Rayonnement
mondial
Résultats stratégiques
Faciliter l'accès aux installations scientifiques et aux réseaux
internationaux de recherche et d'information et accroître les débouchés
à l'échelle internationale pour les entreprises et les technologies
canadiennes.
D'ici 2006, le CNRC sera reconnu par les parties intéressées pour
sa contribution à un système d'innovation national plus efficace qui
assure aux Canadiens un accès aux installations et aux réseaux
internationaux de recherche, trouve des débouchés pour les entreprises
canadiennes et constitue de nouvelles alliances en recherche et
technologie.
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Résultats attendus :
Résultats intermédiaires
- Harmonisation des étalons de mesure internationaux à l'appui du
commerce international.
- Rehaussement de l'image du Canada en tant que pays important sur
les plans scientifique et technologique par l'établissement de
nouvelles relations, l'accès à la S-T et la diffusion de savoir étranger
aux Canadiens.
- Accroissement de la capacité d'innovation des PME canadiennes grâce
à des entreprises et à des partenariats internationaux.
Résultats immédiats
- Établissement d'alliances stratégiques bilatérales et amélioration
des alliances existantes avec des partenaires clés du milieu de
l'innovation de l'Europe, de l'Asie, de l'Amérique latine et des É.-U.
- Participation canadienne à des activités scientifiques
internationales de pointe et à la construction d'infrastructures
scientifiques et technologiques de grande envergure et importantes
pour les milieux canadiens de la science et du génie.
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Plans, priorités et engagements
- Obtention de l'accréditation ISO/CEI 17025 par l'IENM-CNRC.
- Préparation du nouveau plan de financement quinquennal de la
Tri-University Meson Facility (TRIUMF).
- Poursuite de la mise en oeuvre du Plan à long terme pour
l'astronomie et l'astrophysique (PLT).
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Liens avec les programmes, les ressources et les résultats*
- 19 instituts de recherche du CNRC - voir la liste complète à
l'Annexe B
- Programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC
- Institut canadien de l'information scientifique et technique du
CNRC
- Centres de technologie du CNRC
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Indicateurs de rendement :
- Nombre et valeur des accords de collaboration internationaux
- Participation à des comités et à des commissions consultatives
internationales
- Missions technologiques internationales et retombées
- Publications conjointes d'articles avec les partenaires
internationaux
- Investissements étrangers
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* Pour l'instant, le CNRC est uniquement en mesure de donner de
l'information sur ses ressources par secteur d'activité plutôt que par résultat
stratégique. L'organisation s'efforce actuellement d'adapter ses systèmes
financiers et ses stratégies de mesure du rendement afin de pouvoir fournir
cette information dans l'avenir.
Le CNRC jouit depuis longtemps d'une réputation internationale dans des
domaines comme les étalons de mesure, l'astronomie, la biologie, la chimie, les
transports, la construction, la fabrication, l'aérospatiale, l'ingénierie et
la physique. Sa participation aux travaux de comités internationaux, sa présence
à des conférences internationales et l'organisation de conférences
internationales sont autant d'indicateurs du rôle que joue le CNRC en tant
qu'intégrateur et catalyseur de la recherche à l'échelle mondiale (voir la
figure 2-6). Cette année, les employés du CNRC ont participé aux travaux
de 603 comités internationaux et ont assisté à 823 conférences
internationales (une hausse de près de 10 % par rapport à l'an dernier).
Le CNRC a également organisé 160 conférences et ateliers internationaux,
une légère hausse par rapport à l'an dernier. De plus, le CNRC a accueilli
194 délégations étrangères officielles en 2004-2005.
Établissement d'alliances stratégiques bilatérales et amélioration des
alliances existantes avec des partenaires clés du milieu de l'innovation de
l'Europe, d'Asie, d'Amérique latine et des É.-U.
En 2004-2005, le CNRC a conclu 109 accords officiels de recherche conjointe
avec des partenaires internationaux d'une valeur globale de 16,5 millions
de dollars. Le nombre d'accords internationaux de collaboration en vigueur est
similaire à celui de l'an dernier (voir la figure 2-7), mais la valeur
totale de ces accords, à terme, est de 139,7 millions de dollars, une
baisse de 3 % par rapport à l'an dernier. Pour chaque dollar investi par
le CNRC dans le cadre de ces accords, ses partenaires en investissent 2,14 $.
Voici quelques-unes des principales alliances constituées dans le domaine de
la S-T :
- L'ISM-CNRC est chargé de la création de l'Initiative canado-européenne
de recherche en nanoélectronique (CERION) qui rassemble 17 centres de
recherche européens et huit centres de recherche canadiens qui font de la
recherche sur les nanotechnologies. En 2004-2005, CERION a mené à terme
son second mandat et des efforts sont en cours pour identifier un champion
en Europe afin de faciliter l'accomplissement d'un troisième mandat dans le
cadre du Réseau de financement européen. L'ISM-CNRC participe aussi à une
collaboration internationale sur l'information quantique par l'entremise de
l'Agence des projets de recherche de pointe du département américain de la
Défense qui utilise des bits quantiques pour mettre au point une
technologie de télécommunications ultra sécurisées.
-
L'Institut de technologie des procédés chimiques et de l'environnement du
CNRC (ITPCE-CNRC) a uni ses forces à celles de l'Université du pétrole de
Beijing dans le cadre d'un projet d'exploitation des sables bitumineux de
l'Athabaska. La structure du pétrole chinois est similaire à celle des
sables bitumineux canadien. Le protocole d'entente qui a été renouvelé en
est à sa deuxième année, ce qui assure la collaboration de toutes les
parties intéressées pour les deux prochaines années et qui devrait mener
à l'acquisition de connaissances scientifiques et techniques, et à des échanges
de personnel hautement qualifié. En outre, en ayant accès à un extracteur
à fluide supercritique de grande échelle, le Canada pourra mener à terme
ses recherches expérimentales. Jumelé à un accord parallèle conclu avec
Syncrude Canada, cet accord de collaboration est essentiel à la mise en
valeur future des sables bitumineux au Canada.
- L'Institut du biodiagnostic du CNRC (IBD-CNRC) a participé à des
missions technologiques du PARI-CNRC au Royaume-Uni (R.-U.). À la suite de
ces missions une compagnie d'appareils médicaux écossaise s'est installée
au Canada et au total, six entreprises britanniques ont noué des relations
avec des entreprises canadiennes. D'autres instituts faisant partie du
Groupe de la biotechnologie du CNRC, par exemple, l'Institut des biosciences
marines (IBM-CNRC), ont aussi conclu des alliances avec des chercheurs en
Allemagne pour étudier les propriétés pharmaceutiques de l'Hyperforin.
L'Hyperforin est un composé du millepertuis; la recherche préliminaire révèle
qu'il est efficace comme antidépresseur.
Reculer les limites de l'innovation dans
le domaine des piles à combustible
L'IIPC-CNRC s'emploie à relever des défis techniques pour accélérer
la mise en marché des technologies des piles à combustible et de
l'hydrogène. Il a mis au point une pile à combustible à oxyde
solide qui utilise des matériaux nouveaux et une nouvelle anode, un
système moins dispendieux qui permet de réaliser des économies
plus importantes en réduisant les températures de fonctionnement.
Cette avancée rapproche les Canadiens du jour où ils disposeront
d'une énergie propre. Le potentiel de ces recherches a été
reconnu à l'échelle internationale, l'Institut ayant obtenu 350 000 $
de deux des organismes scientifiques les plus prestigieux du Japon -
NEDO et l'Institut de l'énergie appliquée.
Institut d'innovation en piles à
combustible du CRNC
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Aide aux PME canadiennes
Le PARI-CNRC est bien positionné pour aider les petites et moyennes
entreprises (PME) à avoir accès à des consortiums et des programmes de
recherche internationaux, ainsi qu'aux sources de technologies et d'information
technique concurrentielle dont elles ont besoin. En 2004-2005, le PARI-CNRC a
entrepris avec quelque 75 PME des missions technologiques dans 16 pays
répartis sur trois continents (Asie, Europe et Amérique du Nord). Les PME
participantes ont cerné de nouvelles possibilités technologiques et identifié
de nouveaux partenaires en plus d'étudier des possibilités de collaboration
dans le cadre d'une série de présentations formelles et de rencontres
individuelles. Voici quelques exemples de succès : la signature d'une
lettre d'intention entre une entreprise du Canada et de Beijing pour le déploiement
d'une plateforme de prestation de service sans fil. Le PARI-CNRC a poursuivi sa
participation à l'Initiative de représentation accrue du Canada aux États-Unis,
un partenariat de huit ministères et organismes fédéraux qui emprunte une démarche
intégrée pour gérer et faire progresser les efforts en matière de
revendication, de commerce, de développement commercial, de science et de
technologie, et d'investissement du Canada aux États-Unis.
Le PARI-CNRC a conclu une entente avec la Confederation of Indian Industry
(CII) en vue de réaliser l'objectif du Canada de resserrer ses liens en S-T et
en commerce avec l'Inde. Durant les trois prochaines années, le PARI-CNRC et la
CII collaboreront afin de concrétiser des objectifs favorisant la croissance
des PME, ainsi que le transfert et le développement de technologies.
À l'heure actuelle, le PARI-CNRC compte neuf partenariats stratégiques
internationaux en Asie. Les partenariats avec les commissions scientifiques et
technologiques de Shanghai et de Guangdong ont été conclus en 2004-2005. Ces
partenariats permettent aux clients du PARI-CNRC d'explorer des possibilités de
projets conjoints, de financement et de contrats de licence de technologie en
vue de développer des technologies et des produits bien adaptés au marché.
Harmonisation des étalons de mesure internationaux
La quête de l'étalon idéal
Les chercheurs de l'IENM-CNRC font partie d'un petit groupe
international de scientifiques qui s'efforcent d'obtenir des mesures
ultraprécises. Ils participent à la mise au point de nouvelles méthodes
pour mesurer le temps et contrôler l'oscillation d'ondes lumineuses.
Les résultats de ces travaux de recherche, menés de concert avec des
groupes des É.-U., du R.-U. de l'Allemagne et de la France, ont été
publiés dans la prestigieuse revue Nature . En repoussant sans
cesse les limites de la mesure et de la physique des ions, nous
approfondissons notre connaissance de ces phénomènes et il se dégage
des possibilités de percées importantes dans les technologies de
l'astronomie et des télécommunications, ainsi que dans les procédés
chimiques et biotechnologiques.
Institut des étalons nationaux
de mesure du CNRC
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Les accords commerciaux internationaux exigent aujourd'hui une équivalence démontrée
entre les étalons de mesure et les systèmes d'accréditation des pays
acheteurs et vendeurs. La métrologie [1]
est donc devenue essentielle à la réglementation du commerce international
et au règlement des litiges commerciaux. En tant qu'Institut national de métrologie
du Canada, l'IENM-CNRC se charge de la plupart des activités prévues dans le
mandat du CNRC dans le domaine des étalons nationaux de mesure. En 2004-2005,
l'IENM-CNRC a obtenu l'approbation de son organisme régional de métrologie en
vue d'obtenir l'accréditation ISO/CEI 17025 (le certificat officiel d'accréditation
lui parviendra sous peu).
Note
7: La métrologie est basée
sur le concept de traçabilité , qui permet de retracer, étape par étape,
l'étalonnage d'un étalon ou d'un appareil de mesure à un étalon de référence.
Grâce à son adhésion à de nombreux organismes internationaux, l'IENM-CNRC
a participé à la planification ou à la mise en oeuvre de nombreuses
comparaisons d'étalons de mesure internationaux. Il s'agit de travaux
essentiels pour les entreprises canadiennes exportatrices de produits dans des
pays avec lesquels le Canada a conclu des accords commerciaux, ainsi que pour
les clients des produits qui sont importés de ces pays. Il en résulte un système
de métrologie mondial uniforme qui assure une plus grande compétitivité de
l'industrie canadienne sur les marchés mondiaux.
En tant que membre de ces organismes internationaux, l'IENM-CNRC a participé
aux projets suivants en 2004-2005 :
- La planification ou la mise en oeuvre de 29 comparaisons dans la
poursuite des objectifs visés par l'Accord de reconnaissance mutuelle (ARM)
du Comité international des poids et mesures (CIPM).
- La planification ou la mise en oeuvre de neuf comparaisons sous les
auspices du Système interaméricain de métrologie (SIM) qui regroupe 34 pays
des Amériques du Nord, du Centre et du Sud, ainsi que des Caraïbes.
- Soixante-quinze comparaisons majeures dans le cadre du programme de
diffusion de signaux horaires.
- Quarante-huit autres comparaisons internationales à l'extérieur des
cadres de l'ARM et du SIM.
Outre l'IENM-CNRC, plusieurs autres instituts participent à l'harmonisation
des étalons de mesure internationaux.
- L'Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC (IHA-CNRC) participe de
concert avec Industrie Canada à un projet d'optimisation de l'utilisation
partagée du spectre des radiofréquences par les radioastronomes et
l'industrie sous les auspices de l'Union internationale des télécommunications.
Ces travaux concernent la mise en oeuvre de la répartition de la bande de
71 à 275 GHz et les perturbations causées par les dispositifs à
bande ultralarge aux radioastronomes.
- L'ITI-CNRC participe à neuf comités internationaux de normalisation, de
la coprésidence du Groupe de travail sur les opérations des autorités de
certification du Global Grid Forum à des comités consultatifs sur
l'apprentissage, les solutions informatiques à la protection des
renseignements personnels et l'Internet sans fil.
- Des membres de l'ISM-CNRC participent aux travaux du American National
Standards Institute et de l'Organisation internationale de normalisation
(ISO) concernant la normalisation des méthodes de mesure du bruit
d'environnement et de son impact. Ces travaux sont essentiels au plan de l'évaluation
normalisée de la pollution par le bruit résultant des opérations aéroportuaires
et de la circulation routière en milieu urbain.
- L'ITPCE-CNRC participe à une série internationale de tests en vue d'élaborer
des normes internationales acceptables pour le calibrage des instruments
d'analyse de surface.
Poursuite de la mise en oeuvre du Plan à long terme pour l'astronomie et
l'astrophysique
Un examen à mi-parcours du Plan à long terme (PLT) mené par la Société
canadienne d'astronomie en 2004 a permis d'évaluer les progrès accomplis
depuis l'adoption du PLT ainsi que de formuler des recommandations sur la
poursuite de plusieurs projets internationaux auxquels le Canada doit participer
pour conserver son rôle de chef de file international en astronomie. Cet examen
a confirmé l'accomplissement de progrès importants au titre des éléments du
PLT relevant de la responsabilité de l'IHA-CNRC, entre autres :
- Grand réflecteur adaptif pour le Square Kilometre Array (C-LAR, SKA) :
Le prototype du panneau adaptif a fait l'objet d'une démonstration
lors d'une réunion internationale du SKA à Penticton; les travaux se
poursuivent quant au réseau de matrices à plan focal requis pour
satisfaire aux exigences du SKA.
- Gemini : Des propositions détaillées pour la prochaine génération
d'instruments et la mise à niveau des installations ont été préparées
en collaboration avec d'autres groupes internationaux associés à
l'Observatoire Gemini.
- Centre canadien de données astronomiques de l'IHA-CNRC : Le
Centre a réussi à répondre à la très forte demande en services des
utilisateurs dans le cadre du Grand relevé au télescope Canada-France-Hawaï.
Accès aux établissements de recherche internationaux
Le CNRC assure à différents degrés l'intendance des investissements du
Canada dans les infrastructures de S-T de grande envergure qui revêtent une
importance capitale pour le milieu de la recherche. Le CNRC assure notamment la
participation du Canada à des activités scientifiques internationales de
pointe partout dans le monde. Au Canada, le CNRC est un acteur clé de la
conception, la planification et la construction de ces installations.
Laboratoire de faisceaux de neutrons du Canada
L'Institut Steacie des sciences moléculaires du CNRC (ISSM-CNRC) assure le
fonctionnement du Laboratoire de
faisceaux de neutrons du Canada jumelé au réacteur national de
recherche universelle (réacteur NRU) situé dans les laboratoires de Chalk
River. Unique au Canada, cette installation permet d'utiliser des faisceaux de
neutrons dans la recherche sur des matériaux de toutes sortes dont, entre
autres, l'acier, les tissus biologiques, les minéraux, les superconducteurs et
le béton. Confié à la gestion du CNRC, le temps disponible d'utilisation des
faisceaux de neutrons est utilisé à 10 % par ses propres scientifiques,
à 10 % environ par des chercheurs industriels, à 40 % par des étudiants
et professeurs de plus de 20 universités canadiennes, la portion restante
de 40 % étant utilisée dans le cadre de projets conjoints avec des
institutions de pays industrialisés ou en développement. Ce laboratoire revêt
un intérêt national majeur, car il permet d'attirer, de former et de maintenir
au Canada un personnel hautement qualifié; il engendre des connaissances sur
les matériaux qui ont des retombées dans les secteurs de l'énergie, de la
santé, des transports et du génie, et en plus, il permet aux chercheurs
canadiens d'être membres à part entière du réseau international de
laboratoires de neutrons. En 2004-2005, 52 professeurs et étudiants de 12 universités
canadiennes d'un océan à l'autre ont utilisé le laboratoire dans le cadre de
leurs projets de recherche. Des scientifiques d'Australie, d'Autriche, de
Belgique, de France, d'Inde, du Japon, de la Corée du Sud, des Émirats arabes
unis, du Royaume-Uni et des États-Unis ont aussi utilisé le laboratoire dans
le cadre de leurs recherches. Au cours des trois dernières années, cet établissement
a regroupé 108 scientifiques de 29 établissements canadiens et des
chercheurs de 114 établissements de 14 pays étrangers.
Institut Herzberg d'astrophysique (IHA-CNRC)
Point de mire : l'Univers
Qu'il s'agisse de garder à l'oeil les astéroïdes qui pourraient présenter
une menace pour la Terre ou d'observer des astéroïdes anciens de
faible intensité, la plus grande caméra numérique au monde est dorénavant
accessible aux utilisateurs scientifiques du Télescope
Canada-France-Hawaii. MegaPrime est un projet de collaboration entre
plusieurs instituts de France et l'IHA-CNRC. La nouvelle caméra est en
mesure d'observer de grandes régions du ciel et vu son immense nombre
de pixels, elle peut produire des images de très haute résolution de
structures détaillées de galaxies faibles et lointaines. Les
astronomes canadiens possèdent maintenant un appareil de classe
mondiale qui leur permet de poursuivre leurs recherches originales et
leur offre la possibilité de répondre à des questions fondamentales
sur la nature de l'Univers. De plus, ces images sont soigneusement
archivées au Centre canadien de données astronomiques de l'IHA-CNRC où
elles constituent un legs durable dont le monde entier pourra tirer
profit.
Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC
|
La recherche en astronomie s'effectue dans un contexte international ouvert
et l'IHA-CNRC est la principale interface du Canada avec les milieux
internationaux de l'astronomie. Les contributions de l'IHA-CNRC à trois grandes
installations internationales permettent aux chercheurs canadiens de participer
à des travaux d'avant-garde dans les domaines de l'optique et des fenêtres
spectrales des régions submillimétriques, ce qui fait de lui un pilier et ce
qui explique pourquoi l'astronomie canadienne se distingue par un taux de
citation si élevé. En 2004-2005, le Centre canadien de données astronomiques
(CCDA) a diffusé des données des archives des trois grandes installations
internationales d'observation à 405 astronomes professionnels. Il a traité
3 943 demandes individuelles, une hausse de 44 % par rapport à
2003-2004, et transmis 24 572 gigabits de données à des utilisateurs (2,7 fois
plus de données qu'en 2003-2004). Au total, durant la période de 1996 à 2004,
on a dénombré 179 périodiques scientifiques à comité de lecture qui
ont fait appel au CCDA - nombre confirmé par des mentions de reconnaissance
dans les périodiques. Une analyse menée en 2004 révèle que les articles
soulignant les services du CCDA présentent un taux de citation de 1,5 fois
plus élevé que l'article moyen publié dans une revue d'astronomie de l'année.
Voici certaines des autres installations de recherche de grande envergure
auxquelles contribue le CNRC :
TRIUMF (Tri-University Meson Facility)
La Tri-University Meson Facility (TRIUMF),
située sur le campus de l'Université de la Colombie-Britannique, est le
laboratoire national de recherche en physique des particules et en physique nucléaire
du Canada, ainsi dans des domaines apparentés, dont les sciences des matériaux,
les sciences de la vie et la thérapie médicale. Le fonctionnement de TRIUMF
est assuré par un consortium d'universités canadiennes moyennant une
contribution du CNRC.
L'année 2004-2005 était la dernière année de l'entente de contribution
quinquennale de TRIUMF. L'année a été très fructueuse en termes de réalisations
scientifiques et de retombées économiques. L'investissement du gouvernement fédéral
dans TRIUMF et dans ISAC (séparateur et accélérateur d'isotopes) au cours des
cinq dernières années a donné des dividendes. Parmi les retombées de la
dernière année, mentionnons :
- Achèvement de la construction de l'immeuble d'ISAC-II, dans les délais
et dans les limites du budget, où logera la seconde phase d'ISAC. Les coûts
de construction de l'immeuble ont été réglés en totalité par la
province de la Colombie-Britannique.
- Construction des premiers composants de l'accélérateur destiné à
ISAC-II qui, dès maintenant et pour un avenir prévisible, demeurera la
seule installation ISOL (séparation d'isotopes en ligne) au monde. Une
indication de la mesure du succès d'ISAC : dans la foulée du succès
d'ISAC, des installations doivent être construites aux États-Unis et sont
en voie de construction au GSI en Allemagne.
- Exécution d'expériences en physique nucléaire, en astrophysique nucléaire,
en physique des particules, en structure de la matière, en matière condensée,
en sciences de la vie et en thérapies médicales.
- Livraison et mise en service de 52 aimants de haute précision conçus
sur demande et fabriqués par Alstom de Tracy, au Québec, ainsi que de neuf
réseaux conformateurs d'impulsions et blocs d'alimentation au CERN dans le
cadre de la contribution du Canada à l'accélérateur de particules qui
utilise les niveaux d'énergie les plus élevés au monde - le Grand
collisionneur de hadrons (LHC).
- Prestation de services de soutien de l'infrastructure au CERN
(Organisation européenne pour la recherche nucléaire) lors de la
construction du détecteur ATLAS destiné au LHC pour le compte du Conseil
de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) au profit de
chercheurs universitaires canadiens. En 2004-2005, on a achevé la
construction de bouchons hadroniques qui ont ensuite été expédiés au
CERN afin d'être installés sur le détecteur.
- Poursuite par TRIUMF de son rôle d'infrastructure pour l'ensemble de la
communauté canadienne des physiciens des particules subatomiques,
prodiguant le soutien requis aux scientifiques canadiens afin qu'ils
puissent participer à des expériences et à des programmes au Canada, en
Europe, aux États-Unis et au Japon.
- Établissement d'un laboratoire de conception de détecteurs de pointe à
TRIUMF grâce à l'octroi d'une subvention par la Fondation canadienne pour
l'innovation (FCI) à l'Université de la Colombie-Britannique et à
l'Université de Montréal.
- Confirmation de la très grande réputation scientifique et technique
internationale de TRIUMF par le Comité consultatif de TRIUMF. Cette
confirmation a aussi été renforcée par les constatations d'un Comité
international d'examen par les pairs en 2003-2004.
- Participation de TRIUMF, de concert avec son principal partenaire de
transfert de technologie, MDS Nordion Inc., à la construction d'un nouveau
cyclotron TR30, résultant en une hausse marquée du chiffre d'affaires de
MDS Nordion Inc. et en une hausse des redevances au profit de TRIUMF.
Il ressort du calcul des retombées primaires directes de TRIUMF sur l'économie
canadienne qu'en 2003-2004, la dernière année pour laquelle nous disposons de
données, le budget de 40 millions de dollars de TRIUMF a engendré des
retombées économiques de plus de 109,7 millions de dollars (sans aucun
multiplicateur). TRIUMF a préparé et présenté son prochain plan quinquennal
pour la période de 2005 à 2010. Le renouvellement du financement de TRIUMF a
été annoncé dans le budget de février 2005 à hauteur de 222 millions
de dollars sur les cinq prochaines années.
Centre canadien de rayonnement synchrotron (CCRS)
Le CCRS est un
synchrotron de 2,9 GeV de troisième génération appartenant à
l'Université de la Saskatchewan qui l'exploite. Figurant parmi les plus
importants projets scientifiques au Canada, le CCRS est un dispositif capable de
produire des radiations électromagnétiques intenses dont les faisceaux de
rayonnement synchrotron (dix millions de fois plus brillants que le soleil)
aideront les scientifiques à comprendre la nature et la structure des molécules
et des matériaux.
La construction du CCRS a pris fin dans les délais prévus et dans les
limites du budget établi en décembre 2003, soit 174 millions de
dollars. La construction du premier « faisceau de lumière » a également
pris fin en décembre 2003. Le synchrotron a été mis en service au cours
du premier trimestre de 2004. La FCI et 14 autres partenaires, dont le CNRC, ont
assumé les dépenses en immobilisations qu'il a fallu engager pour construire
cette installation nationale. Le CNRC fait partie d'une importante communauté
interdisciplinaire d'utilisateurs qui ont participé à la mise en service de
sept faisceaux de lumière expérimentaux. L'inauguration a eu lieu en octobre 2004
et a rassemblé des centaines de dignitaires.
Stimulation de nouveaux investissements étrangers au Canada
En 2004-2005, selon un relevé des retombées économiques des activités du
CNRC effectué en 2005, les investissements globaux dans les entreprises dérivées
des activités du CNRC en 2004-2005 ont augmenté d'environ 196 % par
rapport à 2003-2004.
Voici quelques exemples de nouveaux investissements étrangers en 2004-2005 :
- Novadq , entreprise dérivée
de l'IBD-CNRC, a attiré des investissements de 6 millions de dollars
US d'un consortium d'investisseurs américains représenté par Miami
Venture Capital. Novadaq™ Technologies met au point et commercialise des
appareils médicaux qui facilitent l'amélioration du diagnostic et du
traitement dans de nombreuses disciplines médicales, dont la chirurgie
cardiaque et l'ophtalmologie.
- Un certain nombre d'entreprises en incubation à l'IPI de l'Institut de
biotechnologie des plantes (IBP-CNRC) ont réussi à attirer des
investissements internationaux à l'appui de leurs activités En 2004-2005,
on estime que ces investissements ont atteint 800 000 $US.
- Zelos Therapeutics est une
entreprise dérivée de l'Institut des sciences biologiques du CNRC
(ISB-CNRC) qui a attiré des investissements en capital de risque de 11,7
millions de dollars, dont une part provient de Seaflower, une société américaine
de capital de risque. Zelos poursuit le développement de sa thérapeutique
novatrice pour traiter de nombreuses maladies dont l'ostéoporose et le
psoriasis.
- SiGe Semiconductor est une entreprise dérivée
de l'ISM-CNRC qui a son siège à Ottawa et qui compte plus d'une centaine
d'employés un peu partout dans le monde. Elle a attiré du capital de
risque à hauteur de 20 millions de dollars en 2004-2005 - dont une
part provient de Prism Venture Partners du Massachusetts. SiGe est une
entreprise de fabrication de semi-conducteurs qui travaille à la conception
de la prochaine génération de circuits intégrés.
Grappes technologiques
Résultats stratégiques
Développement du potentiel socioéconomique et de la capacité
d'innovation des collectivités canadiennes.
D'ici 2006, le CNRC contribuera au développement de nouvelles
grappes d'innovation viables et concurrentielles dans au moins dix collectivités
canadiennes.
|
Résultats attendus :
Résultats intermédiaires
- Présence d'un réseau national intégré d'installations de
partenariat industriel offrant des services d'incubation à des
entreprises technologiques en démarrage
Résultats immédiats
- Création de nouvelles grappes technologiques viables et
concurrentielles dans au moins dix collectivités canadiennes
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Plans, priorités et engagements
- Poursuite des activités de développement de grappes
technologiques partout au Canada
- Achèvement de l'évaluation formative des initiatives de développement
des grappes technologiques du CNRC au Canada atlantique
- Achèvement de la construction et inauguration des installations
de partenariat industriel (IPI) de Halifax et Winnipeg et poursuite
de la construction de nouvelles installations de R-D et d'IPI à
Charlottetown, Montréal, Ottawa, Regina et Edmonton
- Accroissement du taux d'occupation des IPI et du taux de réussite
des entreprises canadiennes en démarrage
- Préparation d'un dossier à l'intention du gouvernement en vue
d'obtenir le renouvellement du financement du programme des grappes
technologiques au Canada atlantique
|
Liens avec les programmes, les ressources et les résultats*
- Dix-neuf (19) instituts de recherche du CNRC - Voir la liste complète
à l'annexe B.
- Programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC
- Institut canadien de l'information scientifique et technique du
CNRC
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Indicateurs de rendement
- Participation de la collectivité
- Nombre d'entreprises en incubation et en co-occupation
- Investissements dans la grappe
- Capital de risque investi dans la grappe
- Nouvelles entreprises au sein de la grappe
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* Pour l'instant, le CNRC est uniquement en mesure de donner de
l'information sur ses ressources par secteur d'activité plutôt que par résultat
stratégique. L'organisation s'efforce actuellement d'adapter ses systèmes
financiers et ses stratégies de mesure du rendement afin de pouvoir fournir
cette information dans l'avenir.
La création de grappes technologiques est reconnue comme un des objectifs
importants du gouvernement en matière d'innovation. Ces grappes se développent
habituellement autour d'un noyau émergent d'entreprises novatrices axées sur
le savoir qui peuvent compter sur des établissements de recherche forts ainsi
que sur un bon bassin de capitaux et de compétences commerciales. Les grappes
ont besoin d'une base scientifique et technologique solide, habituellement un établissement
de recherche public ou une université disposé à travailler avec les
entreprises locales, à leur transférer des technologies et à favoriser la création
d'entreprises dérivées. Le CNRC joue un rôle actif au sein de nombreuses
grappes technologiques se spécialisant dans différents domaines de la science
et du génie. Mentionnons, entre autres, les grappes parvenues à maturité dans
le secteur de la biopharmaceutique à Montréal, dans celui des technologies de
l'information et des communications (TIC) à Ottawa et dans le secteur de la
biotechnologie des plantes à Saskatoon. Le tableau 2-1 dresse le bilan des
crédits reçus par le CNRC depuis 2000 pour créer des grappes technologiques
et mettre en oeuvre sa stratégie nationale en la matière.
En 2003-2004, le CNRC s'est lancé dans l'évaluation formative
des initiatives de l'Atlantique (IA) pour lesquelles il a reçu sur une période
de cinq ans (2000-2001 à 2004-2005) des crédits de 110 millions de
dollars de dollars. Cette enveloppe lui a été accordée dans le cadre du
Partenariat pour l'investissement au Canada atlantique (PICA), un programme de
700 millions de dollars lancé en 2000. Ces crédits devaient servir à créer
de nouveaux partenariats susceptibles d'accroître les capacités technologiques
du Canada atlantique en y favorisant la croissance de grappes industrielles
axées sur le savoir. Les initiatives de l'Atlantique (IA) ont suivi et dans le
cadre de celles-ci, le CNRC a investi dans des installations nationales, dans
des partenariats public-privé et dans des réseaux de diffusion de compétences
et de prestation de services (développement de technologies, consultations
commerciales et transferts de technologies) afin de combler les lacunes de
l'infrastructure d'innovation du Canada atlantique et de stimuler la croissance
d'entreprises dans cette région du pays. Les initiatives du CNRC visaient un
certain nombre de domaines naissants de la recherche et de la technologie sélectionnés
par des partenaires locaux dans le cadre de consultations menées par le CNRC.
Le rapport
final d'évaluation a été déposé en octobre 2004. Le CNRC a utilisé
certains des arguments invoqués dans le rapport d'évaluation pour étoffer le
dossier qu'il a présenté au gouvernement du Canada dans ses efforts pour
obtenir le renouvellement du financement des IA. Cette entreprise du CNRC a été
couronnée de succès et les documents budgétaires fédéraux publiés en février
2005 prévoyaient « des crédits de 110 millions de dollars sur cinq ans
pour la seconde phase des grappes technologiques du CNRC au Canada
atlantique » soulignant au passage que dans la deuxième phase,
« le CNRC axera de plus en plus ses efforts sur la détermination et la
satisfaction des besoins en innovation des entreprises locales. »
Tableau 2-1 : Répartition des nouvelles
ressources entre les grappes technologiques
|
2000-2001 à 2004-2005
|
Lieu
|
Domaine
|
Ressources
|
St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador)
|
Technologies océaniques
|
15,3 millions $
|
Halifax (Nouvelle-Écosse)
|
Sciences de la vie
|
18,6 millions $
|
Fredericton, Moncton et Saint-John (Nouveau-Brunswick)
|
Affaires électroniques, cyberapprentissage, cybersanté
|
27,7 millions $*
|
Cap-Breton (Nouvelle-Écosse)
|
Technologies du sans fil
|
6,3 millions $
|
Canada atlantique
|
Coordination, administration, études spéciales, aide à
l'innovation, diffusion d'information et de savoir en S-T (comprend les
services du PARI-CNRC et de l'ICIST-CNRC)
|
42,1 millions $
|
2002-2003 à 2006-2007
|
Lieu
|
Domaine
|
Ressources
|
Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec)
|
Technologies de l'aluminium
|
27 millions $**
|
Ottawa (Ontario)
|
Photonique
|
30 millions $
|
Winnipeg (Manitoba)
|
Technologies des dispositifs médicaux
|
10 millions $
|
Saskatoon (Saskatchewan)
|
Nutraceutique des plantes
|
10 millions $
|
Edmonton (Alberta)
|
Nanotechnologie
|
60 millions $
|
Vancouver (Colombie-Britannique)
|
20 millions $
|
20 millions $
|
Ottawa (Ontario)
|
Coordination, administration, études spéciales, aide à
l'innovation
|
17 millions $
|
2003-2004 à 2007-2008
|
Lieu
|
Domaine
|
Ressources
|
Victoria/Penticton (Colombie-Britannique)
|
Astronomie
|
20 millions $***
|
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
|
Bioressources
|
20 millions $
|
Regina (Saskatchewan)
|
Infrastructure urbaine durable
|
10 millions $
|
2005-2006 à 2009-2010
|
Lieu
|
Domaine
|
Ressources
|
Provinces atlantiques
|
Technologies océaniques, sciences de la vie, affaires électroniques,
cyberapprentissage, cybersanté (comprend l'ICIST-CNRC, le PARI-CNRC et
le Secrétariat national)
|
110 millions $
|
* Des crédits additionnels de 12 millions
de dollars ont été obtenus à la suite d'une entente conclue avec la Société
de développement régional du Nouveau-Brunswick.
** Une somme additionnelle de 5 millions de
dollars a été reçue en 2001-2002.
*** Ce montant s'ajoute aux 36 millions de dollars reçus en
2002-2003.
Contribuer à la création de grappes technologiques partout au Canada
Le CNRC favorise l'émergence de grappes technologiques dans de nombreuses régions
du Canada outre les régions pour lesquelles il a déjà obtenu de nouveaux crédits.
La majorité des activités de création de grappes technologiques récemment
lancées par le CNRC en sont encore à leurs premiers balbutiements. Elles
consistent surtout à se doter des installations nécessaires et à attirer les
ressources humaines requises, à créer les réseaux de partenaires des secteurs
public et privé et à soutenir les efforts de R-D. Voici une description des
activités en cours de création de grappes technologiques et de leurs effets
sur les grappes canadiennes que de nombreux instituts du CNRC appuient par leurs
travaux.
Partout au pays
L'ICIST-CNRC et le PARI-CNRC sont au centre des efforts déployés par le
CNRC pour favoriser le développement de grappes technologiques communautaires.
L'ICIST-CNRC a ainsi ouvert des Centres d'information du CNRC (CIC) dans les
locaux de plusieurs instituts participant à la création d'une grappe. Les CIC
diffusent de l'information scientifique, technique, médicale et commerciale en
plus d'offrir des services d'analyse aux chercheurs du CNRC et aux entreprises
présentes sur place de même qu'aux clients de l'extérieur de la région. De
son côté, le PARI-CNRC appuie les efforts de développement de grappes
technologiques en offrant des services de soutien à l'innovation et une
infrastructure aux PME canadiennes.
St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador) - Technologies océaniques
Au secours des jeunes entrepreneurs
Le Programme Jeunes entrepreneurs vient tout juste de terminer sa
deuxième année d'activité et les deux premières
entreprises à avoir participé au programme ont récemment gradué.
L'une de ces entreprises, Madrock Marine Solutions, est maintenant en
voie de faire subir les essais de certification à son mécanisme breveté
de mise à la mer des embarcations de secours. Ce dispositif a déjà été
approuvé par Transports Canada.
Rapport sur le rendement de l'ITO-CNRC
|
En 2004-2005, l'Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO-CNRC) a
continué de concentrer ses ressources sur l'émergence d'une grappe en
technologies océaniques à St. John's. Il a notamment diffusé les résultats
de ses recherches, mis à contribution ses compétences techniques et ouvert ses
installations aux entreprises. Dans l'évaluation des IA, il était mentionné
que l'ITO-CNRC a dans les faits accéléré le développement de la grappe
technologique et lui a procuré de la crédibilité. Le Centre des entreprises
de technologies océaniques (CETO), l'IPI de l'ITO-CNRC, a contribué à l'émancipation
de deux entreprises financées dans le cadre du Programme Jeunes
entrepreneurs et a ouvert ses portes à dix autres entreprises dans le
cadre de ce programme et du Programme de co-occupation.
Parrainée par le CNRC dans le cadre d'une initiative de création de grappes
technologiques à partenaires multiples, la société Oceans Advance a accueilli
une série de conférences sur les technologies océaniques en plus d'organiser
d'autres forums en 2004-2005. Les efforts de marketing au sein de la
collectivité se sont accentués grâce à un partenariat établi avec plusieurs
intervenants dont la municipalité de St. John's qui vise à faire connaître
les entreprises de St. John's et de Terre-Neuve-et-Labrador sur les marchés
internationaux. L'ITO-CNRC a aussi collaboré avec plusieurs associations
industrielles locales, avec des ministères fédéraux et provinciaux et avec
des établissements d'enseignement à de nombreux projets visant à accroître
la connaissance des besoins en innovation des entreprises et à prodiguer des
conseils et des services aux jeunes entreprises.
Cap-Breton (Nouvelle-Écosse) - Technologies du sans fil
Les projets menés en partenariat avec l'Université du Cap-Breton se sont
poursuivis en 2004-2005. La grappe technologique dans le secteur des systèmes
sans fil a profité des rencontres organisées par l'ITI-CNRC avec des
intervenants clés de la région ainsi que des discussions avec des
entrepreneurs du secteur privé visant à attirer des investissements dans la région.
L'Institut a travaillé avec la Cape Breton County Economic Development
Authority, avec le ministère du Développement économique de Nouvelle-Écosse
et avec la Enterprise Cape Breton Corporation à l'élaboration d'une solution
novatrice, baptisée « Projet Boomerang », qui vise à relever le défi
que pose le recrutement de personnel hautement qualifié au Cap-Breton. On espère
que cette solution pourra ensuite être appliquée dans les quatre provinces
de l'Atlantique et contribuer à attirer des personnes de talent dans la région.
Ce projet s'appuie sur une campagne de marketing intensive lancée sur le Web
dans le but d'attirer des scientifiques et des entreprises de haut calibre au
Cap-Breton. Des efforts sont aussi déployés afin de répondre aux conclusions
formulées dans le rapport d'évaluation des initiatives de l'Atlantique au
sujet des perspectives à long terme de la grappe en technologies du sans fil au
Cap-Breton.
Halifax (Nouvelle-Écosse) - Sciences de la vie
Deux instituts du CNRC (IBD-CNRC et IBM-CNRC) contribuent par leurs
activités à la croissance de la grappe en sciences de la vie de Halifax. En
2004-2005, l'IBD-CNRC (Atlantique) a poursuivi sa collaboration avec le
PARI-CNRC, l'ICIST-CNRC et avec des chercheurs universitaires et cliniques dans
le but de commercialiser ses technologies de traitement des lésions cérébrales.
L'Institut a aussi été l'hôte d'une rencontre organisée par le PARI-CNRC sur
les appareils médicaux et sur la commercialisation des fruits de la recherche
en neurologie effectuée à Halifax. L'IBD-CNRC (Atlantique) est un membre actif
de la Nova Scotia Life Sciences Development Association ainsi que du comité de
direction, du comité de recherche et du comité de commercialisation du Centre
de traitement des lésions cérébrales.
En collaboration avec le Izaak Walton Killam Health Centre et l'Université
Dalhousie, l'IBD-CNRC (Atlantique) s'efforce de construire un centre de
micro-imagerie par résonance magnétique qui produirait des images de modèles
animaux de maladies humaines et des images de poissons qui seraient surtout
utilisées dans le cadre d'études précliniques.
L'IBM-CNRC contribue au développement de la grappe en sciences de la vie
dans la région grâce à sa base de recherche et de technologie reconnue à l'échelle
internationale, à ses travaux menés en collaboration avec des intervenants en
vue de mobiliser des capitaux et de ses capacités à stimuler la création de
nouvelles entreprises. Un « forum des partenaires » d'une journée a
été organisé par l'Institut en 2004. Vingt-cinq intervenants y ont participé
et ont élaboré ensemble un plan d'action qui prévoyait la mise en oeuvre par
l'IBM-CNRC de services de découverte de parcours à l'intention des PME
clientes et ont procédé à une évaluation des besoins du secteur des sciences
de la vie. Grâce aux efforts combinés de l'IBM-CNRC, de l'ICIST-CNRC et du
PARI-CNRC, l'opération « portes ouvertes » intitulée « Partenaires
dans le succès » a attiré plus de 120 chefs de file,
partenaires et scientifiques de la collectivité.
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) - Sciences nutritionnelles et
santé
En 2004-2005, l'institut satellite de l'IBM-CNRC, l'Institut des sciences
nutritionnelles et de la santé (ISNS-CNRC), s'est attaqué à son programme de
recherche après un effort de recrutement stratégique visant à réunir un
effectif de 25 personnes. Au cours de la dernière année, l'Institut a
continué à se rapprocher des milieux bioscientifiques locaux. Les chercheurs
de l'ISNS-CNRC ont notamment obtenus des postes à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard
(UPEI). Le modèle de gouvernance de l'Institut s'appuie par ailleurs sur la présence
dans ses plus hautes instances de représentants des milieux universitaires, de
l'administration publique et du secteur privé, et l'Institut est aussi représenté
au sein du Conseil d'administration de la toute nouvelle PEI BioAlliance. En 2004-2005,
des scientifiques de l'ISNS-CNRC ont prononcé plus de 30 allocutions dans
le cadre de visites. La conclusion récente d'un accord de partenariat avec
Agriculture et Agro-alimentaire Canada (AAC) mènera à la création d'équipes
de recherche conjointes composées de chercheurs venant de l'administration
publique, de l'UPEI et du secteur privé. L'édifice où l'ISNS-CNRC exercera
ses activités ouvrira ses portes au début de 2006 sur le campus de l'UPEI.
Cette nouvelle structure comprendra des laboratoires de recherche à la fine
pointe qui seront mis à la disposition des chercheurs de l'UPEI et du CNRC, et
elle hébergera aussi une IPI.
Fredericton, Moncton et Saint John (Nouveau-Brunswick) - Affaires électroniques,
cybersanté, cyberapprentissage
Les auteurs de l'évaluation des IA en sont venus à la conclusion que
l'ITI-CNRC avait atteint les objectifs de la phase I de la création de
grappes technologiques dans les provinces atlantiques, objectifs qui
consistaient à susciter la participation des intervenants locaux et à établir
une certaine cohésion. En 2004-2005, l'ITI-CNRC a amorcé la transition vers la
création d'un noyau de chercheurs qui permettra de mieux appuyer la croissance
de la grappe technologique. Sur le plan de la participation à l'élaboration et
à la mise en oeuvre des stratégies et des initiatives de la grappe en
2004-2005, mentionnons que l'ITI-CNRC a participé à un projet de recherche
conjoint dirigé par l'Université du Nouveau-Brunswick et était représenté
à des réunions de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique
(APECA) afin d'obtenir des ressources à l'appui des recherches menées dans les
entreprises et universités de la province.
En 2004-2005, les employés de l'ITI-CNRC ont siégé au sein de 20 conseils
et comités provinciaux, régionaux et universitaires dont la Table ronde du
premier ministre sur eNB et l'innovation, le Conseil d'administration
d'Entreprise Fredericton, une agence de développement économique
communautaire, et le conseil consultatif de recherche de l'Université du
Nouveau-Brunswick. L'Institut a aussi été le fer de lance de la création de
groupes de chercheurs à l'échelle nationale et régionale dans des domaines où
la coordination faisait défaut, notamment celui des interactions homme-machine
et celui des solutions en matière de respect de la vie privée, de sécurité
et de fiabilité.
Saguenay-Lac-Saint-Jean (Québec) - Technologies de l'aluminium et
nouveaux matériaux
En 2004-2005, l'IMI-CNRC a continué de contribuer à la croissance de la
grappe technologique en technologies de l'aluminium et en nouveaux matériaux au
Québec grâce au Centre des technologies de l'aluminium (CTA-CNRC) à
Chicoutimi et au Centre d'innovation en matériaux industriels. Ce dernier est
une initiative conjointe avec la Corporation d'innovation Montérégie et met en
oeuvre un plan entièrement harmonisé avec le plan de développement économique
de sa région hôte, la région métropolitaine de Montréal. Les deux centres
ont déployé des efforts de rapprochement avec la collectivité, organisé un
certain nombre de projets et créé des groupes d'intérêts spéciaux en plus
de participer à leurs activités.
Montréal (Québec) - Biopharmaceutique
En 2004-2005, en partenariat avec des entreprises et des organismes
universitaires clés, l'Institut de recherche en biotechnologie du CNRC
(IRB-CNRC) a participé à l'élaboration d'une stratégie pour attirer des
investissements régionaux et nationaux dans la R-D en biopharmaceutique dans
l'espoir d'accroître ses succès dans l'élaboration et la commercialisation de
produits biopharmaceutiques. En outre, l'IRB-CNRC participe à la création d'un
centre intégré des technologies de biofabrication qui comblera un vide dans la
chaîne de développement des technologies nécessaires au développement et à
la fabrication des produits biopharmaceutiques. Les principaux partenaires de ce
projet sont DSM Biologics et Laborium BioPharma, pour le volet biofabrication
comme tel, et l'Université McGill ainsi que le Collège John-Abbot pour la
formation des spécialistes en biofabrication. L'IRB-CNRC a aussi joué un rôle
dominant dans l'organisation et la tenue de plusieurs conférences, ateliers et
séminaires internationaux. Cette année, a eu lieu la dixième édition du
Carrefour biotechnologique, un symposium où étaient représentées plus de 300 entreprises
qui y ont tissé des liens et partagé les données les plus récentes sur la
biofabrication.
Montréal (Québec) et Ottawa (Ontario) - Fabrication aérospatiale
Les deux volets du projet lancé par le CNRC dans le secteur de l'aérospatiale
sont maintenant fonctionnels. Il s'agit du Centre des technologies de
fabrication aérospatiale de l'Institut de recherche aérospatiale du CNRC
(CTFA-CNRC) et du Centre d'études environnementales sur les turbines à gaz
(CEETG-CNRC). En 2004-2005, deux journées « portes ouvertes » ont
été organisées afin de sensibiliser les milieux universitaires et industriels
aux capacités du CTFA-CNRC. Plus de 120 visiteurs se sont présentés à
chacune de ces journées. La phase complexe et importante de mise en service du
CEETG-CNRC s'est quant à elle poursuivie en 2004-2005.
L'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) demeure un membre
actif de plusieurs associations du secteur de l'aérospatiale dont l'Association
québécoise de l'aérospatiale (AQA) et le Consortium pour la recherche et
l'innovation en aérospatiale du Québec (CRIAQ) avec qui l'Institut a mis sur
pied quatre projets. Les liens qui unissent cet institut aux milieux
universitaires sont particulièrement forts, trois scientifiques du
CTFA-CNRC occupant des postes de professeur auxiliaire dans les universités
locales et ayant élaboré des cours de premier cycle visant à promouvoir
la fabrication aérospatiale comme domaine de recherche auprès des étudiants
de deuxième et troisième cycles.
Ottawa (Ontario) - Photonique
Le CCFDP-CNRC ouvre ses portes
« Le gouvernement du Canada reconnaît l'importance d'investir
dans la commercialisation de nouvelles technologies, comme la
photonique... Avec l'ouverture du CCFDP-CNRC, les petites et moyennes
entreprises novatrices du Canada disposeront d'une ressource de calibre
mondial en recherche et en développement en photonique ici même, dans
la région de la capitale nationale. »
David McGuinty
Député de la circonscription Ottawa Sud
|
L'inauguration par l'ISM-CNRC du Centre canadien de fabrication de dispositifs
photoniques (CCFDP-CNRC) en 2004-2005 a attiré un grand nombre de représentants
des organisations partenaires du CNRC, de l'Université Carleton et du
gouvernement provincial. L'Institut a défini, inspecté et acheté la série
d'instruments dont dispose le Centre en plus d'établir des relations avec des
partenaires clés, ce qui a accéléré l'homologation des installations. En
2004-2005, première année partielle d'activités, le Centre a généré
un chiffre d'affaires de 450 000 $. De plus, l'ISM-CNRC a continué
d'appuyer les milieux de la photonique en consultant les intervenants du secteur
et en siégeant au sein des conseils d'administration de plusieurs organisations
du secteur de la photonique.
Gatineau (Québec) - Technologies langagières
À la suite d'efforts soutenus de l'ITI-CNRC, le Centre de recherche sur les
technologies langagières (CRTL) et un projet conjoint de R-D ont été créés
dans l'Outaouais québécois. L'inauguration de l'édifice du CRTL sur le campus
de l'Université du Québec est prévue pour janvier 2006. L'ITI-CNRC est aussi
demeuré actif au sein des comités et sous-comités de gestion de la production
de la Carte routière technologique des industries de la langue.
Winnipeg (Manitoba) - Technologies des appareils médicaux
L'IBD-CNRC a poursuivi le développement de la grappe dans le secteur des
appareils médicaux à Winnipeg dans le but de créer une « cité biomédicale »
à proximité de ses installations. Les employés de l'IBD-CNRC ont continué de
participer aux travaux de plusieurs comités et groupes consultatifs dans le
domaine du développement économique et des sciences médicales en 2004-2005.
On prévoit que les activités de commercialisation et d'incubation de
l'Institut connaîtront un essor lorsque l'IPI déménagera au Centre de
commercialisation des technologies médicales en août 2005. L'IBD-CNRC
travaille également à la croissance d'une grappe satellite en Alberta dans le
cadre d'un nouvel accord de recherche conjointe avec le Cross Cancer Institute
d'Edmonton.
Regina (Saskatchewan) - Infrastructure urbaine durable
Le Centre de recherche sur les infrastructures durables de l'IRC-CNRC
(CRID-IRC-CNRC) a accueilli des visiteurs d'un large éventail d'organismes
publics et privés en 2004-2005. Ces visiteurs venaient entre autres des
universités de Regina et de la Saskatchewan et d'aussi loin que de Harbin en
Chine. En outre, l'Institut a aussi participé à deux projets et à
plusieurs présentations, et a collaboré étroitement avec ses partenaires afin
d'obtenir davantage de financement pour les projets des entreprises
technologiques de Regina. Le CRID-IRC-CNRC a poursuivi sans relâche ses
objectifs en matière de dotation.
Saskatoon (Saskatchewan) - Biotechnologie des plantes
Le CNRC appuie les grappes en Saskatchewan
Depuis sa création en 1983, l'IBP-CNRC a joué un rôle crucial dans
les succès de la grappe du secteur de la bio-économie en Saskatchewan
et sa présence a aussi été déterminante en ce qui concerne le développement
et la commercialisation de technologies novatrices.
Ashley O'Sullivan
Président et chef de la direction Ag-west Bio Inc.
|
L'IBP-CNRC a continué de travailler à la croissance de la grappe en
biotechnologie des plantes en établissant des liens avec tous les intervenants
de la chaîne d'innovation. Entre autres faits saillants survenus au cours de la
dernière année, mentionnons l'achèvement d'un certain nombre d'études
sur les produits pharmaceutiques à base de plantes menées conjointement avec
le programme de maîtrise en administration des affaires de l'Université de la
Saskatchewan et avec Bioriginal Inc.; les consultations menées auprès de
BioProduits Canada sur la création d'une industrie des bioproduits au Canada;
les efforts conjoints avec le Saskatchewan Forestry Centre en vue du développement
d'un centre de recherche en agroforesterie et la représentation de l'Institut
au sein du Conseil d'administration du Conseil de recherches agro-alimentaires
du Canada (CRAC) et du Saskatchewan Innovation Council.
Edmonton (Alberta) - Nanotechnologie
En 2004-2005, la direction et les employés de l'Institut national de
nanotechnologie (INN) ont appuyé activement les intervenants de la collectivité
et ont élaboré des initiatives conjointes visant à consolider la grappe régionale
embryonnaire en nanotechnologie. Au nombre des activités de réseautage et
autres activités, mentionnons la désignation d'un représentant au sein du
comité directeur de nanoMEMS Edmonton. L'INN a aussi présidé et coparrainé
la conférence internationale ICMENS 2004 tenue à Banff et la conférence
COMS2004 de la MANCEF à Edmonton en plus de participer à plusieurs autres
ateliers et aux travaux de plusieurs comités. L'INN et ses partenaires,
l'Université de l'Alberta, Diversification de l'économie de l'Ouest Canada et
la Alberta Innovation and Science, ont collaboré à la création du Centre
d'innovation de l'INN. Cette IPI de 2 700 mètres carrés sera aménagée
dans le même édifice que l'INN et offrira des laboratoires et des bureaux en
location aux entreprises. La mise en service de cette IPI est prévue pour
juillet 2006.
Vancouver (Colombie-Britannique) - Piles à combustible
Le secteur de l'hydrogène et des piles à combustible en est encore aux
premières étapes de son développement. L'Institut d'innovation en piles
à combustible du CNRC (IIPC-CNRC) a continué à stimuler la croissance d'une
grappe industrielle dans ce domaine en menant des projets de recherche
conjoints, en faisant en sorte que les entreprises aient accès à une
infrastructure, en mettant à contribution ses compétences et en offrant
d'autres services.
En 2004-2005, l'IIPC-CNRC a facilité la création de partenariats et le
lancement de projets conjoints avec l'industrie en organisant des visites
d'investisseurs et en contribuant à la création de consortiums. L'Institut a
notamment créé le Sensor Consortium, qui regroupe 20 fournisseurs de
capteurs et six entreprises canadiennes clés du secteur des piles à
combustible afin qu'ensemble, ils établissent les exigences et les protocoles
d'essai des capteurs qui devront être intégrés aux systèmes de piles à
combustible. En outre, l'IIPC-CNRC a aussi participé à la création en
Colombie-Britannique (C.-B.) d'un véritable carrefour de l'innovation dont les
activités seront mieux intégrées à celles des établissements d'enseignement
postsecondaires les mieux cotés de la province. L'IIPC-CNRC a de plus été un
acteur important dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la toute nouvelle
stratégie provinciale dans le secteur des piles à combustible, dirigeant
notamment les activités du groupe de travail visant à établir une autoroute
de l'hydrogène de qualité.
Penticton (Colombie-Britannique) - Astronomie
Les plans du Okanagan Research and Innovation Centre (ORIC) à Penticton sont
maintenant établis. Ce centre sera entièrement autonome, mais entretiendra des
liens étroits avec l'Observatoire fédéral de radio-astrophysique de
l'IHA-CNRC (OFRA). En 2005-2006, l'IHA-CNRC procédera à la constitution
d'ORIC en société sans but lucratif dont la mission sera de favoriser les
transferts de technologies et d'aider les entreprises de la grappe en
astronomie. L'IHA-CNRC a déjà commencé à établir des partenariats avec les
principaux intervenants. En cours d'année, l'Institut a assuré l'intendance du
Okanagan Partnership et un de ses représentants a assumé la présidence du
Okanagan Science and Technology Council. Pour asseoir sur des bases solides les
services d'éducation et de formation offerts au sein de la grappe, l'IHA-CNRC
renégocie actuellement un protocole d'entente conclu en 2003 avec Industrie
Canada, le Okanagan College et l'Université de la Colombie-Britannique de manière
à favoriser la recherche en radio-ingénierie dans la région de l'Okanagan.
Stratégie axée sur les
installations de partenariat industriel
Le CNRC stimule dans les régions la création d'entreprises, l'emploi, les
exportations et les investissements en ouvrant des installations d'incubation
d'entreprises qui jouent un rôle vital dans la création de grappes
technologiques. Les entreprises en incubation tirent une grande valeur ajoutée
de l'accès qui leur est offert aux compétences et aux installations du CNRC.
Les IPI du CNRC sont reliées entre elles par un réseau de gestionnaires et
d'agents de développement des affaires. Une réunion nationale de ces personnes
a eu lieu à Halifax en juin 2004. Elle a surtout porté sur l'entrepreneuriat régional
et sur la manière dont les IPI peuvent mieux s'intégrer aux efforts de
commercialisation du CNRC.
Le nombre d'entreprises en incubation et le taux d'occupation des IPI
constituent des indicateurs importants de la création d'entreprises, des
investissements de capitaux de risque et des autres investissements à venir
dans la grappe. En 2004-2005, le CNRC comptait 109 entreprises en
incubation dans ses IPI, une diminution de 5 % par rapport à l'an
dernier. Les entreprises les plus solides finissent par quitter l'IPI et créer
des emplois et de la richesse au sein de leur collectivité. Quatorze entreprises
locataires des IPI du CNRC ont ainsi commencé à voler de leurs propres ailes
en 2004-2005, une augmentation de 27 % par rapport à l'an dernier. La
demande de locaux dans les IPI est également un indicateur du succès de ce
programme. Au total, 25 397 mètres carrés d'espace commun et
utilisable étaient offerts aux entreprises et ces locaux étaient, en moyenne,
occupés à 89 % (voir tableau 2-2). Au cours de la dernière année,
une nouvelle IPI a ouvert ses portes à l'IBM-CNRC d'Halifax. En 2005-2006, une
installation agrandie ouvrira ses portes à l'IBD-CNRC et une nouvelle
installation ouvrira à Charlottetown à l'ISNS-CNRC.
Tableau 2-2 : Installations de partenariat
industriel du CNRC - Actuelles et prévues
|
Lieu
|
Superficie totale (m 2 )
|
Statut
|
Date d'achèvement
|
% d'occupation
|
Institut des technologies océaniques (St John's,
Terre-Neuve-et-Labrador)
|
457
|
En activité
|
2003-2004
|
94%
|
Institut des biosciences marines (Halifax, Nouvelle-Écosse)
|
691 [8]
|
En activité
|
2004-2005
|
41%
|
Institut de technologie de l'information (Fredericton,
Nouveau-Brunswick)
|
1 000
|
En activité
|
2002-2003
|
78%
|
Institut de recherche en biotechnologie (Montréal, Québec)
|
9 800
|
En activité
|
1997-1998
|
100%
|
Institut des matériaux industriels (Boucherville, Québec)
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2 180
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En activité
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2003-2004
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50%
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Installation de partenariat industriel du CNRC, édifice M-50
(Ottawa, Ontario) (installation partagée par plusieurs instituts)
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1 581
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En activité
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1998-1999
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99%
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Installation de partenariat industriel du CNRC, édifice M-23A
(Ottawa, Ontario) (installation partagée par plusieurs instituts)
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297
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En activité
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2004-2005
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14% [9]
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Installation de partenariat industriel du 100, promenade Sussex
(Ottawa, Ontario) (installation partagée par plusieurs instituts)
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509 [10]
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En activité
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2003-2004
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95%
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Institut du biodiagnostic (Winnipeg, Manitoba)
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477
4 645
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En activité
En chantier
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1995-1996
2005-2006
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90%
-
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Institut de biotechnologie des plantes (Saskatoon, Saskatchewan)
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7 314
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En activité
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2002-2003
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97%
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Institut d'innovation en piles à combustible (Vancouver,
Colombie-Britannique)
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600
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En activité
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1999-2000
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67%
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Institut Herzberg d'astrophysique (Colombie-Britannique)
Installation de Penticton
Installation de Victoria
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114
125
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En activité
En activité
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2001-2002
2001-2002
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18%
0%
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Centre d'innovation de l'INN (Edmonton, Alberta)
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2 700
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En chantier
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2006-2007
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-
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Institut des sciences nutritionnelles et de la santé (Charlottetown,
Île-du-Prince-Édouard)
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600
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En cours de conception
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2005-2006
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-
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Institut de technologie des procédés chimiques et de
l'environnement (Ottawa, Ontario)
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112 [11]
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En activité
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1992-1993
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90%
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Institut des technologies de fabrication intégrée (London, Ontario)
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140
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En activité
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2003-2004
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100%
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Total
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33 342
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Note 8: La superficie déclarée
en 2003-2004 incluait par erreur les espaces communs.
Note 9: Le faible taux
d'occupation est imputable à l'ouverture récente de cette installation
Note 10: La
superficie déclarée en 2003-2004 était inexacte.
Note 11: Les
statistiques de l'année dernière comprenaient 380 m 2 de
locaux non construits, mais dont la construction est proposée.
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