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HCI - Le Québec - (4 000 av. J.-C. à 1 000 
av. J.-C.)

Période III
(4 000 av. J.-C. à 1 000 av. J.-C.)

Au cours de ces trois mille ans, la plus grande partie du Québec fut occupée par les populations laurentiennes, maritimiennes et bouclériennes de la période précédente. Toutefois, dans l'extrême nord, une population entièrement nouvelle, les Paléo-Esquimaux anciens, occupèrent il y a environ 4 000 ans les régions côtières. L'environnement devint plus stable au cours de cette période; il semble par conséquent qu'on ait occupé plus régulièrement des lieux donnés, et les sites archéologiques sont ainsi plus étendus et plus évidents.

L'ARCHAÏQUE LAURENTIEN:

Dans les forêts mixtes de la vallée supérieure du Saint-Laurent et du sud du Québec, les petites bandes de chasseurs laurentiens profitaient des ressources saisonnières -- surtout le gros gibier, particulièrement le cerf, régime complété par du poisson et un vaste éventail de petits animaux et de végétaux tels que les noix et les glands. Parmi les outils anciens, on trouvait des pointes de dard, des couteaux et divers outils de pierre polie, notamment des pointes de dard et des lances en ardoise, des couteaux en forme de demi-lune, des plombs à pêche ainsi que des gouges pour travailler le bois (figure). Les outils en pierre polie furent empruntés aux Maritimiens avec lesquels ces gens étaient en contact étroit. Chez les populations vivant au sud de leur territoire, ils empruntèrent les délicats lests en pierre polie qu'ils attachaient à leurs propulseurs. Dans la vallée de l'Outaouais, antérieurement à il y a 5 000 ans, on utilisait du cuivre natif sous forme de pépites brutes provenant du lac Supérieur, et on en faisait divers outils et ornements qui étaient échangés au sud et à l'est. Ces mêmes sites ont livré des vestiges d'une complexe technologie des outils en os, et notamment des harpons et de délicates aiguilles percées. Le corps des morts était saupoudré d'ocre rouge et était enterré avec des outils, qui devaient accompagner l'esprit dans l'autre monde.

L'ARCHAÏQUE MARITIMIEN:

Il y a environ 7 000 ans, les Maritimiens commencèrent à pénétrer dans la vallée du Saint-Laurent en amont du confluent du fleuve et de la rivière des Outaouais et se trouvèrent ainsi en contact étroit avec les populations laurentiennes indigènes. L'étude des restes de squelettes de ces deux populations indique que celles-ci étaient robustes et en santé, mais qu'elles souffraient d'arthrite et avaient quelques fractures. Parmi les outils courants chez les Maritimiens, on trouve des têtes de dard et des lances en ardoise polie, des couteaux en forme de demi-lune, des plombs à pêche, des herminettes et des gouges ainsi que des pointes de dard et des couteaux en pierre taillée (figure). À partir d'il y a 3 500 ans, il devient difficile de retracer ces populations. Leur disparition apparente coïncide avec la détérioration du climat dans le nord et l'expansion de la culture paléo-esquimaude ancienne et de la culture bouclérienne dans d'anciens territoires maritimiens. La technologie maritimienne ne fut pas annihilée, mais subit vraisemblablement une mutation rapide, ce qui rend difficile de reconnaître la transition vers une nouvelle culture.

L'ARCHAÏQUE BOUCLÉRIEN:

La population régionale d'autres cultures augmenta à cette époque, mais cela ne semble pas avoir été le cas chez les bandes bouclériennes des forêts de conifères du nord. Cela est probablement dû au fait que ces petites bandes de chasseurs continuaient de se répandre dans l'intérieur du Québec. De même, étant donné que les ressources de cette énorme région étaient limitées et fluctuantes, les possibilités d'exploitation de ce territoire par l'homme étaient plus réduites que dans d'autres régions, et la population se stabilisa donc vraisemblablement assez tôt. Parmi les outils, on retrouvait encore surtout des grattoirs, des couteaux et des pointes de dard en pierre taillée (figure), mais l'arc et la flèche apparurent vers la fin de cette période, empruntés, semble-t-il, à la culture paléo-esquimaude ancienne.

LE PALÉO-ESQUIMAU ANCIEN:

Il ne fait aucun doute que l'occupation de l'Arctique, y compris du Groenland, par des populations paléo-esquimaudes anciennes il y a environ 4 000 ans est un des faits les plus spectaculaires de cette période. Les descendants de ces premiers habitants de la dernière grande région habitable du monde allaient se répandre vers le sud jusqu'au nord de la Saskatchewan, du Manitoba et du Québec, sur toute la côte du Labrador, sur une partie de celle du golfe du Saint-Laurent et, enfin, dans l'île de Terre-Neuve. Le lieu d'origine de ces gens est encore obscur, mais leur technologie laisse clairement supposer qu'ils sont originaires d'Alaska, et, antérieurement, de Sibérie. Capables d'exploiter les riches ressources marines et terrestres de l'Arctique, les Paléo-Esquimaux anciens se répandirent rapidement dans les confins septentrionaux du continent. Une caractéristique étonnante de leur technologie est la très petite dimension et la qualité remarquable d'articles tels que les microlames, les accessoires de harpons à tête basculante, les extrémités d'armes, les couteaux et les grattoirs (figure). Ces populations sont également sans doute responsables de l'introduction de l'arc et de la flèche dans le Nouveau Monde. Chaque famille habitait une tente comportant un foyer central bordé de pierres. Le phoque et le caribou devaient constituer le gros gibier le plus important dans le nord du Québec. Enfin, il faut observer que rien ne permet d'identifier à coup sur ces gens comme étant des «Esquimaux».

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Date de création : 29 février, 2000. Mise à jour : 02 juin 2006
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