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Dans la société rurale française, au XIXe siècle, les festivités de Noël s'organisaient autour du cycle des douze jours. Les particularismes régionaux se manifestaient dans les croyances liées à la protection des biens et des hommes, les pronostics du temps... Ils s'exprimaient aussi dans les personnifications de Noël chargées de la distribution des cadeaux, ou encore dans les recettes traditionnelles de mets ou de pâtisseries préparées pour le repas de Noël. Au Canada, les années 1880 marquèrent un tournant décisif dans la célébration de la fête de Noël. À partir de cette période, de nouvelles pratiques apparurent chez la classe bourgeoise anglophone des grands centres urbains. Désormais, la Noël n'était plus célébrée uniquement comme une fête religieuse, mais devenait un symbole de réjouissances civiles. La figure dominante de tous ces changements reste, sans contredit, Santa Claus. | ![]() |
Chez la majorité des francophones, cependant, cette mutation s'effectua plutôt après la Première Guerre mondiale. Mine de rien, ce bon vieux père Noël devint rapidement le pôle d'attraction autour duquel s'articulèrent diverses manifestations communautaires.
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