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Les origines du hockey remontent à plus d'un siècle. Bien que se poursuive le débat concernant l'endroit où le hockey a officiellement été inventé, on sait avec certitude que les peuples autochtones pratiquent ce sport depuis très longtemps.

Les premières versions du hockey chez les Autochtones se jouaient probablement à l'aide de bâtons faits d'une seule pièce de bois et d'une rondelle improvisée. Certaines preuves indiquent que le hockey serait une version hivernale d'un ancêtre du jeu de crosse, inventé par des tribus autochtones il y a plusieurs centaines d'années.

De nombreuses attestations démontrent que les tribus micmaques du Nouveau-Brunswick ont fabriqué les premiers bâtons tout d'une pièce il y a plus de cent ans. Ces bâtons servaient à jouer dans des ligues bien structurées, à l'origine de l'organisation actuelle du hockey au Canada. Compte tenu de cette histoire, il n'est pas étonnant que les peuples autochtones soient associés au hockey et que ce sport joue un rôle majeur dans les collectivités autochtones modernes.

Les premières ligues de hockey des peuples autochtones se sont formées lors de l'apparition des pensionnats autochtones, où les enfants des Premières Nations demeuraient presque toute l'année scolaire. Pendant les mois d'hiver, le hockey est devenu une activité parascolaire très populaire dans ces écoles, et des tournois ont été organisés entre les écoles autochtones et des écoles rivales.

Aujourd'hui, la tradition des compétitions de hockey se perpétue chez les jeunes, plusieurs nations autochtones canadiennes possédant leurs propres équipes de hockey dans des ligues majeures des niveaux midget et junior A. La majorité de ces équipes ont pour mission de favoriser la réussite des joueurs de hockey autochtones qui désirent accéder à des compétitions de haut niveau. Elles permettent aux joueurs de dépasser leurs objectifs dans ce sport et d'accroître leurs chances de gravir les échelons jusqu'aux équipes de hockey professionnel. Même si les membres de ces équipes ne sont pas tous d'origine autochtone, celles-ci sont une source de fierté pour les collectivités autochtones. Plusieurs Premières Nations possèdent également leurs équipes seniors masculines, qui font partie de ligues adultes réunissant des joueurs autochtones et non autochtones.

Le hockey fait maintenant partie de la culture et des traditions autochtones. Plusieurs collectivités de Premières Nations, de Métis et d'Inuits organisent leurs propres tournois locaux annuels, et plus nombreuses encore sont celles qui possèdent une patinoire. Comme dans bien d'autres villages, les tournois de hockey qui se déroulent à la patinoire locale n'opposent pas forcément des hockeyeurs de haut calibre. Plus souvent qu'autrement, on y joue au hockey pour s'amuser et se retrouver entre amis. Les parties de hockey constituent une activité sociale où se réunissent parents et amis, comparable aux autres activités et fêtes traditionnelles.

Le hockey occupe une si grande place dans les collectivités autochtones de toutes les régions du Canada que des programmes nationaux ont reconnu la nécessité de rendre le hockey plus accessible aux peuples autochtones. Mis sur pied par le National Native Sports Program et le Cercle sportif autochtone, ces programmes ont pour but de donner la chance aux joueurs de hockey autochtones d'améliorer leur performance au jeu tout en acquérant d'autres connaissances hors de la patinoire. Le Cercle sportif autochtone est un des partenaires du Championnat national autochtone de hockey, tournoi annuel pour les jeunes joueurs des niveaux bantam et midget. Ce tournoi permet aux joueurs autochtones de prendre part à une compétition de haut niveau et de représenter leur région, tout en jouant contre d'autres Autochtones. En plus de ces tournois, on organise maintenant des compétitions opposant uniquement des Autochtones chaque année un peu partout au Canada.

Pour les collectivités autochtones, le hockey est beaucoup plus qu'un sport d'équipe ou qu'un simple jeu : il constitue un événement social. Regarder les parties de hockey devient en quelque sorte une tradition. Au cours des dernières décennies, le nombre d'enfants autochtones pratiquant le hockey a augmenté de façon spectaculaire. Cette situation est peut-être attribuable au fait que de plus en plus de joueurs autochtones accèdent à la Ligue nationale de hockey (LNH).

Au début des années 1950, la LNH ne comptait que deux joueurs d'origine autochtone. Fred Sasakamoose, de la Première Nation Ahtakakoop, en Saskatchewan, ainsi que George Armstrong, de Skead, en Ontario, sont reconnus pour avoir ouvert des portes aux joueurs de hockey autochtones. Bien que Sasakamoose ait joué moins d'une saison dans la Ligue, sa présence dans une équipe de la LNH constituait un exploit exceptionnel, compte tenu qu'à cette époque la LNH ne comprenait que six franchises.

L'autre figure de proue autochtone du hockey professionnel était George « Chief » Armstrong, qui a passé 21 saisons au sein des Maple Leafs de Toronto et remporté quatre Coupes Stanley dans les années 1960. Figurant parmi les hockeyeurs de la LNH les plus remarquables de sa génération, Armstrong était capitaine des Maple Leafs lors de la dernière victoire de la Coupe de cette équipe, en 1967.

Les joueurs comme Sasakamoose et Armstrong ont ouvert la voie à d'autres joueurs vedettes autochtones des années 1970 tels que Reggie Leach, Bryan Trottier et Stan Jonathan. Leach et Trottier, joueurs étoiles de la LNH, ont tous deux connu une longue et brillante carrière de hockeyeur. Quant à Jonathan, il a été un des premiers « policiers » autochtones de la Ligue et a inspiré d'autres joueurs robustes comme Gino Odjick, Sandy McCarthy et Chris Simon.

Toutefois, les joueurs autochtones sont de plus en plus reconnus pour leurs performances sportives autant que pour leur jeu robuste. Par exemple, Wade Redden, des Sénateurs d'Ottawa, est un Métis de la Saskatchewan. Redden a représenté le Canada à plusieurs occasions; il a notamment fait partie de l'Équipe Canada lors de la Coupe du monde en 2004.

Sheldon Souray, un Métis de l'Alberta, est défenseur pour les Canadiens de Montréal. Souray a participé au match des étoiles de la LNH en 2004, après avoir connu un début de saison spectaculaire en 2003-2004. Il a en effet réussi son premier tour du chapeau en carrière et, quelques semaines plus tard, il a établi un record pour les Canadiens de Montréal en devenant le défenseur ayant marqué le plus de points en une partie, soit six points (un but et cinq passes).

Jonathan Cheechoo, un Cri de Moose Factory, en Ontario, s'est distingué au match des recrues de la LNH du week-end des étoiles en 2004, pendant lequel il a réussi quatre passes. Il s'est aussi classé ex æquo en première place comme marqueur de son équipe, les Sharks de San Jose, en accumulant 28 buts à sa deuxième saison dans la Ligue. Il faut également mentionner Jordin Tootoo, le premier Inuit à s'être fait repêcher par une équipe de la LNH et le premier à avoir joué une partie dans la LNH. Tootoo a passé toute la saison 2003-2004 au sein des Predators de Nashville. En outre, un nombre croissant de hockeyeurs autochtones jouent dans les ligues mineures en attendant d'apparaître à leur tour sur les listes de la LNH.

 

Il n'y a pas que des joueurs de hockey parmi les Autochtones faisant partie de la LNH. Les anciens joueurs Bryan Trottier et Ted Nolan sont devenus entraîneurs d'équipes de la LNH, tandis que John Chabot et Jamie Leach ont travaillé comme entraîneurs au niveau junior majeur. Ron Delorme, également un ancien joueur, s'est plutôt tourné vers le dépistage. Il est actuellement dépisteur en chef pour les Canucks de Vancouver.

Compte tenu de l'exemple que donnent les nombreux joueurs autochtones de la LNH et les jeunes étoiles montantes qui gravissent actuellement les échelons vers la LNH, il n'est pas étonnant qu'un si grand nombre d'enfants autochtones désirent jouer au hockey, peu importe qu'ils parviennent ou non à faire partie de la LNH. Le hockey est plus populaire que jamais dans les collectivités autochtones. Les enfants jouent au hockey par simple plaisir, et pour les liens d'amitié uniques qui se tissent entre coéquipiers partageant le même banc et le même vestiaire, et vivant ensemble les hauts et les bas de tout sport d'équipe. Bien que les règles du hockey aient changé et que le jeu ait évolué, le but de chaque partie est toujours le même : s'amuser et donner son 110 pour 100! En somme, on peut affirmer que le hockey a un immense effet de ralliement dans les collectivités autochtones.


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