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L'aquaculture dans l'Est du Canada – Une opportunité de croissance

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RÉGION DE L'ATLANTIQUE ET DU QUÉBEC

Dans l’Est du Canada, c’est-à-dire les quatre provinces atlantiques (Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard) et le Québec, l’aquaculture commerciale a débuté dans les années 1970 et a connu une croissance rapide au cours des années 1980 et 1990. La pisciculture en eau douce a commencé au Québec il y a plus de 150 ans.

Il s’agit maintenant d’une industrie florissante composée d’établissements de grande envergure dans tout l’Est du pays. En 2003-2004, on exploitait dans cette région quelque 1 800 permis d’élevage de poisson, de coquillages, de poisson d’eau douce et de plantes marines. Depuis 2000, les ventes moyennes de l’industrie aquacole régionale s’élèvent à 285 millions de dollars, pour une production d’environ 71 000 tonnes par année. L’industrie assure près de 5 000 emplois directs et indirects, principalement dans les régions côtières et rurales. Il s’agit d’un secteur fondé sur le savoir qui est en plein essor, dans lequel près de 75 % des travailleurs ont moins de 40 ans.

Les aquaculteurs de l’Est du Canada atlantique sont particulièrement bien positionnés pour approvisionner le grand marché de la côte est des États-Unis avec des produits frais de la meilleure qualité. Même si le saumon atlantique et la moule se taillent la part du lion en termes d’espèces cultivées dans ces cinq provinces, on y élève plusieurs autres espèces : pétoncle de baie et pétoncle géant, truite de mer, huître, palourde américaine, oursin de mer, omble chevalier, aiglefin et mactre d’Amérique. Un travail considérable a également été accompli dans le développement de nouvelles espèces comme le flétan, l’esturgeon, l’ormeau et la morue.

Les Premières nations commencent également à s’intéresser à l’aquaculture. Dans des élevages de coquillages et de l’omble chevalier (lien avec l’article sur Millbrook), elles combinent les nouvelles technologies aux méthodes traditionnelles.

Parallèlement au développement de l’aquaculture dans l’Est du Canada, on a mis en place une structure réglementaire globale pour s’assurer que l’industrie fonctionne de manière responsable du point de vue environnemental. Il a été conclu des protocoles d’entente fédéraux et provinciaux et mis en place un réseau de comités intergouvernementaux pour baliser la cogestion à l’aide de lignes directrices. À l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, ce sont les gouvernements provinciaux qui s’occupent de délivrer les permis et les autorisations d’exploiter des sites, un processus auquel participent plusieurs organismes. À l’Île-du-Prince-Édouard, c’est le MPO qui se charge de ces questions.

Comme leurs homologues dans tout le pays, les aquaculteurs de l’Est du Canada doivent surmonter de nombreux obstacles. La concurrence des producteurs étrangers, les fluctuations des devises, les espèces envahissantes et les pertes de production peuvent être déterminants pour le bilan de l’entreprise. Toutefois, grâce à la détermination des entrepreneurs et à la collaboration avec les divers ordres de gouvernement, il semble que l’industrie soit quand même promise à un avenir prospère.

ESPÈCES ÉLEVÉES DANS LE CANADA ATLANTIQUE

L’AQUACULTURE ET :

PARTENARIATS ET PROGRAMMES

GRANDS DOSSIERS DANS LE CANADA ATLANTIQUE

LIENS

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Dernière mise à jour : 2006-06-28

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