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De La Pointe-du-Lac, 24 avril 1733


Les Forges de Saint-Maurice

Localisation du minerai de fer des forges du Saint-Maurice, sur la rive nord du lac Saint-Pierre, près de la Pointe-du-Lac. (Bibliothèque Nationale, Cartes et Plans, Paris)
Le sieur François Poulin de Francheville prend les dispositions qui s'imposent pour que les ouvriers qu'il emploie aux Forges du Saint-Maurice puissent vivre dans des conditions normales. Une ordonnance signée aujourd'hui lui permet de faire descendre aux Trois-Rivières 150 minots de blé. Les grains devraient permettre aux ouvriers d'ensemencer leurs terres et d'y vivre dans de bonnes conditions.

 

Nos lecteurs auront compris que le riche minerai de fer de la région des Trois-Rivières sera bientôt extrait et transformé sur place. Au cours du siècle qui a précédé le nôtre, l'intendant Jean Talon en avait reconnu l'existence. Plus tard, un expert avait conclu que les mines pouvaient être exploitées, mais craignant d'investir à perte, les autorités avaient enterré l'espoir de voir naître une industrie véritablement canadienne.

 

Il y a quatre ans, François Poulin de Francheville, marchand à Ville-Marie et propriétaire des terrains où se trouvent les mines, demandait et obtenait l'autorisation de les exploiter. La production débutera au mois de novembre avec l'arrivée d'ouvriers spécialisés


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Mise à jour : 7 septembre 2001
© Musée de la Nouvelle-France – Société du Musée canadien des civilisations
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