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Nouvelles de la Bibliothèque nationale
Janvier 1997
Vol. 29, no. 1

Une fenêtre sur les documents canadiens : la prestation des services aux chercheurs à la Bibliothèque nationale

par Mary Jane Starr,
directrice générale,
Services de recherche et d'information

« L'accès est le coeur de la bibliothèque » , selon S. L. Weibel*. Et à la Bibliothèque nationale du Canada, l'accès devient à la fois plus simple et plus complexe. La simplicité découle du rôle de la Bibliothèque nationale, qui consiste à offrir une fenêtre sur le patrimoine canadien de l'édition. Mais puisque la Bibliothèque est également une passerelle vers l'information au sujet du Canada, on peut dire que la « fenêtre » comprend un certain nombre de « volets » . D'où la complexité, puisqu'il existe beaucoup de moyens de recourir aux services de la Bibliothèque pour étudier le Canada et son évolution en tant que pays.

À l'heure actuelle, les clients de la Bibliothèque se servent du courrier conventionnel (comme le dit la chanson, « nous recevons des lettres, nous recevons des lettres, nous recevons des tas de lettres » ), du téléphone et, de plus en plus, du World Wide Web (W3). Et, chaque année, plus de 6 500 personnes viennent à la Bibliothèque nationale pour faire des recherches sur place.

Nos données statistiques d'inscription sur place en disent beaucoup sur les origines et les intérêts de nos chercheurs. Ainsi, les deux tiers de ceux qui se sont inscrits en 1995-1996 se décrivaient comme « membres du grand public » , tandis qu'un autre cinquième se disaient des étudiants ou membres d'une faculté dans des établissements d'enseignement. Les autres clients étaient affiliés à des écoles, des collèges, des entreprises, des ministères ou à des organismes sans but lucratif.

Sur le plan géographique, la répartition était prévisible : les usagers sur place proviennent surtout de la région de la capitale nationale, suivie de l'Ontario et du Québec. De façon plus surprenante, peut-être, les chercheurs provenant des provinces de l'Ouest dépassent le nombre de ceux qui viennent des provinces de l'Atlantique dans une proportion de trois à un. Enfin, de nos clients qui proviennent d'ailleurs, ceux des États-Unis comptent pour plus des trois quarts de nos chercheurs étrangers.

À l'inscription, on demande aux chercheurs de préciser leurs domaines d'intérêt. Les sujets qui dominent, et de loin, sont l'histoire et la généalogie. Le palier d'intérêt suivant comprend les affaires gouvernementales et le droit, la littérature, les affaires et l'économie, et la musique. Des sujets comme les sciences et la technologie au Canada font partie d'autres sujets de recherche.

En fonction des intérêts des clients et des points forts de la collection, la Bibliothèque nationale concentre son soutien à la recherche sur trois secteurs de spécialisation. Depuis plus de 25 ans, la Division de la musique répond aux besoins d'information des personnes qui étudient la musique au Canada, et qui font appel aux collections complètes de la Bibliothèque en matière d'imprimés, de manuscrits et d'enregistrements sonores. En 1994 était créé le Service de recherche en littérature canadienne, qui consolidait la compétence du personnel en littérature de jeunesse, en manuscrits littéraires, et en écriture et édition au Canada. Le dernier-né est le Service de recherche sur l'histoire et la société canadiennes. Soutenu par la solide collection de la Bibliothèque en matière de publications officielles, de journaux, de thèses, de monographies et de périodiques, le Service vise à répondre aux besoins d'information de la majorité de nos clients et à les prévoir.

En plus de concentrer nos ressources sur les sujets prédominants à la fois dans les collections de la Bibliothèque et dans les préoccupations de nos clients, nous avons dernièrement fait bon accueil à des suggestions pour obtenir plus d'échanges d'information entre les membres du personnel de la Bibliothèque et les chercheurs. Une série de séminaires mensuels, intitulés « Savoir Faire » , offrent des possibilités aux chercheurs et au personnel de débattre de sujets d'intérêt particulier. Le premier séminaire, animé par M. Robert MacMillan, portait sur les travaux qu'il effectue concernant les études savantes de Paul Radin et la préhistoire de la nation kwakiutl. Mary Bond, bibliothécaire principale à la référence et bibliographe, y a décrit la réalisation de Ouvrages de référence canadiens : une bibliographie annotée, lors du deuxième séminaire (voir « La compilation de Ouvrages de référence canadiens : une bibliographie annotée » , Nouvelles de la Bibliothèque nationale, vol. 28, no 1, janvier 1996, p. 9-10). Ce forum nous a tous permis, aux membres du personnel et aux chercheurs, de partager des connaissances et des compétences. En outre, le personnel de la Bibliothèque peut apprendre de quelle façon les clients se servent des collections et, en les consultant directement, améliorer les services de l'institution.

La série de séminaires constitue un excellent moyen d'améliorer les services pour les clients sur place, mais nous nous efforçons également d'améliorer l'accès pour les clients à l'extérieur de la Bibliothèque. À cet égard, on peut s'attendre à une évolution fantastique dans la foulée de nos projets de numérisation (voir ailleurs dans ce numéro). En créant l'accès électronique aux outils de référence et de recherche jusqu'ici offerts uniquement aux chercheurs sur place, la Bibliothèque nationale met ses collections à la portée de beaucoup plus de personnes, tant au Canada qu'à l'étranger. Pour ne citer que deux récents exemples d'outils de recherche qui sont désormais accessibles électroniquement, mentionnons l'Index des Commissions royales et l'Index des périodiques de musique canadiens (voir « La numérisation des collections : le partenariat entre la Bibliothèque nationale et Industrie Canada » , Nouvelles de la Bibliothèque nationale, vol. 28, no 9, septembre 1996, p. 6-8). Ces projets contribuent à rétrécir l'écart d'information entre le chercheur éloigné et la collection.

La Bibliothèque nationale fait également appel à son site W3 pour rendre d'autres sources d'information plus accessibles aux clients d'un océan à l'autre, et autour du monde. « Information sur le Canada par matière » (www.collectionscanada.ca/cibs/index-f.html), par exemple, est un guide méthodique des sites Internet à contenu canadien qui croît chaque jour et représente une source de plus en plus importante d'information sur le Canada. Le « Guide de recherche sur l'histoire du travail au Canada » (www.collectionscanada.ca/2/26/h26-201-f.html) de la Bibliothèque est centré sur certains ouvrages de référence majeurs et des collections de la Bibliothèque nationale, de même que sur des ressources que possèdent les Archives nationales du Canada et la bibliothèque de Développement des ressources humaines Canada. « Services pour les généalogistes » (www.collectionscanada.ca/genealogie/022-607.003-f.html) donne de l'information au sujet de l'histoire des familles, tout comme Ouvrages de référence en généalogie canadienne, qui comprend de l'information sur les bibliographies des ouvrages de la collection de la Bibliothèque nationale (voir ailleurs dans le présent numéro).

Ces projets de numérisation ont plusieurs buts : soit de répondre aux besoins des clients; de permettre aux chercheurs d'être plus autonomes dans leur recherche d'information; d'offrir aux Canadiens de tout le pays un accès égal aux services de la Bibliothèque nationale; enfin, de prendre en compte la réduction des ressources en faisant porter l'accent sur le service multidirectionnel, plutôt que sur le service individuel.

La Bibliothèque nationale s'efforce constamment d'harmoniser ses collections et ses services en vue de répondre aux besoins d'information des Canadiens. Les services spécialisés basés sur les ressources, les séminaires à l'interne et les projets de numérisation figurent parmi les nombreux moyens dont dispose la Bibliothèque pour rapprocher les chercheurs et l'information qu'ils recherchent, et pour confirmer la place qu'occupe la Bibliothèque nationale comme ressource fondamentale pour l'étude du Canada.

* S.L. Weibel « The World Wide Web and Emerging Internet Resource Discovery Standards for Scholarly Literature » Library Trends, vol 43, no 4, printemps 1995, p. 627.