3.2 Un leadership efficace, et conforme à l'éthique, et un milieu
de travail de qualité
Les plans et les priorités établis par l'Agence pour réaliser cette activité
de programme en 2004-2005 étaient articulés autour des deux résultats clés
suivants :
-
Favoriser un renouvellement fort, efficace et constant du
leadership
-
Favoriser et renforcer les valeurs et l'éthique dans la fonction
publique
Les ressources financières et humaines consacrées à cette activité de
programme sont les suivantes :
|
|
|
Dépenses
prévues
|
Autorisations
totales
|
Dépenses
réelles
|
|
Ressources financières
(en milliers de
dollars)
|
51 316 $
|
51 356 $
|
49 958 $
|
|
Ressources humaines
(en équivalents
temps plein)
|
171
|
S/O
|
163
|
|
3.2.1 Favoriser un
renouvellement fort, efficace et constant du
leadership...
|
Contexte et engagements...
|
Un leadership compétent, conforme à l'éthique, responsabilisé et
dynamique est un facteur clé de succès dans la modernisation de la gestion
des RH et le rétablissement de la confiance dans la fonction publique.
|
Ces dernières années, des événements publics d'une grande visibilité ont
toutefois démontré le besoin d'améliorer notre façon de recruter, perfectionner,
soutenir et récompenser nos gestionnaires à tous les niveaux. En même temps,
dans un environnement en évolution rapide, les cadres de la fonction publique
doivent posséder des connaissances et des habiletés plus variées que jamais
auparavant; ils doivent pouvoir s'adapter à de nouveaux rôles, gérer le
changement et assurer le déroulement des activités
courantes, ainsi que susciter
un climat de confiance, en favorisant la transparence, la responsabilisation et
le respect des normes d'éthique les plus élevées.
Ces exigences sont essentielles dans le contexte de la mise en oeuvre de la
LMFP. En vertu de cette loi, les gestionnaires assumeront une plus grande
responsabilité; ils devront, par conséquent, rendre compte de leurs décisions en
matière de gestion. Il est donc essentiel qu'ils comprennent clairement leurs
nouvelles responsabilités et la façon de
s'en acquitter.
Tandis que les ministères et organismes ont la responsabilité du
perfectionnement en leadership dans leurs organisations respectives, c'est à
l'Agence - par l'entremise de son Réseau du leadership - qu'il incombe de former
et d'appuyer les gestionnaires dans une perspective pangouvernementale. Pour ce
faire, l'Agence doit adopter une stratégie intégrée qui favorise la présence
d'un « continuum de leadership » dans la fonction publique fédérale, du
superviseur de premier niveau à
l'administrateur général. En conséquence, depuis
le 1
er
avril 2004, tous les programmes de perfectionnement en
leadership sont regroupés sous la responsabilité de l'Agence, qui possède
maintenant la capacité organisationnelle et le savoir-faire nécessaires pour
gérer tous ces programmes de façon plus intégrée et cohérente.
De plus, l'Agence soutient et surveille la gestion globale de la collectivité
des sous-ministres adjoints du point de vue de l'organisation et de
l'élaboration de la
politique de classification du Groupe de la direction, ainsi
que de la classification de tous les postes EX-04 et EX-05. À partir de
2004-2005, elle a également commencé à surveiller la classification des EX-01 à
EX-03, parallèlement à la surveillance de la classification d'autres groupes,
elle aussi assurée par l'Agence. Elle est aussi le centre d'expertise pour ce
qui est des politiques liées à la rémunération des cadres, aux avantages
sociaux, au rendement et aux conditions de travail. Enfin, elle offre
orientation et conseils au sujet du Programme de gestion du rendement pour le
Groupe de la direction et en surveille la mise en oeuvre dans plus de 70
ministères et organismes de la fonction publique.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2004-2005 ont été établis comme
suit :
Plans et priorités pour
2004-2005
|
Calendrier
|
-
L'apprentissage de base, incluant l'orientation dans la fonction
publique et des éléments obligatoires liés à la gestion des finances et
des RH est établi
(les normes de connaissances minimales pour les
employés et les cadres à tous les échelons sont indiquées)
-
Le cadre d'apprentissage de base est mis en oeuvre et
perfectionné
|
2004-2005
2005-2007
|
-
Les compétences que doivent posséder les gestionnaires sont
clarifiées et reliées aux responsabilités en matière de gestion
|
2004-2005
|
-
Le Programme de gestion du rendement des cadres supérieurs est
examiné et des recommandations sont transmises au CT
|
2004-2005
|
-
Un cadre est élaboré pour intégrer les programmes de
perfectionnement en leadership au continuum, en fonction des besoins
actuels et futurs de la fonction publique, et dans l'optique des
collectivités de la gestion des finances et des RH
-
Des programmes de perfectionnement en leadership sont intégrés et
mis en oeuvre
|
2004-2005
2005-2007
|
-
Des contrôles plus rigoureux de la classification des postes de
direction sont mis en place
|
2004-2005
|
Principales
réalisations...
|
Comme le montre le tableau ci-dessus, l'une des priorités clés de
l'Agence en matière de leadership en 2004-2005 a été de se concentrer sur
la simplification et l'amélioration des exigences au titre de
l'apprentissage de base et des compétences pour les dirigeants, notamment
de définir plus clairement les compétences et la formation nécessaires en
mettant davantage l'accent sur la gestion des ressources humaines et
financières et sur les valeurs et l'éthique.
|
Des progrès
importants ont été accomplis en 2004-2005 à ce chapitre, et la
réalisation des plans est avancée.
Premièrement, une
stratégie sur la formation obligatoire
, dans le
contexte global d'un cadre stratégique d'apprentissage, a été mise au point par
le Secrétariat, l'École de la fonction publique du Canada et la Commission de la
fonction publique du Canada. Cette stratégie se fonde sur trois piliers : des
activités d'orientation pour tous les nouveaux employés, afin de les aider à
comprendre les
rôles et les valeurs de la fonction publique fédérale; le
perfectionnement professionnel et/ou la certification des spécialistes
fonctionnels, dont les spécialistes des RH, les agents financiers, les
vérificateurs internes et les spécialistes des acquisitions et de la gestion du
matériel et des biens immobiliers; et enfin, une formation pour les
gestionnaires à tous les niveaux afin d'améliorer leurs compétences en gestion
et de consolider leurs connaissances de base sur les responsabilités juridiques,
en
particulier celles qui sont liées à la gestion financière, à la gestion des
RH et aux valeurs et à l'éthique. La mise en oeuvre de cette stratégie débutera
en 2006-2007.
De plus, un cadre pour l'orientation des nouveaux employés et un recueil de
connaissances sur la gestion et la responsabilisation dans la fonction publique
du Canada ont été élaborés et validés au moyen de consultations régionales,
lesquels seront publiés en 2005. Le recueil est essentiel pour définir les
éléments obligatoires de la
gestion financière et de la gestion des RH. Ces
travaux seront terminés en 2005-2006.
En ce qui a trait à
l'examen des compétences en leadership
, un modèle
fondé sur la recherche universitaire, les pratiques exemplaires et les leçons
retenues dans le secteur privé et le secteur public a été élaboré et adopté. Les
comportements attendus pour chaque niveau du continuum de leadership (des
sous-ministres aux superviseurs) ont été définis et un profil révisé des
compétences en leadership relié au Cadre
de responsabilisation de gestion a été
créé. Les compétences ont été mises à jour et simplifiées, et leur nombre est
passé de 14 à 4. Le nouveau profil sera instauré dans l'ensemble de la fonction
publique au cours de la prochaine année.
Une autre réalisation importante en 2004-2005 a été l'achèvement de
l'
examen du Programme de gestion du rendement pour les cadres supérieurs.
Cet examen a débouché sur des modifications visant à accroître la rigueur du
système, simplifier le programme,
communiquer plus clairement son but et donner
plus de latitude aux ministères et organismes pour répondre à des besoins
particuliers. Une distinction sera faite entre la rémunération au rendement des
cadres supérieurs dont le rendement dépasse clairement les attentes et qui
reçoivent une « prime », et celui des cadres supérieurs qui répondent simplement
aux attentes. L'Agence a officiellement annoncé les changements en mars
2005.
Comme prévu, de vastes consultations sur
l'harmonisation des programmes de
perfectionnement ministériels
ont été menées auprès d'un grand nombre
d'intervenants. À la suite de ces consultations, une nouvelle vision et un cadre
préliminaire pour l'harmonisation et l'intégration éventuelle des différents
volets de ces programmes ont été établis et communiqués aux intervenants clés.
Le cadre a été approuvé et l'intégration de ces programmes est actuellement
réalisée dans un continuum de leadership allant des superviseurs de premier
niveau jusqu'aux administrateurs généraux. Dans
le but de répondre aux besoins
actuels et futurs de la collectivité de la gestion financière, le PSG et le CAP
ont amorcé des projets pilotes visant à identifier et à recruter des personnes à
potentiel élevé qui pourraient bénéficier d'une formation accélérée et
personnalisée en vue d'accéder à des postes de direction ou à des postes de
cadres supérieurs dans la collectivité de la gestion financière. On a aussi
modifié l'orientation des programmes afin de les rendre plus souples et mieux
adaptés aux besoins
des ministères et des collectivités fonctionnelles. Comme
prévu, les programmes harmonisés seront mis en oeuvre progressivement cette
année et l'année prochaine.
Par ailleurs, dans le but de répondre aux besoins actuels et futurs de la
collectivité de la gestion financière, des projets pilotes de perfectionnement
en leadership ont été entrepris pour identifier et/ou recruter des personnes à
potentiel élevé qui pourraient bénéficier d'une formation accélérée et
personnalisée en vue d'accéder à des
postes de direction ou des postes de cadres
supérieurs dans cette collectivité. Des projets pilotes analogues sont envisagés
pour les autres collectivités fonctionnelles, notamment celles de la gestion des
RH et de la vérification.
Enfin, pour donner suite à l'engagement de resserrer, en 2004-2005, les
mécanismes de contrôle qui régissent la classification des postes de cadres
supérieurs, l'Agence a présenté un programme structuré de surveillance continue
pour la classification de tous les postes de
niveaux EX-01 à EX-03 (les
ministres du Conseil du Trésor continuent d'examiner et d'approuver les postes
de niveaux EX-04 et EX-05). Dans le cadre de cette activité désormais
permanente, l'Agence surveillera jusqu'à 80 postes EX dans les petits organismes
en plus de surveiller des postes n'appartenant pas à la catégorie EX. L'Agence a
également mis à jour le plan d'évaluation des postes à l'aide de nouveaux
critères qui tiennent compte de la relativité actuelle des postes EX dans la
fonction publique, dans le
but de protéger en permanence l'intégrité du système
dans son ensemble.
Principaux défis à relever et prochaines
étapes...
|
Afin de s'assurer que les dirigeants sont bien outillés pour
s'acquitter de leurs responsabilités de façon efficace et intègre, il faut
un engagement continu et des rajustements qui nécessitent la participation
de tous nos partenaires et celle des fonctionnaires
de niveaux supérieurs.
|
Dans l'avenir, comme le précisait son
Rapport sur les plans et les
priorités 2005-2006
, l'Agence poursuivra la mise en oeuvre de la stratégie
établie l'an dernier. Elle se concentrera sur la rationalisation et
l'amélioration des compétences et de l'apprentissage requis pour les cadres
supérieurs; elle surveillera la classification des postes de direction; elle
intégrera et modernisera les programmes de perfectionnement en leadership; elle
mettra au
point un cadre de gestion des ressources humaines pour la collectivité
des EX; elle passera en revue les conditions d'emploi de la collectivité des EX;
elle examinera la façon dont la collectivité des SMA est gérée; et enfin, elle
se servira des capacités qui existent dans son organisation afin de jouer un
rôle plus proactif dans la planification des ressources humaines pour l'effectif
de la direction de la fonction publique.
3.2.2 Favoriser et
renforcer les valeurs et l'éthique dans la fonction
publique...
|
Contexte et engagements...
|
Le cadre de gestion intitulé Des résultats pour les Canadiens et les
Canadiennes reflète explicitement l'engagement pris par le gouvernement du
Canada de gérer
ses activités conformément aux valeurs les plus élevées de
la fonction publique. En fait, une solide culture basée sur les valeurs et
l'éthique est cruciale pour la fonction publique et essentielle pour le
maintien de la confiance du public dans son gouvernement.
|
À cette fin, l'Agence joue un rôle de chef de file en soutenant les
ministres, les gestionnaires de la fonction publique et les fonctionnaires dans
leurs efforts visant à instaurer et à maintenir une culture vigoureuse
ancrée
dans les valeurs et l'éthique. En particulier, par l'entremise de son Bureau des
valeurs et de l'éthique de la fonction publique, créé en novembre 2003, elle
veille à ce que les ministères, les organismes et l'ensemble de la fonction
publique mettent en place les politiques, les outils, l'infrastructure et les
pratiques de gestion nécessaires pour que les valeurs et l'éthique de la
fonction publique se reflètent dans les pratiques courantes et qu'elles fassent
partie intégrante des processus de
gestion du rendement. Ce faisant, le Bureau
des valeurs et de l'éthique de la fonction publique agit comme centre
d'expertise pour l'élaboration de politiques et les conseils en matière de
valeurs et d'éthique dans la fonction publique, y compris les politiques et
stratégies liées au mieux-être en milieu de travail, élabore et diffuse les
pratiques exemplaires, outils et programmes de formation, veille à
l'instauration d'une approche de responsabilisation axée sur les résultats et
surveille le rendement des
ministères et des organismes.
À mesure que s'intensifient les attentes et les pressions en faveur d'une
fonction publique plus transparente et responsable, le rôle du Bureau des
valeurs et de l'éthique de la fonction publique est plus important que jamais.
En particulier, le Bureau s'efforce activement d'accroître la sensibilisation et
la compréhension des employés à l'égard du nouveau
Code de valeurs et
d'éthique de la fonction publique
, y compris les politiques connexes comme
la
Politique sur
la divulgation interne d'information concernant des actes
fautifs au travail
et la
Politique sur la prévention et le règlement du
harcèlement en milieu de travail
. De plus, il aide le gouvernement à
élaborer le projet de loi C-11, la
Loi sur la protection des fonctionnaires
dénonciateurs d'actes répréhensibles
, actuellement à l'étude au
Parlement.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2004-2005 ont été établis comme
suit :
Plans et priorités
|
Calendrier
|
-
Au moyen d'une stratégie de mise en oeuvre complète et soutenue
du Code, les employés sont sensibilisés aux obligations régies par le
Code, et les valeurs et l'éthique propres à la fonction publique sont
intégrées aux activités quotidiennes des ministères et
organismes
-
Des programmes de sensibilisation et d'apprentissage sont mis en
oeuvre dans la fonction publique
-
Des outils d'apprentissage et de communication à l'intention des
employés et des gestionnaires sont mis en place dans les ministères et
organismes
-
Des spécialistes ministériels des valeurs et de l'éthique sont
formés et disposent des documents, du soutien et de l'accès aux
conseils dont ils ont besoin pour s'acquitter de leurs responsabilités
|
2004-2005
2004-2005
2005-2006
|
-
Une aide additionnelle est fournie aux ministères et organismes
pour leur permettre d'assumer leurs responsabilités
-
Des indicateurs de rendement pour les valeurs et l'éthique, ainsi
qu'un cycle d'évaluation et de mesure, sont mis en oeuvre
-
Les politiques sur les valeurs et l'éthique, et les services de
conseils stratégiques sont
améliorés
-
Des protocoles normalisés pour la gestion des cas sont établis
|
2005-2006
2004-2005
2004-2005
|
-
Une infrastructure de gouvernance pangouvernementale pour les
valeurs et l'éthique de la fonction publique est établie
|
2004-2005
|
-
Le soutien nécessaire est fourni au gouvernement en vue de
l'élaboration de nouvelles options pour un régime de divulgation, y
compris une mesure législative
-
La création d'un nouveau régime est soutenue et des politiques et
des instruments sont mis à jour
-
Le nouveau régime de divulgation et d'autres instruments connexes
nouveaux sont diffusés et intégrés aux pratiques de gestion
|
2004-2005
2005-2006
|
|
Principales réalisations...
|
Créé en novembre 2003, le Bureau des valeurs et de l'éthique a vécu
une période d'organisation et de croissance en 2004-2005. Le Bureau a
quand même réalisé des progrès importants dans l'exécution de ses
responsabilités clés.
|
En effet, à la suite de la distribution du nouveau
Code de valeurs et
d'éthique
à plus de 160 000 fonctionnaires à l'automne 2003,
une grande
série d'activités et d'outils de sensibilisation et d'apprentissage a été mise
en oeuvre en 2004-2005 :
-
Un nouveau site Web mis à jour a été lancé (
http://www.hrma-agrh.gc.ca/ove-bve/
).
Ce site comprend, entre autres, une section élargie de conseils sur
l'interprétation des
politiques.
-
Un guide sur l'organisation et l'animation d'ateliers élaboré en
collaboration avec l'École de la fonction publique du Canada a été mis à la
disposition des ministères et organismes sur le Web. Cet outil a pour but de
les aider à organiser des séances d'information pour aider les fonctionnaires
à mieux comprendre le contenu du
Code de valeurs et d'éthique
, comment
il s'applique à des cas particuliers, comment il peut être appliqué dans le
contexte de leur travail, ses répercussions sur
eux ainsi que les rôles,
responsabilités et possibilités de règlement qui existent en rapport avec ce
Code.
-
D'autres produits de communication (une série de vidéos sur
l'apprentissage appliqué, des brochures, des fiches aide-mémoire, etc.)
relativement au
Code de valeurs et d'éthique
et aux politiques sur la
lutte au harcèlement et sur la divulgation interne ont été conçus et
distribués aux ministères et organismes.
-
Le Bureau des valeurs et de l'éthique de la fonction publique a participé
à un
grand nombre d'activités organisées partout au pays dans le but
d'améliorer la sensibilisation et la compréhension du Code et des politiques
de RH fondées sur les valeurs dans certains groupes clés d'employés et de
gestionnaires.
-
Une trousse de bienvenue a été distribuée aux cadres supérieurs
responsables des valeurs et de l'éthique (dans chaque ministère, les personnes
chargées d'aider les fonctionnaires à résoudre les problèmes découlant de
l'application du Code) pour leur faire connaître leurs rôles
et
responsabilités, leur fournir des ressources d'appoint et les aider à donner
des conseils judicieux aux employés.
L'Agence a réalisé des progrès importants dans un autre secteur de
responsabilité, celui d'aider les ministères et organismes à s'acquitter de
leurs
obligations
à l'égard des valeurs et de l'éthique de la fonction
publique. Le Bureau a notamment préparé une ébauche de la carte routière des
valeurs et de l'éthique qui, une fois terminée, aidera les ministères et
organismes
à gérer, évaluer et améliorer leur rendement dans ce domaine. Les
consultations sur cette carte routière ont commencé en 2004-2005 et se
poursuivront en 2005-2006. En même temps, une stratégie de liaison ministérielle
a été conçue et mise en application pour définir les principaux secteurs à
risque et trouver des pratiques exemplaires. La stratégie de liaison est
utilisée pour amener les ministères et organismes à améliorer leur rendement et
à mettre en oeuvre des plans d'amélioration en matière de valeurs
et d'éthique
dans leur organisation. De plus, le Bureau a participé à l'évaluation annuelle
du rendement d'environ 50 ministères et organismes par rapport à la section du
Cadre de responsabilisation de gestion touchant les valeurs et l'éthique.
En 2004-2005, l'Agence a constaté qu'un nombre croissant de fonctionnaires
ministériels lui demandaient de les aider à interpréter et à mettre en
application les politiques en matière de valeurs et d'éthique. Dans le but
d'assurer la cohérence et la qualité
des conseils qu'il donne, le Bureau a
rédigé un protocole normalisé de gestion des cas. Il a organisé des réunions de
« gestion des cas » toutes les deux semaines et a constitué une base de données
des demandes de consultation en guise d'outil de référence pour améliorer
l'uniformité et la qualité des conseils qu'il donne et pour cerner et suivre les
tendances dans les sujets sur lesquels portent les demandes de conseils.
En plus d'améliorer la qualité de ses services de consultation sur les
politiques, le Bureau des valeurs et de l'éthique de la fonction publique a
amorcé un certain nombre de projets en 2004-2005 pour aider le Conseil du Trésor
à améliorer ses politiques et programmes liés aux valeurs et à l'éthique.
L'Agence a notamment mené les activités suivantes :
-
elle a entrepris un examen du système de gestion des cas de harcèlement,
notamment de la
Politique sur la prévention et le règlement du harcèlement
en milieu de travail
;
-
elle a dirigé un projet pilote conjoint
visant à définir les éléments clés
d'une approche axée sur les résultats pour améliorer le mieux-être en milieu
de travail dans les organismes du secteur public;
-
elle a évalué le besoin d'apporter des modifications à la
Politique sur
l'indemnisation des fonctionnaires de l'État et la prestation de services
juridiques à ces derniers.
Afin d'orienter convenablement l'ensemble du programme de gestion en matière
de valeurs et d'éthique, un conseil consultatif interministériel a été mis sur
pied en 2004-2005 et occupera une place importante dans l'élaboration d'une
nouvelle
infrastructure de gouvernance
pour les valeurs et l'éthique dans
la fonction publique. Le conseil consultatif exerce un leadership stratégique et
une surveillance sur l'élaboration et la mise en oeuvre du programme des valeurs
et de l'éthique dans la fonction publique du Canada. Des réunions trimestrielles
pour les cadres supérieurs responsables du
Code de valeurs et d'éthique
ont aussi été instituées pour
favoriser leur perfectionnement professionnel et
promouvoir une approche commune sur la prestation de conseils et la gestion en
matière de valeurs et d'éthique à l'échelle de l'administration fédérale.
Enfin, l'une des principales réalisations de l'Agence en 2004-2005 a été
d'aider le gouvernement à élaborer le
projet de loi C-11, la
Loi sur la
protection des fonctionnaires dénonciateurs
. Le projet de loi C-11
définit les mécanismes de divulgation des actes répréhensibles dans le secteur
public, y compris les sociétés d'État, et les mesures visant à protéger les
fonctionnaires dénonciateurs, tout en garantissant le traitement équitable de
ceux qui font l'objet d'allégations. Ce projet de loi a été initialement
présenté en tant que projet de loi C-25 en mars 2004. Après les élections, le
Bureau a aidé le gouvernement à l'examiner, à le réviser et à le présenter à
nouveau en tant que projet de loi C-11. Des modifications importantes ont été
apportées au projet de loi afin de prendre en compte
les principales
préoccupations formulées lors de l'examen parlementaire initial. Ces
modifications ont notamment consolidé les pouvoirs du tiers impartial chargé de
faire enquête, renforcé les dispositions touchant la confidentialité et garanti
que les agents négociateurs seront consultés sur l'élaboration d'un nouveau code
de conduite pour le secteur public fédéral. Bien que l'Agence ait indiqué
initialement que les politiques et les instruments découlant du projet de loi
C-11 seraient mis à jour à la fin
de 2004-2005, l'échéance a dû être reportée en
attendant l'approbation finale du projet de loi par le Parlement.
Principaux défis à relever et prochaines étapes...
|
Les changements à apporter au cadre législatif et stratégique qui
soutient les valeurs et l'éthique dans la fonction publique pourraient
être reportés ou modifiés sensiblement en fonction du processus
parlementaire
et des résultats d'examens majeurs comme celui de la
Commission d'enquête sur le programme des commandites et les activités
publicitaires.
|
Dans l'avenir, comme le mentionnait le
Rapport sur les plans et les
priorités pour 2005-2006
de l'Agence, le Bureau des valeurs et de l'éthique
de la fonction publique continuera de bâtir sur les assises établies l'an
dernier. Entre autres, il veillera à ce que la fonction publique dans son
ensemble, et chacune de ses organisations,
consolident l'infrastructure et les
ressources requises en vue d'une gestion proactive et efficace des questions
liées aux valeurs et à l'éthique; il fera en sorte que les employés comprennent
et assimilent mieux les valeurs et l'éthique de la fonction publique; et il
élaborera une carte routière axée sur les résultats pour ce qui est du rendement
des organisations sur le plan des valeurs et de l'éthique. En même temps, un
suivi continu sera accordé en vue d'améliorer ou d'instaurer de nouveaux
instruments
de politique et d'achever l'élaboration du nouveau régime de
divulgation des actes répréhensibles en milieu de travail.
Les plans et les priorités établis par l'Agence pour réaliser cette activité
de programme en 2004-2005 sont articulés autour des deux résultats clés suivants
:
-
Réaliser et maintenir les engagements au titre de l'équité en
emploi
-
Réaliser et maintenir les engagements au titre des
langues
officielles
Les ressources financières et humaines consacrées à cette activité de
programme sont les suivantes :
|
|
|
Dépenses
prévues
|
Autorisations
totales
|
Dépenses
réelles
|
|
Ressources financières
(en milliers de
dollars)
|
15 353 $
|
15 055 $
|
14 951 $
|
|
Ressources humaines
(en équivalents
temps plein)
|
90
|
S/O
|
110
|
|
3.3.1 Réaliser et
maintenir les engagements au titre de l'équité en
emploi...
|
Contexte et engagements...
|
La fonction publique fédérale doit puiser dans les talents de toute la
population et constituer un effectif qui reflète fidèlement la diversité
ethnique et culturelle du Canada. À cet effet, la Loi sur l'équité en
matière d'emploi exige que la fonction publique du Canada, le principal
employeur au
pays, offre un milieu de travail représentatif pour ce qui
est de l'embauche de personnes appartenant aux quatre groupes désignés aux
fins de l'équité en emploi : les femmes, les Autochtones, les membres des
minorités visibles et les personnes handicapées. De plus, la fonction
publique cherche à offrir un milieu de travail plus inclusif au sein
duquel les membres de ces groupes désignés ainsi que l'ensemble des
employés auront la possibilité d'offrir d'excellents services aux
Canadiens. L'objectif global
consiste à éliminer les obstacles à l'emploi
et à l'avancement de ces groupes désignés et à appliquer des mesures
positives afin d'accroître leur représentation et leur participation au
sein de l'effectif.
|
De concert avec la Commission de la fonction publique du Canada, l'Agence a
pour principale responsabilité de soutenir l'application de la Loi et
l'intégration de ses principes et objectifs à tous les aspects de la gestion des
RH. Pour ce faire, la Direction générale de la
planification des ressources
humaines, de la responsabilisation et de la diversité de l'Agence élabore des
politiques, des directives et des lignes directrices en matière d'équité en
emploi, communique les objectifs et les priorités du programme, aide les
ministères et les organismes en élaborant et en diffusant des pratiques
éprouvées, en instituant des projets, en créant des outils et en développant la
capacité des ministères au moyen d'ateliers et de séances d'information, fournit
des conseils sur la Loi et
d'autres questions liées à l'équité en emploi,
surveille le rendement des ministères et des organismes et communique au
Parlement les progrès réalisés par l'entremise de rapports annuels.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2004-2005 ont été établis comme
suit :
Plans et priorités pour 2004-2005
|
Calendrier
|
-
La fonction publique est représentative et inclusive
-
La
Loi sur l'équité en matière d'emploi
inclut des
dispositions qui visent à s'assurer que l'employeur s'acquitte
toujours de son obligation de prendre des mesures d'adaptation pour
les personnes handicapées et d'autres groupes désignés
-
Une aide permanente est offerte aux ministères et organismes pour
accélérer la progression du plan d'action
Faire place au
changement
, en particulier pour l'entrée dans le Groupe de la
direction et les groupes de relève de la direction
-
Des améliorations sont apportées à la représentation des minorités
visibles et à leur taux de recrutement, tant pour les nominations pour
une période déterminée de plus de trois mois que pour les nominations
pour une période indéterminée
-
Des instruments de politique plus simples, plus clairs et axés sur
les résultats sont élaborés et mis en oeuvre
-
La LMFP et des initiatives de
modernisation des RH non régies par
une loi, y compris des systèmes de planification et de
responsabilisation connexes et les politiques de dotation dictées par
la
Loi sur l'emploi dans la fonction publique,
sont intégrées à
la
Loi sur l'équité en matière d'emploi
pour assurer le respect
des exigences lors de l'application de la nouvelle définition de «
mérite »
|
2004-2007
2004-2007
2004-2005
2004-2005
2004-2005
|
-
Les résultats sont plus transparents et accessibles aux
Canadiens
-
Des systèmes améliorés de surveillance, de vérification et de
rapport sont établis afin de rendre les résultats plus accessibles et
transparents pour les Canadiens, notamment les progrès accomplis
concernant la
Loi sur l'équité en matière d'emploi
et les
objectifs de
Faire place au changement
|
2004-2005
|
|
Principales réalisations...
|
Comme le soulignait le dernier
Rapport annuel sur l'équité en
emploi pour 2003-2004,
des progrès importants ont été réalisés dans le
domaine de l'équité en
emploi dans la fonction publique depuis l'entrée en
vigueur de la Loi en 1996.
|
Depuis le premier rapport annuel au Parlement, il y a un peu plus de dix ans,
les statistiques montrent que la situation des membres des groupes désignés
s'est améliorée - surtout celle des femmes, des Autochtones et des personnes
handicapées. La représentation de ces trois groupes au sein de la fonction
publique fédérale dépasse désormais leur taux de disponibilité dans la
population active canadienne.
Toutefois, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la représentation
des personnes appartenant à une
minorité visible
. Les données sur la
représentation montrent que les progrès se sont poursuivis en 2004-2005 et que
près des trois-quarts de notre objectif a été atteint quant à la disponibilité
au sein de la population active. Cependant, les taux de recrutement sont
inférieurs à l'objectif repère de 1-sur-5 énoncé dans le Plan d'action
Faire
place au changement -
une initiative
approuvée par le gouvernement en juin
2000 en vue d'accroître la représentation et la participation des minorités
visibles. Devant ces difficultés persistantes, une évaluation préliminaire de
Faire place au changement
a été achevée en juin 2004, et une stratégie
sur les orientations futures de
Faire place au changement
est en voie
d'élaboration.
En 2004-2005, l'Agence a entrepris une série d'initiatives ciblées visant à
accélérer la réalisation des engagements en matière d'équité en
emploi. En
collaboration avec Ressources humaines et Développement des compétences Canada,
l'Agence a dirigé des séances d'engagement avec des employés appartenant à des
minorités visibles et des employés autochtones en vue de mettre au point une
stratégie pour l'instauration d'un milieu de travail exempt de racisme.
Des fonds ont été alloués par l'entremise du Fonds de l'équité en emploi pour
aider les ministères et organismes à réaliser des projets s'adressant
particulièrement aux membres des
minorités visibles et aux personnes
handicapées. Ces fonds ont été utilisés pour relever les défis communs auxquels
font face les ministères et organismes, promouvoir l'atteinte des objectifs
d'équité en emploi dans tout le système et, de façon générale, réaliser
l'objectif d'obtenir une fonction publique plus représentative et inclusive.
De plus, tandis que l'Agence s'emploie à
rebâtir les capacités de
planification des RH dans la fonction publique
, elle a adopté des mesures
pour s'assurer que
l'équité en emploi est intégrée systématiquement dans
l'analyse démographique et l'évaluation des besoins actuels et futurs des
ministères et organismes, ainsi que ceux de l'ensemble de la fonction
publique.
En ce qui a trait à
l'amélioration des politiques,
des collectivités
et des intervenants de la fonction publique participent à la consultation sur la
révision de la
Politique sur l'équité en emploi
et de la
Politique sur
l'obligation de prendre des mesures d'adaptation pour les
personnes
handicapées.
Ces deux politiques sont actuellement mises à jour en tenant
compte de la rétroaction obtenue pendant les consultations en cours. L'objectif
est de concevoir des politiques plus claires, plus intégrées et axées sur les
résultats. Dans la Politique sur l'obligation de prendre des mesures
d'adaptation, l'« obligation » s'étendra aux quatre groupes désignés ainsi
qu'aux groupes protégés aux termes de la
Loi canadienne sur les droits de la
personne.
L'Agence fournit sur une base
permanente aux ministères, aux
gestionnaires et aux employés des conseils et de l'orientation sur les
obligations en matière d'équité en emploi, ainsi que sur la Politique sur
l'équité en emploi et la Politique sur l'obligation de prendre des mesures
d'adaptation.
Enfin, en ce qui concerne l'objectif de
rendre les résultats plus
accessibles et transparents pour les Canadiens
, l'Agence contrôle sur une
base permanente les progrès réalisés, les résultats obtenus par les ministères
et les organismes,
et les difficultés que ces derniers ont dû surmonter pour
s'acquitter de leurs obligations en vertu de la
Loi sur l'équité en matière
d'emploi
. Ce programme de surveillance active englobe l'analyse
ministérielle des groupes désignés, les renseignements fournis par la direction
du portefeuille, y compris les visites ministérielles, et des activités de
liaison avec les collectivités et les réseaux. Cette surveillance permet à
l'Agence de répondre aux nouveaux besoins et de continuer d'aider les
ministères
et les organismes à intégrer les exigences relatives à l'équité en emploi à la
planification des ressources humaines et à la planification opérationnelle.
Principaux défis à relever et prochaines
étapes...
|
S'adapter à la diversité sans cesse croissante de la population et de
la population active au Canada représente un véritable défi, mais offre
aussi une excellente occasion de faire preuve de leadership dans la mise
en oeuvre de l'équité en emploi.
|
Le visage du Canada change à un rythme accéléré, notamment en raison de la
croissance du groupe des minorités visibles au sein de la population active du
pays. Pour réussir à réaliser et à maintenir les engagements en matière d'équité
en emploi dans la fonction publique, des changements au niveau de la culture,
des mentalités, des comportements et des pratiques sont
nécessaires. Un tel
programme exige à long terme des efforts soutenus, uniformes et bien ciblés
comme ceux qui sont déployés dans le cadre de
Faire place au
changement
.
3.3.2 Respecter et
maintenir les engagements au titre des langues
officielles
|
Contexte et engagements...
|
Le Canada n'est pas le seul pays à compter deux langues officielles.
Toutefois, ce qui le distingue des autres pays est la voie qu'il a choisie
de suivre en adoptant le bilinguisme. Cette approche typiquement
canadienne - énoncée dans la Loi sur les langues officielles - témoigne de
nos valeurs fondamentales et de notre désir sincère de les manifester dans
le cadre de notre vie publique. Ainsi, la Loi sur les langues officielles
engage
le gouvernement à servir les Canadiens dans la langue officielle de
leur choix (Partie IV), à permettre aux employés dans les régions
bilingues de travailler dans la langue officielle de leur choix (Partie V)
et à assurer une participation équitable des Canadiens anglophones et des
Canadiens francophones (Partie VI).
|
Pour assurer le respect de ces engagements, l'Agence - par l'intermédiaire de
sa Direction des langues officielles - élabore et coordonne les politiques et
programmes du gouvernement fédéral concernant le service au public, la langue de
travail et la participation des Canadiens anglophones et des Canadiens
francophones. L'Agence surveille le respect, par les institutions fédérales, des
obligations prévues par la loi, en suivant, en vérifiant et en évaluant
l'efficacité et l'efficience de leurs programmes, et elle prépare à ce sujet un
rapport annuel à l'intention du Parlement.
De plus, l'Agence joue un rôle de premier plan dans la mise en oeuvre de la
composante Fonction publique exemplaire du Plan d'action des langues
officielles, un plan quinquennal annoncé par le Premier ministre en mars 2003,
pour donner une nouvelle impulsion à la dualité linguistique du Canada. En vertu
de ce plan d'action, l'Agence gère aussi le Programme d'innovation des langues
officielles afin d'aider les institutions et les conseils fédéraux régionaux à
mettre en oeuvre des projets novateurs ayant un effet d'entraînement au niveau
de la promotion des langues officielles.
Enfin, pour s'acquitter de ses responsabilités, l'Agence collabore
étroitement avec de nombreux partenaires, dont la Commission de la fonction
publique du Canada, l'École de la fonction publique du Canada, Patrimoine
canadien et les 196 institutions assujetties à la loi.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2004-2005 ont été établis comme
suit :
Plans et priorités pour 2004-2005
|
Calendrier
|
-
Le service aux Canadiens et la responsabilisation au chapitre des
langues officielles sont améliorés
-
Des systèmes renforcés de surveillance et de rapport qui rendent
les résultats plus transparents et accessibles aux Canadiens sont en
place, y compris des indicateurs de rendement et des outils
d'évaluation
-
Des instruments de politique plus simples, plus
clairs, plus
accessibles et axés sur les résultats sont élaborés
-
Une aide permanente est offerte aux institutions pour s'assurer
que les langues officielles font partie intégrante de leurs activités
et que la prestation de services bilingues aux Canadiens, est
améliorée en particulier grâce à l'innovation et au soutien apporté au
changement de culture
|
2004-2005
2004-2005
2004-2007
|
-
Une vision commune consolidée d'un milieu de travail bilingue et
de ses valeurs sous-jacentes est en place
-
Des instruments de politique plus simples, plus clairs, plus
accessibles et axés sur les résultats sont élaborés
-
Une aide continuelle est offerte aux institutions pour promouvoir
l'utilisation des langues officielles au travail, en particulier grâce
à l'innovation et au soutien apporté au changement de culture
|
2004-2005
2004-2007
|
-
Des cibles sont atteintes pour parvenir à des capacités bilingues
accrues au sein du Groupe de la direction et des groupes de la relève de
la direction, favorisant ainsi dans les régions bilingues l'utilisation
des deux langues officielles en milieu de travail
|
2004-2007
|
|
Principales
réalisations...
|
Dans la foulée du Plan d'action des langues officielles, de nouvelles
mesures ont été prises afin de renouveler le Programme des langues
officielles. Décrite dans le récent
Rapport annuel sur les langues
officielles pour 2003-2004
, notre vision de l'instauration d'un
changement culturel se précise. Nous avons poursuivi
sur cette voie en
2004-2005 et, comme on le verra ci-dessous, nous avons réalisé des progrès
dans chacun des secteurs prioritaires définis l'an dernier.
|
Nos progrès ont été particulièrement importants au titre du
renforcement
des systèmes de surveillance et de responsabilisation dans le domaine des
langues officielles.
En 2004, nous avons adopté une nouvelle approche pour
optimiser nos activités de surveillance et de vérification. Cette approche
prévoit un nouveau cycle
et un nouveau système pour évaluer le rendement
linguistique global des institutions, de manière à ce que les résultats soient
plus conformes à la réalité. L'approche sera plus stratégique, car elle ciblera
les cas problèmes et les questions d'actualité. De plus, les résultats publiés
dans le rapport annuel au Parlement seront plus probants et enrichiront notre
contribution au cadre de responsabilisation annoncé dans le plan d'action. Cette
nouvelle approche prévoit également la conception d'un tableau de
bord de la
gestion des langues officielles afin de tracer un portrait clair de la situation
dans chaque institution. Le tableau de bord serait constitué de données
quantitatives et qualitatives et de renseignements sur les vérifications et les
questions générales définies dans le cadre des activités de surveillance. Un
projet pilote est en cours.
En ce qui a trait aux engagements relatifs à
l'élaboration d'instruments
de politique plus clairs, plus accessibles et axés sur les résultats en matière
de langues officielles
, plusieurs initiatives clés ont été amorcées ou mises
en oeuvre en 2004-2005.
En effet, l'Agence a entrepris en 2003, dans le cadre du
Plan d'action des
langues officielles,
un examen de ses politiques en matière de langues
officielles dans le but de les mettre à jour, d'en diminuer le nombre, de mettre
l'accent sur les résultats, de les adapter à la publication sur le Web et
d'ajouter des indicateurs de rendement.
L'examen des politiques se déroule bien. La
première phase a porté sur la
langue de travail, l'identification linguistique des postes, la dotation des
postes bilingues, la formation linguistique et le maintien de l'acquis, ainsi
que sur la participation équitable des deux communautés de langues officielles
dans la fonction publique fédérale. Ces politiques améliorées sont entrées en
vigueur le 1
er
avril 2004.
En 2004-2005, à la lumière des nouveaux instruments de politique en matière
de langue de travail et de gestion des RH, nous
avons examiné les instruments de
politique liés à l'utilisation des langues officielles pour les communications
avec le public et la prestation des services, ainsi qu'à l'utilisation des sites
Web et aux communications électroniques. Ces politiques, qui sont entrées en
vigueur le 15 juillet 2005, énoncent les obligations linguistiques imposées aux
institutions fédérales dans le domaine des communications pour faire en sorte
que les citoyens soient servis dans la langue officielle de leur choix. Elles
visent
également l'instauration d'un milieu de travail propice à l'utilisation
des deux langues officielles par les employés qui travaillent dans les régions
désignées bilingues aux fins de la langue de travail. La Direction des langues
officielles a consulté plusieurs intervenants dans le cadre de cet examen,
notamment les comités linguistiques des conseils fédéraux, la Fédération des
communautés francophones et acadiennes du Canada et le Quebec Community Groups
Network.
Par ailleurs, en guise d'appui
additionnel aux institutions qui doivent
offrir des services bilingues aux Canadiens, un outil d'évaluation a été publié
sur le Web afin d'aider les gestionnaires à déterminer le nombre minimum
d'employés dont ils ont besoin pour offrir des services dans la langue
officielle choisie par leurs clients, compte tenu de la situation particulière
de l'institution. De plus, un sondage électronique a été conçu pour aider les
institutions à mesurer la satisfaction de leurs clients internes. Ce sondage a
un volet
traitant des langues officielles et peut être adapté aux besoins d'une
institution. Il sera mis à la disposition des ministères et organismes sur le
Web en 2005-2006.
En même temps, 14 millions de dollars sur cinq ans (de 2003 à 2008) ont été
affectés au Programme d'innovation pour les langues officielles, dans le cadre
du
Plan d'action des langues officielles
, afin d'
aider les
institutions à s'assurer que les langues officielles font partie intégrante de
leurs activités
. Ces fonds seront
utilisés pour mettre en oeuvre des projets
pilotes novateurs ayant un effet d'entraînement au niveau de la promotion des
langues officielles au titre des services au public, de la langue de travail ou
de l'établissement d'une fonction publique représentative. Les réactions des
institutions et des conseils régionaux ont été positives et le Programme
d'innovation a connu un grand succès. En 2003-2004, 800 000 dollars ont été
affectés à 18 projets et, en 2004-2005, les fonds alloués à 25 autres projets
approuvés
ont totalisé 1,8 million de dollars. La troisième phase couvrant
l'exercice 2005-2006 a commencé en décembre 2004 et plus de 50 projets ont été
présentés. Le Comité directeur s'est réuni en février 2005, et 32 projets ont
été approuvés, totalisant 2,8 millions de dollars. On s'attend à ce qu'un
financement annuel de 3,8 millions de dollars soit alloué pour la quatrième et
la cinquième année.
En ce qui concerne l'
accroissement des capacités bilingues au sein du
Groupe de la direction et des groupes
de la relève de la direction,
le
Plan d'action des langues officielles
a consacré 2 millions de dollars
sur cinq ans (de 2003 à 2008), soit 400 000 dollars par année, à des activités
visant à recruter des candidats bilingues dans la fonction publique fédérale. En
2003, l'Agence et la Commission de la fonction publique du Canada ont signé un
protocole d'entente et élaboré un plan d'action quinquennal qui prévoit des
activités de planification, ainsi que le soutien aux organisations,
l'amélioration
du site Web de la Commission de la fonction publique du Canada,
des partenariats avec des établissements d'enseignement aux niveaux secondaire
et universitaire afin de promouvoir l'importance de la dualité linguistique, des
journées d'accueil s'adressant à des groupes ciblés, la sensibilisation des
gestionnaires et des spécialistes des RH et, enfin, la promotion des
possibilités de carrière dans la fonction publique. Par ailleurs, le Conseil
fédéral du Québec a obtenu par l'entremise du Programme
d'innovation des fonds
pour lancer son projet intitulé
La dualité linguistique, une affaire de coeur
et de raison.
Ce projet prévoit l'élaboration d'une stratégie pour améliorer
le recrutement d'anglophones dans la fonction publique fédérale au Québec.
Au chapitre des progrès réalisés dans ce domaine en 2004-2005, il convient
aussi de mentionner la création d'un DVD qui montre ce que cela signifie d'être
bilingue dans la fonction publique. Cet outil de communication a été très bien
reçu par les
utilisateurs oeuvrant dans le domaine des RH et par les clients. De
plus, des partenariats ont été établis avec des établissements d'enseignement
aux niveaux secondaire et universitaire afin de promouvoir l'importance de la
dualité linguistique, et des journées d'accueil s'adressant à des groupes ciblés
sont prévues.
Enfin, l'Agence tient des réunions périodiques avec les réseaux de langues
officielles (les champions des ministères et les gestionnaires responsables des
langues officielles) dans le but de
promouvoir le Programme des langues
officielles, d'aider les institutions à se tenir au courant des priorités et des
pratiques exemplaires, et de faire en sorte que les langues officielles fassent
partie intégrante des processus décisionnels et de la prestation des services.
L'Agence consulte régulièrement ces groupes (l'examen des politiques en est un
bon exemple). Les membres des deux réseaux communiquent cette information à
leurs organisations respectives. L'an dernier, le réseau ministériel des
gestionnaires responsables des langues officielles a invité les membres du
réseau des gestionnaires des RH à sa séance de réflexion annuelle dans le cadre
d'une initiative d'intégration des réseaux axée sur le changement culturel.
Principaux défis à relever et prochaines étapes..
|
Pour que la fonction publique soit et reste exemplaire sur le plan des
langues
officielles, il faut que les employés témoignent d'un grand
respect pour la dualité linguistique dans leurs activités quotidiennes,
que ce soit dans leurs relations avec leurs collègues ou avec les
Canadiens. Il s'agit là d'un défi permanent qui exige des efforts
soutenus, uniformes et bien ciblés. En effet, malgré les progrès
significatifs enregistrés depuis l'entrée en vigueur de la
Loi sur les
langues officielles
, il y a plus de 35 ans, les réalisations dans
certains domaines demeurent fragiles. En
particulier, les droits et les
obligations sont encore mal compris et il y a encore des perceptions
erronées quant aux exigences juridiques et stratégiques à l'intérieur
comme à l'extérieur de la fonction publique. Le nombre de cadres et de
membres des groupes de relève de la direction qui sont bilingues doit
augmenter; de même, le français continue d'être sous-utilisé comme langue
de travail dans les régions bilingues, et il faut absolument s'assurer que
les superviseurs dans ces régions sont bilingues pour
que les employés
puissent se prévaloir de leurs droits linguistiques de travailler dans la
langue officielle de leur choix. Ainsi, il faut renforcer le message selon
lequel le respect des langues officielles du Canada est intrinsèquement
lié à nos valeurs de respect et d'inclusion, si nous voulons vraiment
instaurer le bilinguisme en milieu de travail et fournir des services de
qualité aux Canadiens. Cette initiative est d'autant plus importante que
le gouvernement se tourne de plus en plus vers la
prestation de services
électroniques, les points de service à guichet unique et l'intégration
avec d'autres partenaires et ordres de gouvernement.
|
Contexte et
engagements...
|
Comme il a été expliqué dans l'introduction, la création de l'Agence
repose sur la
nécessité de revigorer, de renforcer et de moderniser la
gestion des RH dans la fonction publique, notamment par la mise en oeuvre
de la LMFP. Par contre, la réussite d'une initiative de modernisation
d'une telle envergure nécessite avant tout un changement culturel qui doit
s'accompagner, au quotidien, d'un nouveau type de rapports avec les
syndicats et d'un transfert véritable de l'autorité des professionnels des
RH aux cadres hiérarchiques, et des organismes centraux aux
administrateurs généraux. Il s'agit
d'une nouvelle façon de fonctionner et
d'un nouveau modèle pour les rapports entre l'Agence et tous ses
partenaires.
|
En effet, on a toujours décrit la surveillance exercée par les organismes
centraux comme étant axée sur les règles et sur l'application des politiques.
Telle n'est pas l'intention de cette loi ni celle de l'Agence. Au contraire,
l'Agence doit donner aux ministères et aux organismes les moyens d'atteindre les
nouvelles normes en matière de gestion des RH, tout en
agissant comme un
organisme de contrôle, en administrant des systèmes de surveillance et de
rapports conçus pour appuyer et faciliter la responsabilisation et la
transparence de la gestion des RH, dans un esprit d'amélioration constante du
programme.
Dans ce contexte, la nouvelle Agence, à titre d'organisme central, doit
servir de modèle tant à l'externe, qu'à l'interne. L'Agence doit donner
l'exemple et être un agent de changement. Elle doit se doter d'une organisation
abordable, très efficace et
responsable, travailler efficacement avec ses
partenaires, habiliter les ministères et les organismes, faire preuve d'un
leadership novateur et responsable, et préconiser la simplicité et la clarté.
Enfin, et ce qui est aussi important, elle doit démontrer les bénéfices de la
LMFP dans sa propre organisation et concrétiser la vision, les objectifs et les
principes liés à la gestion moderne des RH en adoptant une approche plus globale
intégrant les disciplines, les programmes et les services.
En
d'autres termes, l'Agence doit prêcher par l'exemple et illustrer les
principes de la modernisation de la gestion des RH dans l'ensemble de la
fonction publique. Elle doit en outre utiliser cette expérience pour apprendre à
travailler de façon plus efficace et efficiente avec tous ses partenaires.
Principales réalisations...
Contexte et
engagements...
|
Comme il a été expliqué dans l'introduction, la création de l'Agence
repose sur la nécessité de revigorer, de renforcer et de moderniser la
gestion des RH dans la fonction publique, notamment par la mise en oeuvre
de la LMFP. Par contre, la réussite d'une initiative de modernisation
d'une telle envergure nécessite avant tout un changement culturel qui doit
s'accompagner, au quotidien, d'un nouveau type de rapports avec les
syndicats et d'un transfert véritable de l'autorité des professionnels des
RH aux cadres
hiérarchiques, et des organismes centraux aux
administrateurs généraux. Il s'agit d'une nouvelle façon de fonctionner et
d'un nouveau modèle pour les rapports entre l'Agence et tous ses
partenaires.
|
L'exercice 2004-2005 est la première année complète de fonctionnement de
l'Agence depuis sa création en décembre 2003. Des progrès importants ont été
réalisés pour ce qui est de l'établissement de la nouvelle organisation.
Depuis le début, tous les employés participent
régulièrement à des assemblées
générales, à des séances de réflexion et à des groupes de travail sur la
transition qui ont pour but de favoriser l'échange de points de vue et de
préoccupations et de faciliter la participation directe et l'engagement dans
l'édification et le développement de la nouvelle organisation. Les bases de la
mission, de la vision, des principes de gestion et de la structure
organisationnelle ont été jetées au cours des premiers mois, y compris la
préparation du premier
Rapport sur les
plans et les priorités pour
2004-2005
et la conception de la nouvelle structure de gestion, de
ressources et de résultats, laquelle énonce les activités, les programmes, les
ressources et les résultats prévus de l'Agence et les harmonise avec le résultat
stratégique et les priorités clés qui en découlent.
Des efforts constants ont été déployés tout au long de l'exercice 2004-2005
afin d'obtenir l'engagement des employés de l'Agence et de les appuyer pendant
la période de transition. L'Agence a
réalisé un grand sondage sur le mieux-être
en milieu de travail afin de trouver de bonnes perspectives de recherche
essentielle sur les moteurs du mieux-être en milieu de travail et lui permettre
d'adopter des approches axées sur les résultats pour les améliorations
organisationnelles. Les résultats du sondage seront disponibles à l'automne
2005. Elle a également mis sur pied une équipe de gestion du changement et de
l'amélioration organisationnelle pour aider chacune de ses directions à
appliquer les
changements, tant à l'interne qu'à l'externe.
Dans le but d'assurer l'efficience et la rentabilité des services
ministériels, l'Agence a conclu un accord de service avec le ministère des
Finances du Canada et le Secrétariat. Cet accord prévoit le partage de systèmes
et de services ministériels communs et répond à des besoins particuliers liés à
la comptabilité, aux locaux, à la sécurité, à la technologie de l'information et
à la gestion des RH. Par ailleurs, l'Agence a continué d'affermir son
savoir-faire
relatif aux fonctions stratégiques comme les communications, la
gestion financière, la vérification interne, la planification stratégique et la
gestion des RH.
L'Agence a accordé une importance particulière à l'application des principes
de la LMFP et à l'adoption de nouvelles normes et de nouveaux mécanismes pour
diriger, gérer et former ses ressources humaines de façon intégrée, tant
horizontalement que verticalement.
Pour réaliser cette intégration en tenant compte du fait que la gestion des
RH, qui est une responsabilité de la direction, exige néanmoins la participation
de tous les employés, de leurs représentants et des fournisseurs de services
(p.ex., les conseillers en RH), l'Agence a créé un Comité de gestion des
ressources humaines (CGRH) chargé de fournir une orientation stratégique et des
conseils sur la gestion des RH au sein de l'organisation et de cerner les
possibilités de mieux intégrer les plans et les besoins liés aux activités, aux
opérations, à la gestion financière et à la
gestion des RH.
Tous les membres de l'équipe de la direction et les fournisseurs de services
de RH siègent au CGRH, qui est régulièrement informé des progrès réalisés dans
toutes les disciplines, particulièrement l'équité en emploi, les langues
officielles et le renouvellement de l'effectif. À cet égard, l'effectif de
l'Agence atteint ou dépasse l'objectif lié à la disponibilité au sein de la
population active pour presque tous les groupes désignés. De plus, 98 pour 100
des employés de l'Agence
satisfont aux exigences linguistiques de leur poste.
L'équipe de la direction est tenue responsable de l'équité en emploi et des
langues officielles par l'entremise de la gestion du rendement et de la
rémunération.
En outre, le CGRH utilise les données qu'il obtient de différentes sources
pour corriger le tir au besoin et pour infléchir les décisions concernant la
dotation et le recrutement. Ainsi, le CGRH discute de la dotation de tous les
postes de direction avant que les postes soient créés et que les
mesures de
dotation soient enclenchées. De cette façon, il assure l'uniformité et la
transparence, tout en décelant les possibilités de donner suite à la
planification de la relève. La création du CGRH a été l'une des premières
mesures prises en vue de mieux intégrer la planification des RH et la
planification opérationnelle.
L'Agence a aussi été l'une des premières organisations à mettre à l'essai et
à utiliser la trousse d'outils de la planification intégrée des RH et des
activités, laquelle a été
mise à la disposition des ministères et des
organismes en janvier 2005.
De plus, l'Agence a respecté toutes les exigences préalables à l'entrée en
vigueur de la
Loi sur les relations de travail dans la fonction publique
et de la
Loi sur la gestion des finances publiques
. Elle a créé un comité
consultatif syndical-patronal et un système de gestion informelle des conflits
en collaboration avec les employés et leurs représentants. Toutes les questions
liées à la gestion des RH ont été
discutées librement avec les employés et leurs
représentants au sein de ces comités et d'autres groupes de discussion.
Par ailleurs, l'Agence a commencé à utiliser des descriptions de travail
génériques et d'autres mécanismes pour accroître les économies d'échelle,
améliorer le processus de dotation et soutenir la mobilité professionnelle des
employés. Or, il faut faire davantage dans ce domaine prioritaire en 2005-2006.
Pour soutenir l'apprentissage continu et reconnaître l'excellence, l'Agence a
aussi commencé à offrir des cours de langue non obligatoires sur place aux
employés qui désirent maintenir ou améliorer leur maîtrise de la langue seconde,
et la haute direction a institué une politique et un programme de prix et de
reconnaissance.
L'Agence a aussi conçu un instrument pour la délégation des pouvoirs en
matière de RH, notamment en ce qui concerne la dotation, les relations de
travail et l'apprentissage, et elle a adopté un modèle de gouvernance en matière
de RH selon lequel les cadres
supérieurs sont responsables de la gestion des RH.
Cette fonction figure dans leurs ententes de gestion du rendement à titre
d'engagement permanent et influence, par le fait même, leur rémunération.
À l'externe, l'Agence a entrepris une série d'initiatives visant à améliorer
ses rapports avec tous ses partenaires. Elle a notamment établi une nouvelle
structure de gouvernance pour la gestion des RH à l'échelle de la fonction
publique et elle a mis en place de nouveaux mécanismes pour favoriser la
collaboration, la consultation et la coordination entre les partenaires, y
compris les organismes centraux, les ministères et organismes, et les syndicats.
À cet effet, un comité consultatif composé de sous-ministres représentant les
principaux ministères et les organismes centraux a été mis sur pied. Le comité
compte des représentants du Bureau du Conseil privé, de la Commission de la
fonction publique du Canada, du Secrétariat et de l'École de la fonction
publique du Canada. Il s'agit du premier comité d'une
telle importance qui est
dédié exclusivement à la gestion des RH. Ce comité est un lieu privilégié pour
l'échange, la coordination et l'intégration concernant toutes les questions
liées à la gestion des RH, et il est utilisé par l'Agence pour obtenir
l'adhésion de ses partenaires et coordonner leur participation.
L'Agence a en outre constitué des comités consultatifs sur la gestion des RH
composés de sous-ministres et de sous-ministres adjoints, dans le contexte de la
mise en oeuvre de la LMFP. Ces
comités ont joué un rôle de premier plan en
suscitant les progrès réalisés jusqu'à maintenant dans la mise en oeuvre de la
Loi. Ils ont notamment adopté une approche novatrice et une nouvelle dynamique
pour obtenir l'engagement des syndicats à l'égard de la mise en oeuvre de la
LMFP. Les syndicats ont participé et participent plus que jamais à cette
initiative par l'entremise, notamment, du Comité consultatif syndical-patronal,
des comités de sous-ministres et du secrétariat chargés de la mise en oeuvre de
la
LMFP.
Dans le portefeuille du Conseil du Trésor, l'Agence collabore étroitement
avec le Secrétariat et avec l'École de la fonction publique du Canada au sein de
plusieurs comités. De plus, elle détient un siège au sein du conseil
d'administration de l'École de la fonction publique du Canada.
Enfin, l'adoption par le Parlement du projet de loi C-8, qui a obtenu la
sanction royale le 21 avril 2005, compte parmi les grandes réalisations de
l'Agence en 2004-2005. Ce projet de loi confirme les
décrets qui ont établi
l'Agence et lui ont donné le fondement législatif nécessaire pour s'acquitter de
ses nouvelles responsabilités et pour transformer la gestion des RH dans la
fonction publique.
Principaux défis à relever et
prochaines étapes...
|
Il faut du temps, de la constance et de la persévérance pour établir
la crédibilité d'un nouvel organisme. Après plus d'un
an, les choses ont
déjà commencé à s'améliorer de façon tangible, tant à l'interne qu'à
l'externe. Cependant, dans une perspective d'avenir, l'Agence a encore
beaucoup de défis à relever pour mener à bien le programme de
modernisation du gouvernement. Pour y réussir, elle devra maintenir
l'engagement et conserver la collaboration étroite de ses partenaires tout
en continuant de prêcher par l'exemple, utiliser avec efficience les
ressources dont elle dispose en les affectant aux priorités les plus
élevées,
harmoniser constamment ses secteurs d'activités et ses priorités
stratégiques et surtout, obtenir et faire état dans ses rapports de
résultats tangibles à l'interne comme à l'externe. À titre d'organisme
central, l'Agence est tenue de relever les défis mentionnés dans le
présent rapport. Comme organisme ministériel, l'Agence sera touchée par
l'entrée en vigueur de la nouvelle
Loi sur l'emploi dans la fonction
publique
en décembre 2005 et elle doit se préparer à assumer de
nouvelles responsabilités en
matière de dotation et de recrutement.
L'Agence participera activement à l'initiative de modernisation des
services internes au sein du regroupement des organismes centraux. Enfin,
elle mettra en oeuvre son premier plan de gestion des RH intégré à son
plan opérationnel et elle veillera à ce que ses employés disposent des
outils dont ils ont besoin, notamment les outils d'apprentissage, pour
mener à bien et concrétiser le programme de modernisation. À cet égard,
les résultats du sondage sur le mieux-être en
milieu de travail seront
utiles pour pouvoir continuer de mettre sur pied une Agence très efficace.
|
|