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Oscar Peterson - A Jazz Sensation
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Dizzy Gillespie

Dizzy Gillespie et Oscar Peterson
Dizzy Gillespie et Oscar Peterson.

© Veuillez lire la renonciation.

Dizzy Gillespie a vu le jour dans une famille nombreuse, le 21 octobre 1917, à Cheraw, en Caroline du Sud. Il commence à jouer du trombone à l'âge de douze ans et, un an plus tard, il se met à la trompette. Essentiellement autodidacte, il remporte une bourse d'études en musique, mais il préfère la pratique à l'enseignement théorique et traditionnel de la musique. En 1935, il quitte l'université et s'installe à Philadelphie où il commence à jouer dans des orchestres de la région. C'est un ami trompettiste, Fats Palmer, qui lui donne le surnom de « Dizzy » (littéralement, qui donne le vertige) en raison de sa vitalité et de son entrain. En 1937, il auditionne pour faire partie du groupe de Lucky Millinder à New York. Bien qu'il ne soit pas choisi, il reste en ville. Peu après, Teddy Hill l'embauche pour remplacer Roy Eldridge (l'idole de Dizzy) pour une tournée en Europe.

La première rencontre de Dizzy Gillespie avec Oscar Peterson est décrite en détail dans la biographie de Peterson écrite par Gene Lee : « Un soir, Oscar traverse la foule et se dirige vers la scène où jouait le groupe. Le piano était placé du côté gauche de la scène. Alors que le groupe de Dizzy vient à peine de terminer une pièce, l'auditoire commence à taper des mains de manière rythmée et à appeler : " Oscar! Oscar! Oscar! Oscar! " Dizzy jette un coup d'œil à l'auditoire et s'exclame : " Mais qui est donc cet Oscar? " L'auditoire se fait tellement insistant que Dizzy lui fait signe de monter sur la scène. Oscar prend place au piano. Ils décident de jouer « What Is This Thing Called Love? » En guise d'introduction, Oscar joue seize mesures et Dizzy le regarde, les yeux ronds comme des soucoupes, complètement incrédule. Ils jouent la pièce, puis Oscar interprète un long solo. Les musiciens du groupe sont tout simplement renversés. L'auditoire est au comble de l'excitation, les spectateurs crient et hurlent. (Ensuite), Oscar et Dizzy sont allés quelque part et Oscar a joué pour lui jusqu'à huit heures du matin 1! »



Dizzy Gillespie
Ray Brown (à gauche, assis), Dizzy Gillespie (debout), Norman Granz et Oscar Peterson.

© Veuillez lire la renonciation.

Gene Lees poursuit : « Bien sûr, Oscar se souvient très bien de sa première rencontre avec John Hirks Gillespie, l'un des fondateurs de la tendance be-bop et l'une des plus importantes figures dans l'évolution du jazz, le maître trompettiste qui, avec le saxophoniste Charlie Parker, a considérablement enrichi, sinon révolutionné le jazz dans les années 1940. Dizzy a fait le bouffon tout au long de sa vie, et c'est cela qui revient sans cesse à l'esprit de Peterson lorsqu'il se remémore sa rencontre avec lui.

En riant, Peterson raconte : « Dizzy portait bien son surnom; il donnait le vertige. Il était très désinvolte à propos de tout. Il était descendu au bar… Je l'y avais rejoint après le spectacle. Je lui ai dit : " Bonsoir, M. Gillespie. " Il m'a répondu : " Tu veux que je te dise quelque chose de marrant? Tu es cinglé! " et il s'est esclaffé. Le jour suivant, il est venu chez moi pour dîner et ma mère était très impressionnée. Ce soir-là, nous sommes allés dans une boîte de nuit située sur la rue Mountain et décorée dans un style arabe. Il y avait une fontaine. Dizzy a dit : " Allez! Je veux que tu joues pour moi. " J'ai dit : " Dizzy, je ne joue pas ici. " Il a répété : " Je veux que tu joues pour moi. " comme ça, tout habillé! Il était environ minuit trente. Nous étions, aupararents sortis pour entendre d'autres musiciens. Il était assis près du piano et il m'a demandé : " Joue quelque chose. Joue n'importe quoi. " Et j'ai joué pour lui 2. »

Quelques années plus tard, Dizzy et Oscar enregistrent plusieurs albums ensemble. Dizzy a déjà déclaré qu'en plus d'être l'un des pianistes qu'il préférait écouter, Oscar était aussi l'un des pianistes avec qui il préférait jouer. Une fois, lors d'un entracte du Jazz at the Philharmonic, Peterson et Bill Harris ont inversé les embouchures de la trompette de Roy Eldridge et de celle de Dizzy. « Quand Roy et Dizzy sont montés sur la scène, en retard comme d'habitude, se rappelle Oscar, Dizzy a pris sa trompette et il s'est mis à souffler. Rien! Absolument aucun son ne sortait. C'était incroyable. Il a demandé à Roy de jouer. Roy a joué et il a sorti de sa trompette un son épouvantable! Il s'est affolé et il s'est mis à crier : " Mais ce n'était pas moi, je vous le jure, ce n'était pas mois 3! " »

En 1944, Dizzy Gillespie se joint au groupe de Billy Eckstine. Plus tard, il forme son propre orchestre. Bien que leurs succès commerciaux aient été limités, ils ont marqué le début du mouvement be-bop des grands orchestres. Dans la plupart des premières pièces qu'a jouées Dizzy, le rythme éblouissant de son exécution a souvent donné l'impression d'une technique servant essentiellement à mettre son talent en valeur. Plus tard, on s'est rendu compte qu'il y avait également des idées originales et des émotions dans sa façon de jouer. Sous les fioritures spectaculaires des notes aiguës, l'émotion à l'état brut et la vitalité exubérante se cachaient des sentiments plus profonds qui ressemblaient davantage à ceux des musiciens contemporains de ballades les plus romantiques. Considéré comme l'un des grands noms du jazz, il a souvent joué en compagnie d'Oscar Peterson entre 1960 et 1974.


Enregistrements sélectionnés

Stuff Smith - Dizzy Gillespie - Oscar Peterson (Verve, 314 521 676-2, 1957)
Duets with Sonny Rollins and Sonny Stitt (Verve, 8260, 1957)
Oscar Peterson and Dizzy Gillespie (Pablo, 1974)
Gillespie/Hubbard/Peterson - The Trumpet Summit Meets the Oscar Peterson Big 4 (Pablo, OJCCD-603, 1980)


Notes de bas de page

1 LEES, Gene.   Oscar Peterson : The Will to Swing,   Rocklin, Californie, Prima Publishing & Communications, 1990.

2 KERNFELD, Barry.   The New Grove Dictionary of Jazz,   Londres, Macmillan Press Ltd, 1988.

3 KERNFELD, Barry.   The New Grove Dictionary of Jazz,   Londres, Macmillan Press Ltd, 1988.

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