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L'airL'ouragan Hazel, 15 octobre 1954Le 15 octobre 1954, l'ouragan Hazel a frappé la ville de Toronto, qui comptait à l'époque plus d'un million d'habitants. Pendant la tempête, les vents ont atteint 124 km/h et il est tombé plus de 200 millimètres de pluie en moins de 24 heures seulement. Cette horrible tempête a fait 81 morts à Toronto, a laissé près de 1 900 familles sans foyer et a causé plus de 25 millions de dollars de dommages. Vingt ponts de la ville ont été détruits ou endommagés de manière irréparable. La commission royale qui a enquêté sur les conséquences de l'ouragan a estimé les coûts de réparation à 100 millions de dollars en 1954, ce qui équivaudrait aujourd'hui à plus d'un milliard de dollars. Au plus fort de la tempête, l'ouragan Hazel était une tempête de catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson, mais il a été rétrogradé au statut de cyclone extratropical pendant qu'il se déplaçait au-dessus du lac Ontario. L'ouragan a fait un peu plus de morts au Canada qu'aux États-Unis (100 au Canada, 95 aux États-Unis), peut-être parce que les Canadiens étaient moins bien préparés à affronter un ouragan. Un ouragan était chose rare dans ces régions : pendant la première moitié du vingtième siècle, on avait observé plus de 350 ouragans dans le secteur occidental de l'Atlantique, mais seulement 25 d'entre eux avaient eu de légères répercussions au Canada. Hazel a déversé 200 millimètres de pluie en moins de 24 heures : un record. Le sol n'a pu absorber toute cette pluie parce que, le mois précédent, la ville avait reçu des précipitations de beaucoup supérieures à la moyenne et la nappe phréatique était saturée. ![]() Membres de l'Armée canadienne chargés de ramasser les débris laissés par le passage de l'ouragan Hazel à Toronto, en novembre 1954 Les souvenirs que les survivants ont gardés de cette terrible tempête évoquent la destruction causée par l'ouragan. Ils se rappellent avoir vu des maisons mobiles flotter sur la rivière Humber, des casseroles et des plats tomber des étagères, et des gens crier au secours. Parfois, les sauveteurs ne pouvaient rien faire parce qu'ils étaient pris dans leur véhicule. Un survivant se souvient d'avoir vu des éclairs lorsque les lignes électriques se brisaient et tombaient dans la rivière. D'autres racontent que des maisons étaient arrachées de leur solage, que des voitures se remplissaient de boue et qu'il y avait partout des racines et des débris. L'armée a été appelée pour effectuer des opérations de recherche. Les soldats ont trouvé des cadavres enterrés sous les broussailles et les mauvaises herbes, dans des maisons démolies ou ensevelis profondément dans la boue. Chez plusieurs personnes, la catastrophe a provoqué le désir d'aider les autres. Pendant deux semaines, des associations d'entraide et des groupes de femmes ont servi des milliers de repas aux sinistrés et aux sauveteurs. Les gens ont aussi contribué généreusement à un fonds pour les victimes de l'ouragan. De plus, l'ouragan a donné naissance à la mise sur pied et au financement de l'Office de protection de la nature de Toronto et de la région, dont le mandat était de préparer les citoyens à d'éventuels dangers d'inondation. ![]() Article de presse : STORM BRINGS DEATH, DELAY AND DARKNESS ![]() Article de presse : 54 DIE; 69 LOST ![]() |
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