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G?ologie et g?ographie

Les Grecs de l'Antiquité s'appellent Hellènes, le peuple de l'Hellas, leur pays. Ce sont les Romains qui les appellent Grecs (Graeci ), le nom employé aujourd'hui.

L'historien grec Hérodote déclare que « l'Égypte est un don du Nil », mais il ne trouve jamais d'expression aussi mémorable pour décrire son propre pays. C'est peut-être parce que la Grèce qu'il connaît n'est jamais un pays uni ayant des frontières définies. À l'époque, la Grèce est une collection de cités, pour la plupart faiblement peuplées. Ces cités sont comme une grande famille de frères querelleurs, presque toujours en guerre les unes contre les autres mais s'unissant contre des étrangers de temps en temps, quand cela leur dit. Après, elles sont tout aussi susceptibles de reprendre leurs querelles.

On a souvent décrit les Grecs comme étant « de nature indépendante », et, de toute évidence, la géographie du pays a joué un rôle de premier plan dans le développement de leur caractère. Les montagnes et la mer ont façonné la Grèce et les Grecs de l'Antiquité.

Les montagnes de la Grèce n'atteignent pas la hauteur de chaînes comme les Andes, les Rocheuses, les Alpes et l'Himalaya, mais elles couvrent environ 80 % du pays. La plupart des collectivités de la Grèce antique se trouvent donc à moins de 16 km d'une montagne. Ces chaînes montagneuses isolent les régions les unes des autres plus efficacement que des clôtures, car leur raideur et leur aspect tourmenté compense leur manque de hauteur, rendant les déplacements par voie de terre et la communication difficiles, voire impossibles.

Les collectivités grecques sont rarement à plus de 80 km de la mer. Selon le philosophe Platon, les Grecs vivent tous au bord de la mer « comme des grenouilles autour d'une mare ». Une côte profondément échancrée tient entre ses doigts rocheux une mer pouvant être tantôt tranquille tantôt agitée, selon la saison et les conditions climatiques. La plupart des marins grecs connaissent d'expérience les courants traîtres et les tourbillons diaboliques de la mer.

L'été, la mer est plutôt tranquille. Étant un cours d'eau intérieur, la Méditerranée a de faibles marées; il y a moins d'un mètre de différence entre la marée haute et la marée basse. Puisqu'elle contient peu de plancton (d'où la limpidité de l'eau), la quantité et la diversité de vie marine qu'on y trouve sont plus limitées qu'ailleurs, mais certainement suffisantes pour constituer une source alimentaire importante et appréciée.

Entourés d'eau, les Grecs manquent néanmoins d'eau douce. Il y a une forte pénurie de rivières en Grèce par rapport à beaucoup de pays, et souvent, la chaleur de l'été les réduit en minces filets d'eau. (Comme il n'y a pas de nuages l'été, les températures sont souvent plus élevées en Grèce que sous les tropiques.) La pénurie de rivières est compensée jusqu'à un certain degré par une abondance de sources. Précieuses et vivifiantes, ces sources sont considérées comme des lieux sacrés, ce qui n'a rien d'étonnant.