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D'autres grandes voix du Canada

par Iris Winston, rédactrice


La voix du chanteur d'opéra Raoul Jobin (1906-1974) aurait peut-être été perdue à jamais s'il n'avait pas été un perfectionniste. Il enregistrait fréquemment ses prestations en direct afin d'en évaluer la qualité par la suite. Sa veuve, Thérèse, a récemment fait don à la Bibliothèque nationale du Canada de cette collection importante et unique d'enregistrements non commerciaux sur acétate 1 de la voix de son mari.

Ces enregistrements, que nous avons reçus en décembre 1992, sont arrivés tout juste à temps pour faire partie de la prochaine étape du projet de disque compact, Les grandes voix du Canada, de Analekta Records. Le premier volume des Grandes voix du Canada, dont presque tous les extraits provenaient de la collection de la Bibliothèque nationale, a été lancé en octobre 1992. Cet enregistrement d'archive, mettant en vedette des artistes canadiens comme Emma Albani (1847-1930) et Edward Johnson (1878-1959) et, bien sûr, M. Jobin, a été accueilli avec enthousiasme par les musiciens, les historiens et les critiques.2

C'était le bon moment pour produire les volumes II et III qui ont été lancés simultanément en avril 1993. Contrairement au volume I qui présente des extraits de plusieurs grands chanteurs canadiens du passé, les deuxième et troisième albums mettent en vedette un seul chanteur chacun. Le volume II présente Edward Johnson, dont les enregistrements commerciaux sur 78 tours font partie de la collection de musique de la Bibliothèque nationale. Le volume III met en vedette Raoul Jobin. La plupart des extraits de ce disque compact sont tirés des enregistrements sur acétate donnés par Thérèse Jobin.

Comme il s'agit dans bon nombre de cas d'enregistrements d'antenne qui ont mal supporté le passage des années, Gilles St-Laurent, conservateur des enregistrements sonores à la Bibliothèque nationale, a entrepris la tâche délicate de raffiner, autant qu'il le pouvait, la qualité de ces enregistrements avant de transférer les extraits; choisis sur bandes audionumériques. Les bandes ont ensuite été envoyées à CEDAR Audio Ltd. (Computer Enhanced Digital Audio Restoration - Restauration audionumérique informatisée) à Cambridge, en Angleterre, où les souffles et les claquements des premiers enregistrements ont été enlevés.

On étudie déjà la possibilité de produire d'autres volumes des Grandes voix du Canada. Ainsi, on pourrait produire un disque compact portant exclusivement sur les autres artistes mis en vedette dans le volume I. En outre, on a également soulevé l'idée de produire un enregistrement d'archive de la musique canadienne de Noël, affirme Richard Green, bibliothécaire responsable de la Collection d'enregistrements sonores de la Bibliothèque nationale, qui, tout comme M. St-Laurent, a contribué au projet de production des Grandes voix du Canada. Les albums des Grandes voix du Canada portant sur les chanteurs Johnson et Jobin sont en vente chez les disquaires partout au Canada.


1 Avant la mise au point de la bande magnétique, les enregistrements instantanés étaient essentiellement faits sur disque en acétate. La composition chimique de ces disques, qui représentait un compromis, devait permettre une facilité d'enregistrement et la production d'un enregistrement de qualité raisonnable. Depuis les années 1930, la plupart des disques en acétate étaient fabriqués avec une base, habituellement l'aluminium, recouverte d'une laque de nitrocellulose plastifiée avec de l'huile de ricin. En raison des propriétés inhérentes de la laque, les disques en acétate représentent le genre d'enregistrement sonore le moins stable.

2 « Les grandes voix du Canada », Nouvelles de la Bibliothèque nationale, vol. 25, nos 3-4, mars-avril 1993, p. 7.