In 1942, in the greatest comeback in Stanley Cup history, Toronto beat Detroit in the first series after losing the first three games. Following the Leafs’ third loss, coach Hap Day startled fans by benching star forward Gord Drillon and veteran defenceman Buck McDonald for the rest of the series.

Après trois défaites, Toronto aligne quatre triomphes consécutifs

Et la coupe Stanley prend la chemin de la Ville. -- Ils gagnent 3 à 1 samedi, aidés par une punition coûteuse à Jimmy Orlando. -- Deux buts pour le vétéran Dave Schriner. -- 16,218 fervents voient la septième joute. -- Langelle compte le but décisif.

TORONTO, le 20 -- (P.C.) -- Après avoir réalisé le plus merveilleux retour dans l'histoire du hockey professionnel, les Maple Leafs de Toronto, ont finalement décroché le fameux Trophée Calder, qui leur avait échappé depuis 1932. Samedi soir, il ne restait plus que 12 minutes et 13 secondes de jeu et les Red Wings de Détroit, étaient en bonne voie de capturer la célèbre coupe.

Mais la plus forte foule à jamais assister à une joute de hockey au Canada (16,218) ne put contenir sa joie surhumaine lorsque leurs favoris exécutèrent une poussée irrésistible qui leur rapporta trois buts en neuf minutes.

Les plus ardents admirateurs de l'équipe torontonienne, demeurè-rent longtemps sur les lieux afin de voir leurs héros de près. Il y avait au Garden 559 personnes de plus que lors de la mémorable série de la Coupe Mémoriale entre les Généraux d'Oshawa et les Seals de St-Boniface en 1938.

PUNITION COUTEUSE

Syd Howe avait enfilé le premier but de la partie au début de la seconde période et les Wings s'aggrippaient à leur fragile avance avec l'énergie du désespoir. Mais lorsque Jimmy Orlando, le méchant garnement des visiteurs, se vit infliger sa deuxième punition de la partie à la troisième session, les Leafs chargèrent furieusement et Dave Schriner eut tôt fait d'égaliser le pointage. Puis Pete Langelle scella l'issue de la rencontre deux minutes plus tard. Pour plus de sûreté, Schriner claqua son deuxième but de la partie pour compléter la déroute des infortunés Wings.

Sid Abel prépara le jeu pour l'unique but des gars de Jack Adams. Il partit d'en arrière de ses propres filets, puis il y eut une série de passes entre Abel, Orlando et Howe avant que ce dernier se trouve en position de compter. Et Ernie Dickens, recrue des Leafs, complètement médusé par le bel ensemble des trois joueurs de Détroit, avait le dos tourné lorsque le vétéran Howe décocha un revers que Broda ne put bloquer.

Pressentant un malheur, Orlando se tint la tête entre les mains lorsque l'arbitre lui ordonna de prendre le chemin du cachot dans le troisième chapitre. Le bouillant citoyen de Montréal avait bousculé trop durement Syl Apps, capitaine des locaux. Et Orlando faillit s'arracher les cheveux lors-que le franc-tireur Sweeney Schriner plaça les deux camps à termes égaux, pendant son séjour au frigidaire.

A partir de ce moment, fatal pour les Wings, il n'y avait plus rien pour entraver l'élan des Leafs. Langelle mit à profit une mêlée générale dans le territoire ennemi pour déposer le disque dans la cage des Wings. Non satisfaits de ce double succès, les Leafs accentuèrent la frénésie de leurs offensives lorsqu'ils s'apperçurent que leurs rivaux s'épuisaient rapidement. Schriner profita d'une ouverture pour s'échapper après avoir reçu la rondelle de Lorne Carr. Dave n'eut aucune difficulté pour s'approcher des filets de Mowers, et son lancer à bout portant fut trop précis pour le cerbère du Détroit.

Détroit -- Buts, Mowers; défense, McCaig et J. Stewart; centre, J. Brown; ailes, Carveth et Liscombe; alternants, Bush, Motter, Orlando, Grosso, Wares, Abel, Geisebrecht, Howe et Bruneteau.

Toronto -- Buts, Broda; défense, Kampman et Stanowski; centre, Langelle; ailes, McCreedy et Davidson; alternants, Dickens, Goldham, G. Stewart, Apps, N. Metz, D. Metz, Carr et Schriner.

Arbitres : Bill Chadwick; Aurèle Joliat et Archie Wilcox.