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HCI - L'Ontario - Les Iroquois de l'Ontario

Les Iroquois de l'Ontario

Le groupe archéologique le mieux documenté en Ontario est indubitablement celui des Iroquois de l'Ontario (figure). Cela ne signifie pas que nous savons tout à leur sujet ou que nous faisons l'unanimité, loin de là. Cela signifie cependant que de tous les peuples reconnus du point de vue archéologique dans la province, ce sont les Iroquois de l'Ontario, et plus particulièrement les Hurons, sur lesquels nous pouvons nous prononcer avec le plus de certitude.

Des données archéologiques indiquent qu'avant la période s'échelonnant de 900 à 1300 de notre ère, le Sud de l'Ontario était occupé par deux populations étroitement apparentées dont l'alimentation de base, fondée sur la culture du maïs, était complétée par la pêche et la chasse. À l'est, se trouvait la culture de Pickering (figure) qui s'était développée à partir de la culture de Pointe Péninsule. À l'ouest, il y avait la culture de Glen Meyer (figure), directement issue de la culture de Pointe Princesse. L'emplacement de villages palissadés sur des collines facilement défendables témoigne d'un état de guerre entre les diverses tribus. La présence des longues-maisons démontre que les grandes résidences multifamiliales avaient remplacé les constructions unifamiliales. Les moeurs funéraires s'orientaient, de toute évidence, vers la pratique des fosses communes typiques d'une période ultérieure. En bref, une longue série de coutumes particulières aux cultures de Glen Meyer et de Pickering présageaient la culture historique iroquoienne.

Vers 1300 apr. J.-C., une partie de la population de Pickering avait étendu son territoire vers le sud-ouest et conquis la population de Glen Meyer. Cet élément marquant a donné lieu à une culture très analogue dans le Sud de l'Ontario qui se répandit dans le sud-ouest de l'État de New York. C'est de cette racine commune que sont nés, au fil des années, les peuples historiques hurons, pétuns, neutres et ériés.

Parmi les principales évidences exposées par la recherche archéologique, notons les suivantes: des graines de tournesol, utilisées principalement pour leur huile, apparaissent dans les dépotoirs dès l'an 1300; en 1400, le haricot et la courge entrent dans l'alimentation de base; des signes de cannibalisme sont relevés dès 1300 et cette pratique atteindra son apogée en 1500; l'usage du tabac et de la pipe devient pratique courante dès 1350; les villages grossissent et se multiplient après 1400.

Dès 1400, on peut déceler des mouvements régionaux qui aboutiront à la culture historique des Iroquois de l'Ontario (figure). Les Neutres (figure) s'établiront dans la région située à l'extrémité ouest du lac Ontario et les Ériés, dans les environs de la rive sud-est du lac Érié dans l'État de New York. Un grand nombre de villages situés en bordure du réseau de rivières qui se jettent dans la partie nord du lac Ontario se déplaceront progressivement en amont de ces rivières pour finalement se joindre à une population apparentée à proximité du sud de la baie Georgienne et devenir les ancêtres des Hurons et des Pétuns (figure) de l'ère historique.

Le premier contact étroit entre les Iroquois de l'Ontario et les Européens eut lieu en 1615 lorsque les Récollets, et plus tard les Jésuites (1625) entreprirent leur mission d'évangélisation auprès des Hurons et des Pétuns (mais dans une moindre mesure chez ces derniers). Samuel de Champlain s'engagea en outre dans les guerres qui opposaient les divers peuples de langue algonquienne et iroquoienne. Les Français établirent des rapports étroits avec le groupe des Hurons-Pétuns jusqu'en 1649. L'engagement des Iroquois de l'Ontario dans la traite des fourrures et les intrigues politiques des puissances européennes fut cependant désastreux pour les Autochtones. La culture de ces populations s'éteignit entre 1649 et 1654 avec la création de la Ligue des Cinq-Nations comprenant les Agniers, les Onontagués, les Onneiouts, les Tsonnon- touans et les Goyogouins.

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Date de création : 29 février, 2000. Mise à jour : 02 juin 2006
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