« Pour être premier ministre du Canada, il faut avoir la peau du rhinocéros, la vertu de saint François, la patience de Job, la sagesse de Salomon, la force d'Hercule, les qualités de chef de Napoléon, le magnétisme des Beatles et la subtilité de Machiavel. » -- Lester Pearson, 1964 Une fois que l'on a atteint le pouvoir politique, il faut relever un défi de taille : diriger le pays. Ce faisant, le premier ministre doit lutter contre une vaste gamme de forces concurrentes, dont le Cabinet, le parti et le caucus, le Parlement, les médias, les groupes de défense de l'intérêt public, l'opposition extraparlementaire, les premiers ministres provinciaux, les dirigeants étrangers - et les électeurs. Dans ce contexte, le premier ministre assume la responsabilité relative au fonctionnement du gouvernement en élaborant les politiques et la législation qui régleront les problèmes auxquels doit faire face la société canadienne. Vu les dimensions de la tâche, il n'est guère surprenant que bien des dirigeants aient trouvé que le Canada était un pays difficile à gouverner. Cependant, comme l'a fait remarquer le commentateur politique Richard Gwyn, le défi véritable du premier ministre ne réside peut-être pas tant dans le fait que le Canada est difficile à gouverner, mais plutôt dans le fait qu'il s'agit d'« un pays presque impossible à diriger ». Choisir le Cabinet et le présider
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