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« Machine pour semer le blé d'Inde ». Brevet no 19507, déposé par John M. Warner en 1884

 

Brevet no 19507. Date de dépôt : 1884.

« Machine pour semer le blé d'Inde » [Machine à planter le maïs], John M. Warner.

Les instruments de plantation font leur apparition plus d'un siècle avant que ne se développe la technologie des récoltes. Dès le XVIe siècle, les fermiers utilisent des dispositifs bien simples pour transporter, semer, ou « épandre à la volée » les graines dans les champs. Au XVIIIe siècle, les agriculteurs tracent des sillons dans la terre avant de planter leurs semences; les semoirs conçus à l'époque s'inspirent de la culture manuelle. Pendant qu'il creuse un sillon à l'aide d'un cultivateur manuel, le fermier glisse une petite trappe sous la boîte à semis pour faire tomber les semences à intervalles réguliers.

Peu après, on met au point des cultivateurs à roues qui servent à répandre les semences à mesure qu'on creuse les sillons. Puis apparaissent des machines grâce auxquelles on plante plusieurs rangées à la fois. Dès lors, la productivité s'accroît. Mais la semence du maïs a ses exigences propres. Vers les années 1850, certains fermiers plantent des groupes de trois ou quatre graines à intervalles réguliers, technique qui donne au champ, vu du haut des airs, l'apparence d'un échiquier. Cette technique permet aux fermiers de désherber à l'aide d'un sarcloir tiré par des chevaux, plutôt que de procéder au binage manuel, à condition que les graines soient alignées dans deux directions. Vers les années 1870, de nouvelles machines apparaissent, qui sèment les graines en rangée d'échiquier, avec précision. Le semoir à maïs de Joseph Pelletier, breveté en 1886, illustre ce type de machine.

Pour sa part, John Warner, de Hamilton (Ontario), adopte, pour son semoir à maïs breveté en 1884, une autre approche. Semblable aux planteuses d'arbres utilisées encore aujourd'hui par les entreprises de reboisement, le semoir manuel de Warner comporte une bielle qui, insérée dans la terre, éjecte une graine de la boîte à semis. Dès qu'on retire la bielle de terre, la boîte à semis se ferme automatiquement, empêchant les semences de se répandre.

Pendant plusieurs décennies, de nombreux fermiers continuent d'utiliser des semoirs manuels comme celui de John Warner plutôt que le semoir en sillons, comme celui de Joseph Pelletier, pourtant plus rapide et efficace. Toutefois, les améliorations apportées au XXe siècle aux semoirs à roues stimulent leur usage, et conduisent à un accroissement de la productivité.

Références

Nous souhaitons remercier pour son précieux concours Franz Klingender, conservateur en agriculture, Musée de l'agriculture du Canada.

Barlow, Ronald Stokes. 300 Years of Farm Implements and Machinery: 1630-1930, Iola (Wis.), Krause Publications, 2003.

Blandford, Percy W. Old Farm Tools and Machinery: An Illustrated History, Fort Lauderdale (Fla.), Gale Research Company, 1976.

« Agriculture Implements from Conner Prairie's Collection »,
www.connerprairie.org/HistoryOnline/agimp.html
(consulté le 12 novembre 2005).


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