L'ordre public et les Irlandais du XIXe siècle au Canada
David A. Wilson
Collège de l'Université de St. Michael, Université de Toronto (Ontario)
L'un des aspects les plus surprenants des relations canado-irlandaises en matière d'ordre public est l'écart appréciable entre les perceptions et la réalité. Aux yeux de beaucoup de gens, les Canadiens irlandais sont associés au désordre et au non-respect des lois et ont acquis la réputation de solides buveurs et batailleurs. Si cette façon de voir touche surtout les catholiques, elle peut également écorcher les protestants. Alexander MacKenzie, par exemple, pensait que tous les Irlandais, qu'ils soient protestants ou « papistes », ne valaient pas grand-chose. Beaucoup « d'orangistes », a-t-il écrit, « prêteraient allégeance au pape sans hésiter s'il leur fournissait suffisamment de whisky » [traduction], tandis que les catholiques, à son avis, étaient ineptes, paresseux et violents. Pour en savoir plus
Le nationalisme révolutionnaire chez les Canadiens irlandais
David A. Wilson
Collège de l'Université de St. Michael, Université de Toronto (Ontario)
Quand Patrick James Whelan a été arrêté à Ottawa en 1868 pour le meurtre de Thomas D'Arcy McGee, les deux principaux détectives et le magistrat de police qui se sont occupé du cas étaient des Irlandais catholiques. L'avocat de la Couronne était James O'Reilly, lui aussi Irlandais catholique de Kingston et, ironiquement, Whelan était défendu par le grand maître de l'Ordre d'Orange, John Hillyard Cameron. Pour en savoir plus