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« Machine à battre et vanner les grains ». Brevet no 30858, déposé par George White en 1889

 

Brevet no 30858. Date de dépôt : 1889.

« Machine à battre et vanner les grains » George White.

Au XIXe siècle, le Canada souffre d'une pénurie de main-d'œuvre, et le secteur agricole se trouve le plus durement touché, surtout au moment des récoltes. Rien d'étonnant, donc, que les fermiers canadiens s'intéressent tant aux machines agricoles automatiques, lesquelles inspirent de nombreuses inventions. De fait, peu après l'ouverture du bureau des brevets du Haut-Canada en 1824, sept des 30 premiers brevets sont octroyés pour des batteuses.

L'équipement moderne utilisé pour la récolte fait son apparition en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle, chaque machine étant destinée à une seule tâche. Les moissonneuses tirées par des chevaux comportent une lame et un système à roue qui permet de couper les céréales et de les envoyer dans un convoyeur à bande, lequel dépose le grain coupé sur le côté de la machine. Les ouvriers jettent les céréales dans la batteuse, faite de grands cylindres rotatifs qui, en tournant, séparent le grain de la paille. Dans les tarares ou cribles équipés de plusieurs tamis, on sépare le blé de la balle et autres impuretés.

À l'origine, les cylindres des batteuses sont fixes, et à la fin des années 1860, le modèle à roues tiré par des chevaux devient le standard. Au contraire d'aujourd'hui, où les modèles combinés (plus précisément une voiture ou un appareil) remplissent toutes les fonctions, la plupart des machines du XIXe siècle sont conçues, construites et vendues localement, et adaptées aux besoins particuliers des fermiers de la région. Les batteuses coûtant cher, les petits fermiers louent les machines plutôt que d'en faire l'acquisition.

La batteuse construite en 1889 par George White, de London, en Ontario, présente les caractéristiques habituelles des autres batteuses nord-américaines. Le grain est séparé de la paille dans un cylindre et sur une plate-forme en métal oblique comportant des « agitateurs » -- « doigts » de métal qui lancent le chaume, pendant qu'un ventilateur envoie de l'air à travers les interstices de la plate-forme. Le chaume, plus léger, est emporté par le vent, tandis que le grain plus lourd tombe dans un collecteur installé au-dessous.

Il est intéressant de noter que dans sa machine, White n'utilise que du métal, sans « charpente de bois aucune, comme on en voyait jusque-là dans ce type de machines ». [traduction] À cet égard, il est un précurseur. Les pièces de métal, plus durables que celles en bois, résistent mieux à l'usure importante à laquelle les grandes moissons les exposent. Cependant, on a certainement utilisé du bois pour fabriquer la structure des machines et les panneaux latéraux (absents du brevet), car les machines faites uniquement de métal n'apparaissent qu'en 1904, introduites par le riche fermier du Wisconsin J. I. Case. Comme il se doit, White est le premier fabricant canadien qui fournisse ses propres machines tout en métal.

Plusieurs autres brevets canadiens sont octroyés pour des batteuses, dont ceux de Gillespie (Batteuse améliorée, 1873; et Équipement pour la récolte, 1893). Dans la mesure où il possède sa propre compagnie qui fabrique du matériel agricole, White a de meilleures chances de réaliser ses projets.

Au XXe siècle, les fabricants se spécialisent, et donc l'industrie se consolide. De plus, grâce aux communications ferroviaires, les compagnies peuvent vendre leurs machines au-delà de leur région.

Références

« Dans la collection : Les batteuses », Musée de l'agriculture du Canada,
www.agriculture.technomuses.ca/francais/collections_research/threshing.cfm
(consulté le 30 octobre 2005).

Brown, J.J. Ideas in Exile: A History of Canadian Invention, Toronto, McClelland & Stewart, 1967.

Nostbakken, Janis, et Jack Humphrey. The Canadian Inventions Book: Innovations, Discoveries and Firsts, Toronto, Greey de Pencier Books, 1976.


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