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No. de catalogue :
BT31-4/51-2005
ISBN :
0-660-62881-3
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RMR 2004 - 2005
Office national du film du Canada

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Activité de Programme 2. Distribution d’œuvres audiovisuelles (correspond au résultat stratégique 2 du RPP 2004-2005)

Impressionnante par sa taille et sa diversité, la collection de films de l’ONF est distribuée à travers tous les réseaux de distribution jugés appropriés afin de rejoindre ses différentes clientèles d’ici et d’ailleurs. Les activités de distribution comprennent notamment la vente directe de sa collection par l’entremise d’agents de vente au Canada, aux États-Unis et en Europe; de boutiques Internet et d’un centre d’appels. Elles comprennent également l’acquisition de productions complémentaires. Par ailleurs, l’Office national du film du Canada vend à ses partenaires de l’industrie du cinéma et de la télévision des plans d’archives et des extraits de films. Par ses activités de distribution, l’ONF développe des rapports de coopération stratégique.

RPP 2004-2005 RMR 2004-2005 (selon l’AAP)
Résultats stratégiques Priorités Activité de programme 2 Priorités
Des œuvres audiovisuelles accessibles disponibles, et une image de marque reconnue par les publics canadiens et étrangers. 1. Renforcer l’ONF pour qu’il se rapproche des Canadiens et Canadiennes.

2. Établir des mécanismes favorisant l’accès aux productions de l’ONF, le dialogue à leur sujet et des relations plus étroites avec le public.

3. Veiller à assurer l’accessibilité de la collection de l’ONF et la préserver pour les générations futures

4. Accroître les recettes tirées de l’exploitation de la collection de l’ONF et optimiser les occasions de vente.
L’activité de distribution de l’ONF s’entend de la commercialisation de ses catalogues audiovisuels et de sa collection de plans d’archives; du développement et de la diversification des marchés sur lesquels il distribue ses produits, au Canada comme à l’extérieur; de la création de compilations pour des marchés spécifiques; de l’augmentation de son fonds d’œuvres audiovisuelles par des acquisitions ou des ententes de partenariat 1. Accroître les revenus tirés de la collection de l’ONF et optimiser les ventes et les préventes.

2. Offrir les compétences spécialisées et les réseaux de distribution de l’ONF aux secteurs privé et public.

Ressources financières en milliers de dollars
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
491 $ 491 $ 1 913 $

Note : Les données financières sommaires ci-dessus comprennent trois montants qui représentent :

  • les dépenses nettes prévues de l’exercice (Dépenses prévues);
  • les dépenses nettes prévues de l’exercice auxquelles sont ajoutés les crédits supplémentaires que le Parlement a jugé bon d’accorder à l’ONF en fonction de changements dans les priorités et d’activités imprévues (Total des autorisations);
  • le total des dépenses nettes réellement encourues durant l’exercice (Dépenses réelles). L’écart des dépenses réelles par rapport au total des autorisations est attribuable à un changement dans les sources de revenus. Les prévisions de revenus (réduisant les dépenses) avaient été établies à 7 519 000 $, alors que les résultats ont atteint 5 260 000 $. Le changement s’est opéré en faveur des préventes aux télédiffuseurs (revenus de production p.22) au lieu de ventes de produits finis.

Ressources humaines
Prévues Autorisations Réelles
46 46 46

Les résultats prévus pour cette activité de programme :

  • marchés diversifiés et revenus importants;
  • commerce électronique dans les boutiques en ligne;
  • ventes nombreuses représentant des sommes importantes auprès des diffuseurs;
  • forte présence des productions de l’ONF dans les divers réseaux de distribution.

Les indicateurs utilisés pour cette activité de programme :

Pour évaluer cette activité de programme l’ONF utilisera les indicateurs suivants :

  • développement et diversification des marchés (marchés canadiens et étrangers);
  • suivi des revenus et des ventes.

Les priorités

  1. Accroître les revenus tirés de la collection de l’ONF et optimiser les ventes et les préventes.

Indicateurs :

  • Développement et diversification des marchés (canadiens et étrangers);
  • Suivi des revenus et des ventes.

Par ses activités de distribution au Canada et ailleurs dans le monde, l’ONF contribue à sa propre notoriété en plus de tirer d’importantes recettes. L’Office national du film du Canada profite pleinement de ses réseaux nationaux et internationaux de distribution pour faire en sorte que ses productions, ses coproductions et ses acquisitions soient vues par le maximum de gens et atteignent ainsi nos différentes clientèles. En 2004-2005, la distribution des produits de l’ONF a généré un chiffre d’affaires totalisant 6,945 millions de dollars. Cela représente une légère augmentation sur l’année précédente, où les ventes brutes avaient atteint 6,842 millions. Les revenus conservés par l’ONF se sont élevés, quant à eux, à 5,260 millions de dollars.

En particulier, les ventes dans le marché institutionnel canadien ont enregistré une hausse de 12 pour cent, pour un total de 1 495 M$, tandis que les ventes consommateur ont connu une augmentation de 15 pour cent, dans un contexte d’augmentation de la clientèle de 17 pour cent. À l’étranger, les ventes aux Etats-Unis ont été exceptionnelles, tant sur le marché institutionnel que sur le marché consommateur. Deux années d’efforts de pénétration du marché Asie-Pacifique, extrêmement compétitif ont également porté fruits : les ventes y ont augmenté de 46 pour cent par rapport à l’année précédente. Nous sommes également très heureux des résultats de nos préventes 8 . Des productions telles que Breaking In , Diameter of the Bomb et ScaredSacred ont contribué à notre succès.

Toutefois, dans certains marchés et territoires, les ventes ont diminué, notamment dans le marché télévision au Canada anglais. L’augmentation des préventes pour les coproductions produites par l’ONF et ses partenaires canadiens rend difficiles les ventes futures de ces mêmes titres au Canada, les droits n’étant plus disponibles. On note également une diminution des ventes en Europe en raison de l’absence prolongée de personnel clé.

Afin d’augmenter ses ventes, l’ONF a également élaboré une nouvelle entente de partenariat avec Gaumont Pathé Archives. L’accord donne aux deux organismes de renommée internationale les droits de représentation croisée de leurs collections d’archives respectives. L’ONF est le distributeur exclusif au Canada des archives formant les prestigieuses collections Actualités Gaumont et Pathé Journal, produites entre 1896 et 1980. Parallèlement, Gaumont Pathé Archives exploitera les fonds historiques et contemporains de l’ONF en France, en Belgique, en Suisse, en Italie et en Espagne.

  1. Offrir les compétences spécialisées et les réseaux de distribution de l’ONF aux secteurs privé et public

L’indicateur  :

  • Développement et diversification des marchés (canadiens et étrangers)

Depuis deux ans déjà, l’ONF a mis en place diverses politiques pour pouvoir offrir ses compétences de distribution et de mise en marché aux secteurs public et privé d’ici et d’ailleurs. À ce chapitre, il importe de noter les efforts de l’Office national du film du Canada afin de compléter sa collection de films par des productions de nature plus commerciale. Au cours de l’année, l’ONF a également acquis 29 productions d’autres producteurs pour en faire la distribution. Au total, les acquisitions et les commissions ont permis de générer des ventes brutes de 632 000 $ en 2004-2005. De plus, l’ONF a agi comme agent de ventes sur environ 200 titres.

Cette contribution importante de l’ONF à l’industrie s’accompagne toutefois d’une baisse des revenus nets de distribution en 2004-2005. Avec l’augmentation anticipée de notre chiffre d’affaires au cours des prochaines années, l’ONF profitera de revenus nets plus élevés.

Somme toute, grâce aux acquisitions et ententes de coproduction, la Direction de la distribution de l’ONF a remis plus de 725 000 $ à ses partenaires du secteur privé de coproduction en 2004-2005.

Résultats de l’activité de programme 2. Distribution d’œuvres audiovisuelles

En 2004-2005, l’ONF a atteint, en partie, les résultats souhaités pour l’activité de programme 2. Nous avons diversifié nos sources de revenus et nous avons également augmenté notre chiffre d’affaires, notamment par l’entremise de nos boutiques Internet. Nos ventes dans le marché télévisuel se sont stabilisées après une croissance importante en 2003-2004, surtout aux États-Unis. Notre politique d’acquisition nous a permis d’augmenter notre présence dans les différents réseaux de distribution canadiens et mondiaux. Bien que nos ventes aient augmenté, nos revenus ont diminué légèrement. La transition vers un catalogue de titres diversifiés nécessitera certains ajustements de la part de notre personnel de vente. Il n’en demeure pas moins que nous faisons profiter l’industrie du cinéma et de la télévision d’ici et d’ailleurs de notre expertise dans ce domaine. Nous continuerons à le faire et à améliorer nos résultats.

8 Par prévente, nous entendons la vente de droits pour une production qui n’est pas encore terminée.


Activité de programme 3. Accès aux œuvres audiovisuelles et développement des réseaux (correspond au résultat stratégique 2 du RPP 2004-2005)

Les activités d’accès et de rayonnement rendent disponibles aux Canadiens et Canadiennes des ressources médiatiques pertinentes favorisant leur engagement citoyen et leur apprentissage continu. Par ailleurs, certaines activités d’accès et de rayonnement consistent à assurer en permanence l’accès à la collection de l’ONF et à la rendre plus disponible aux générations futures. De même, l’Office national du film du Canada prend les mesures nécessaires afin de préserver sa collection et la rendre accessible à tous. Cet accès se fait par l’entremise de son site Internet, de ses centres de consultation de Montréal et de Toronto, par ses ententes avec des bibliothèques partenaires, par son programme d’adhésion, par sa cinémathèque en ligne et enfin, par des visionnages sur le territoire canadien. L’ONF favorise ainsi l’accès au savoir et les compétences médiatiques pertinentes pour les Canadiens et Canadiennes. Ces activités servent à créer et maintenir des relations permanentes et profondes dans les collectivités canadiennes.

Ces relations visent également le milieu de l’éducation. L’ONF investit temps et efforts dans l’accès aux ressources pédagogiques sous forme d’ateliers de formation ou d’outils éducatifs. Fort d’une expertise recherchée, l’Office national du film du Canada présente des classes de maître sur le documentaire et l’animation aux professionnels du cinéma, aux étudiants universitaires ou bien aux membres du public intéressés.

RPP 2004-2005 RMR 2004-2005 (selon l’AAP)
Résultats stratégiques Priorités Activité de programme 3 Priorités
Des œuvres audiovisuelles accessibles et une image de marque reconnue par les publics canadiens et étrangers. 1. Renforcer l’ONF pour qu’il se rapproche des Canadiens et Canadiennes.

2. Établir des mécanismes favorisant l’accès aux productions de l’ONF, le dialogue à leur sujet et des relations plus étroites avec le public.

3. Veiller à assurer l’accessibilité de la collection de l’ONF et la préserver pour les générations futures

4. Accroître les recettes tirées de l’exploitation de la collection de l’ONF et optimiser les occasions de vente.
Offrir des ressources médiatiques pertinentes qui permettent l’engagement citoyen de la population canadienne et qui favorise l’apprentissage continu; offrir aux Canadiens une meilleure compréhension de leur pays et de sa place dans le monde; donner à l’ONF et à ses productions une visibilité de qualité sur les principaux médias et auprès des membres de l’industrie du cinéma et de la télévision lors d’événements ou de festivals ciblés. 1. Favoriser et accroître l’accès équitable à la collection de l’ONF – par des projections, des rétrospectives, etc.

2. Rejoindre davantage les communautés de tout le Canada.

3. Améliorer encore davantage la gestion des collections dans le contexte numérique (conservation, évolution numérique, droits).

4. Intensifier la présence de l’ONF dans les communautés, à la télévision et dans les circuits d’apprentissage.

5. Multiplier les occasions de faire rayonner l’image de marque de l’ONF au Canada et à l’étranger .

Ressources financières en milliers de dollars
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
11 404 $ 12 353 $ 12 325 $

Cette activité de programme a généré de revenus de 321 000 $

Les résultats prévus pour cette activité de programme :

  • croissance de l’accès à la collection, favorisant, de ce fait, l’appropriation par la population canadienne de l’ONF, sa collection, sa médiathèque, sa CinéRobothèque et ses autres ressources;
  • solide programme de participation citoyenne par des projections publiques, des ateliers de maître ou autres, etc.;
  • présence de qualité de l’ONF et de ses productions à la télévision, dans les festivals, dans les écoles, à l’occasion des activités de l’industrie et auprès du gouvernement fédéral;
  • meilleure connaissance de la marque de l’ONF dans les télédiffusions et reconnaissance du rôle de l’ONF par les coproducteurs;
  • image de marque réputée et prisée;
  • numérisation accrue de la collection de l’ONF;
  • forte présence des productions de l’ONF dans les divers réseaux de distribution;
  • excellente couverture de presse et visibilité accrue de l’ONF dans les médias.

Les indicateurs utilisés pour cette activité de programme

Pour évaluer cette activité de programme l’ONF utilisera les indicateurs suivants :

  • accès au fonds audiovisuel de l’ONF (prêts de films par des bibliothèques partenaires et utilisation de la collection);
  • répercussions sociales;
  • programme d’adhésion;
  • assistance aux projections de films et aux rétrospectives de l’ONF.

Les priorités

  1. Favoriser et accroître l’accès équitable à la collection de l’ONF – par des projections, des rétrospectives, etc.

Il importe grandement à l’ONF de rendre sa collection la plus accessible possible à la population canadienne et aux générations futures. Pour y parvenir, l’Office national du film du Canada s’est doté d’outils variés : des nouvelles technologies, partenariats, comme les cinémathèques en ligne, centres d’apprentissage en ligne pour les écoles et les centres de consultation numérique.

CinéRoute, la cinémathèque en ligne de l’ONF, est accessible gratuitement dans le cadre d’un projet pilote à tous les membres du Cinéclub qui ont une connexion haute vitesse et qui demandent un abonnement. CinéRoute a connu sa première année de fonctionnement - 200 titres documentaires, films d’animation et fictions (100 en anglais et 100 en français), se sont ajoutés aux 250 titres offerts depuis avril 2005. Au total, 8 852 membres du Cinéclub ont visité le site et ont utilisé CinéRoute pour visionner en transit, en format MPEG-4, un total de 17 908 visionnages de productions, dont des classiques tels Voisins/Neighbours de Norman McLaren ou Mon oncle Antoine de Claude Jutra, mais aussi des nouveautés comme Ryan , de Chris Landreth, films auxquels, très souvent, ils n’auraient pas eu accès autrement.

En 2004-2005, l’ONF a continué de mettre l’accent sur l’accès à sa collection. C’est dans ce contexte que l’ONF avec DigiScreen, une compagnie de Daniel Langlois, Téléfilm Canada et la SODEC ( la Société de développement des entreprises culturelles du gouvernement du Québec) joignent leurs forces afin de créer un réseau indépendant de cinéma numérique. Ce réseau est fondé sur la corrélation entre les nouvelles technologies de projection numérique, la disponibilité de contenus numérisés en réseau, la multiplication des lieux de participation et le potentiel de spectateurs. Le rôle premier de l’ONF sera d’offrir sur le réseau son catalogue de films de fiction classiques ainsi que les documentaires et les films d’animation primés. Grâce à la technologie numérique, ces derniers seront accessibles à toutes les communautés du Canada qui se doteront des installations appropriées. Son deuxième rôle sera d’agir en tant que partenaire expert dans le transfert de film au numérique.

  1. Rejoindre davantage les communautés partout au Canada

L’ONF a entrepris des activités de développement des réseaux dans un certain nombre de communautés au Canada. Le 14 novembre, la visite à ONF Montréal de sa millionième visiteuse, Ève MacGregor, 11 ans, a marqué d’une pierre blanche l’histoire pourtant animée de la CinéRobothèque. En 11 ans, ce sont plus de 500 000 films de l’Office national du film du Canada qui ont été consultés aux postes de visionnage. Cette année, la CinéRobothèque a entrepris sa migration vers le numérique, un pas important qui a notamment permis d’ajouter 1 200 titres numérisés au 7 800 titres en format analogique déjà disponibles sur place. De nouveaux ateliers ont aussi été développés à l’intention de différents groupes cibles, qui permettent un retour d’appoint sur la collection : Apprentissage d’une langue seconde (niveaux débutant, intermédiaire et avancé), Cartes postales de Montréal (Canada) et le Une minute de science, svp! : 15 000 personnes ont participé à l’ensemble de ces activités, soit une augmentation importante de 15 % par rapport à l’an dernier.

Dans le contexte d’une capillarisation croissante des réseaux de l’Office national du film du Canada, le Centre ONF Montréal et la Médiathèque ONF de Toronto sont devenus les points d’ancrage physiques d’un nombre important de ces relations. Au total, 104 252 visiteurs ont franchi les portes du Centre et presque autant, 101 396 personnes, ont ouvert celles de la Médiathèque, qui n’en était pourtant qu’à sa deuxième année complète d’activités.

L’ONF a établi des partenariats avec 50 bibliothèques publiques et universitaires un peu partout au Canada, par lesquels celles-ci peuvent acheter nos films à des conditions avantageuses et reçoivent gratuitement une copie de nos nouveautés; en échange, elles conservent un inventaire important de nos films dans les deux langues officielles, qu’elles prêtent ou louent à leur clientèle.

Nombre de prêts de films dans les bibliothèques partenaires

2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005
217 964 222 827 207 246 197 248

Les responsables du rayonnement ont également organisé davantage de projections publiques de films de l’ONF aux quatre coins du pays. En 2004-2005, l’ONF a tenu 1 041 projections publiques, auxquelles ont assisté 55 116 personnes, une augmentation des projections de plus de 100 % mais une diminution de 27 % de l’auditoire par rapport au dernier exercice. Mentionnons également qu’en plus de ces projections communautaires, l’ONF a offert des visionnages dans les écoles canadiennes. Au total, nous avons présenté 594 projections scolaires à plus de 43 000 élèves.

Au 31 mars 2005, le Cinéclub ONF comptait 23 890 membres particulièrement actifs, avec lesquels l’Office national du film du Canada communique sur une base régulière : fait intéressant à noter, alors que le nombre de messages qui leur étaient envoyés restait stable, les commentaires reçus, dans leur très grande majorité favorables, ont presque quintuplé. L’évaluation de la version papier du bulletin Focus , diffusé à 7 000 exemplaires, a notamment révélé que la moitié des répondants l’affichaient (réseaux de la santé et de l’éducation), qu’une forte proportion d’entre eux souhaitaient obtenir davantage d’informations sur les films présentés dans leur région et que 77 % d’entre eux voulaient continuer à recevoir la version papier même s’ils le consultaient en ligne à l’occasion. L’évaluation de Focus en ligne a été entamée, et sur 1 433 questionnaires remplis renvoyés à l’Office national du film du Canada dans les sept premiers jours suivant son envoi, 1 100 ont été reçus dans les 24 heures qui ont suivi l’expédition du courriel.

  1. Améliorer davantage la gestion des collections dans le contexte numérique (conservation, évolution numérique, droits)

Cette priorité s’articule autour de la gestion des collections – conservation, indexation, catalogage et restauration. L’ONF a également pour objectif permanent de créer une voûte électronique où ranger sa collection de plus de 10 000 œuvres afin d’accroître les possibilités d’y accéder. Il a la chance de détenir les droits sur la majorité des titres qui y sont inscrits et, depuis 1978, il a entièrement catalogué et indexé sa collection. L’appui financier du Fonds Mémoire canadienne – un programme de financement de Culture canadienne en ligne, qui relève du ministère du Patrimoine canadien – a permis à l’ONF de commencer une telle voûte en créant des projets pour Internet. Il importe de souligner que l’ONF est, à l’échelle internationale, un chef de file du méta-balissage, du traitement et de l’enrichissement des films au cours du transfert et de l’encodage numériques.

Cette année encore, l’ONF a bénéficié d’une contribution de 1,7 million de dollars de Patrimoine canadien par le biais du Fonds Mémoire du programme Culture canadienne en ligne. Ces sommes ont rendu possible l’enrichissement du catalogue de CinéRoute (250 titres), mentionné plus haut. Elles ont aussi servi à la construction du nouveau site Web éducatif Objectif Documentaire/Doc Lens, une ressource éducative bilingue qui propose des projets d’apprentissage audiovisuels aux élèves de la fin du primaire et aux jeunes du secondaire, ainsi qu’à leurs enseignantes et enseignants. Réalisé par 7 th Floor Media, un centre de recherche et développement multimédia à but non lucratif de la faculté d’éducation de l’Université Simon Fraser, ce projet a bénéficié de la collaboration de nombreux professeurs, notamment de l’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire et au secondaire (AQUOPS), de la Educational Computing Organization of Ontario (ECOO) et du Réseau pour le développement des compétences par l’utilisation des technologies (RÉCIT), par l’entremise des membres de la Commission scolaire de Montréal.

  • Proposé au milieu de l’enseignement, Objectif Documentaire veut faire voir comment, au cours des 65 années d'existence de l'Office national du film du Canada, les documentaires de l'ONF ont montré le Canada et le monde.
  • Images d’une guerre oubliée : films sur le rôle du Corps expéditionnaire canadien durant le Grande Guerre , 60 titres ont été ajoutés aux 20 premiers du site Internet, fruit d’une étroite collaboration entre l’ONF, le Imperial War Museum de Londres, les Archives nationales du Canada et le Musée canadien de la guerre. L’ensemble des titres est regroupé sous trois rubriques : Lever une armée, En temps de guerre , et L’après-guerre . De nombreux éléments contextuels (lettres, cartes, liens Internet) ont aussi été indexés afin de bonifier le matériel et de faciliter son utilisation. Des ressources éducatives ont également été colligées pour que les enseignants puissent se servir immédiatement du contenu du site dans leur classe.
  1. Intensifier la présence de l’ONF dans les communautés, à la télévision et dans les circuits d’apprentissage

L’ONF persiste à chercher de nouveaux créneaux de télévision afin d’atteindre des auditoires plus nombreux. Il poursuit son partenariat avec le Documentary Channel, qui diffuse environ 50 heures de productions de l’ONF par année, notamment dans deux plages horaires qui lui sont réservées.

L’ONF continuera d’établir des mécanismes favorisant encore davantage l’accès à ses productions et le dialogue à leur sujet de manière à renouer des liens durables avec la population canadienne. Bien que l’ONF soit de plus en plus présent à la télévision grâce à des télédiffusions quasi quotidiennes, il demeure limité en ce qui a trait à la programmation et aux plages horaires à la télévision publique. L’ONF continue à envisager la nécessité de se doter de sa propre chaîne de télévision, laquelle permettrait aux citoyens canadiens de visionner ses productions.

En outre, nos activités nous ont permis de nouer des liens avec des circuits d’apprentissage – tels que les chaînes de télévision éducative, le personnel enseignant, les maisons d’éducation et de recherche, les bibliothèques et autres – par lesquels la population canadienne aura plus facilement accès à la collection de l’ONF. Nous nous sommes consacrés plus particulièrement à établir un réseau de partenaires au sein des écoles et à étoffer le support que nous fournissons en vendant des documents pédagogiques et en organisant des ateliers à l’occasion de nombreux congrès régionaux ou provinciaux du personnel enseignant afin d’encourager l’utilisation de ressources audiovisuelles canadiennes.

Dans ce contexte, le site Internet Objectif Documentaire/Doc Lens documente les 65 années d'existence de l'Office national du film du Canada, pendant lesquelles les films de l'ONF ont montré le Canada et le monde. Pour les enseignants le site offre un outil permettant :

  • de dégager des thèmes représentant la société canadienne;
  • de montrer comment les cinéastes ont traité ces thèmes;
  • d'utiliser des extraits de films comme documents historiques pour montrer certains aspects du Canada à des époques déterminées.

Autre exemple de notre volonté d’accompagner le milieu de l’éducation de manière innovatrice et constructive, l’ONF a contribué à la présentation, lors de la Conférence des enseignants de Calgary, du film Teaching Peace in a time of War . Ce titre est le troisième d’une trilogie qui comprend également Waging Peace et Learning Peace . En collaboration avec Triad Films Productions, l’ONF a conçu la trousse éducative paix@ school ( peace@ school) qui fournit au personnel enseignant des solutions pédagogiques intéressantes.

Pour consolider les alliances conclues avec les systèmes scolaires, l’ONF enrichit des documents pédagogiques, organise des ateliers à l’occasion de congrès du personnel enseignant à l’échelle régionale et provinciale, et offre des activités de formation au personnel enseignant dans les universités, en collaboration avec des spécialistes en éducation et des centres d’apprentissage.

De plus, dans le cadre de ses activités d’apprentissage, l’ONF invite les cinéastes de la relève, les professionnels du cinéma et les étudiants universitaires (ainsi que les membres intéressés du public) à des ateliers de maître sur le documentaire et l’animation. En 2003-2004, l’ONF a organisé huit ateliers de maître donnés, à Vancouver, Winnipeg, Toronto, Montréal et Chicoutimi, par des cinéastes de renom et le personnel de l’ONF. On comptait parmi les maîtres, Sylvie Groulx, Michel La Veaux, Michael Dowse, Jacques Drouin, Anne Claire Poirier et Francine Desbiens, Don McWilliams, Christine Welsh, Marcel Jean et Nicolas Brault. Ces ateliers visent le partage des compétences techniques et créatrices.

  1. Multiplier les occasions de faire rayonner l’image de marque de l’ONF au Canada et à l’étranger

L’ONF a poursuivi la consolidation de sa marque en s’assurant des orientations suivantes :

  • Les contrats qu’il signe comportent des clauses permettant que sa part des droits dans des coproductions lui soit plus clairement attribuée. Nous avons revu l’ensemble de nos contrats de coproduction et de distribution, en collaboration avec nos partenaires publics, notamment Téléfilm Canada et la SODEC, afin qu’ils témoignent davantage de nos orientations stratégiques et qu’ils reflètent les pratiques usuelles dans l’industrie.
  • Sur les réseaux de télévision canadiens, un plus grand nombre de plages horaires devrait lui être consacré. De manière ponctuelle, l’ONF a collaboré avec des diffuseurs tels APTN ou TV5 en produisant des séries thématiques à partir de sa collection. Notons la série L'Office national du film : Un survol , animée par Jacques Bensimon, une chronique actuelle sur les films qui ont marqué des époques, des films-phares qui ont ouvert la voie au Québec moderne. Pensons également à notre collaboration avec The Documentary Channel, avec qui nous avons coproduit une série consacrée aux pionniers de l’ONF.
  • On diffuse des bandes annonçant les productions à venir sur notre site Internet. La refonte du site Internet de l’ONF lui a permis de mettre en évidence ses nouvelles productions d’une manière innovatrice et dynamique. Nous avons également développé la technologie appropriée afin d’ajouter à tous les DVD vendus par l’ONF, une bande-annonce présentant les nouvelles productions de l’ONF. L’opérationnalisation de cette technologie reste à faire.
  • Le public dispose de plus amples renseignements sur ses nouveaux films. Les nominations aux Oscars ® des coproductions Ryan et Hardwood , ont été l’occasion pour l’ONF de faire connaître ses activités et ses productions aux Canadiens et aux Canadiennes, tout comme l’ont été nos quatre films au Festival du Film de Cannes. En partenariat avec le site Internet du Globe and Mail , les internautes d’ici et d’ailleurs ont pu visionner Ryan en ligne et voir l’extraordinaire travail de Chris Landreth.

Voilà quelques exemples des moyens que l’ONF a utilisés pour intensifier sa présence dans les réseaux de distribution. Au lieu de promouvoir chaque film, l’organisme maintient sa stratégie de promotion de la marque globale, car il s’agit d’un puissant facteur de reconnaissance auprès des Canadiens et des Canadiennes. Dans ce contexte, l’Office national du film du Canada a revu son image de marque lors de foires commerciales internationales.

L’ONF a établi des partenariats avec des organisateurs de festivals internationaux de manière à consolider son image de marque et son rôle dans le paysage audiovisuel. L’Office national du film du Canada s’est assuré d’accentuer sa participation à SunnySide of the Doc, événement qui se tient annuellement à Marseille. De plus, nous sommes fiers d’annoncer que le Festival de Cannes 2005-2006 créera avec l’ONF un nouveau prix (le prix Norman-McLaren), lequel sera décerné au lauréat ou à la lauréate de la Palme d’or du court métrage.

Résultats de l’activité de programme 3. Accès aux œuvres audiovisuelles et développement des réseaux

En 2004-2005, l’ONF a atteint plusieurs des résultats souhaités pour l’activité de programme 3. Nous avons assuré un accès plus grand à la collection de l’ONF par l’entremise de nos plates-formes traditionnelles, mais aussi en utilisant les vastes possibilités d’Internet, avec, par exemple, notre projet de Cinéclub et de CinéRoute en ligne. Il en a été de même de la participation citoyenne. Nous avons favorisé l’engagement des Canadiens et Canadiennes lors de présentations publiques de nos productions. Nous croyons toutefois qu’il reste encore beaucoup à faire de ce côté. Notre présence dans le milieu de l’éducation est incontestable et contribue à l’apprentissage continu de tous au Canada. Par ailleurs, cette présence s’est faite en collaboration avec de nombreux partenaires publics et privés. Nous devons continuer nos efforts afin que les productions de l’Office national du film du Canada soient facilement reconnues par le public lorsqu’elles sont diffusées ici, mais ailleurs également. Les œuvres de l’ONF bénéficient d’une visibilité et d’une couverture médiatique importante. Pour la prochaine année, il importe de saisir toutes les opportunités de visibilité qui nous seront offertes. La mise en place d’une direction du marketing contribuera à cet objectif.

Nos efforts pour numériser l’ensemble de notre collection nécessitent un travail herculéen. La numérisation de 10 000 titres s’avère un défi de taille que nous avons commencé à relever avec brio. Cette activité a notablement profité de notre collaboration avec le Fonds Mémoire. Il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire dans ce domaine pour rendre l’ensemble de notre collection accessible en format numérique. Jusqu’à maintenant, nous avons numérisé près de 2000 titres. Malgré la numérisation d’une partie importante de notre collection, le manque de ressources technique et humaines ralentit la vitesse à laquelle nous procédons aux transferts en format numérique de nos titres.


Activité de programme 4. Services de recherche et de conseil (correspond, en partie, au résultat stratégique 1 du RPP 2004-2005)

Dans le cadre de l’activité « recherche », l’ONF entreprend et commande des recherches, conseille le gouvernement, offre des services-conseils, partage les connaissances et le prototypage, les essais bêta d’activités créatrices et de technologies. Ces activités visent à faire progresser la connaissance dans le domaine de l’art et de la science du cinéma.

RPP 2004-2005 RMR 2004-2005 (selon l’AAP)
Résultats stratégiques Priorités Activité de programme 4 Priorités
Des œuvres audiovisuelles pertinentes, excellentes et innovatrices pour aider la population canadienne à mieux comprendre le Canada et le monde. 1. Rendre la programmation de l’ONF globalement plus pertinente pour les Canadiens et Canadiennes d’aujourd’hui.

2. Placer l’innovation à l’avant-plan.

3. Promouvoir l’expression de la diversité culturelle et des points de vue autochtones.
L’activité recherche et conseil s’entend de la recherche liée à la réalisation cinématographique et à l’industrie du film ainsi que la conduite de projets techniques et de développement visant à faire progresser l’art et la science du cinéma. L’ONF cherche à créer un milieu propice à l’excellence et à l’innovation, un milieu qui favorise l’incubation et le prototypage. 1. Mener des projets de recherche et participer à d’autres projets, par exemple : cinéma électronique, répercussions sociales du documentaire, examen des politiques régissant le documentaire.

2. Collaborer davantage avec le gouvernement et d’autres organismes.

Ressources financières en milliers de dollars
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
2 667 $ 3 551 $ 3 781 $

Note : Les données financières sommaires ci-dessus comprennent trois montants qui représentent :

  • les dépenses nettes prévues de l’exercice (Dépenses prévues).
  • les dépenses nettes prévues de l’exercice auxquelles sont ajoutés les crédits supplémentaires que le Parlement a jugé bon d’accorder à l’ONF en fonction de changements dans les priorités et d’activités imprévues (Total des autorisations).
  • le total des dépenses nettes réellement encourues durant l’exercice (Dépenses réelles).

Cette activité de programme a généré des revenus de l’ordre de 189 000 $.

Ressources humaines
Prévues Autorisations Réelles
69 69 69

Les résultats prévus pour cette activité de programme

  • travail appréciable de recherche et développement des techniques et de la technologie dans le domaine de l’audiovisuel;
  • l’ONF - point de référence en cinématographie.

Les indicateurs utilisés pour cette activité de programme

  1. Développement et mise en œuvre d’un plan de recherche;

  2. Diffusion et utilisation des résultats de ses recherches;

  3. Types d’efforts déployés en R et D et leurs répercussions;

  4. Types de demandes de collaboration avec l’ONF en tant que site-pilote et incubateur de R et D, et importance de ces demandes;

  5. Types de collaborations et leurs répercussions (p.ex. : avec les organismes du portefeuille, les partenariats public-privé).

Les priorités

  1. Mener des projets de recherche et participer à d’autres projets, par exemple : cinéma électronique, répercussions sociales du documentaire, examen des politiques régissant le documentaire.

L’importante et très rapide évolution des technologies, mais aussi la multiplication des partenariats, avec des producteurs et des diffuseurs canadiens et étrangers ont été cette année à l’origine de nombreux défis que le personnel de l’ONF, et tout particulièrement les membres de la Direction innovation et développement technologique, ont relevé avec brio.

Sur le plan technologique, le projet de recherche sur le développement d’un banc de test sur l’indexation et la recherche, basée sur le contenu, de documents audiovisuels utilisant la norme MPEG- 7 a été réalisé avec succès en partenariat avec le CRIM (Centre de recherche informatique de Montréal), l’Université McGill avec l’aide financière de Canarie. L’indexation de documents audiovisuels jumelée au potentiel des capacités de recherche intelligente est critique dans la gestion efficace de grandes quantités de documents audiovisuels. Une présentation relatant l’expérimentation et les résultats du projet a été faite à la Conférence internationale Internet Imaging V de la SPIE (The International Society for Optical Engineering) en janvier 2004 à San Jose, Californie, ainsi que la publication d’un article technique intitulé « MPEG-7 audio-visual indexing testbed for video retrieval » également par SPIE.

En partenariat avec Algolith, et dans le cadre du Programme de soutien aux vitrines technologiques du ministère du Développement économique et régional et de la Recherche du Québec, l’ONF teste et utilise les algorithmes développés par notre partenaire pour optimiser et redimensionner les images vidéo, préserver la qualité des images ainsi que réduire la bande passante. Ces tests seront effectués sur du matériel vidéo de différentes sources et formats selon des techniques de travail en temps réel mises au point par l’ONF.

Toujours au chapitre de l’innovation, dans le cadre d’un partenariat avec la Chambre des communes de Victoria, le Groupe TVA et le CRIM, l’ONF a également mis sur pied un projet sans précédent au Canada, la Grille de calcul pour sous-titrage codée ou C3 Grid - qui met à profit les capacités inutilisées de plusieurs ordinateurs reliés en réseau, le plus souvent par Internet.

Par ailleurs , la phase 1 de DVD sur demande, un système automatisé de production et de duplication de films de l’ONF sur DVD, est maintenant en fonction et accessible en ligne. À titre d’exemple, au cours du seul trimestre, de janvier à avril 2005, l’équipe technique a ainsi produit pas moins de 7 500 DVD, dont 80 % visaient à répondre à des demandes unitaires.

L’équipe de l’ONF a également élaboré un système central permettant l’intégration des données liées aux usagers de l’ONF et la mise en place d’une application pour une gestion efficace des relations avec ces derniers. Cela permet entre autres d’améliorer la connaissance du profil des usagers, de mieux cibler les communications avec eux, de centraliser les données, normaliser et améliorer la qualité des informations.

Tout au long de l’année, la direction a également resserré ses liens avec les fournisseurs de services de postproduction, avec le double objectif de créer un climat de collaboration en s’appuyant sur les meilleures pratiques de l’industrie et de faire en sorte que la qualité et les normes élevées sur lesquelles se fonde la réputation de l’ONF ne se trouvent pas diluées.

Lors du Doc Summit 2004-2005 à Toronto, l’ONF, avec Téléfilm Canada et le Fonds canadien de télévision, a dévoilé les résultats d’un programme de recherche sur le documentaire entrepris à la suite du premier Sommet documentaire en 2004. En outre, l’ONF a parrainé un projet de recherche sur les répercussions sociales du documentaire. À cette occasion, nous avons rendu public l’analyse des recettes d’une douzaine de documentaires produits ou coproduits par l’ONF en 1999-2000, comparée à celles de films financés par le Fonds canadien de la télévision. L’analyse révèle que ces œuvres ont procuré des revenus équivalents. Toutefois, la totalité des revenus des films financés à même le Fonds de télévision est générée par leur vente à des radiodiffuseurs, alors que dans le cas des documentaires produits ou coproduits par l’Office national du film du Canada, 65 % des revenus proviennent de ventes institutionnelles, d’achats par des communautés ou des individus et enfin par les ventes que nous faisons à l’étranger.

Afin de répondre aux demandes croissantes de matériel en format numérique, l’ONF s’est doté des outils technologiques nécessaires et ententes légales afférentes pour permettre la distribution et la diffusion de nos productions par l’entremise de canaux émergents. Un nombre grandissant de clients souhaite présenter nos films en utilisant Internet comme moyen de diffusion. Nous devons être en mesure de les accommoder.

Ces activités ont supposé le renforcement des relations de travail avec les représentants du secteur privé et les organismes de recherche publics qui élaborent des projets d’avant-garde. Mentionnons, par exemple, le développement d’ententes particulières avec les associations d’ayants-droits afin de permettre l’exploitation de nos œuvres en utilisant de nouvelles technologies de diffusion.

  1. Collaborer davantage avec le gouvernement et d’autres organismes

Comme nous le mentionnions dans notre survol des activités de l’ONF, ce dernier a maintenu une étroite collaboration avec d’autres organismes du portefeuille du Patrimoine canadien :

  • Radio-Canada/CBC. L’ONF s’est associé à la société d’État pour la création du DVD éducatif It’s a Girl’s World (Une affaire de filles) et surtout, les deux organismes ont lancé une projet-défi à partir du film The Weight of the World/Le poids du monde , de Glynis Withling, une coproduction avec la CBC, auprès des professeurs, des étudiants et des écoliers. À l’aide d’une trousse d’accompagnement, d’un site Web, et après s’être inscrits afin de participer officiellement au défi, 40 000 jeunes ont pu partir à la découverte de leur univers alimentaire, à travers des activités pratiques d’analyse de leur environnement quotidien; le tout a donné des résultats souvent étonnants.
  • Téléfilm Canada. Par exemple, le commissaire de l'ONF et le directeur général de Téléfilm Canada continueront à siéger au conseil d’administration de l’un et de l’autre organisme. Les deux organismes ont collaboré à la tenue du Doc Summit 2004-2005 durant Hot Docs à Toronto. En plus, le groupe conseil du sommet documentaire compte parmi ses participants le Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants (CIFVF), le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC), la CBC-SRC, le Conseil des Arts, l’Association des radiodiffuseurs du Canada (ARC), le ministère du Patrimoine canadien (PCH), l’Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ) et le Canadian Film and Television Producers Association (CFTPA). Rappelons également que l’initiative de e-cinéma a aussi favorisé le partenariat entre l’ONF et TFC.

Résultats de l’activité de programme 4. Services de recherche et de conseil

Par ses activités de recherche et de développement et en collaboration avec plusieurs intervenants du milieu du cinéma, mais également d’ailleurs, l’ONF a contribué à l’avancement des connaissances dans le domaine de la cinématographie. La recherche et le développement de nouvelles technologies s’avère une activité continuelle qui favorise le renouvellement du savoir et ses applications pratiques. Bien que nous participions à cet avancement par nos activités, il reste et restera toujours un travail constant à faire. L’ONF entend y contribuer.

 

 

 
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