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Introduction | Gens | Paysages | Cartes et moyens de transport

Cartes et moyens de transport

Lisez l'essai
Estampe d’une carte de la Nouvelle-Écosse avec une vue d’Halifax, 1750
Aquarelle de voiliers et de petites embarcations au large, avec des Inuits dans des kayaks au premier plan, 1819
Estampe d’un navire malmené par un orage en mer, 1873
Estampe d’un traîneau tiré par un cheval et d’un tandem se croisant sur une route étroite en hiver, 1867
Aquarelle illustrant des édifices et un marché le long d'un quai avec des bateaux, 1829
Peinture à l’huile de gens sur un quai avec des bateaux et des édifices au loin, 1886
Aquarelle d’un radeau transportant des personnes, navigant le long de la côte, avec un plus petit radeau et une île à l'arrière-plan, vers 1868
Aquarelle de bateaux et de radeaux passant sous le pont Victoria à Montréal, vers 1860
Estampe d’un chantier de construction navale vu du large, vers 1865
Peinture à l’huile d’un grand canot de transport de la Compagnie de la Baie d'Hudson avec des passagers passant devant une chute, 1869
Aquarelle d’un bateau amarré au quai avec des édifices tout près et des montagnes au loin, 1856
Aquarelle de fermiers et leur bétail marchant sur une route de village en hiver, 1846
Dessin de trois traîneaux tirés par des chevaux et chargés de passagers faisant la course le long d'une route de campagne, 1888
Aquarelle d'un grand bateau à vapeur au port, avec des membres des Premières nations sur le quai au premier plan, 1839
Aquarelle d'un homme, d'un enfant et d'un chien marchant le long d'une route de terre dans une région boisée, vers 1830
Aquarelle d'un pont ferroviaire au-dessus d'une rivière avec des gens en canot et un grand arbre tombé sur la rive, 1856
Aquarelle d’une chute avec une rive rocailleuse et une plateforme d'observation en bois, 1827
Aquarelle d'une rive avec des groupes de bâtiments sur un terrain partiellement défriché, vers 1853
Estampe d’un canot transportant 10 passagers, 1824
Peinture à l’huile d’un homme avec un chariot couvert tiré par des bœufs sur une route de montagne surplombant une rivière, vers 1887
Estampe de bateaux en mer glacée avec des hommes tirant un petit bateau sur la glace, 1853
Aquarelle d’une côte accidentée avec des gens au premier plan et des voiliers sur l'eau, 1792
Carte topographique montrant des chaînes de montagnes et des voies navigables, avec des prospecteurs au premier plan, 1858
Aquarelle d’une locomotive avec un hôtel et des montagnes à l'arrière-plan, vers 1887
Peinture à l’huile d’un groupe nombreux d'hommes en canot descendant des rapides, 1879

Les cartes et les moyens de transport

Les premiers Européens qui arrivent au Canada apportent avec eux une culture du transport basée essentiellement sur la roue. Les peuples autochtones d'Amérique du Nord ont évolué différemment. Ils empruntent plutôt les cours d'eau pour se déplacer, utilisant divers types d'embarcation tels le canot, le kayak, l'oumiak ou le coracle, fabriqués à partir de matériaux aussi variés que l'écorce, le cuir, l'os, le bois et quelques autres. De plus, la raquette, le toboggan et le traîneau sont absolument indispensables en raison des conditions hivernales qui prévalent dans le nord du continent durant une bonne partie de l'année. Les Européens adoptent rapidement ces technologies et peuvent ainsi voyager vers l'intérieur des terres en empruntant les nombreuses voies navigables qui se jettent dans le fleuve Saint-Laurent ou la baie d'Hudson.

Les progrès réalisés à partir du XVe siècle dans le domaine de la navigation à voile permettent aux Européens d'effectuer de plus longs voyages dans des régions aux conditions climatiques extrêmes. Des améliorations sont apportées à la conception des voiles, des mâts et des gréements, et les instruments de navigation se perfectionnent. Les bateaux peuvent se rendre plus au nord, rester plus longtemps sur les Grands bancs et dans le golfe du Saint-Laurent, et commencer à explorer le nord-ouest du Pacifique et la région ouest de l'Arctique. Cependant, des voilures plus performantes et de meilleurs équipements de navigation ne suffisent pas à prévenir toutes les catastrophes. Des conditions météorologiques exceptionnelles, des hauts-fonds non cartographiés, des erreurs de calcul de l'heure et des marées - tout cela peut provoquer le naufrage ou la disparition en mer d'un navire, entraînant dans la mort des centaines de personnes. Ces progrès technologiques ne peuvent pas non plus protéger les navires, même les mieux équipés, de la famine, du scorbut ou de la mutinerie.

La longue expérience des Premières nations leur permet de voyager année après année sans grand danger de se perdre, l'information concernant les voyages se transmettant par la tradition orale. Les Européens ont, par contre, besoin de cartes pour obtenir des données précises et accessibles. Petit à petit, les hydrographes et les arpenteurs délimitent les dimensions du pays, identifient ses dangers et décrivent ses caractéristiques physiques. Des cartes sont ensuite dessinées pour servir aux navigateurs et aux colons, à partir de tracés des côtes et de courbes topographiques, de levés cadastraux, de cartes bathymétriques, de chaînages et autres techniques d'arpentage.

Le cheval domestique et la révolution industrielle bouleversent les modes de transport au Canada. À la fin du XVIIe siècle, plusieurs groupes autochtones utilisent le cheval comme moyen de transport, modifiant en profondeur la relation qu'ils entretenaient avec leur environnement. Les colons européens se servent également du cheval pour voyager plus rapidement sur terre, mais commencent aussi à construire des routes. Au début, ils traversent les cours d'eau en bateau, puis ils érigent des ponts. D'abord en bois, en fer, puis en acier, ces structures franchissent des obstacles de plus en plus importants, à mesure que les techniques de construction s'améliorent. La révolution industrielle permet non seulement de fabriquer des matériaux plus résistants, mais aussi des bateaux à vapeur pour la navigation fluviale et le transport de ces matériaux. Les grands navires à vapeur transocéaniques raccourcissent les voyages en mer, alors que le transport fluvial ouvre de nombreuses régions du pays à la circulation des biens et des personnes sur une grande échelle. En hiver, du moins jusqu'au milieu des années 1850, la vie quotidienne dépend en grande partie de la capacité de voyager en traîneau. L'essor de la construction du chemin de fer pendant les années 1840 et 1850 transforme la vie au Canada central et permet enfin de voyager l'hiver entre les ports de l'Atlantique libres de glaces et le reste du Canada. En fin de compte, le chemin de fer s'étendra jusqu'au Pacifique, modifiant à tout jamais la nature de ce pays.



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