Subséquemment, un accord a été passé entre Environnement Canada et la Garde côtière canadienne en vue de rassembler le programme de reconnaissance des glaces et celui de patrouille de prévention contre la pollution par les hydrocarbures. Ce dernier est un programme de Transport Canada (TC) dirigé par la Garde côtière canadienne. Un seul aéronef de TC est utilisé pour le programme, tandis qu’Environnement Canada a vu le sien être désaffecté. Puisque TC a installé un radar sur son aéronef, Environnement Canada n’a pas besoin de le faire.
Continuer de faire preuve de leadership dans la gérance environnementale en poursuivant la décontamination des sites de surveillance fédéraux
  • Activité retardée à cause des enjeux concernant les réclamations des terres du Nord.
Initiative/Programme principal :  Avertissements portant sur les phénomènes météorologiques violents et les dangers connexes
Résultats attendus :  Production transparente et continue d’avertissements par les spécialistes des prévisions à partir des nouveaux centres regroupés de prévision des tempêtes.
Améliorations des avertissements par le transfert des connaissances scientifiques dans les opérations, l’augmentation de la formation et le perfectionnement professionnel des spécialistes des prévisions et automatisation de la production de routine.
Accessibilité, utilisation et fiabilité accrues des avertissements diffusés par les moyens à la disposition d’Environnement Canada (Web, téléphone et Météomédia) et ceux des partenaires (médias, radio et télévision).
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Maintien par les prévisionnistes de la production continue et sans heurts des avertissements émis par les nouveaux centres consolidés de prévision des tempêtes
  • Poursuite de la production d’avertissements (publics, maritimes, pour l’aviation et sur les glaces) de phénomènes météorologiques violents et dangers connexes. Un examen du programme d’avertissements a été complété. Les noms (types) des avertissements sont rassemblés et intégrés dans tous les logiciels de production. Il en sera de même à la grandeur du pays.
  • Des procédures sont en place dans tous les Centres de prévision des tempêtes afin d’y assurer degré de coordination élevé.
  • Le Ministère a mis en œuvre un système de mesure du rendement pour faire le suivi de la précision et des délais quant aux avertissements.
Améliorer les avertissements par un transfert de connaissances scientifiques aux opérations, une formation et un développement professionnel accrus pour les prévisionnistes et l’automatisation des produits réguliers
  • Poursuite de la production automatique des prévisions de routine. Tous les centres de prédiction des tempêtes s’efforcent de permettre aux prévisionnistes d’investir 20 pour cent de leur temps aux activités non opérationnelles afin d’améliorer et de rétablir les groupes de compétences.
  • Voir également la section sur les activités de transformation.
     
Accroître l’accessibilité, l’utilisation et la fiabilité des avertissements diffusés par les canaux de services d’Environnement Canada (Web, téléphone, Radiométéo) et les canaux affiliés (médias, radio et télévision)
  • Des formats pour les avertissements maritimes standardisés, afin d’en améliorer la diffusion automatique, ont été mis au point et seront bientôt installés (achèvement prévu au début de l’année 2006).
  • Un protocole lié aux avertissements a été élaboré en collaboration avec l’Association canadienne des radiodiffuseurs et est disponible pour tous les médias. Le Ministère attend sa mise en œuvre par les membres de l’Association.
  • La conversion du réseau radiométéo en un réseau englobant tous les avertissements sur les dangers est une activité continue. La mise en œuvre complète des changements sera complétée d’ici octobre 2005.
  • Environnement Canada, en collaboration avec des partenaires, a fait progresser la mise en œuvre de systèmes nationaux d’avertissement pour le public pour les avertissements météorologiques (achèvement prévu d’ici l’année 2005-2006). Poursuite de la collaboration avec Industrie Canada, le SPPCC et les provinces au sujet de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un système national d’avertissement pour le public.
Initiative/Programme principal :  Cibler les activités reliées aux sciences de l’atmosphère, à l’hydrométéorologie et à la glaciologie, ainsi que la capacité connexe de modélisation de prévisions.
Résultats attendus :  Amélioration des prévisions grâce aux progrès des prévisions météorologiques numériques.
Concentration et augmentation des efforts scientifiques reliés aux avertissements par l’entremise des nouveaux laboratoires nationaux.
Meilleure compréhension de la nature et des caractéristiques des vulnérabilités et des adaptations aux phénomènes météorologiques violents, à la suite d’analyses scientifiques effectuées au besoin avec des partenaires.
Amélioration de la capacité de prévision et de modélisation hydrométéorologiques en collaboration avec d’autres intervenants.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Amélioration des prévisions grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la prévision numérique du temps
  • Des améliorations ont été effectuées sur les modèles de prévisions météorologiques numériques. Une réduction importante des erreurs s’en est suivie. Les modèles canadiens sont désormais les meilleurs au monde.
Concentrer et accroître les efforts scientifiques connexes aux avertissements dans les nouveaux laboratoires nationaux
  • Un certain nombre d’activités associés aux avertissements météorologiques ont été lancées grâce au réseau national de laboratoires, notamment :
    • Le laboratoire de Vancouver : échelle moyenne de météorologie en montagne
    • Le laboratoire d’Edmonton : conditions météorologiques de convection (évapotranspiration, ligne sèche à proximité des Rocheuses), vents de surface (contreforts de l’Alberta, relief perturbé de l’Arctique), poudrerie élevée de l’Arctique, blizzards et tourbillons polaires
    • Le laboratoire de Toronto : détection des phénomènes météorologiques violents
    • Le laboratoire de Montréal : quantité prévue des précipitations, modélisation des échelles moyennes associées aux phénomènes météorologiques violents, système de prévision d’ensemble
    • Le laboratoire de Halifax : prévision des ouragans, modélisation atmosphérique et océaniques, prévision de la brume
Effectuer des analyses scientifiques, en collaboration avec des partenaires selon le besoin, de la nature et des caractéristiques des phénomènes à hautes répercussions, des vulnérabilités et des mesures d’adaptation
  • Collaboration avec les provinces, les municipalités, les médias et d’autres pour améliorer la rapidité de réaction et la planification en cas d’urgence selon les lois provinciales en vigueur en Ontario et au Québec.
  • Production de rapports sur l’évaluation socio-économique de la fréquence, des conditions extrêmes et des tendances des changements atmosphériques, hydrologiques relativement à l’intégrité de l’environnement actuel.
  • Exemples précis d’évaluations entreprises :
    • Offrir au ministère de l’environnement de l’Ontario des données relatives à l’ozone et aux matières particulaires pour le programme de prévision visant la plupart des régions du Sud de l’Ontario. Les matières particulaires sont encore à l’essai.
    • Trois station sur la qualité de l’air ont été implantées près des frontières (État de Washington / Colombie-Britannique) qui ont des préoccupations provinciales relatives aux phénomènes de pollution transfrontalière.
Privilégier les partenariats dans le but de renforcer la capacité de modélisation et de prévision hydrométéorologique
  • Haute résolution et modélisation intégrée de l’écosystème du St-Laurent ayant contribué de manière significative à l’étude de la Commission mixte internationale (CMI) sur le lac Ontario et le fleuve St-Laurent.
  • Élaboration d’un réseau interministériel pour la recherche sur les dangers liés aux ressources en eau, en collaboration avec l’INRE.
Initiative/Programme principal :  Sécurité et intervention d’urgence
Résultats attendus :  Amélioration de l’accès à l’information, en particulier par les médias et les premiers intervenants, sur les phénomènes météorologiques violents et d’autres dangers afin d’assurer que la population canadienne soit consciente de sa vulnérabilité, qu’elle comprenne nos produits et services et qu’elle soit prête à faire face à des événements dangereux.
Achèvement de la fortification du Centre météorologique canadien (CMC) pour garantir sa disponibilité et sa fiabilité pendant les phénomènes météorologiques violents et des incidents en matière de sécurité.
Appui à la sécurité nationale, ainsi qu’à la préparation et les interventions nationales en cas d’urgence.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Fournir un meilleur accès à l’information, en particulier aux médias et aux premiers intervenants, sur les phénomènes météorologiques à hautes répercussions et d’autres dangers pour que les Canadiens soient conscients de leur vulnérabilité, qu’ils comprennent nos produits et services et qu’ils soient bien préparés pour réagir à ce type de phénomènes
  • Expansion du Programme de météorologue aux alertes en augmentant le nombre d’employés pour assurer la liaison et appuyer les médias, les intervenants en cas d’urgence et les autres clients importants.
  • Amélioration des services de médias grâce à un site Web médiatique fondé sur les commentaires et les besoins des clients.
Parachever le renforcement de la capacité du CMC pour assurer sa disponibilité et sa fiabilité pendant des événements à hautes répercussions et des incidents compromettant la sécurité
  • La chambre souterraine des ordinateurs du CMC a été mise sur pied et est désormais complètement opérationnelle.
Fournir un appui à la préparation et à l’intervention lors d’urgences nationales et d’incidents compromettant la sécurité du pays
  • Contributions aux initiatives fédérales dans le but de renforcer la capacité du Canada à répondre aux menaces à la sécurité posées par les produits chimiques, radiologiques, biologiques et nucléaires. Des modifications ont été apportées pour venir en aide à l’Agence canadienne d’inspection des aliments à se préparer à affronter et à gérer les épidémies hautement contagieuses des maladies animales. En collaboration avec des partenaires fédéraux, la planification ayant trait à un système d’avertissement des tsunamis au Canada Atlantique a été lancée.

Aller de l’avant

L’importance des services météorologiques et environnementaux s’accroît davantage puisque les Canadiens sont plus vulnérables aux changements qui surviennent dans les conditions météorologiques et environnementales. Le défi que doit relever Environnement Canada est d’améliorer les échéanciers utilisés pour aborder les dangers liés à l’environnement, ainsi que les enjeux tels que le changement climatique et la santé environnementale afin de donner aux Canadiens et au gouvernement le temps nécessaire pour anticiper, prévenir, résister et s’adapter plus efficacement à de telles conditions.

Le SMC doit malgré tout continuer à s’améliorer constamment grâce à la réorientation et à la nouvelle répartition du travail ayant trait à cette priorité. Il doit également continuer à miser sur ses contributions avec ses partenaires clés et chercher des manières novatrices pour offrir ces services essentiels d’avertissements aux Canadiens.

2.3.2 stratégique : Adaptation

Améliorer la qualité des prévisions

Quels sont les enjeux?

La variabilité du climat, la qualité de l’air et les événements météorologiques marquants ont des conséquences sur les Canadiens et sont d’intérêt pour plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, le transport maritime, la construction, les médias, la santé, la protection de l’environnement, l’exploitation forestière et les loisirs. Tous souhaitent un meilleur délai de réaction, plus de précision dans les alertes, de meilleures capacités de prévision pour les conditions climatiques et environnementales à long terme, et une meilleure capacité à prévoir la présence et l’ampleur des menaces dans l’air et sur l’eau.

Les Canadiens, de même que les institutions et les industries vulnérables à la température sont tributaires de la disponibilité de l’information provenant du SMC dans le but de prendre des décisions quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles et saisonnières concernant leurs plans, leur qualité de vie, leur santé et leur mieux-être économique. La population canadienne s’est créé des attentes envers les services concernant la température qui sont offerts par Environnement Canada et compte par conséquent sur ces derniers pour être bien informée. En effet, plus de 90 pour cent des Canadiens désirent obtenir l’information sur la température au moins une fois par jour. Le SMC compte sur ses investissements majeurs sur la capacité de prévision et de surveillance qui a été ciblée en fonction des considérations en matière de sûreté et de sécurité afin d’offrir l’information demandée et ainsi répondre à ce besoin important.

Les utilisateurs deviennent de plus en plus exigeants et demandent un accès sans restrictions aux données brutes et réelles ainsi qu’aux archives connexes pour personnaliser l’utilisation de cette information ou encore pour essayer de prédire eux-mêmes, ou avec les fournisseurs de services météorologiques du secteur privé, les prévisions du temps. Les changements qui sont survenus dans la capacité des ordinateurs et la communication technologique ont nettement favorisé cette tendance.

Que faisons-nous à ce sujet?

La popularité du site Web du SMC continue d’augmenter. Le nombre moyen des visites par jour a augmenté de 325 000 en 2003-2004 à 430 000 en 2004-2005. Ce site reçoit 40 pour cent des visites totales enregistrées sur les sites Web du gouvernement fédéral.

Le SMC s’est engagé à offrir des services de prévisions météorologiques de qualité axés sur les clients et les citoyens. Des améliorations au niveau des services et de l’information sont réalisées grâce à l’augmentation des ateliers de formation et du développement professionnel au sein de l’équipe de travail, à l’amélioration des outils et des processus internes de prévision, à l’accès à l’information, aux canaux de diffusion pour les services, aux partenariats importants et une attention ciblée sur les besoins liés à l’information et aux services pour les secteurs vulnérables. La qualité de l’information recueillie par le SMC est également essentielle à la clientèle spécialisée et à la communauté de recherche et le Service s’engage à améliorer l’accès à la totalité des bases de données en temps réel et archivés.

Grâce à son exercice de réaffectation à l’interne (voir section 2.3.1), les investissements du SMC en matière de sensibilisation se sont accrus. Sensibilisation signifie ici l’action de rejoindre les citoyens, les secteurs vulnérables à la température, les écoles, les médias, les fournisseurs privés de services météorologiques et d’autres partenaires en vue de faciliter l’utilisation des données concernant l’atmosphère, l’hydrométéorologie, la qualité de l’air et la glace, et les prévisions connexes. Cette réaffectation des ressources appuiera les investissements du Ministère dans le domaine de la sensibilisation en déployant 28 agents de sensibilisation du SMC à travers le pays qui agiront comme intermédiaires lors des conversations et des consultations qui se tiennent entre le Ministère, le SMC, les clients et les partenaires principaux. Cet investissement dans le domaine de l’éducation et de la sensibilisation permettra l’interprétation et l’utilisation convenables des produits du SMC.

Les améliorations apportées au réseau de surveillance (voir section 2.3.2) aideront également le Ministère à également améliorer son soutien à la sécurité nationale de même qu’aux efforts nationaux de préparation et de réponses en cas d’urgence, y compris le domaine des réponses en cas d’urgences volcaniques et nucléaires et des avertissements d’inondations.

Les quatre initiatives ou programmes qui appuient cette priorité sont :

  • des prévisions à court terme pour les citoyens et les industries et institutions vulnérables à la température;
  • le rassemblement et l’archivage de données afin de soutenir l’amélioration de la qualité des prévisions;
  • une plus grande gamme de prévisions, ainsi que des prévisions saisonnières pour les industries et les institutions vulnérables à la température;<
  • la sensibilisation des citoyens et des industries vulnérables à la température.

Faisons-nous des progrès? 

Les experts en prévisions soutiennent les exercices militaires dans le Nord
En août 2004, 600 membres des Forces armées canadiennes, aéronefs, navires de guerre, ainsi qu’un véhicule aérien sans pilote (UAV) ont eu recours à l’appui météorologique de 18 experts en prévision du SMC afin de mener un exercice militaire dans la région Arctique. L’objectif était de renforcer la présence du Canada dans l’Arctique et d’explorer sa capacité à opérer dans cette région.
Le SMC appuie sur une base régulière les opérations de ravitaillement et de surveillance dans le Nord. Cependant, ces exercices militaires sont uniques dans leur durée, étendue et besoins. Par exemple, l’essai de l’UAV a nécessité des prévisions géographiques détaillées des systèmes de pression de la surface, des nuages, des turbulences, du givrage, de la température et de l’humidité à une altitude de 15 000 mètres.
Le SMC prévoit plus de possibilités pour fournir des services météorologiques dans la région Arctique puisque le réchauffement climatique permet un meilleur trafic maritime dans cette région et l’UAV étend les opérations de surveillance et de reconnaissance dans des régions encore plus éloignées.

Le site Web météo du SMC accueille en moyenne 430 000 visiteurs par jour et un achalandage plus important est enregistré les jours où des phénomènes météorologiques violents se produisent, comme c’était le cas lorsque les ouragans Juan et Isabel s’approchaient du Canada en septembre 2003. Chaque année, le SMC produit quelque 500 000 prévisions météorologiques publiques, dont 400 000 s’adressent à l’aviation, 200 000 au secteur maritime, et diffuse quelque 14 000 avertissements de temps violent et 3 500 autres sur les dangers causés par la glace.
Environnement Canada ne cesse de perfectionner ses infrastructures de surveillance, de production et d’offre de services dans le but d’être à la fine pointe de la science et de la technologie.

Environnement Canada a amélioré la précision de ses prévisions à court terme, à long terme et saisonnières, de même que l’accès à ces dernières, pour les citoyens, les institutions, et les industries vulnérables à la température. Le Ministère a également amélioré l’accès aux données météorologiques, hydrométriques et climatologiques de base pour le public et les secteurs privés et académiques.

Environnement Canada améliore ses services importants pour les industries qui sont grandement vulnérables à la température, y compris les pêches, l’agriculture, l’exploitation forestière, l’énergie et le transport. Les améliorations dans le secteur du transport comprennent notamment :

  • Le transport routier – En travaillant conjointement avec Transport Canada, les provinces et le secteur privé, des progrès considérables ont été réalisés au cours de 2004-2005 dans le déploiement d’un réseau national de stations météo routière (SMR). Le Système est composé de stations météo automatiques, assorties de capteurs à différentes profondeurs dans la chaussée. Des ententes quant à l’achat et l’installation d’un certain nombre de SMR ont été conclues entre Transport Canada et trois provinces, soit : la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Alberta. Le SMC est responsable du contrôle de la qualité des données et de l’intégration des services, deux éléments clés qui servent de base à la production de prévisions routières spécialisées et qui guident la prise de décisions concernant l’entretien proactif des routes l’hiver – offrant ainsi des routes plus sécuritaires au cours de la saison hivernale, tout en utilisant des produits plus écologiques.
  • L’aviation – En janvier 2005, l’espacement vertical minimum nécessaire entre les avions volant à des altitudes variant entre 29 000 et 41 000 pieds a été réduit de 2 000 à 1 000 pieds dans l’espace aérien intérieur du Sud du Canada, aux États-Unis et au Mexique. Ce changement a augmenté l’efficience des capacités de l’espace aérien d’environ 50 pour cent, fournissant ainsi au contrôle du trafic aérien de NAV CANADA plus de souplesse et se traduisant par des économies en carburant et par d’autres économies pour les compagnies aériennes nationales et internationales. Les deux Centres météorologiques canadiens pour l’aviation du SMC ont contribué à la réalisation de ce changement en offrant un nouveau service de prévision des turbulences. Ce dernier est un bon exemple des services de prévisions d’Environnement Canada visant à accroître la sécurité du public tout en contribuant à l’efficience économique.

Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.

Initiative/Programme principal :  Prévisions à court terme pour la population, les industries et les institutions vulnérables
Résultats attendus :  Amélioration des prévisions par la formation de spécialistes des prévisions et l’amélioration des outils et du milieu de travail.
Accessibilité, utilisation et fiabilité accrues des prévisions diffusées par les services d’Environnement Canada (Web, téléphone et radiométéo) et ceux des partenaires (médias, radio et télévision).
Améliorations des services clés qui s’adressent à des secteurs de l’économie très vulnérables comme ceux des pêches, de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’énergie et des transports.
Capacité et rôle accrus du secteur privé lorsqu’il s’agit de répondre aux besoins météorologiques et hydrologiques au Canada.
Attribution accrue, dans les médias quotidiens, de l’information météorologique diffusée par Environnement Canada.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Améliorer les prévisions par le biais de la formation aux prévisionnistes et le perfectionnement des outils et de l’environnement de travail
  • Le processus de recrutement national est en cours et il a enregistré une augmentation du nombre et de la qualité des candidats en 2004 2005.
  • Le projet du bulletin sur les conditions météorologiques marines (système SCRIBE) a été retardé et sa réalisation est désormais prévue pour 2005-2006.
Accroître l’accessibilité, l’utilisation et la fiabilité des prévisions diffusées par les canaux de services d’Environnement Canada (Web, téléphone, Radiométéo) et les canaux affiliés (médias, radio et télévision)
  • Accroissement de la fiabilité, de la vitesse d’accès et de la précision des renseignements affichés sur le site Web du SMC grâce à l’amélioration de l’infrastructure et de la maintenance du site. Les visites/sessions ont augmenté de 35 pour cent de l’année 2003-2004 à l’année 2004-2005, soit plus de 155 millions de visites/sessions.
  • Mise au point et utilisation d’un système de mesure du rendement des prévisions publiques.
  • Formation du Consortium 511. Les membres sont issus de toutes les provinces et le territoire du Yukon. Le Consortium du numéro de téléphone 511 est une application que le CRTC cherche à implanter en tant que service à la grandeur du Canada quant aux renseignements sur les conditions météorologique et les voyages.
Améliorer les services clés fournis aux secteurs dont les activités sont très sensibles aux conditions météorologiques, tels que l’agriculture, les pêches, la forêt, l’énergie et les transports
  • Contribution dans la mise au point et la mise en opération d’un système d’information routière en collaboration avec d’autres organismes fédéraux, les provinces et le secteur privé.
Agir comme catalyseur et partenaire stratégique afin d’accroître la capacité du secteur privé et d’élargir son rôle dans la prestation de services visant à combler les besoins météorologiques et hydrologiques au Canada
  • Mise en œuvre de meilleures pratiques de recouvrement des coûts pour encourager la croissance du secteur privé et accroître l’utilisation de l’information météorologique.
Augmenter l’attribution à Environnement Canada de l’information météorologique diffusée quotidiennement dans les médias
  • Les travaux se poursuivent en vue d’assurer l’attribution adéquate des produits d’Environnement Canada.
Initiative/Programme principal :  La collecte et l’archivage des données appuient l’amélioration de la qualité des prévisions, quelles soient quotidiennes ou saisonnières.
Résultats attendus :  Amélioration de l’accès du public, du secteur privé et des universités aux données météorologiques, hydrométriques et climatologiques de base.
Ensembles de données améliorées pour bien documenter et comprendre les processus climatiques.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Améliorer l’accès du public, du secteur privé et du milieu universitaire aux données météorologiques, hydrométriques et climatologiques de base
  • Offre d’analyses interactives en ligne des moyennes historiques, des conditions météorologiques extrêmes et des précipitations pour les périodes déterminées par les utilisateurs et les régions du Canada. Au cours de 2004-2005, environ 1,7 million de pages ont été consultées mensuellement, ce qui signifie une augmentation de 210 pour cent comparativement à l’année précédente.
  • Élaboration d’outils en ligne pour le secteur privé et le milieu universitaire afin de localiser et de télécharger de grandes quantités de données hydrologiques, climatologiques et météorologiques.
Élargir les ensembles de données pour documenter et comprendre efficacement les processus climatiques
  • Modernisation des stations existantes choisies du RSM (Réseau mondial de surface des système d’observation du climat) pour offrir des ensembles de données sur la température et les précipitations totales, ainsi que des mesures de la vitesse et de la direction du vent, les taux d’humidité, l’intensité des pluies, les couvertures de neige et les radiations.
Initiative/Programme principal :  Prévisions à long terme et saisonnières à l’intention des industries et des institutions vulnérables.
Résultats attendus :  Amélioration des prévisions à long terme et saisonnières.
L’utilisation plus efficace de l’information tirée des prévisions environnementales à long terme permet une prise de décision sur le développement durable plus éclairée.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Améliorer les prévisions à long terme et les prévisions saisonnières
  • Les prévisions saisonnières (90 jours) sont maintenant diffusées sur une base mensuelle en format déterministe et probabiliste. Ces prévisions sont mises à la disposition du public sur le Web. L’enquête s’est poursuivie quant à l’amélioration des prévisions saisonnières et à plus grande portée.
Faciliter la prise de décision axée sur le développement durable au moyen d’une utilisation plus efficace des prévisions environnementales à long terme
  • Mise au point d’un modèle de prévision trois mois avant la date d’ouverture de la voie d’eau entre Davis Strait et Churchill au Manitoba. La vérification avec les registres sur les glaces de 1972 à 2004 démontre une amélioration significative des méthodes actuelles.
Initiative/Programme principal :  Communication avec la population et les secteurs vulnérables
Résultats attendus :  Programme étendu de communication afin de catalyser l’efficacité et l’utilisation accrues des données, des prévisions et des services du SMC.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Mettre en oeuvre un programme élargi de sensibilisation afin de catalyser une efficacité et une utilisation accrues des données, des prévisions et des services du SMC
  • Mise en œuvre et expansion d’un programme de sensibilisation afin de mieux appuyer l’efficacité et l’utilisation des données, des prévisions et des services du SMC. Ceci implique d’engager et de former 28 nouveaux agents de sensibilisation qui mettront sur pied le programme d’expansion (en 2004-2005).
  • Lancement à l’été 2003 des archives en ligne au sujet des données sur les conditions météorologiques et des renseignements sur le climat qui a enregistré un record de visites en janvier 2005 (2,2 millions de pages Web consultées). De nouvelles informations liées aux phénomènes météorologiques violents et la disponibilité des données dans de nouveaux formats sont des éléments ayant contribué à l’augmentation du nombre de visiteurs.

Pour en savoir davantage

Le Service météorologique du Canada http://www.msc-smc.ec.gc.ca/contents_f.html
Les Archives nationales d’information et de données climatologiques http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca/Welcome_f.html

Éclairer les politiques par la science

Quels sont les enjeux?

Le changement climatique montre des signes réels d’incidences sur la vie, l’environnement et l’économie des Canadiens. C’est seulement par l’évaluation des scénarios sur le changement climatique aux échelons planétaire, national et local que les particuliers, les gouvernements et les industries pourront prendre des mesures d’adaptation.

En général, l’évaluation scientifique de la situation des facteurs de stress environnementaux et les progrès réalisés envers l’atténuation de leurs répercussions sur notre société constituent une activité fonctionnelle cruciale qui permet de prendre des décisions portant sur les orientations et les interventions actuelles et futures des gouvernements et d’autres intervenants.

Comprendre les répercussions du changement de la condition des glaces dans le passage du Nord Ouest du Canada
Les chercheurs de la Direction des services des glaces et maritimes (DSGM) sont à mi-chemin d’un projet de trois ans pour étudier les répercussions du changement de la condition des glaces marines sur les activités reliées au transport dans le passage du Nord-Ouest. En 2004 2005, l’équipe de projet a établi une série d’engagements avec les principaux utilisateurs des glaces marines en se fixant comme objectif de déterminer les différents types et classements du transport sur les glaces marines. En mars, les utilisateurs des glaces marines provenant du hameaux de Resolute au Nunavut ont travaillé de pair avec les membres de l’équipe travaillant au projet DSGM afin d’établir les données de référence de leurs habitudes de voyage sur les glaces marines. La communauté a exprimé son angoisse concernant la réduction des glaces marines dans le passage du Nord Ouest, puisque cette réduction aurait des répercussions importantes sur la capacité de la communauté à chasser et amasser de la nourriture. Au cours des deux années à venir, le projet fera de nouveau appel aux utilisateurs afin d’évaluer les répercussions possibles d’un changement dans les glaces marines et travaillera en collaboration avec eux pour déterminer des stratégies d’adaptation.

Que faisons-nous à ce sujet?

Le SMC offre un leadership et un appui scientifique aux politiques et aux protocoles nationaux et internationaux en matière d’enjeux environnementaux à l’échelle mondiale. De ce fait, le SMC implique plus de 300 scientifiques et chercheurs, investit plus de 23 millions de dollars dans l’équipement scientifique de laboratoire et plus de 13 millions de dollars annuellement dans les installations superinformatiques du CMC de Montréal. Les extrants clés résultants de ces activités sont des modèles améliorés du climat local et global qui évaluent les scénarios futurs des conditions climatiques et de la qualité de l’air. Ces résultats offrent des précisions sur les politiques gouvernementales liées à l’adaptation et à l’atténuation des agresseurs environnementaux contribuant ou accélérant les changements au sein du climat ou de la qualité de l’air. Ce partenariat science politique est essentiel afin d’assurer la santé du Canada au cours du présent siècle et au-delà.

Par exemple, avec l’aide des modèles associés au changement climatique, les Canadiens et les institutions peuvent commencer à s’adapter au scénario climatique prévu en construisant les édifices, les ponts, les routes et l’économie du futur en toute connaissance du changement climatique et de ses répercussions en matière de météorologie, d’hydrologie, de glaciologie et de qualité de l’air.

Les trois initiatives ou programmes principaux qui appuient cette priorité sont :

  • modélisation préventive du climat, du changement climatique, de la qualité de l’air et d’autres;
  • la science liée aux répercussions du changement climatique et à son adaptation appuie l’amélioration des services et des politiques;
  • évaluations scientifiques intégrées des enjeux importants en matière de politiques.

Faisons-nous des progrès? 

À titre d’entité fédérale responsable de l’étude scientifique du changement climatique, le SMC entreprend et soutient un vaste éventail d’études scientifiques de modélisation climatique et d’évaluation des impacts du climat, dont les initiatives du Centre canadien de modélisation et d’analyse climatiques, les implications des politiques relatives au CO2 dans la biosphère et les travaux en collaboration avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Grâce à ces efforts, le Canada a développé une grande capacité et acquit une réputation internationale dans le domaine de la science sur le changement climatique.

Répercussions de l’élévation du niveau de la mer et du changement climatique
Le SMC est un partenaire important dans le projet de recherche multidisciplinaire sur les répercussions du changement climatique et l’adaptation – Répercussions de l’élévation du niveau de la mer et du changement climatique sur la zone côtière du Sud-est du Nouveau Brunswick. La vulnérabilité de la région aux marées plus fortes, aux ondes de tempêtes et aux vents violents (on prévoit une augmentation de la fréquence des deux derniers suite au réchauffement provoqué par le changement climatique) provoque l’accroissement des risques d’érosion et d’inondation sur la côte Atlantique. Les répercussions sur l’activité humaine et l’habitat naturel sont des points centraux importants du projet de 2,5 million de dollars, impliquant des scientifiques provenant de plus de douze ministères fédéraux et provinciaux, milieux universitaires, municipalités et commissions de planification.
Le SIG établit la carte des régions à risques pour les ondes de tempêtes et les inondations et les résultats de l’étude seront rendus public en 2006. Ces résultats contribueront au développement d’un plan d’action pour la zone côtière afin de limiter l’étendue et de gérer les habitats des espèces sauvages et de la végétation dans cette zone.

En travaillant avec l’INRE, le SMC a rassemblé des experts provenant des universités, de l’industrie et des divers paliers gouvernementaux afin de déterminer quelles sont les connaissances du Ministère quant à la disponibilité des ressources en eau. Les décideurs des sciences de l’eau, les gestionnaires des ressources et la communauté de recherche utilisent d’ailleurs comme référence principale le document s’intitulant, Menaces pour la disponibilité de l’eau au Canada. Ce document est utilisé dans l’élaboration de priorités et l’établissement d’orientations futures pour les recherches, de même que pour la gestion saine des politiques et des pratiques liées aux enjeux en matière de disponibilité et de quantité de l’eau.

Les points saillants de 2004-2005 relatifs aux principaux domaines de programmes sont décrits dans les tableaux ci-dessous.

Initiative/Programme principal :  Climat et changement climatique, qualité de l’air et capacité connexe de modélisation prédictive : politique d’appui et amélioration des services
Résultats attendus :  Approche coordonnée de la science du changement climatique entre les ministères, les universités et d’autres intervenants.
Amélioration de la science et de la modélisation locales, régionales, nationales et mondiales du climat et du changement climatique comme contribution clé au développement durable au Canada et sur la scène internationale.
Amélioration de la science et des prévisions liées à la qualité de l’air pour appuyer les décisions.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Déterminer et appliquer une approche de recherche coordonnée en matière de climat dans tous les ministères fédéraux, les universités et autres
  • Élaboration d’un Plan fédéral sur la science quant au changement climatique en tant qu’intervention coordonnée à la science sur le changement climatique par les ministères fédéraux. Le Plan offre les assises des données relatives à la planification budgétaire et du Plan national sur le changement climatique.
Faire progresser la science et la modélisation du climat et du changement climatique aux échelles nationale et mondial à titre de contribution importante au développement durable au Canada et à l’étranger
  • Améliorations apportées au Modèle canadien de climat global (MCCG3) et qui se poursuivent – une résolution accrue, une meilleure efficacité computationnelle et les éléments du cycle biogéochimique sont à être élaborés. La version préliminaire du MCCG4 est à l’essai – amélioration au niveau du transfert radioactif, des aérosols, des gaz radioactifs, de la SST et des glaces marines. Les travaux se poursuivent en ce qui a trait à l’identification et à la réduction des marges d’erreur des modèles.
  • La conférence de la Société internationale de biométéorologie sur la biométéorologie et l’adaptation, dans le cadre des PE Canada-Chine, se tiendra en septembre 2005.
Faire progresser la science et la modélisation du climat et du changement climatique aux échelles régionale et locale à titre de contribution importante au développement durable au pays et en collaboration avec certains milieux
  • Améliorer la science, ainsi que la modélisation du climat et du changement climatique aux échelles régionale et locale (p. ex., offrir des prévisions sur le changement climatique à la grandeur du Canada sur une résolution de 45 km et créer un groupe scientifique pour se concentrer sur une modélisation du climat et des analyses de données régionalement).
Faire progresser la science et la prévision de la qualité de l’air à des fins décisionnelles
  • En juillet 2004, l’installation du laboratoire mobile CRUISER (Système canadien d’enquêtes régionales et urbaines pour la recherche environnementale) a été complétée et le système a été utilisé pour des études d’impacts par rapport à l’exposition pour Santé Canada. CRUISER fonctionne en tandem avec un autre laboratoire mobile connu sous le nom de RASCAL (Rapid Acquisition SCanning Aerosol Lidar) qui a pour but de classer la qualité de l’air comme partie intégrante de la Stratégie sur la qualité de l’air transfrontalier Canada-É.-U. Certaines données seront également utilisées dans les études sur la relation source-récepteur.
Initiative/Programme principal :  Science des répercussions du changement climatique et de l’adaptation à l’appui de l’amélioration des politiques et des services
Résultats attendus :  Évaluation et compréhension accrues des répercussions du changement climatique et des stratégies d’adaptation.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Pousser l’évaluation et la compréhension des impacts du changement climatique
  • En tant que partie intégrante de son implication continue dans les évaluations internationales sur les répercussions du changement climatique, Environnement Canada continue de recevoir des données provenant d’un plus grand nombre de stations de surveillance du climat situées dans le Nord.
  • Offrir une gestion de projet et des données scientifiques à un projet multi-disciplinaire de trois ans visant à étudier les répercussions du changement climatique et la hausse du niveau de la mer sur la côte sud-est du Nouveau-Brunswick. Cette étude intègre les résultats provenant des sciences physiques, écologiques et sociales. Les ondes de tempêtes et la modélisation climatique ont été complétées au cours de 2004-2005. Il est prévu que le projet soit complété en 2006.
Initiative/Programme principal :  Procéder à des évaluations scientifiques intégrées des enjeux stratégiques clés pour Environnement Canada en vue d’améliorer les politiques par la science.
Résultats attendus :  Solide participation du Canada à l’évaluation de la science du changement climatique planétaire ou international.
Poursuivre l’évaluation des menaces à l’eau.
Continuer de soutenir le développement durable en tenant compte des questions intégrées liées à l’air dans les domaines clés des politiques.
Activités prévues et points saillants relatifs au rendement 2004-2005
Gérer le processus visant à assurer une forte participation du Canada dans l’évaluation scientifique internationale et globale du changement climatique
  • Le Canada est fortement impliqué dans les activités du GI Environnement Canada, y compris ses quatre participations en tant qu’auteur principal et co-auteur. Environnement Canada appuie environ 40 auteurs canadiens participant à la 4e évaluation du GIEC. Plusieurs des simulations nécessaires du GIEC sont complétées, y compris des simulations additionnelles de l’ensemble des membres qui sont présentement en cours. Environ deux téraoctets (20 millions de mégaoctets) modèles de données du CT seront fournis au GIEC. Le Ministère continue d’appuyer les approches d’ensemble multi modèles afin de fournir des prévisions de probabilités saisonnières et d’autres liées au changement climatique en tant que parties intégrantes des données pour le GIEC.
Poursuivre l’évaluation des menaces liées à l’eau
  • Évaluation continue des menaces pesant sur les ressources en eau, y compris d’être l’hôte d’une séance spéciale lors de la conférence de l’Association canadienne des ressources en eau en juin 2004 afin de rassembler des renseignements qui seront ajoutés au document intitulé Menaces pour la disponibilité de l’eau douce au Canada.
Continuer de soutenir le développement durable en tenant compte des questions intégrées liées à l’air dans les domaines clés des politiques
  • Un programme national de R et D sur l’amoniac atmosphérique a été mis en oeuvre au cours de la dernière année.

Aller de l’avant

Le succès d’Environnement Canada en matière de recherche et de développement repose principalement sur le fait de sécuriser une base de financement à long terme pour les efforts de recherche, un domaine dans lequel les résultats ne sont apparents que sur de longues périodes. La mise en oeuvre récente d’un plan stratégique pour les activités de recherche et de développement du SMC constitue une étape importante vers l’atteinte de cet objectif.

De plus, le fait d’attirer, de former et de fidéliser des scientifiques talentueux représente un défi de taille pour le Ministère, puisque les compétiteurs peuvent offrir des postes intéressants aux candidats dans des délais beaucoup plus courts. Ce défi est particulièrement important compte tenu du grand nombre de départs à la retraite prévus au cours des cinq prochaines années.

 

 
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