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Bannière : Centre d'apprentissagePour les enseignants
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Consultation nationale d'éducateurs
les 4 et 5 avril 2003
Centre de préservation de Gatineau

Introduction

Les 4 et 5 avril 2003, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a invité un groupe important d'éducateurs à se réunir pour la tenue d'une consultation nationale sur l'utilisation des sources primaires dans l'enseignement de l'histoire et dans le programme d'éducation qu'on leur propose. La consultation a eu lieu au Centre de préservation de Gatineau.

Le mandat de Bibliothèque et Archives Canada consiste à bâtir une institution unique, de culture dynamique et de savoir qui aura pour but de mettre à la portée de tous les connaissances sur le Canada, l'expérience du peuple canadien et différents aspects de l'histoire canadienne. Les élèves constituent un auditoire essentiel pour la nouvelle institution et les enseignants sont la meilleure voie pour les atteindre. La question principale énoncée par Marianne McLean était formulée comme suit : « Comment permettre aux élèves de partout au Canada, peu importe où ils habitent, d'avoir accès au patrimoine documentaire canadien pour leur apprentissage, leur réflexion et leur croissance dans la compréhension de ce que le Canada a été, est et peut devenir? »

Internet constitue le meilleur outil, et probablement le seul, permettant à BAC de mettre ses ressources à la portée de tous les Canadiens. Le projet principal de BAC sera de construire un centre d'apprentissage virtuel, créé selon deux axes : premièrement, une banque virtuelle qui regroupera des copies numérisées de sources primaires sélectionnées pour le monde de l'éducation et, deuxièmement, une base de données de ressources éducationnelles qui pourrait incorporer des sites thématiques rédigés pour les élèves, des cours et des plans d'unité, des stratégies détaillées d'enseignement, des outils d'évaluation, des idées pour la salle de classe et des documents pour les élèves. Puisque tous les Canadiens n'ont pas encore accès à Internet, BAC a retenu trois façons de compléter ses ressources virtuelles : une campagne de marketing et de promotion, une expansion de son programme traditionnel pour les écoles situées à l'extérieur d'Ottawa et une coopération avec les bibliothèques et les archives à travers le Canada.

Au cours de l'après-midi du 4 avril, les participants ont bénéficié d'une visite guidée de l'édifice de BAC à Ottawa et du Centre de préservation de Gatineau. Ils ont constaté sur place la façon dont les archivistes, les bibliothécaires et les conservateurs recueillent et protègent les documents, les photographies, les livres, les cartes ainsi que les enregistrements sonores et visuels; ils ont aussi pu voir, toucher et manipuler certaines sources primaires. Le samedi 5 avril, les participants ont participé à des discussions ouvertes sur trois thèmes : l'utilisation des sources primaires dans l'enseignement, le développement de ressources d'enseignement autour des sources primaires et les caractéristiques du site Web d'apprentissage virtuel qui a été proposé. Les pages suivantes présentent les questions posées aux participants et un sommaire des réponses des quatre groupes de discussion. Les éléments les plus fondamentaux de la consultation sont regroupés dans la conclusion.

Première séance
sommaire des discussions

Discussion sur les sources primaires

  • Qu'est-ce qui vous a intéressés ou surprisrelativement auxs sources primaires que vous avez vues hier?
-  Les participants ont été très impressionnés par la variété, l'intérêt et l'état des documents de première main. Ils ont également été impressionnés par le rôle que joue la technologie pour permettre l'accès aux sources primaires et sa capacité de restaurer et de préserver les documents d'archives.
-  Ils ont été emballés de pouvoir manipuler des objets réels datant du passé - de « toucher à l'histoire » - et ils auraient voulu que leurs élèves puissent le faire eux aussi.
-  Les participants ont mentionné que, dorénavant, grâce à cette expérience, ils ne pourraient plus considérer les archives comme un ramassis de vieux objets ennuyants ou poussiéreux. Il est apparu à plusieurs d'entre eux que les gens devaient comprendre que les sources primaires comprennent non seulement des documents textuels ou visuels, mais également des vidéos, de la musique et d'autres moyens d'enregistrement.
-  Les participants ont appuyé la proposition d'intégrer les ressources de la Bibliothèque nationale et des Archives nationales et d'avoir un point d'accès unique à d'autres sources à travers le Canada. Ils ont convenu que les enseignants devraient être sensibilisés à ces ressources.

  • Ces sources primaires pourraient-elles être utilisées dans une salle de classe?
-  Les participants ont convenu que les sources primaires seraient très utiles dans une salle de classe. Certains ont même suggéré d'utiliser ces sources dans l'état où elles sont, sans autre manipulation. La plupart des participants pensaient toutefois que les sources devraient être sélectionnées selon l'auditoire cible - c'est-à-dire selon l'âge des élèves.
-  Même s'il n'est pas toujours nécessaire d'avoir les objets originaux (une copie peut parfois convenir), les élèves devraient avoir l'occasion de sentir, de toucher et de voir les sources primaires - de « sentir l'histoire ». Les participants comprenaient, par contre, que la gestion de telles activités comporte certaines contraintes.
-  Les documents pourraient être utilisés comme déclencheurs ou points de départ pour mener des discussions et des enquêtes. Ils offrent des possibilités pour l'apprentissage par le biais d' enquêtes et pour le développement de la pensée critique qui pourraient - et devraient - être exploitées. Pour les élèves, l'aspect le plus intéressant des sources primaires réside probablement dans les histoires qu'elles racontent.
-  Enfin, l'utilisation des sources primaires ne devrait pas être réservée à l'enseignement de l'histoire. Ces sources pourraient aussi servir à l'enseignement de l'art, des mathématiques, de la langue, des sciences, etc.

  • Quel genre de sources primaires pourrait vous être utile dans le programme d'études actuel? À quel(s) niveau(x)?
-  Les enseignants ont besoin d'une grande variété de sources primaires, dont des textes, des vidéos, des illustrations et des cartes.
-  Certaines sources primaires n'auraient besoin que de peu de mise en contexte ou n'en auraient pas besoin du tout, alors que d'autres en requerraient beaucoup.
-  L'utilité la plus importante des documents serait d'aider les enseignants à initier les élèves à l'application de la méthode historique : la formulation du problème, le déroulement de la recherche, l'interprétation, etc.

  • Quels autres types de sources primaires pourriez-vous utiliser dans une salle de classe?
-  Les sources primaires de BAC devraient compléter le matériel que l'on trouve dans les manuels contemporains d'histoire. Il devrait exister une banque de sources primaires à partir de laquelle il serait possible de choisir des éléments pertinents à une région, à une époque, etc.
-  Les documents qui permettraient aux élèves d'établir des comparaisons sur le même sujet ou thème : le milieu rural par rapport au milieu urbain, l'Ouest canadien par rapport à l'Est, les femmes par rapport aux hommes, etc.
-  Les archives locales et provinciales pourraient certainement être utilisées. Les élèves pourraient aussi utiliser leurs archives familiales.
-  Les participants ont soulevé une difficulté : la langue des documents originaux pourrait empêcher certains enseignants et élèves d'utiliser plusieurs sources primaires. Cela s'applique en particulier à ceux qui enseignent ou qui étudient en français alors que la majorité des documents sont rédigés en anglais, bien que le contraire puisse aussi survenir. La solution pourrait consister à fournir une traduction des documents originaux et de les offrir côte à côte afin de permettre aux enseignants et aux élèves de comparer les deux versions. Cela pose, par contre, un dilemme étant donné que l'authenticité du document serait perdue à la suite de toute traduction. Ce problème perd de son acuité pour les élèves bilingues, même si peu d'enseignants et d'élèves ont un niveau de bilinguisme suffisant pour traiter des sources originales de première main. Les participants n'ont avancé aucune réponse satisfaisante à cette question.

  • Pour quelles matières existe-t-il un besoin essentiel de sources primaires?
-  Les participants ont proposé une approche interprogramme; celle-ci pourrait aussi être interdisciplinaire (par exemple, histoire-langue, histoire-arts, etc.).
-  Les sources primaires sont essentielles pour présenter différentes perspectives et interprétations d'événements marquants comme la grève générale de Winnipeg, la dualité canadienne, les symboles canadiens et le rôle de la famille ou des femmes.
-  Il serait essentiel de pouvoir effectuer des comparaisons : région par région, des travaux, des événements, des personnes, etc. (voir le paragraphe sur les types de documents).
-  À la question : « Comment pourrions-nous aborder des sujets controversés comme Riel, la conscription ou la crise d'octobre de 1970? », la réponse consisterait à permettre l'accès aux sources primaires, à éviter d'émettre une opinion personnelle et à permettre aux élèves d'utiliser leur pensée critique.

  • De quelle manière voulez-vous effectuer la recherche des sources primaires : par sujet, chronologiquement, géographiquement, par genre de contenu ou autre? Y aurait-il une priorité?
-  De toutes les manières possibles, ont répondu les participants : par date (des événements), par sujet, géographiquement, etc. La recherche pourrait s'effectuer de quatre manières : par catégorie (selon les niveaux), par type d'ensemble, par type de matériel (journaux intimes, photos, etc.), par média (audio, visuel, etc.). Un groupe a proposé que, s'il s'avérait nécessaire d'établir une hiérarchisation, celle-ci pourrait être : par sujet, par type (écrits, visuels, etc.), par personne, par événement.
-  Un groupe de participants a argumenté contre une approche chronologique, puisque la capacité de situer les événements dans le temps est une habileté à acquérir lors de l'apprentissage de l'histoire.
-  Les participants se sont élevés contre le traitement à l'excès des ressources et ont suggéré la flexibilité, l'adaptabilité et les renvois croisés. L'accès devrait éviter les étiquetages et les regroupements par sujets.
-  Il serait intéressant d'avoir deux portails sur le même thème (un pour les enseignants et l'autre pour les élèves).

Discussion concernant les ressources pédagogiques

  • Quelles sortes de ressources pédagogiques devrions-nous mettre à la disposition des enseignants afin de leur permettre d'utiliser les sources primaires? (par exemple, les plans de cours, les modules interactifs - dans Internet, sur copie papier)
-  Le site devrait adopter une approche multimédia.
-  Les opinions différaient quant aux plans de cours. Certains aimeraient trouver des plans de cours comportant des pistes d'évaluation, mais d'autres croyaient que des plans structurés de cours limitent la créativité. Ces participants ont suggéré d'élaborer des stratégies pédagogiques sur la manière d'utiliser les sources.
-  D'autres ont suggéré de donner des modèles d'apprentissage plutôt que des plans spécifiques de cours et d'utiliser une approche plus générale (des sujets par opposition à des thèmes).
-  Des participants ont insisté également sur le fait que le site propose des activités de prise de décisions, de nouveaux modèles utilisant des habiletés avancées de la pensée, des activités de comparaison, de résolution de problèmes et d'analyse de points de vue, etc.
-  Des activités pour enseigner aux élèves la façon de recueillir et de classer des archives personnelles pourraient être très utiles.
-  Des enseignants et des groupes tels que BAC devraient créer, en collaboration, une « trousse d'outils » conçue pour faciliter aux élèves l'acquisition des habiletés énoncées plus haut.
-  Il devrait exister des ressources pour les enseignants débutants et pour les enseignants chevronnés. Le site pourrait fournir des idées que les nouveaux enseignants pourraient utiliser et qui pourraient être développées par les enseignants eux-mêmes (par exemple, des pistes d'exploitation).
-  Il devrait y avoir des outils de recherche permettant de rassembler les différents programmes pédagogiques à travers le Canada, qui viseraient les résultats plutôt que les thèmes.
-  Il serait très utile qu'il y ait des tableaux chronologiques.
-  Les enseignants et les élèves n'ont pas tous des ordinateurs à leur disposition et tous les gens ne s'y connaissent pas en informatique. Il existe donc un besoin tant pour le matériel concret que pour le matériel imprimé. Une brochure pour aider les enseignants à se familiariser avec le site pourrait être utile.
-  Une visite virtuelle des édifices et des collections de BAC (sur bandes vidéo, sur disques compacts, sur disque DVD ou en direct) pourrait être mise à la disposition de tous.

  • Est-ce qu'il serait utile que les enseignants aient accès en ligne à du matériel d'interprétation des sources primaires?
-  Oui. Le site devrait offrir aux enseignants des activités leur permettant d'enseigner « Comment… », accompagnées d'exemples.
-  Certains participants ont suggéré de mettre à la disposition des enseignants un logiciel pour aider les élèves à utiliser le site. Ce logiciel pourrait aussi aider les élèves à apprendre à produire un graphique ou un diagramme pour améliorer leurs habiletés dans ce domaine.
-  On pourrait mettre en direct un service du genre « Consultez un archiviste », où les enseignants et les élèves pourraient communiquer avec un spécialiste.
-  Les réponses fournies à la question précédente répondent également à cette question.

  • Les ressources pédagogiques devraient-elles faire état des objectifs d'apprentissage en vigueur dans chaque province ou territoire?
-  Des participants croient que les programmes pédagogiques sont trop différents à travers le Canada pour tenter de viser des résultats d'apprentissage spécifiques pour chaque province et territoire.
-  Les ressources pédagogiques devraient utiliser une approche générale, travailler sur des thèmes communs. L'examen d'une question canadienne pourrait être complété par des liens permettant d'ajouter une saveur locale.

  • Des intervenants autres que BAC (par exemple, les ministères de l'Éducation, les éducateurs, les commissions scolaires) devraient-ils apporter des ressources pédagogiques au site?
-  Il faudrait conclure des ententes avec les différents ministères de l'Éducation des provinces et des territoires en vue d'insérer ces ressources dans leurs compétences respectives. Les provinces et les territoires pourraient examiner la façon dont les enseignants utilisent les archives et soumettre les résultats de l'étude à BAC. Les résultats pourraient être diffusés sur le site Web de BAC.
-  BAC, Parcs Canada, Historica et d'autres organismes connexes devraient se consulter. BAC devrait établir des partenariats avec des organismes tels que Historica et les responsables d'activités sur le patrimoine et entretenir des liens avec eux.
-  L'établissement de réseaux est fondamental. Il existe plusieurs sortes de liens possibles : entre les partenaires provinciaux ou territoriaux et fédéraux, entre les enseignants et les élèves, entre l'école et la maison. Les ressources provenant de différentes sources devraient être reliées.
-  BAC pourrait recevoir les plans de cours, les activités et les projets provenant de différents enseignants. Dans ce cas, il serait nécessaire de normaliser les modèles et les écrans (voir plus loin les limites du partage des plans de cours).

  • Quels seraient les principaux facteurs qui pourraient encourager et gérer les contributions externes?
-  La possibilité d'avoir accès à des ressources pédagogiques évaluées par des pairs dans une présentation normalisée.
-  Avoir une banque de données sur les FAQ (foires aux questions).

  • Quels sont les sujets pour lesquels vous manquer de ressources? Notez les plus importants.
-  Les Autochtones sont souvent perçus d'un point de vue européen.
-  Il est difficile d'obtenir des ressources en français.

Discussion sur le centre d'apprentissage virtuel proposé

  • À quels services vous attendez-vous sur notre centre virtuel d'apprentissage (le site Web éducatif de BAC)?
-  Des liens avec d'autres organismes (Historica, la Société nationale d'histoire, Patrimoine Canada, etc.) de telle sorte que chacun pourrait compléter et soutenir les autres.
-  Des banques de données.
-  Un emplacement où afficher les travaux des élèves.
-  Le partage à l'échelle nationale des ressources obtenues à l'échelon provincial ou territorial.
-  Des informations sur la façon d'enseigner aux élèves à conserver leurs propres archives personnelles et de préserver leurs documents importants, de même que la façon d'utiliser les sources primaires.
-  Un « archiviste itinérant » ou un « labo itinérant » - personne disposant de « trousses » (des objets, différents documents, des artéfacts, etc.) portant sur différents thèmes - pourrait visiter des écoles et permettre aux élèves de manipuler ces objets (ou des copies correspondantes). Ce service ne pourrait pas être offert en direct, mais certains groupes de participants en ont discuté longuement.

  • Serait-il utile de concevoir une communauté virtuelle où les éducateurs pourraient échanger des informations avec des experts et des collègues sur l'utilisation des sources primaires?
-  Tous les groupes ont souligné l'importance d'un forum de discussion. On a donné comme exemple un forum qui se trouve sur le site d'Historica. Certains ont suggéré l'utilisation de caméras Web.
-  Chaque groupe a discuté de la possibilité d'échanger des plans de cours et d'autres éléments. Un des groupes a cependant souligné qu'il faudrait un mécanisme de contrôle afin d'assurer que seuls les plans de cours de haute qualité soient affichés sur le site. Cette idée mérite qu'on s'y attarde.
-  Il faudrait établir des mesures de sécurité sur le site afin d'assurer que les renseignements personnels concernant les utilisateurs ne passent pas à d'autres (surtout que les adresses de courriel ne soient pas données à des « polluposteurs »).

Deuxième sèance sommaire des discussions

Dans cette section, les résultats sont classés en fonction des groupes de discussion, étant donné que chaque groupe avait ses propres questions.

Ministères

  • Percevez-vous des manques dans les ressources actuelles que les sources primaires pourraient combler?
-  Il serait important de prêter attention aux perspectives qui ne sont pas typiquement représentées dans nos manuels : les perspectives sociales, les perspectives régionales, les perspectives régionales des groupes marginalisés, les changements qui surviennent au fil du temps dans un thème.
-  Il existe un besoin d'une banque de données de ressources pour améliorer l'approche d'apprentissage fondée sur les ressources que plusieurs juridictions ont adoptée et pour trouver certains des liens disponibles dans des archives régionales ou à d'autres endroits.
-  Il serait nécessaire d'avoir une source autorisée pour les liens reconnus à d'autres sites Web. Les ministères de l'Éducation pourraient attirer l'attention des enseignants sur BAC en tant que source autorisée du site, parce que le personnel a examiné et passé au crible les sites auxquels l'organisme est lié.
-  Il importerait d'avoir des ressources authentique. Il serait utile de mettre au point des trousses et des modèles, des fourre-tout virtuels et des labos qui peuvent montrer aux élèves la façon d'effectuer une recherche, d'analyser des documents et de s'initier aux médias.
-  Il faudrait fournir aux enseignants un certain contexte pédagogique. Traiter du matériel d'archives signifie qu'il faut aller plus loin que simplement se limiter au contenu. Il faut aider à développer un objectif fondé sur des compétences qui examine la métaconnaissance et les pièces conceptuelles.

  • Comment devrions-nous développer notre programme afin qu'il soit d'une utilité maximale pour les enseignants de votre province ou territoire?
-  Concevoir un contexte et une base d'informations que les enseignants peuvent commencer à utiliser; offrir des idées aux enseignants sur la façon d'utiliser ces ressources particulières afin de motiver les élèves (plusieurs enseignants ne sont pas spécialisés dans une matière).
-  Offrir des directives aux enseignants sur la façon de se retrouver dans des archives et de relier l'information sur la nature d'une archive et ce qu'un archiviste accomplit à d'autres secteurs du programme pédagogique. Faire valoir l'idée que les élèves peuvent devenir les archivistes de leur famille ou de leur classe (en pratiquant et en acquérant des compétences dans ces secteurs à partir du jeune âge jusqu'aux études plus avancées).
-  Offrir une expertise aux enseignants. Les ministères de l'Éducation ont besoin des informations que le personnel de BAC détient en vue d'améliorer la qualité de leurs ressources et de montrer aux enseignants la façon d'accéder et d'utiliser les ressources d'une manière plus efficace avec les élèves.
-  Ne pas offrir plusieurs plans de cours, mais plutôt des ensembles déterminants plus vastes qui peuvent aider les enseignants à développer leurs propres plans de cours.
-  Établir un partenariat pour déterminer de quelle façon les ressources peuvent être sélectionnées et utilisées. Ce processus doit être flexible et ouvert en vue de maximiser l'utilisation des ressources et d'éviter de les traiter à l'excès.

  • Y a-t-il de la place pour une collaboration mutuelle?
-  Établir une approche de collaboration sur le développement des ressources.
-  Développer un ou deux thèmes principaux autour de matrices élargies, en utilisant une approche qui pourrait aider à rendre les ressources disponibles à travers les diverses compétences. Se fixer l'objectif commun de fournir les renseignements manquants sur l'histoire et l'identité canadiennes.
-  Prévoir l'accès aux voix du public, aux voix des groupes participants (par exemple, les Métis de l'Alberta). On ne chercherait pas tellement à collecter des informations sur un groupe, mais des informations provenant des membres de ce groupe.
-  Cibler ce qui est motivant et « dramatique », les anecdotes qui inciteront les élèves à découvrir leur histoire.
-  Examiner les trois paliers de coopération possibles : le palier ministériel, les partenariats régionaux élargis comme le PCOC ou le partenariat de l'Atlantique, ainsi que le travail par l'intermédiaire du CMEC.
-  Faire participer les conseils nationaux de spécialistes (ceux-ci sont déjà organisés et intéressés, et ils constitueraient de bonnes sources).
-  La question des droits d'auteur devrait être incorporée en tant que thème de recherche pour les élèves. Les enseignants doivent comprendre les questions de droits d'auteur lorsqu'ils utilisent les ressources.

  • Comment peut-on demeurer en relation avec les ministères de l'Éducation?
-  Une suggestion : Inviter le CMEC à tenir sa prochaine réunion au Centre de préservation de Gatineau, afin que les ministres constatent ce qu'une approche nationale de partage des ressources peut offrir. (Le CMEC est déjà en discussion au sujet d'un service d'archives de portail, donc…).

Enseignants de niveau élémentaire

  • Quel genre de sources primaires devrions-nous vous fournir pour vous être utiles?
-  Des photos; toutes sortes de photos.
-  Des journaux imprimés, des revues.
-  Des vidéos et des documents audio.
-  Du matériel pertinent.
-  Des sources primaires produites par des enfants (comme le journal intime d'un enfant qui était exposé lors de la visite). Quelque chose qui va retenir leur attention : des dessins animés du passé, des miniatures.
-  Des cartes - les élèves pourraient comparer les cartes d'aujourd'hui et les cartes anciennes.
-  Des documents canadiens : la Constitution, les drapeaux, les symboles, les héros…, qui accroîtraient chez les élèves la fierté d'être Canadiens.

  • Quelles sortes de thèmes devrait-on tenter de couvrir?
-  Les thèmes : le multiculturalisme, la diversité, l'ethnicité, les rôles selon les sexes, les modèles de rôle social, les drapeaux, l'hymne national.
-  Les changements dans les modèles de rôle, les écoles, le transport, les récréations et les loisirs, ainsi que la technologie.

  • Quels genres de ressources pédagogiques vous seraient le plus utile?
-  Des trousses : des trousses (de type fourre-tout) remises par l'intermédiaire des écoles afin que les élèves puissent obtenir des informations concrètes.
-  Des archivistes qui peuvent se rendre dans les écoles ou être disponibles en direct pour répondre aux questions des élèves.
-  Des visites virtuelles de BAC et du Centre de préservation de Gatineau sur disque compact ou dans Internet. L'utilisation de vidéos directes produites par caméras Web serait une excellente idée (si la technologie était disponible).
-  Des plans de cours pour les nouveaux enseignants et des ressources d'ordre général pour donner une idée de leur utilisation lors de l'enseignement de l'histoire.
-  Des liens pertinents et fiables menant à d'autres ressources.

  • L'interprétation des sources primaires est-elle importante pour vous? (par exemple, en donnant des renseignements généraux sur la signature de la Constitution de 1982, des directives sur l'analyse de certaines photos ou l'histoire sous-jacente à la création de la photo).
-  Les enseignants ont besoin de contexte et d'interprétation pour utiliser les sources primaires.
-  Les enseignants aimeraient obtenir une trousse d'outils expliquant ce que sont les sources primaires et montrant la façon d'interpréter une photo, un journal intime ou d'autres documents. La boîte d'outils devrait expliquer ce qu'est un archiviste et en quoi consiste son travail.
-  De quelle façon les élèves apprennent-ils à partir des sources primaires qui sont devant eux? Les élèves devraient apprendre ce que sont des archives, la façon de les recueillir et de les préserver. Ils développeraient ainsi une perception différente des archives s'ils peuvent en créer eux-mêmes.
-  Les enseignants ont besoin d'une interprétation des sources primaires. Les élèves requièrent des questions qui les inciteront à réfléchir d'une manière éclairée et qui leur apprendront à interpréter.

  • Quelle est la meilleure façon de communiquer avec les enseignants au niveau élémentaire? (par exemple, par courriel, bulletin de nouvelles, journée de perfectionnement pédagogique, conférences).
-  Journées pédagogiques.
-  La manière la plus efficace serait par l'intermédiaire des conseils provinciaux.
-  Des conférences, des expositions consacrées au patrimoine, des articles promotionnels, des ateliers d'été.
-  Motiver les enseignants à utiliser ces ressources facilitera la communication de bouche à oreille.

Facultés/conseils scolaires

Ce groupe n'a pas réellement répondu aux questions. Nous pouvons quand même tenter d'interpréter les résultats de la discussion en vue de les intégrer dans le cadre proposé.

Nous regrouperons les deux premières questions :

  • Quels sont les défis d'apprentissage associés aux sources primaires dont BAC devrait connaître?
  • Quelles sont les points importants que nous devrions considérer dans le développement du Centre d'apprentissage virtuel (le site Web éducatif de BAC)?
-  Le groupe a fait part d'un défi fondamental : Comment pouvons-nous aider à faciliter un virage pédagogique qui permette de passer d'une approche où l'on cherche à « faire apprendre l'histoire » à une approche où on voudra « faire de l'histoire »? Cette question principale soulève quatre autres questions.
Comment pouvons-nous :
  a) aider les enseignants à utiliser les sources primaires?
  b) enseigner aux enseignants la façon d'aider les élèves à construire une histoire en lisant et en visionnant des documents de première main?
  c) assurer que le recours à des documents de première main ne soit pas vu comme une distraction, mais comme partie intégrante de l'apprentissage de l'histoire?
  d) aller au-delà de l'histoire en tant que nouvelle narration du passé, et la faire percevoir comme un moyen de créer des penseurs critiques qui comprennent le rôle de l'interprétation et de la construction de l'histoire et comment l'utilisation des documents de première main y contribue?
-  Les participants ont offert une réponse possible à ces questions : Travailler à l'orientation systémique des enseignants vers une approche de l'enseignement et de l'apprentissage par problèmes.

Les moyens qui pourraient être utilisés pour atteindre cet objectif sont compris dans les réponses données aux deux questions suivantes.

  • Le Centre virtuel d'apprentissage pourrait-il être utilisé comme outil d'enseignement pour les étudiants-maîtres? Comme ressource pédagogique pour les nouveaux enseignants?
-  Un modèle de pensée critique devrait être insufflé par le biais du programme de formation des enseignants. Si celui-ci était incorporé au programme, les nouveaux enseignants débutant leur carrière feraient appel au modèle de pensée critique puisqu'il sera devenu naturel pour eux de le faire.

  • L'enseignement sur l'utilisation des sources primaires devrait-il faire partie de l'éducation permanente?
-  Nous devons reconnaître que des ateliers d'une durée d'une heure n'apportent pas de changements réels. Nous avons besoin de plus que cela.
-  Certains enseignants qui enseignent depuis un certain temps ne seront sans doute pas à l'aise avec ce changement. Plusieurs d'entre eux auront besoin d'assistance et de formation avant d'accepter ce changement.

  • Comment pouvons-nous améliorer nos communications avec les facultés d'éducation et les conseils scolaires?
-  En offrant autre chose que des ateliers - peut-être une session d'étude intensive à l'intention des enseignants sur l'utilisation des sources primaires. Également, en établissant ou en accroissant le dialogue avec des spécialistes d'une discipline sur l'utilisation de sources primaires avant de concevoir le matériel pédagogique pour les enseignants.

Enseignants de niveau secondaire

  • Quelles sont les lacunes actuelles dans les ressources d'histoire ou de sciences humaines?
-  Le groupe a indiqué quatre points pour lesquels le matériel est insuffisant :

a) Certaines époques (par exemple, les années 1920 et 1930)
b) Les batailles constitutionnelles canadiennes d'avant la Confédération
c) La politique par rapport à l'histoire sociale
d) Le programme d'éducation entre les provinces

  • Quels genres de sources primaires ou de ressources pédagogiques répondraient à vos besoins?
-  L'accès à des photographies, à des films, à des exemples d'œuvres d'art, à des lettres, à des journaux de la Première Guerre mondiale (à titre d'exemple).
-  Préférablement dans la langue dans laquelle ils sont rédigés (en vue de donner aux élèves un point de vue réel et non pas la perspective du traducteur).
-  Des modèles généraux tels que la manière d'analyser une image. Il serait possible de débuter avec des idées toutes prêtes pour les débutants et de passer ensuite à une interprétation à niveau multiple, avec des liens, pour les plus âgés.

  • Quelle est l'ampleur des sources primaires qu'il faudrait rendre disponibles sur un sujet ou une unité didactique? (par exemple, le nombre de documents et l'interprétation)
-  Il s'agit d'une question de quantité, non pas de qualité. Les enseignants désirent un aperçu et une variété de sources touchant les questions politiques et sociales.
-  Il faudrait prêter attention au langage utilisé et au niveau d'intérêt.
-  Un glossaire aiderait certainement.

  • Quels sujets ou thèmes devrait-on aborder en premier? Précisez les thèmes importants selon vous.
-  Le groupe a proposé le Canada au fil du temps et sa culture, les rôles des sexes au fil du temps et la culture, l'immigration, l'économie et les ressources, les changements territoriaux, l'évolution politique, etc.
-  Tous les liens du site devraient être constants, afin que les usagers puissent les utiliser en tout temps. Ceux-ci devraient également être très interactifs.
  • De quelle manière peut-on communiquer avec les enseignants de niveau secondaire? (par exemple, par courriel, bulletin de nouvelles, développement pédagogique, conférences).
-  Tous les moyens sont bons, le plus souvent possible.

Conclusion

Nous avons tenté de déterminer les questions les plus importantes dont on a traité au cours des discussions. Voici dix idées majeures qui ont été énoncées.

1. Les participants sont évidemment intéressés et enthousiastes à l'idée d'utiliser des sources primaires pour enseigner.
2. Les participants utiliseraient toutes sortes de documents pourvu que ceux-ci soient adaptés à l'âge et aux aptitudes des élèves.
3. Les participants aimeraient que les sources soient facilement accessibles et classées selon des thèmes généraux plutôt que par sujets. Ils ont également mentionné qu'il faudrait des liens à d'autres banques de sources primaires.
4. Les sources primaires qui soutiennent un thème devraient être sélectionnées afin de refléter les différents points de vue permettant aux élèves d'aborder les sujets à partir d'angles différents.
5. Les enseignants n'ont pas reçu de formation les préparant à utiliser les sources primaires. Ceux-ci aimeraient apprendre à le faire et apprendre la façon d'aider les élèves à utiliser les sources primaires. Les enseignants s'attendraient à recevoir du soutien de la part du Centre virtuel d'apprentissage de BAC.
6. Les participants - les débutants et même les enseignants plus chevronnés - aimeraient trouver en premier sur le site des outils tels que des trousses qui pourraient les aider à répondre aux questions «  comment  » : comment lire un document, comment analyser une image ou un dessin animé, comment utiliser l'information extraite d'une banque de sources, etc.
7. Les enseignants apprécieraient obtenir des plans de cours, mais également des stratégies d'enseignement conçues d'une manière générale.
8. Les enseignants s'attendent à trouver des activités sur la prise de décisions, des modèles utilisant des processus de pensée plus raffinés, des comparaisons, des activités de résolution de problèmes et des situations d'enseignement qui amèneraient les élèves à acquérir une pensée critique et à l'utiliser.
9. Les participants ont souligné l'importance d'établir des liens entre les différents organismes engagés dans l'enseignement de l'histoire. Cela permettrait de concevoir des éléments additionnels et de bénéficier de l'expérience des autres.
10. Tous les groupes ont souligné l'importance de tenir un forum de discussion.