<
 
 
 
 
×
>
Vous consultez une page Web conservée, recueillie par Bibliothèque et Archives Canada le 2007-05-26 à 19:55:12. Il se peut que les informations sur cette page Web soient obsolètes, et que les liens hypertextes externes, les formulaires web, les boîtes de recherche et les éléments technologiques dynamiques ne fonctionnent pas. Pour toutes les demandes ou pour recevoir du soutien, envoyez un courriel à archivesweb-webarchives@bac-lac.gc.ca. Voir toutes les versions de cette page conservée.
Chargement des informations sur les médias

You are viewing a preserved web page, collected by Library and Archives Canada on 2007-05-26 at 19:55:12. The information on this web page may be out of date and external links, forms, search boxes and dynamic technology elements may not function. For all requests or for support, email archivesweb-webarchives@bac-lac.gc.ca. See all versions of this preserved page.
Loading media information
X
Sauter les liens de navigation (touche d'accès : Z)Bibliothèque et Archives Canada / Library and Archives Canada
Élément graphique EnglishContactez-nousAideRechercheSite du Canada
AccueilÀ notre sujetQuoi de neuf?À l'affichePublications

Logo des Nouvelles de la Bibliothèque nationale      Sommaire   Article suivant

Nouvelles de la Bibliothèque nationale
Janvier 1996
Vol. 28, no. 1

La compilation de Ouvrages de référence canadiens : une bibliographie annotée

Mary Bond, bibliothécaire documentaliste principale, Division des services de référence et d’information

Dans un article intitulé «Looking Ourselves Up», Sandra Martin parle de la nécessité pour nous de disposer d’ouvrages de référence canadiens, tels que l’Encyclopédie de la musique au Canada, l’Atlas historique du Canada et le Dictionnaire biographique du Canada :

…toute bibliothèque canadienne bien pourvue, publique ou privée, doit compter sur deux types d’ouvrages de référence : des ouvrages de portée internationale et des ouvrages typiquement canadiens. Chercher des renseignements canadiens dans un ouvrage de référence général, c’est comme essayer de trouver les marques de matchs de hockey dans un journal de Madrid. Les mentions particulières que l’on peut trouver sur le «nord vrai» sont souvent ou erronées, terriblement laconiques ou encore désespérément dépassées quand elles ne sont pas tout cela à la fois. Il me semble que posséder nos propres ouvrages de référence est un outil de développement national aussi valable que les chemins de fer, le drapeau ou la CBC. Rien ne confère plus de vigueur aux définitions de nous-mêmes et de nos institutions que la possibilité de les consulter dans un ouvrage de référence. Si nous ne savons pas ce que nous sommes ni d’où nous venons, comment saurons-nous ce qu’il faut faire pour nous rendre là où nous voulons aller dans l’avenir? Quill & Quire , Janvier 1993, p. 24 * [traduction]

Voilà sur quoi porte la bibliographie Ouvrages de référence canadiens : une bibliographie annotée, c’est-à-dire sur des ouvrages de référence expressément canadiens. Cette bibliographie, dont la publication est prévue pour le printemps 1996, cite et décrit des sources de référence canadiennes et étrangères de toutes sortes, sur divers supports, sur le Canada : sa population, ses institutions, ses organisations, ses publications, son art, sa littérature, ses langues, ses religions et son histoire. Elle se veut un outil de base pour les bibliothèques et les chercheurs canadiens.

Ses 4 194 notices sont réparties en deux volumes sous les trois grandes catégories suivantes : ouvrages de référence généraux, histoire et sujets connexes, et sciences humaines. Ces catégories sont sub-divisées par sujet, genre, type de document, ou par province ou territoire selon le cas. Des annotations bilingues décrivent la périodicité, le contenu, le classement et l’indexation d’une publication, sa disponibilité en supports de remplacement, les changements de titre et les relations avec d’autres ouvrages. La bibliographie se termine par quatre index, soit les noms, les titres, les sujets français et les sujets anglais.

Destiné à mettre à jour le Canadian Reference Sources : A Selective Guide (2e éd., Canadian Library Association, 1981) de Dorothy Ryder, cet ouvrage inclut deux ou trois fois plus de sources pour la plupart des sujets touchés, en grande partie en raison de la prolifération des publications de recherche au cours des 15 dernières années. Nombre des sujets touchés par Dorothy Ryder ont été étoffés pour rendre compte de l’évolution de la société canadienne, et de la recherche en études canadiennes. L’art populaire, l’art de performance et la vidéo, l’histoire ethnoculturelle et le paganisme figurent parmi les catégories ajoutées. Les sources d’intérêt régional, provincial ou local se sont multipliées. Citons l’excellente série de bibliographies par comté et par région du Québec publiée par l’Institut québécois de recherche sur la culture, le Dictionary of Newfoundland English et le British Columbia Local Histories: A Bibliography. De plus, des lacunes importantes dans le contrôle bibliographique de la documentation sur certains sujets ont été corrigées, comme c’est le cas avec Art et architecture au Canada : bibliographie et guide de la documentation jusqu’en 1981 .

Le nombre de formats de publication des sources de référence canadiennes a en outre augmenté depuis la publication du guide précédent. La publication Ouvrages de référence canadiens : une bibliographie annotée comprend des ouvrages sur support papier, sur microforme, sur disquette, en direct et sur disque compact ROM. Deux films retraçant l’histoire du cinéma canadien sont également mentionnés. Des éditions en braille et des enregistrements sonores, des numéros fournis par l’Institut canadien de microreproductions historiques (ICMH) et par le produit sur disque compact ROM, Microlog et des adresses Internet sont précisées dans quelques annotations.

La recherche dans le cadre de cette bibliographie a commencé à l’automne 1989. La recherche sur chaque matière faisait intervenir un certain nombre de tâches. De grandes bases de données bibliographiques ont été consultées, comme DOBIS et ISM, sous des vedettes-matières pertinentes, de même que des noms d’organisations, d’institutions et d’auteurs. Des bibliographies imprimées et des guides bibliographiques ont été dépouillés pour trouver d’autres sources de référence. De grandes revues spécialisées traitant d’un domaine particulier ont été parcourues. D’autres ouvrages ont été recueillis en consultant systématiquement la collection de la BNC, de même que celle d’autres bibliothèques et centres de ressources. Par exemple, pour ma recherche sur les beaux-arts et les arts décoratifs, j’ai travaillé dans les bibliothèques du Musée des beaux-arts du Canada, du Conseil de l’artisanat de l’Ontario et du Musée royal de l’Ontario. Les quelques jours passés à la Bibliothèque nationale du Québec m’ont permis de compléter ma recherche sur les sources de référence du Québec. Ma collègue, Martine Caron, s’est rendue aux bibliothèques du Musée canadien des civilisations et du ministère des Affaires indiennes et du Nord pour ses recherches sur les sources de référence en langues autochtones. Dans la plupart de ces institutions, nous avons bénéficié des conseils d’employés experts dans chaque domaine particulier.

Définir une matière a toujours été la partie la plus intéressante du processus de recherche. Nous avons commencé par une exploration en surface, en relevant les sujets et les types de documents. Pour l’architecture, par exemple, nous avons examiné des études nationales, régionales, provinciales et locales, des ouvrages sur les types et les matériaux de construction, des guides sur les styles et les époques, les répertoires de bâtiments historiques et d’architectes, et des sources de référence sur la conservation architecturale. Il nous a semblé approprié d’inclure des guides sur l’architecture des principales villes du pays. L’architecture domestique et religieuse ainsi que l’étude de certains types de bâtiments publics relèvent des niveaux national et provincial. Des ouvrages sur des constructions secondaires, telles que des granges, des phares et des gares de chemin de fer ont été exclues, de même que des ouvrages sur des architectes et des projets de construction précis. Nous visions la cohérence dans le choix d’une matière par rapport à une autre, en ce qui concerne la nature d’une matière en particulier. La sélection et l’annotation étaient presque toujours basées sur l’examen physique de l’ouvrage.

Le plus grand défi de ce projet a été de tenir à jour toutes les matières. Nous avons tenté de le faire en examinant Livres à paraître , diverses listes d’acquisitions de bibliothèques, des périodiques de recensions et les nouveaux documents qui s’ajoutaient à la collection de la BNC. Certaines tâches, telles que l’examen des sites Internet et la consultation de Microlog sur disque compact ROM ont été effectuées vers la fin du projet.

L’un des plus grands avantages du travail avec un logiciel de gestion de base de données est la facilité avec laquelle on peut ajouter, mettre à jour, indexer et trier des notices. Nous avons donc pu ajouter des notices aux nouveaux ouvrages presque jusqu’à la toute fin du stade de correction des épreuves du projet. Nous tenons à jour les bases de données Inmagic et vous saurions gré de nous communiquer les ouvrages que nous avons oubliés, les nouvelles éditions, ou tout autre renseignement pertinent.

Après avoir consacré six ans à ce projet de compilation, je suis heureuse de pouvoir dire que je me considère toujours très privilégiée d’avoir eu la chance d’y travailler. Je souhaite que Ouvrages de référence canadiens : une bibliographie annotée permettra, grâce aux ouvrages cités, de les faire mieux connaître, ce que Sandra Martin considère comme essentiel à la définition de notre identité canadienne.

Les renseignements concernant comment obtenir Ouvrages de référence canadiens ainsi que le prix seront publiés dans un prochain numéro des Nouvelles de la Bibliothèque nationale .

______
* Quill & Quire, janvier 1993, p. 24.