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Jacques Brault
Né à Montréal en 1933, Jacques Brault est poète, romancier et essayiste. Il a fait ses études au Collège Sainte-Marie, à l'Université de Montréal ainsi qu'en France. Sa carrière professionnelle s'est principalement déroulée à l'Université de Montréal, où il a été professeur et chercheur au Département d'études françaises et à l'Institut des sciences médiévales. Parallèlement à ces activités d'enseignement et de recherche, il a participé à de nombreuses émissions culturelles sur les ondes de Radio-Canada. L'œuvre de Jacques Brault, abondante et riche, aborde la plupart des genres littéraires avec un rare bonheur. On y trouve des pièces de théâtre (Trois partitions, 1972), des romans et des nouvelles (Agonie, 1984), des ouvrages de traduction (Transfiguration de E.D. Blodgett, 1998) et plusieurs essais littéraires qui ont fait date dans l'histoire de la critique littéraire au Canada : Miron le magnifique (1966), Chemin faisant (1975), La poussière du chemin (1989), Ô saisons, ô châteaux (1991), entre autres. Mais c'est surtout comme poète que Jacques Brault s'est gagné un grand nombre d'admirateurs et que sa réputation a dépassé les frontières du Canada. Parmi la vingtaine de recueils publiés, on remarque, en particulier, Mémoire (1965), Suite fraternelle (1969), L'en dessous l'admirable (1975), Poèmes des quatre côtés (1975), Moments fragiles (1984) et Il n'y a plus de chemin (1990). Au cours de sa carrière, Jacques Brault a obtenu la plupart des distinctions littéraires d'importance remises au Québec et au Canada : le prix Québec-Paris en 1968 (pour Mémoire), le prix du Gouverneur général en 1970 (pour Quand nous serons heureux), en 1985 (pour Agonie) et en 1999 (pour sa traduction du livre de E.D Blodgett, Transfiguration) ainsi que le prix Alain-Grandbois en 1991 (pour Il n'y a plus de chemin). On lui a attribué, pour l'ensemble de son œuvre, les prix Ludger-Duvernay (1978), Athanase-David (1986) et Gilles-Corbeil (1996). |