<
 
 
 
 
×
>
Vous consultez une page Web conservée, recueillie par Bibliothèque et Archives Canada le 2006-11-28 à 04:09:07. Il se peut que les informations sur cette page Web soient obsolètes, et que les liens hypertextes externes, les formulaires web, les boîtes de recherche et les éléments technologiques dynamiques ne fonctionnent pas. Voir toutes les versions de cette page conservée.
Chargement des informations sur les médias

You are viewing a preserved web page, collected by Library and Archives Canada on 2006-11-28 at 04:09:07. The information on this web page may be out of date and external links, forms, search boxes and dynamic technology elements may not function. See all versions of this preserved page.
Loading media information
X
Sauter les liens de navigation (touche d'accès : Z)Bibliothèque et Archives Canada / Library and Archives Canada
Élément graphique EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
AccueilÀ notre sujetQuoi de neuf?À l'affichePublications

Bannière : Le Gramophone virtuel
Élément graphiqueIntroductionÉcouteRecherche dans la collection
  

Hubert Eisdell -- Fin de carrière

Hubert Eisdell chante au Canada dès 1932, mais on ne sait pas exactement quand il s'y installe définitivement. Il se produit pour la première fois en terre canadienne le 18 mai 1932, avec Winifred Dowell et son sextet à cordes, aux Fine Arts Galleries de la rue Grenville, à Toronto.

Le 6 octobre 1932, il chante à l'Eaton Auditorium de Toronto avec le chef d'orchestre sir Ernest MacMillan, lors d'un concert de charité au profit de musiciens en chômage. La même année, il se produit en soliste avec la Chorale Mendelssohn dans Le messie de Hanedel, le samedi 17 décembre. Le critique musical du Toronto Star, Augustus Bridle, remarque que « Hubert Eisdell a montré une parfaite et savante maîtrise de toutes les arias pour ténor et une finesse admirable dans le phrasé, la diction et le legato », mais que sa voix est « un peu trop sèche pour l'humanisme qui se dégage du livret de cette œuvre de Hanedel » [traduction] (Bridle, 1932).

En 1933, Hubert Eisdell accepte un poste de professeur au Toronto Conservatory of Music (aujourd'hui le Royal Conservatory of Music). Sa femme Katharine reste en Angleterre et, en 1950, elle part avec son fils pour l'Australie, où elle enseignera la musique et travaillera dans le domaine de la radio. Hubert Eisdell se remarie en 1935 avec une Canadienne, Alva Grieve Graham.

 
Couverture et page de titre du programme d'un concert de la Bach Society donné à Toronto en 1933 dans lequel a chanté Hubert Eisdell

Outre son enseignement au Toronto Conservatory of Music, Hubert Eisdell donne des récitals de chansons, des concerts de ballades et d'oratorios et participe à des émissions de radio. Le 27 avril 1933, il chante avec la Chorale Bach, dans le rôle du Narrateur, lors de la première canadienne de La passion selon saint Jean de J.-S. Bach à l'église Yorkminster de Toronto.

 
  Critique d'un concert intitulée « Eisdell Excellent in Cycles of Song », parue dans le Toronto Daily Star en décembre 1933.
Lire la critique (en anglais seulement).

En décembre de la même année, il est soliste dans On Wenlock Edge de Vaughan William, avec le Conservatory String Quartet et, au piano, Ernest MacMillan. Dans sa critique du concert, Augustus Bridle note que les interprétations d'Hubert Eisdell rappellent celles de Gervase Elwes et ajoute : « Sa voix de ténor parfaitement lyrique a exprimé avec une sévérité surprenante tout le tragique de ce drame absolument anglais en cinq scènes chantées. Jamais on n'avait donné ici une interprétation d'une telle qualité. » [traduction] (Bridle, 1933)

 
Annonce de la présentation de La passion selon saint Mathieu au Convocation Hall, à Toronto, le mardi 7 avril 1936  

Il se produit plusieurs fois à la Toronto Bach Society et chante de nouveau La passion selon saint Jean de J.-S. Bach, le 19 mars 1934, au Convocation Hall. Le 29 janvier 1935, il est ténor soliste lors du premier concert de la Bach Society au Massey Hall et reçoit des éloges pour « sa remarquable habileté dans le phrasé, son timbre, sa ferveur dramatique et sa diction » [traduction] (Bridle, 1935).

Avec la Chorale Mendelssohn de Toronto et la contralto Eileen Law, Hubert Eisdell est soliste lors de la représentation de l'oratorio Dream of Gerontius d'Elgar au Massey Hall, le 27 février 1935. En 1936, il chante à plusieurs reprises, dans la période précédant Pâques, dans La passion selon saint Mathieu de Bach entre autres le 1er avril, à l'Eaton Auditorium et le Favrél au Convocation Hall. Il se produit pour la dernière fois au Canada le 16 novembre 1937, dans Élie de Mendelssohn.

Critique d'un concert dans lequel a chanté Hubert Eisdell, parue dans le Toronto Daily Star en novembre 1937.
Lire la critique (en anglais seulement).

Hubert Eisdell quitte finalement Toronto et devient professeur d'anglais, de français et de latin au Lakefield College, à Lakefield, en Ontario, où il avait enseigné lors de sa première visite au Canada, en 1905. Il reste aussi organiste de l'école jusqu'en 1947. De nos jours, le Lakefield College octroie annuellement un prix en son honneur à un élève qui se distingue dans les arts.

Hubert Eisdell meurt le samedi 28 mai 1948, à Peterborough, en Ontario, après une longue maladie. Il a enrichi le milieu musical de Toronto et a particulièrement séduit les mélomanes canadiens par ses interprétations d'oratorios et de chansons. En outre, ses nombreux enregistrements ont permis de préserver sa mémoire tant dans son Angleterre natale qu'au Canada.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les enregistrements d'Hubert Eisdell, veuillez consulter la base de données du Gramophone virtuel.


Référence

Hubert Eisdell, ténor et professeur (1882-1948)

Précédent  Suivant