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Au milieu des années 1960, Gould comptait désormais parmi les pianistes qui, de leur vivant, font le plus parler d'eux. « Ses idées provocantes sur la musique, renforcées par une intégrité sans faille quant au but à atteindre et par une compréhension érudite et profonde des mécanismes d'une pièce, font de lui l'avocat du diable ou l'enfant terrible de la musique selon le point de vue où l'on se place7. »
Deux œuvres d'envergure caractérisent la maturité de Gould: le Quatuor à cordes, op. 1 (il n'y a pas « d'opus 2 ») et la pièce légère So You Want to Write a Fugue, écrite pour The Anatomy of the Fugue, émission de télévision de la CBC présentée dans le cadre du programme Festival, le 4 mars 1963. Il s'agit d'une pièce d'une « érudition » considérable.
Il exerçait également sa créativité en composant des cadences. Ses Cadences pour le concerto no 1 en do majeur pour piano et orchestre, op. 15, de Beethoven constituent presque une composition originale. Il a effectué également des transcriptions d'œuvres de Wagner, de Ravel, de Richard Strauss et d'autres compositeurs.
Gould, Glenn. Cadenzas to the Concerto No. 1 in C Major for Piano and Orchestra by Beethoven, Op. 15, Great Neck, New York, Barger & Barclay, 1958 Droit d'auteur/Source |
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Gould, Glenn. String Quartet, Op. 1, partition manuscrite, avril 1953-octobre 1955 Droit d'auteur/Source |
Glenn Gould faisant face à un quatuor à cordes sur la scène d'une salle vide. Sur les lutrins, des partitions de son Quatuor à cordes, op. 1, 196? Droit d'auteur/Source |
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Glenn Gould, Howard Scott et un technicien de l'enregistrement de CBS écoutant des bandes du Quatuor à cordes, op. 1 Droit d'auteur/Source |
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