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150,1856-2006
150 ans de culture, de collections et de découvertes
Votre pays. Votre monde. Votre Musée.

MOT DES CONSERVATEURS

Fort de son expertise académique, de l’envergure de ses collections, de l’intérêt de ses expositions, du caractère remarquable de son architecture et de ses critères de qualité sur tous les plans de son activité, le Musée canadien des civilisations (MCC) constitue une source de fierté et d’inspiration tant pour les Canadiens en général que pour son personnel. Le Musée cultive un intérêt profond pour la culture et l’histoire de ce pays, et le partage volontiers avec quiconque souhaite l’approfondir.



Fonds de la collection nationale 
Bal costumé 
Communiqué 
À propos de l’exposition 
Mot des conservateurs 
Personnages clés 
Jalons historiques 
Cinq dates clés 
Trésors de l'exposition 
150 ans de publication 
Mozaïk civilisations 
Affiche du 150e anniversaire  

Musée canadien des civilisations

Ils sont, chaque année, des millions à s’y intéresser. Depuis 1989, plus de 21 millions de personnes ont visité le Musée; depuis 1994, des millions d’autres, de tout le Canada et du monde entier, ont consulté notre site Web qui a reçu de nombreux prix. Par ailleurs, des milliers de personnes lisent nos livres ou reçoivent des réponses à leurs questions, soit par téléphone, par la poste ou par courrier électronique. Ainsi, peut-on aisément affirmer que le Musée est devenu une institution de renommée nationale et
internationale.

Cependant, comment le Musée en est-il venu à jouir de ce statut? D’aucuns savent que le Musée canadien des civilisations est né de l’ancien Musée national de l’Homme, lequel, entre les années 1960 et 1980, faisait partie de l’ancienne Corporation des musées nationaux du Canada. D’autres savent aussi que l’histoire du MCC remonte encore plus loin dans le temps. Nous sommes heureux d’avoir eu le loisir d’examiner ces origines dans le détail.

La Commission géologique du Canada et son musée, de 1852 à 1881

La Commission géologique du Canada et son musée, de 1852 à 1881
76, rue Saint-Gabriel, Montréal
Archives du MCC 69409 LS

Ian Dyck s’est consacré à ce projet à titre de conservateur qui nourrit un intérêt pour l’histoire de l’archéologie canadienne. Comme l’histoire de l’archéologie fait partie des premiers travaux de la Commission géologique du Canada et de son musée, les recherches de M. Dyck ont ouvert de nouvelles perspectives sur le développement de l’anthropologie au Musée national du Canada. À la suggestion des directeurs du MCC, M. Dyck a élargi son champ d’études, afin de dresser les grandes lignes de l’histoire humaine au Musée national. Ce faisant, il a pu démontrer que les origines de l’institution remontent à la loi de 1856 de la Commission géologique du Canada. L’adoption de cette loi par la Province du Canada permettait entre autres à la Commission d’établir un musée provincial (le Canada était alors une province de l’Empire britannique), lequel est ensuite devenu le Musée national du Canada, avant de se scinder en plusieurs musées, dont le Musée canadien des civilisations.

La bibliothécaire Brigitte Lafond s’est découvert un intérêt de longue haleine pour l’organisation et le développement des documents publiés que détient le MCC relatifs à sa propre histoire. En raison des nombreuses répartitions des avoirs de la Bibliothèque du Musée entre différentes institutions, quantité de documents pertinents pour le travail que mène Mme Lafond se trouvent à présent dispersés. Les efforts de Mme Lafond pour combler ces manques par l’acquisition de copies d’anciennes publications ont eu pour effet de piquer son intérêt pour le sujet. À bien des occasions, elle et M. Dyck se sont mutuellement facilité la tâche, tant en fouillant l’histoire du Musée qu’en dénichant des documents qui ont enrichi les collections de la Bibliothèque. Ainsi, leur collaboration à titre de conservateurs de cette exposition constitue une extension d’intérêts communs.

Le travail effectué en vue de la présentation de cette exposition nous a ouvert de nombreuses perspectives satisfaisantes. Par exemple, nous savons à présent pourquoi la Commission géologique s’est consacrée aux études de l’histoire de l’humanité. Les objectifs établis pour le musée de la Commission par sir William Logan apportent des éléments de réponse à ce sujet. Depuis les débuts, celui-ci fut convaincu de l’importance que le musée devait accorder non seulement à la science de la géologie, mais aussi aux façons dont les ressources géologiques du Canada pouvaient être utilisées par l’homme. Et ceci, forcément, nécessitait une compréhension de l’étendue des activités humaines. Or, la Commission géologique effectuait une somme importante d’explorations scientifiques, offrant à ses effectifs des occasions peu communes d’observation de l’activité humaine partout au pays, tout particulièrement au-delà des centres urbains. Fascinés par ce qu’ils voyaient et, sachant que les modes de vie traditionnels se transformaient au gré du développement industriel, les géologues se sentaient tenus d’enregistrer l’activité qu’ils observaient avant qu’elle ne disparaisse.

Un sentiment de devoir personnel qui allait au-delà des exigences régulières de leurs fonctions était typique de nombre des géologues de la Commission géologique du Canada. L’initiative dont ils ont fait preuve en s’acquittant avec brio de tâches complexes dans des conditions difficiles est devenue une tradition de la Commission. Il est difficile d’imaginer, par exemple, jusqu’où Robert Bell s’est aventuré dans la nature sauvage, l'étendue de ses observations et des collections anthropologiques qu'il a recueillies, en sus de son régime quotidien d’activité géologique. Cette tradition a été adoptée par le personnel du Musée national et explique une bonne part de leurs réalisations, même en période de guerre et de crise économique. Le travail de prédécesseurs tels que George Dawson, Edward Sapir, Marius Barbeau, Diamond Jenness, Harlan Smith, Mabel Godwin et bien d’autres demeure aujourd’hui encore une source d’inspiration.

À l’issue de ces recherches, il nous apparaît hors de tout doute que nous devons désormais faire preuve de prudence en jugeant de l’ampleur, de la qualité et du potentiel novateur de notre propre travail. Une part importante de ce que nous serions tentés de qualifier de nouveau ou de supérieur aux réalisations antérieures du Musée s’avère souvent avoir déjà été accomplie ou éprouvée avec succès. Si l’actuel Musée canadien des civilisations est, sans contredit, plus important que ses prédécesseurs, ceci est attribuable, du moins en partie, aux fondations solides, profondes et fort complexes sur lesquelles il prend appui.

Brigitte Lafond est responsable de la Bibliothèque du MCC. Ian Dyck est
le conservateur de l’archéologie des Plaines du MCC et coauteur du livre
Un monde en soi : 150 ans d’histoire du Musée canadien des civilisations.



 

Date de création : 28 avril 2006. Mise à jour : 27  juin 2006
© Société du Musée canadien des civilisations
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