Introduction - Le mouvement antiesclavagiste au Canada - Bibliothèque et Archives Canada
<
 
 
 
 
×
>
Vous consultez une page Web conservée, recueillie par Bibliothèque et Archives Canada le 2007-05-16 à 10:47:08. Il se peut que les informations sur cette page Web soient obsolètes, et que les liens hypertextes externes, les formulaires web, les boîtes de recherche et les éléments technologiques dynamiques ne fonctionnent pas. Voir toutes les versions de cette page conservée.
Chargement des informations sur les médias

You are viewing a preserved web page, collected by Library and Archives Canada on 2007-05-16 at 10:47:08. The information on this web page may be out of date and external links, forms, search boxes and dynamic technology elements may not function. See all versions of this preserved page.
Loading media information
X
 Bibliothèque et Archives Canada - Library and Archive Canada English | Aide     Canada  
 Page d'accueil > Explorer les thèmes choisis > Le mouvement antiesclavagiste au Canada
  Avis importants  
Le mouvement antiesclavagiste au Canada

Introduction
Exposition
Liens
Contactez-nous

Introduction

À l'invitation du Centre d'éducation J'Nikira Dinqinesh, les Archives nationales du Canada et la Bibliothèque nationale du Canada, maintenant Bibliothèque et Archives Canada, ont souligné en 2001 le 150e anniversaire de la fondation de la Société antiesclavagiste du Canada en 1851, en présentant cette exposition de documents tirés de leurs collections.

La Société antiesclavagiste du Canada fut la dernière de plusieurs organisations semblables à exister au Canada. Ces sociétés faisaient partie d'un mouvement abolitionniste international soutenu par les principaux leaders moraux de l'époque en Grande-Bretagne, en Europe et aux États-Unis. La Société antiesclavagiste du Canada fut fondée le 26 février 1851, à Toronto, par l'honorable George Brown, qui allait devenir un des Pères de la Confédération, sa famille et des associés. Le révérend Michael Willis, directeur du collège Knox, sénateur de l'Université de Toronto et président de la Société, ouvrit les débats. Les discours, commentaires et annonces antiesclavagistes faits par la Société furent publiés dans le Globe, le journal de George Brown.

La Société concentra ses efforts sur les États-Unis car, à l'époque de sa fondation, l'esclavage était déjà aboli au Canada depuis 1834. En effet, l'esclavage commença à perdre de l'ampleur dès 1793, lorsque, sous la direction du lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe, le Parlement du Haut-Canada adopta une loi interdisant d'amener une personne dans la colonie pour la réduire en esclavage. L'esclavage prit donc fin officiellement au Canada en 1834, après que le Parlement britannique eut voté une loi abolissant cette institution dans tout l'Empire. L'esclavage subsitait cependant dans le sud des États-Unis au moment où la Société antiesclavagiste du Canada fut créée en 1851.

La force de la Société antiesclavagiste du Canada résidait dans le fait qu'elle réunissait d'importants abolitionnistes blancs et noirs appartenant à des Églises, notamment les Églises congrégationaliste et presbytérienne libre, et à l'élite du monde des affaires, du milieu professionnel et de la scène politique. Le mouvement antiesclavagiste comptait également des représentants de la communauté des réfugiés du « chemin de fer clandestin », des intellectuels et orateurs américains tels que Frederick Douglass et l'évêque Jermain Logeum, et d'autres représentants de la Société.

Le mouvement antiesclavagiste au Canada