![]() ![]() |
|
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
La présentation d'opéras au CanadaAperçu Au début du XIXe siècle, les spectacles d'opéra étaient rares au Canada. La majorité des villes canadiennes n'avaient pas d'installations adéquates ni de ressources financières pour produire des opéras locaux. De plus, les musiciens canadiens manquaient en général de formation et d'expérience pour monter un opéra complet.
Cependant, vers 1839, des compagnies d'opéra et des chanteurs célèbres de l'étranger commencent à inclure le Canada dans leurs itinéraires de tournées. Les 21 et 23 octobre 1851, la légendaire soprano suédoise Jenny Lind interprète des airs de L'Elisir d'amore de Donizetti, de Beatrice di Tenda de Bellini, de Der Freischütz de Weber, et de Robert le Diable de Meyerbeer, au St. Lawrence Hall, à Toronto. Adelina Patti, diva espagnole de l'opéra, chante à Toronto en 1855 et en 1860. La compagnie du Metropolitan Opera et l'excellente Emma Calvé se rendent à Montréal pour y donner des représentations de Carmen en 1899 et en 1901, et de nouveau en 1911 avec Emmy Destinn dans le rôle-titre d'Aïda, sous la direction de Toscanini. En 1922 et en 1923, le Grand Opéra russe fait une tournée au Canada où il présente des opéras comme Boris Godounov de Moussorgsky, Eugène Onegin de Tchaikovsky et, de Rimsky-Korsakov, Sniégourotchka. Des chanteurs de la Royal Academy of Music et du Theatre Royal à Londres se rendent à Montréal et à Toronto à plusieurs reprises, de 1939 à 1949, pour y interpréter des extraits d'opéras comme La Cenerentola, La Sonnambula et Il matrimonia segreto. Comme les transports en navire à vapeur et en chemin de fer s'améliorent, les compagnies d'opéra étrangères viennent régulièrement au Canada et commencent à se produire dans les provinces de l'Ouest. En 1883, la compagnie du Hess Opera d'Angleterre interprète Iolanthe à Winnipeg. Les auditoires de Vancouver entendent, en 1891, Lohengrin de Wagner interprété par l'Emma Juch English Opera des États-Unis. En 1899, un petit groupe de chanteurs du Metropolitan Opera à New York donne en représentation The Chimes of Normandy (adaptation anglaise de l'opérette Les cloches de Corneville) à Winnipeg et à Regina. La San Carlo Opera Company de New York se rend aussi au Canada régulièrement entre 1918 et 1945 et se produit à Vancouver, à Winnipeg, à Montréal et à Toronto. Ces troupes étrangères ont souvent dans leurs rangs des chanteurs d'opéra canadiens qui ont quitté le Canada pour faire carrière en Europe. La diva canadienne Emma Albani et sa troupe font une tournée à Toronto et à Montréal en 1883; à Montréal, à Québec, à Ottawa, à Toronto, à Hamilton et à London en 1889-1890; à Halifax, à St. John's, à Québec, à Montréal, à Toronto, à Ottawa, à Winnipeg, à Vancouver et à Victoria en 1896. La soprano Florence Easton se rend à Montréal en 1904, avec la Savage English Grand Opera Company, et interprète Gilda dans Rigoletto. Éva Gauthier se produit à plusieurs reprises dans diverses villes canadiennes, notamment dans sa ville natale, Ottawa, en 1924 et le 1er juillet 1927, où elle chante pour le 60e anniversaire de la Confédération du Canada. Même si les concerts et les opéras qui comportent des chanteurs canadiens de retour au pays attirent beaucoup de monde en général, la majorité des interprètes canadiens connaissent encore plus de succès à l'extérieur du Canada, notamment en Angleterre, en Italie, en France et aux États-Unis. Au début du XXe siècle, les perspectives de carrière sont très limitées au Canada pour les chanteurs d'opéra. Les professeurs de chant qualifiés sont peu nombreux et les occasions de se produire en public encore plus rares pour les chanteurs en herbe. |