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Les Canadiens et les Jeux olympiques

par Bruce Kidd

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Le sport amateur canadien constitue l'un des mouvements nationalistes de plus longue date au Canada. Au cours de l'année de la Confédération, le dentiste montréalais et joueur de crosse George Beers a fondé l'Association nationale amateur de crosse en vue d'enseigner l'autodiscipline et de faire naître le sentiment d'appartenance chez les athlètes, grâce à des jeux ordonnés. De même, il visait à susciter un sentiment de fierté à l'égard du nouveau pays, par des performances athlétiques remarquables, lors de compétitions internationales. Par la suite, d'autres chefs de file du monde du sport amateur ont adopté ces objectifs, et lorsqu'ils se sont joints au Mouvement olympique contemporain de Pierre de Coubertin au début du 20e siècle, ils ont fait des équipes olympiques canadiennes des porte-étendards de ces ambitions.

Les premiers Canadiens à participer aux Jeux olympiques s'étaient inscrits á titre individuel ou comme membres de clubs locaux. Le premier champion olympique canadien a été l'étoile de l'équipe torontoise de crosse, George Orton. Aux Olympiques de 1900, Orton, qui étudiait à l'University of Pennsylvania, s'est rendu à Paris en compagnie de l'équipe américaine et a remporté la médaille d'or dans la course d'obstacles de 2 500 mètres et la médaille de bronze dans la course de haies de 400 mètres. L'exigence selon laquelle les athlètes devaient participer aux Jeux en tant que membres d'une équipe nationale n'a pas été établie avant les Jeux de la IVe Olympiade, à Londres, en 1908.

Lors des Jeux olympiques de 1904, à Saint-Louis, le Canada a remporté quatre médailles d'or. Étienne Desmarteau, de la Montreal Police Athletic Association a gagné l'épreuve du lancer du marteau, et George Lyon, du Lambton Golf Club de Toronto, celle du golf. Le Galt Football Club et le Winnipeg Shamrock Lacrosse Club ont remporté des titres dans leur sport respectif. En 1906, lors des Jeux intérimaires d'Athènes, comme on les a appelés, le coureur Billy Sherring de Hamilton, portant un grand trèfle vert sur sa poitrine, a remporté le marathon. Malgré les affiliations locales de ces athlètes, les victoires ont rapidement été revendiquées par le Canada, ce qui a suscité un grand intérêt dans le public pour les Jeux olympiques.

Vers une équipe nationale

Le lien entre les équipes olympiques canadiennes et le nationalisme canadien a été certainement établi lors des Jeux olympiques de 1908. L'équipe a été choisie à la suite des premiers essais olympiques et financée principalement par le gouvernement fédéral. Tous les membres de l'équipe arboraient la feuille d'érable.

À l'époque, deux fédérations de sport amateur se faisaient concurrence pour attirer la faveur des athlètes, des clubs et du public amateur de sports. Située à Toronto, l'Amateur Athletic Union (AAU), conformément à ses ambitions de mousser un sentiment d'appartenance au pays, préconisait un sport strictement amateur. Pour sa part, l'Amateur Athletic Federation (AAF) de Montréal permettait aux amateurs de se joindre aux mêmes équipes que les professionnels et recommandait l'établissement de liens étroits avec les États-Unis. Les athlètes des deux fédérations ont réussi à se faire une place au sein de l'équipe canadienne. Cependant, lorsque la AAF a soutenu une contestation américaine à l'égard de l'admissibilité du coureur de marathon d'Onondaga Tom Longboat, membre populaire de l'AAU, le public a contesté vivement une « basse trahison » de cet ordre. L'AAF a été contrainte de se dissoudre, ce qui a garanti que les idéaux du développement des jeunes par les sports, des Jeux olympiques et du nationalisme canadien seraient dorénavant étroitement liés.

On a finalement permis à Longboat de participer au marathon olympique de 1908, mais il s'est écroulé à la marque de 30 kilomètres, victime d'une surdose de drogues. Qu'il ait été drogué pour lui donner un avantage ou pour le faire échouer reste jusqu'à ce jour un sujet de controverse. Toutefois, d'autres Canadiens ont eu plus de chance. Dirigée par Bobby Kerr de Hamilton, qui a remporté l'épreuve de 200 mètres et la troisième place au 100 mètres, l'équipe est revenue avec trois médailles d'or, trois médailles d'argent et neuf médailles de bronze.

En 1912, à Stockholm, une bien plus petite équipe s'en est presque aussi bien tirée en remportant trois médailles d'or, deux d'argent et trois de bronze. L'étudiant de l'Université McGill, George Hodgson, a remporté l'épreuve de 400 mètres et celle de 1 500 mètres en piscine. Il a établi de nouveaux records mondiaux dans ces deux épreuves -- sa longueur d'avance dans la course la plus longue était de 39 secondes.

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