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Cérémonie d’ouverture
de l’événement parallèle de la Journée de l’Arctique
de la Conférence des Nations Unies
sur les changements climatiques

Observations préliminaires de l’honorable Stéphane Dion, député, C.P.
Ministre de l’environnement du Canada

Montréal, Québec
6 décembre 2005


 

L'honorable Stéphane Dion
Allocution de
l'Honorable Stéphane Dion, c.p., député
Ministre de l'Environnement


La version prononcée fait foi

(Remerciements aux dirigeants de l’Arctique, aux anciens et aux autres, le cas échéant, p. ex. Sheila Watt Cloutier, Klaus Toepfer seront là)

Bonjour à tous.

Comme pays de l’Arctique, le Canada est fier de soutenir cette première Journée de l’Arctique. Voilà une occasion de présenter l’Arctique à ce forum et de mettre en lumière le savoir scientifique et le savoir traditionnel ainsi que la culture des autochtones du Nord.

Je remercie les nombreux anciens qui sont venus de si loin pour participer à cette journée et partager avec nous leur inestimable savoir traditionnel.

Je remercie également Liseanne Forand, d’Affaires indiennes et du Nord Canada, Jose Kusugak, président de l’Inuit Tapiriit Katanami, Sheila Watt-Cloutier, présidente de la conférence inuite circumpolaire, le grand chef Andy Carvill des Premières nations du Yukon, M. Klaus Toepfer, directeur général du Programme des Nations Unies pour l’environnement, et madame Pitseolak pour l’organisation de la cérémonie d’ouverture de ce matin.

L’avenir du Nord est critique pour la santé de notre planète.

Impacts sur l'artique– l'écosystème

L’augmentation généralisée des concentrations de l’atmosphère en gaz carbonique et autres gaz à effets de serre dus aux activités humaines, en premier lieu la combustion des ressources fossiles, est supposée contribuer à un réchauffement supplémentaire en Arctique de l’ordre de 4 à 7 degrés dans les cent prochaines années.

L’augmentation des précipitations, le raccourcissement et le réchauffement des hivers, la diminution significative des surfaces enneigées ou englacées sont parmi les changements qui devraient très probablement persister pendant plusieurs siècles.

La zonation végétale arctique va sans doute évoluer, entraînant de nombreuses conséquences.

La fréquence, l’importance et la durée de perturbations telles que pullulations d’insectes ou feux de forêts augmenteront probablement, facilitant ainsi l’invasion d’espèces originaires d’autres régions.

La diversité des espèces animales, leur distribution et les limites de leur répartition seront modifiées.

La réduction des surfaces de glace de mer réduira de manière très importante l’habitat des ours polaires, des phoques et de plusieurs espèces d’oiseaux, les menaçant d’extinction.

Impacts sur l'artique– les gens

L’Arctique n’est pas qu’un laboratoire, ce n’est pas qu’un lieu d’expéditions; c’est un endroit ou vivent des gens, riches d’une culture qui a évolué pendant des milliers d’années.

A cause du réchauffement de l’atmosphère, les communautés autochtones font face à de graves effets économiques et culturels.

De nombreuses communautés locales dépendent de la chasse à l’ours polaire, au morse, au phoque et au caribou, de l’élevage du renne, de la pêche, et cela non seulement pour assurer la nourriture et supporter l’économie locale, mais aussi pour asseoir les bases d’une culture et d’une identité sociale.

Comment les changements climatiques affectent-ils les peuples du Nord, au point de menacer leur gagne-pain et leur survie culturelle?

La réduction de la glace de mer, par exemple, aura un grave effet sur les ours polaires, les phoques, et les populations humaines qui dépendent de ces animaux pour se nourrir.

De nombreuses communautés et installations côtières sont exposées à une augmentation des tempêtes.

Dans certains cas, les communautés humaines et les installations industrielles côtières sont d’ores et déjà menacées ou sont obligées de se déplacer, alors que d’autres sont confrontées à des risques et des conséquences financières croissants.

Le dégel des sols portera atteinte aux voies de transports, bâtiments et autres infrastructures.

Les transports et les industries à terre, y compris les exploitations pétrolières et forestières, seront de plus en plus affectés par le raccourcissement des périodes pendant lesquelles la toundra et les routes sur glace demeurent suffisamment gelées pour y autoriser les déplacements.

Comme le pergélisol fond, de nombreux bâtiments, routes, oléoducs, aéroports et autres installations industrielles actuels seront probablement déstabilisés et demanderont d’importants travaux de reconstruction ou d’entretien des investissements élevés.

Impacts mondiaux

Ce qui se passe dans l’Arctique annonce ce qui va se passer dans le reste de la planète.

Le réchauffement en Arctique et ses conséquences ont des répercussions à l’échelle planétaire.

La fonte des surfaces de neige ou de glace, très réfléchissantes, met à jour des territoires plus foncés ou des surfaces marines, ce qui augmente l’absorption de la chaleur solaire et, en conséquence, le réchauffement de la planète.

L’augmentation de la fonte glaciaire et celle des eaux charriées par les rivières conduisent à accroître les quantités d’eau douce parvenant aux océans, augmentant le niveau de la mer et, peut-être aussi, ralentissant la circulation océanique qui draine les eaux chaudes tropicales vers les pôles, ce qui affecterait encore plus le climat local et global.

Nous reconnaissons l’importance du role que joue le Conseil de l’Arctique dans l’étude des préoccupations et des défis communs provoqués par les changements climatiques et dans l’existence d’un forum d’action collective sur les priorités communes.

Bien sur, le Conseil de l’Arctique encourage la participation les nations; mais qui pus est, il comprend six participants permanents qui représentent les autochtones du Nord et leur donnent voix aux travaux du Conseil. Ce processus inclusif assure que les mesures de protection de notre Arctique commun intégreront les facteurs sociaux, culturels, économiques et relatifs à la santé.

En novembre dernier, l’évaluation des impacts sur le climat de l’Arctique a été reçue à la quatrième réunion ministérielle du Conseil de l’Arctique à Reykjavik, en Islande. Il s’agit de la première évaluation climatique de l’Arctique – résultat de quatre années d’efforts internationaux de plus de 300 scientifiques, ainsi que du savoir traditionnel des autochtones du Nord.

L’évaluation confirme ce que nos scientifiques et les gens de l’Arctique nous disent depuis de nombreuses années : l’Arctique vit déjà certains des changements climatiques les plus rapides et les plus marqués sur terre.

L’année polaire internationale

Nous sommes heureux d’accueillir accueille la prochaine Année polaire internationale, qui commence en 2007, coparrainée par le Conseil international des sciences et l’Organisation météorologique mondiale.

C’est la première Année polaire internationale à se porter sur les dimensions humaines, sociales et économiques de la vie nordique.

Cette année rehaussera la connaissance des régions polaires, encouragera la recherche coopérative dans l’Arctique, élèvera la sensibilisation aux changements climatiques dans l’Arctique et établira des liens importants avec le climat, les écosystèmes et les collectivités de partout dans le monde.

Objectifs at activités

Le principal objectif est d’entreprendre un programme interdisciplinaire novateur pour l’Année polaire internationale avec nos partenaires internationaux.

Comme activité principale de l’Année polaire internationale, le gouvernement du Canada soutient un programme de recherche scientifique axé sur deux des défis les plus importants du Canada pour ses régions nordiques – les impacts des changements climatiques et l’adaptation, et la santé et le bien-être des communautés nordiques.

Des fonds seront affectés aux chercheurs universitaires, gouvernementaux et communautaires grâce à un processus compétitif d’examen par les paies. Avec ce financement, le Canada pourra assurer le leadership à l’échelle international pour des projets pour lesquels les scientifiques canadiens ont une expertise renommée.

Il est également essentiel que les histoires des autochtones de l’Arctique soient entendues. C’est pourquoi des gens de tout l’Arctique sont ici aujourd’hui – comme témoins des impacts des changements climatiques et catalyseurs de l’action pour ralentir ces changements dans leur région.

J’ai hâte de lire la déclaration des jeunes de l’Arctique sur vidéo qui sera présentée plus tard aujourd’hui. J’ai entendu dire que cette vidéo souligne clairement notre responsabilité d’agir dès maintenant pour assurer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

Elle place un visage humain sur les changements climatiques et nous inspire, comme dirigeants, à faire davantage.

Accroitre la sensibilisation aux impacts des changements climatiques dans l’Arctique, voilà qui est essentiel pour accomplir notre objectif commun.

Je vous souhaite un grand succès dans cette tâche si importante.

Merci.

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