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[graphic: top of crest] Les nouvelles en images : Canadian Illustrated News, 1869-1883
[graphic: bottom of crest] Introduction[graphic: 1869-1883]SourcesRemerciements

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Échantillons du Canadian Illustrated News

Le 30 octobre 1869
Vol. I, no 1

Table des matières

[page] 12

Le général Carlos Manuel Cespedes

Le président de la République de Cuba ou, comme on le dit de façon plus appropriée, le chef élu des révolutionnaires cubains, est maintenant âgé de 51 ans; il est né à Bayamo le 18 avril 1819. En 1838, il a reçu son diplôme de l'Université de La Havane. Après avoir visité l'Espagne, il est revenu à Cuba et a commencé à pratiquer le droit dans sa ville natale. Jeune homme, il a été un ardent défenseur de l'indépendance cubaine, et, à plus d'une reprise, son zèle à la cause a conduit à son arrestation et à son incarcération. Au début de 1868, lorsque la rébellion contre la perpétuation de l'administration espagnole s'organisait, Carlos Manuel Cespedes a pris sérieusement part aux actions des juntes révolutionnaires et, lorsque la rébellion a éclaté au mois d'octobre de l'an dernier, il était à la tête de cinq cents révolutionnaires qui, le 10 de ce mois-là, ont prêté allégeance au drapeau de la liberté. Au cours des quelques jours qui ont suivi, il a fait plusieurs gains importants aux mains des forces du gouvernement; son armée comptant alors trois mille membres, il a assiégé sa ville natale de Bayamo, dont la petite garnison a capitulé après avoir tenu le coup pendant trois jours. Il a pris la direction du Parti révolutionnaire dès le déclenchement des hostilités et, depuis l'organisation officielle de l'appareil gouvernemental, il a été nommé président de la République de Cuba. En signe de son fervent dévouement envers la cause de la liberté, le général Cespedes a accordé une liberté inconditionnelle à tous ses esclaves lorsqu'il a pris la ville de Bayamo.

L'immeuble provincial, Halifax (N.-É.)

Cette semaine, nous présentons à nos lecteurs une vue de l'immeuble provincial situé à Halifax; la propriété de cet immeuble a fait l'objet de disputes entre les gouvernements provincial et fédéral. Dans le cadre de l'entente accordant " de meilleures conditions " à la Nouvelle-Écosse, entente conclue entre MM. Howe et McLellan, d'une part, et l'honorable M. Rose, alors ministre des Finances, d'autre part, et subséquemment confirmée par le Parlement, à la condition que ces autorités provinciales puissent conserver l'immeuble, des intérêts de cinq pour cent par année sur le coût de sa construction seront déduits de la subvention provinciale par le gouvernement fédéral. Cet immeuble devait abriter les douanes et le bureau de poste. Sa construction a débuté au printemps de 1864 et a pris fin il y a environ un an. Le terrain, situé au centre de Halifax, a été acheté par le gouvernement pendant le mandat de l'honorable M. Howe et, lorsque le gouvernement Tupper est arrivé au pouvoir, la construction avait déjà commencé sous la direction de cinq commissaires, à savoir MM. Duffus, Jones, Doull, Kenny et Stairs. Le coût total, y compris le prix du terrain, s'élève à 189 000 $. L'immeuble comporte quatre étages, il mesure 125 pieds de long, 54 pieds de large, le porte-à-faux central est de 62,5 pieds, le sommet des gables est à 75 pieds et le sommet de la coupole est à 120 pieds. Il a été construit avec de la pierre de taille de Pictou, sauf le soubassement, qui a été fait avec du granite de Halifax. L'agencement intérieur est tout aussi magnifique que l'apparence extérieure, le couloir central mesure près de 24 pieds de large et, au bout de celui-ci, se trouve une cage d'escalier spacieuse en pierre de taille. Les commissaires avaient nommé M. David Sterling comme architecte. Celui-ci a réussi de façon admirable à enrichir la ville de ce nouvel immeuble. Il ne fait aucun doute que le gouvernement utilisera cet immeuble aux fins pour lesquelles il a été conçu.

La controverse Byron

- Le Newcastle Chronicle a envoyé l'un de ses employés rencontrer Mme Minns, ancienne femme de chambre de Lady Byron, qui réside à Jarrow-on-Tyne. Selon le Chronicle, Mme Minns est veuve et est maintenant âgée de 85 ans. Elle a toutes ses facultés, elle converse librement, elle entend bien et sa vision est bonne. Au cours des dix années au cours desquelles elle a travaillé comme femme de chambre pour Mlle Milbanke, elle est devenue la confidente de sa maîtresse. Quelques mois avant que Mlle Milbanke épouse Lord Byron, Mme Minns a quitté son service, ayant elle-même épousé M. Minns, mais elle est demeurée en excellents termes avec son ancienne maîtresse et, lorsque la date du mariage a été fixée, Mlle Milbanke l'a suppliée d'assumer les fonctions de femme de chambre pendant la lune de miel. Mme Minns est restée avec Lord et Lady Byron durant les trois semaines qu'ils ont passées à Halnaby Hall et les a ensuite accompagnés à Seaham, où ils ont passé les six semaines suivantes. C'est pendant cette dernière période qu'elle a finalement quitté son emploi auprès de Lady Byron, mais elle a continué de communiquer avec elle de manière tout à fait amicale jusqu'à la mort de celle-ci. Nous ne pouvons exprimer l'aversion non mitigée avec laquelle la vénérable petite dame a répudié l'odieuse accusation portée contre Lord Byron et l'idée même que Lady Byron ait eu une pensée indigne envers Mme Leigh la choque beaucoup. Que Lady Byron ait pu faire une telle chose pendant sa lune de miel, comme l'affirme Mme Stowe, est, selon elle, aussi absurde qu'horrible. Lady Byron parlait souvent de Mme Leigh à Mme Minns, mais toujours en des termes de profonde affection, l'appelant souvent sa " meilleure amie ". Mme Minns s'est rendue à Halnaby Hall avant Lord et Lady Byron afin de préparer leur arrivée. Elle était là lorsqu'ils sont arrivés au manoir plus tard ce jour-là et les a vus descendre de la voiture. Mme Minns affirme que, le jour de son mariage, Lady Byron était pleine d'entrain et joyeuse comme une future mariée se doit de l'être, et que celle-ci a répondu gentiment et gaiement aux paroles de bienvenue qu'on lui adressait à profusion. La vieille dame affirme que Lady Byron n'était pas du tout d'un tempérament froid, mais que les élans affectueux de sa nature étaient refrénés par l'attitude peu aimable qu'elle subissait de la part de son mari.

La laiterie royale

" Burleigh " fait parvenir au Journal de Boston le compte rendu suivant de la laiterie de la reine Victoria :

" L'immeuble occupe un pavillon à la grille du palais. L'intérieur est aménagé de façon raffinée. Les murs et le plancher sont faits de la meilleure porcelaine. Les armoiries royales et les portraits en médaillon de tous les membres de la famille royale entourent la pièce. On peut admirer le jeu des fontaines et l'on a fait des aménagements ingénieux en ce qui concerne la ventilation afin de maintenir une température constante à toute heure du jour et au fil des saisons. Le génie responsable de cet établissement est une femme galloise, scrupuleusement impeccable dans son costume traditionnel, dont l'élément le plus remarquable est un chapeau bas, de forme particulière. Le lait servi à la table royale du palais et à Londres vient de cette laiterie. Les casseroles, environ cinquante, sont en porcelaine et de forme particulière, elles sont fabriquées à partir de modèles fournis par le prince Albert. Le lait provenant de douze vaches d'Aurigny est conservé à part et est à l'usage exclusif de la reine. C'est à partir de ce lait que l'on fait le beurre servi à la table royale. On en apporte partout où se rend la reine. Tous les jours, les coursiers partent de la rue Downing avec leur boîte de livraison et se dirigent vers Osborne, Balmoral, Londres ou tout autre endroit où peut se trouver Sa Majesté. De façon tout aussi régulière, le messager part livrer le beurre là où se trouve la reine. À Osborne et à Balmoral, la reine a sa propre laiterie pour le lait, mais le beurre doit venir de Frogmore. J'ai vu des mottes de beurre doré prêtes à être livrées. C'était alléchant à l'œil et doux pour la dent. La baratte utilisée à Frogmore ressemble à un baril, elle est en métal et est rotative. Les casseroles, les seaux et les boîtes de conserve portent tous le monogramme royal " V.R. ". La laiterie est appelée la laiterie moderne, mais personne sans un revenu royal ne pourrait se payer un tel aménagement. Un élément bien visible dans la pièce est l'écriteau en lettres dorées annonçant que la laiterie a été construite par le prince Albert pendant la vingt et unième année du règne de Sa Majesté. "

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