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No. de catalogue :
BT31-4/62-2005
ISBN :
0-660-62894-5
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RMR 2004 - 2005
Bureau du surintendant des institutions financières Canada

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I. Aperçu

I.1 Message du surintendant

Surintendant

J'ai le plaisir de présenter le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) pour la période terminée le 31 mars 2005.

Le présent rapport met l'accent sur les avantages de la contribution globale du BSIF au bien-être des Canadiens et des Canadiennes et à la vigueur financière et économique du Canada. Ainsi, il porte principalement sur les deux objectifs stratégiques du BSIF, à savoir réglementer et surveiller les institutions financières de façon à contribuer à la confiance du public, et contribuer à la confiance du public à l'égard du système de revenu de retraite du Canada. Ces deux objectifs contribuent à leur tour à générer un rendement économique robuste, une priorité clé du gouvernement compte tenu de l'importance que revêt le système financier dans une économie évoluée comme celle du Canada. Tous les aspects de la société canadienne en tirent profit.

Beaucoup de Canadiens ne savent peut-être pas que le BSIF est reconnu, tant au pays qu'à l'étranger, comme un organisme de réglementation prudentielle de calibre mondial. Grâce au travail acharné, à l'expertise et au dévouement de nos employés, les Canadiens peuvent être très fiers, à juste titre, de la sécurité et de la stabilité de nos institutions financières, de nos régimes de retraite privés et de nos mécanismes de retraite publics, et y mettre toute leur confiance. Je suis fier d'être associé à un organisme aussi dynamique et particulier qui sait si bien se mettre au service des Canadiens.

Au BSIF, nous mesurons et évaluons périodiquement notre rendement pour nous assurer d'évoluer dans la bonne direction. À cet égard, 2004-2005 aura notamment été marqué par la consultation de cadres dirigeants d'institutions financières et de professionnels de l'industrie qui ont été invités à nous faire part de manière anonyme de leurs observations concernant les activités du BSIF. Les résultats de cette consultation sont affichés sur notre site Web. Nous interprétons toujours ces résultats avec discernement et gardons à l'esprit qu'en qualité d'organisme de réglementation, nous n'avons pas pour objectif de plaire aux entités réglementées. Or, en un sens, cela constitue un bulletin sur notre rendement. Ces résultats démontrent que 92 % des répondants sont satisfaits du rendement du BSIF, en hausse par rapport à 78 % en 1998. La mesure de notre rendement et de notre réussite fait maintenant partie intégrante de notre manière de fonctionner, et elle demeurera une priorité névralgique.

Même si notre mandat n'est pas une garantie contre les faillites, nous avons été confrontés pendant l'année à certains défis, notamment à des institutions et à des régimes de retraite à problème auprès desquels nous sommes intervenus avec succès sans causer de pertes importantes pour les Canadiens. Nous avons contribué de manière importante et positive à l'instauration d'un cadre de règles canadiennes et internationales qui n'a pas son pareil et nous avons cultivé des relations avec les institutions financières et les autres organismes de réglementation au pays et à l'étranger.

Nous nous sommes aussi employés à publier un ensemble de principes sur la gestion du risque d'atteinte à la réputation, dans le but d'aider les institutions financières à composer avec cette nouvelle catégorie de risque. La gestion du risque d'atteinte à la réputation revêt plus d'importance de nos jours car le milieu des affaires est devenu plus complexe, plus mondialisé et plus litigieux. Nous estimons que tous, sans exception, devraient se montrer soucieux du risque d'atteinte à la réputation. Bien que certaines institutions aient adhéré à ce principe, d'autres pourraient faire davantage. Le BSIF s'attend à ce que les institutions financières recensent et gèrent de manière dynamique les risques dans le contexte contemporain.

En 2004-2005, nous avons pris des mesures à l'interne pour accroître notre efficience et notre efficacité. Certaines de ces mesures sont encore en chantier et ont besoin de réglage, mais ce sont des pas dans la bonne direction. Nous sommes allés de l'avant avec l'initiative de réorganisation de nos processus de surveillance. Plusieurs autres processus ont été améliorés. De plus, afin de diminuer nos frais d'administration, les employés de notre bureau d'Ottawa ont composé des mois durant avec un chantier de rénovation alors que nous réduisions la superficie de nos locaux.

Pendant l'année, nous avons réaffecté certains de nos employés en fonction des nouvelles priorités. Nous avons raffermi deux secteurs importants, à savoir la Division des régimes de retraite privés et le Service de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. Nous y sommes parvenus grâce à la versatilité de notre effectif. Et même si nous nous efforçons de maintenir nos employés en poste, nous reconnaissons que leur expertise est hautement convoitée par d'autres organismes. Dans le but de veiller à continuer de disposer d'un large bassin de talent, le BSIF a élaboré un programme de perfectionnement en leadership auquel il destine certains de ces employés, investissant ainsi dans son avenir et dans le leur.En 2004-2005, nous avons sensibilisé davantage le Parlement à notre rôle, ce qui nous a valu d'être invités à témoigner à quatre reprises devant des comités de la Chambre des communes et du Sénat.

De concert avec nos partenaires du gouvernement, nous avons pris des mesures pour renforcer la structure de réglementation grâce à la réglementation et à la rationalisation intelligentes, un effort nécessaire étant donné que le Canada est un participant relativement modeste sur les marchés financiers internationaux. Nous avons collaboré de près avec le ministère des Finances et la Société d'assurance-dépôts du Canada (SADC) pour réduire le chevauchement et le double emploi de nos rôles.

 

La responsabilisation et la transparence sont importantes pour le BSIF. Bien que la plupart de nos activités en rapport avec chacune des institutions financières et chacun des régimes de retraite doivent demeurer confidentielles pour que nous soyons efficaces, nous poursuivons une tendance établie il y a plusieurs années visant à divulguer plus d'information sur la manière dont nous nous acquittons de notre mandat. Cette année, pour la première fois, nous avons diffusé à grande échelle notre Rapport sur les plans et les priorités et publié plusieurs rapports dans lesquels nous sollicitions les commentaires des intervenants à l'égard de nos activités. Nous avons sensibilisé davantage le Parlement à notre rôle, ce qui nous a valu d'être invités à témoigner à quatre reprises devant des comités de la Chambre des communes et du Sénat. Je m'en réjouis et nous continuerons à rechercher des occasions d'informer les parties intéressées et les Canadiens au sujet du travail important que nous accomplissons.

Le Bureau de l'actuaire en chef (BAC) s'est lui aussi employé à élargir son cadre redditionnel. Mis sur pied au sein du BSIF, le BAC exerce ses activités de manière indépendante; il offre des services actuariels à l'égard de divers régimes et programmes gouvernementaux clés, notamment le Régime de pensions du Canada, le programme de la Sécurité de la vieillesse et les régimes de retraite et de prestations couvrant les fonctionnaires, les députés et d'autres groupes. Le BAC a soumis le 21 e Rapport actuariel sur le Régime de pensions du Canada à un comité externe d'examen par des pairs. Pour raffermir davantage l'indépendance du processus, le BAC a demandé au Government Actuary's Department du Royaume-Uni d'examiner les travaux de ce comité. Les résultats des deux processus ont confirmé les conclusions de l'actuaire en chef ainsi que le professionnalisme des employés du BAC à l'égard des travaux effectués.

La barre est de plus en plus haute pour nous et pour les institutions que nous réglementons et surveillons. Au BSIF, nous passons régulièrement en revue les retombées de nos projets et de nos  initiatives afin d'en tirer des leçons et de nous améliorer.

Je suis heureux de ces résultats qui démontrent que nous accomplissons, au nom des Canadiens, un travail dont nous pouvons être fiers. Mais nous ne pouvons nous reposer sur nos lauriers. La barre est de plus en plus haute pour nous et pour les institutions que nous réglementons et surveillons. Au BSIF, nous passons régulièrement en revue les retombées de nos projets et de nos initiatives afin d'en tirer des leçons et de nous améliorer.

Les employés du BSIF et leur savoir constituent notre atout le plus précieux. Ils apportent à l'organisation une assise de capacités et de dévouement, et sont indissociablement liés à sa réputation d'organisme de réglementation prudentielle des services financiers de calibre mondial. Sans le dévouement, le professionnalisme et l'intégrité dont ils font preuve, le BSIF ne serait pas en mesure de s'acquitter efficacement de son mandat au chapitre de la politique publique, soit réglementer et surveiller les institutions financières et les régimes de retraite privés fédéraux. C'est cette force qui permet au BSIF de contribuer à la grande confiance que le public canadien accorde, à juste titre, à son secteur financier. Je salue leurs efforts et leurs réalisations.

En 2004-2005, le BSIF a remanié son cadre de planification et de responsabilisation en fonction de la nouvelle Architecture d'activités de programmes (AAP). Le BSIF appliquait déjà un cadre semblable et sa nouvelle AAP en fait une approche formelle. Le présent rapport est établi sur la base de l'AAP du BSIF.

I.2 Déclaration de la direction

Déclaration de la direction
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