<
 
 
 
 
×
>
Vous consultez une page Web conservée, recueillie par Bibliothèque et Archives Canada le 2007-05-16 à 08:59:38. Il se peut que les informations sur cette page Web soient obsolètes, et que les liens hypertextes externes, les formulaires web, les boîtes de recherche et les éléments technologiques dynamiques ne fonctionnent pas. Voir toutes les versions de cette page conservée.
Chargement des informations sur les médias

You are viewing a preserved web page, collected by Library and Archives Canada on 2007-05-16 at 08:59:38. The information on this web page may be out of date and external links, forms, search boxes and dynamic technology elements may not function. See all versions of this preserved page.
Loading media information
X
Sauter les liens de navigation (touche d'acc?s : Z)Biblioth?que et Archives Canada - Library and Archives Canada Canada
Élément graphique Page d'accueil > Politique et gouvernement > Fait au Canada English
Élément graphique

« Appareil de mesure à liquides ». Brevet no 1, déposé par W. Hamilton en 1869

 

Brevet no 1. Date de dépôt : 1869.

« Appareil de mesure à liquides », W. Hamilton.

On ignore si le « mesureur à liquide Eurêka » déposé par William Hamilton, de Toronto, a exercé quelque influence durable sur l'industrie. La mesure à liquide illustrée ci-dessus comporte un piston et un mécanisme à soupape qui, selon Hamilton, « se déplace sans causer de friction signifiante ni de consommation d'énergie ».[traduction] Toutefois, l'invention de Hamilton devient indirectement célèbre pour avoir obtenu le premier brevet national canadien, déposé le 18 août 1869.

Le brevetage est déjà une pratique courante dans diverses régions du Canada, et 3325 brevets ont été enregistrés depuis 1824, année où la première loi sur les brevets de l'Amérique du Nord britannique est promulguée au Bas-Canada. Le Haut-Canada promulgue sa première loi sur les brevets en 1826.

En 1867, après l'établissement de la Confédération, la Loi sur les brevets de 1869 standardise les procédures adoptées par les provinces du nouveau Dominion du Canada : l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Le ministère de l'Agriculture, qui administre les procédures relatives aux brevets depuis 1852, continue de jouer ce rôle.

Aux termes de la loi, un postulant doit avoir habité une année entière au Canada avant de déposer une demande de brevet. Le brevet est valide cinq ans, et renouvelable pour deux autres périodes de cinq ans. En 1892, la période de validité du brevet est étendue à six ans (à titre comparatif, les brevets octroyés de nos jours ont une validité de 20 ans). La Colombie-Britannique adopte les lois canadiennes sur les brevets en 1872, après avoir adhéré à la Confédération, et l'Île-du-Prince-Édouard suit ses traces trois ans plus tard.

En ce qui concerne Hamilton, il est déjà un mécanicien et inventeur accompli au moment où il dépose cet historique brevet. Après avoir quitté en 1850 l'Angleterre pour immigrer à Toronto, il fonde avec son fils William la St. Lawrence Foundry, Engine Works, and Machine Shop. L'ère du chemin de fer bat son plein, et l'entreprise de Hamilton se spécialise, comme bien d'autres, dans le moulage des métaux et la fabrication de moteurs à vapeur. Son invention la plus célèbre est sans doute son « verrou à éclisse », grâce auquel le nombre des accidents causés par le relâchement des rails décroît.

Références

Mainer, George. « Hamilton, William », Dictionnaire biographique du Canada en ligne,
www.biographi.ca/FR/ShowBio.asp?BioId=39143&query;=hamilton
(consulté le 18 octobre 2005).

Loi sur les brevets. 4 Geo. IV, chap. XXV.

Loi sur les brevets. 7 Geo. IV, chap. VIII.

Loi sur les brevets. 32-33 Vic., chap. XVI.

Loi sur les brevets. 35 Vic., chap. XXVI.


Élément graphique