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Vie en Angleterre

Vie à « Reydon Hall » dans les années 1820
Relations littéraires dans le Suffolk
Relations à Londres
Mariages


Vie à « Reydon Hall » dans les années 1820

« Reydon Hall »

Après la mort du père en 1818, la famille Strickland a continué à vivre à « Reydon Hall », le manoir dans le Suffolk. Peu de temps après, les deux sœurs aînées, Eliza et Agnes, se sont rendues à Londres pour tenter de gagner leur vie comme rédactrices ou réviseures dans le monde de l'édition (revues, publications annuelles), alors en pleine expansion. Au début des années 1820, les deux cadets, Samuel et Thomas, se sont également mis en route pour faire fortune : Samuel, qui a émigré au Canada, a travaillé comme arpenteur à la Société immobilière du Canada (Canada Land Company) avant de se fixer dans la région de Peterborough. Thomas est entré au service de la société East India Company en tant que marin marchand (voir la lettre de Susanna à James et Emma Bird de janvier 1831).

Agnes Strickland

Se trouvant avec peu d'argent pour nourrir leur famille, les sœurs se sont tournées vers l'un des créneaux accessibles à leur époque aux jeunes femmes de bonne naissance, mais pauvres. Elles ont commencé à écrire des récits et des poèmes pour être publiés. Au départ, Catharine et Susanna ont privilégié les livres pour enfants, mais Susanna s'est aussi essayée dans les genres plus exigeants que sont la poésie et les croquis pour adultes (voir Susanna Moodie : Œuvres complètes). Elles se sont créé des relations dans les milieux littéraires londoniens grâce à leurs sœurs aînées et aux éditeurs dans le Suffolk tels que Thomas Harral et la famille Childs, de Bungay.

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Relations littéraires dans le Suffolk

Les Harral étaient des amis proches des jeunes sœurs Strickland : Susanna et Laura Harral ont été des amies intimes jusqu'à la mort précoce de Laura, et Catharine a été fiancée quelque temps à Francis, le frère de Laura (voir la lettre de Susanna à James Bird du 9 avril 1831). Thomas Harral, après avoir travaillé pour l'East Anglian et le Suffolk Chronicle, a déménagé avec sa famille à Londres, où il est devenu rédacteur en chef de La Belle Assemblée, revue de mode et de spectacles. Pendant un certain temps, Susanna et Catharine se servaient de son entremise pour faire publier leurs écrits dans les livres-cadeaux et les publications annuelles très populaires à l'époque. Toutefois, en 1831, cette amitié s'est considérablement affaiblie en raison du comportement étrange de Mme Harral (voir la lettre de Susanna à James Bird du 9 avril 1831).

Les Childs, imprimeurs non conformistes de l'est de l'Angleterre, ont fait imprimer Enthusiasm, le recueil de poèmes de Susanna, en 1831. Sarah Strickland, une des sœurs aînées de Susanna et de Catharine, a épousé Robert Childs en 1835.

Parmi les autres amis des jeunes auteures figuraient James et Emma Bird, originaires du village voisin d'Yoxford et destinataires d'un grand nombre de lettres que Susanna et Catharine ont écrites en Angleterre. James, papetier, libraire et poète, a favorisé les activités littéraires des sœurs. Lui et sa femme avaient une famille nombreuse et l'un de leurs fils, James, émigrera au Canada en compagnie des Moodie.

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Relations à Londres

Thomas Cheesman

Grâce à leurs relations, les deux jeunes sœurs ont pu passer du temps à Londres et élargir leur horizon professionnel et personnel. Thomas Cheesman, un vieux cousin et graveur assez réputé, habitait près du British Museum, non loin de leur tante Rebecca Leverton, à Bedford Square. Cheesman avait fait les gravures miniaturisées des jeunes sœurs Strickland au cours d'un de ses séjours à " Reydon Hall " (voir la lettre de Susanna à Catharine de janvier 1872). Leur tante, Rebecca Leverton, riche veuve de l'architecte de Bedford Square, a accueilli généreusement ses jeunes nièces à de nombreuses occasions. Elle a même invité Catharine à l'accompagner à Bath et à sa maison de campagne près de Waltham Abbey dans l'Essex.

Thomas Pringle, secrétaire de la Ligue anti-esclavagiste et réformiste actif et franc, a eu une influence décisive sur Susanna à Londres. Écossais de naissance, rédacteur en chef, journaliste et poète, il venait de rentrer d'Afrique du Sud avec sa famille lorsque Susanna a fait sa connaissance. Chez eux, à Londres, où elle était toujours la bienvenue, Susanna a transcrit les récits de deux anciens esclaves, Mary Prince et Ashton Warner, qui demandaient le soutien de Pringle (voir les lettres de Susanna à James et Emma Bird de janvier 1831 et du 9 avril 1831). Susanna a également travaillé de concert avec sa sœur Agnes cette même année pour créer Patriotic Songs, collection de leurs poèmes sur fond musical.

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Mariages

Susanna a rencontré, chez les Pringle, John Wedderburn Dunbar Moodie, officier retraité (à demi-solde) du 21e régiment des fusiliers du Nord qui, depuis son arrivée à Londres en 1830, était à la recherche à la fois d'un éditeur pour son manuscrit et d'une femme pour partager sa ferme éloignée et isolée en Afrique du Sud. (Le livre de John, Ten Years in South Africa, Including a Particular Description of the Wild Sports, a été publié par Richard Bentley en 1835.)

John et Susanna se sont fréquentés brièvement et cette période a été orageuse à en juger par les lettres qu'ils se sont écrites pendant cette période (voir les lettres de John à Susanna du 19 août 1830 et du 7 septembre 1830, et la lettre de Susanna à James et Emma Bird de janvier 1831). Ils se sont mariés à Londres le 4 avril 1831 chez les Pringle (voir la lettre de Susanna à James Bird du 9 avril 1831) et ont déménagé à Southwold pour attendre la naissance de leur premier enfant. Dès l'hiver, ils ont commencé à faire des projets pour émigrer au Canada (voir les lettres de John à Susanna du vendredi matin 1832 et du 24 mai 1832). Le roman de Susanna Flora Lyndsay commence en relatant les détails de ces mois de préparation en vue de leur départ.

Thomas Traill, comme son ami John Moodie, est originaire des îles Orcades et ancien officier au cours des guerres napoléoniennes. En 1830, alors en visite chez un oncle à Londres, il a repris contact avec John (voir la lettre de John à Susanna de mars 1832) et, par son entremise, a rencontré Catharine Parr Strickland. Le 13 mai 1832, les deux se sont mariés quelque peu hâtivement et ont dû faire face à l'opposition familiale. Sans tarder, Catharine et Thomas sont partis en bateau pour rencontrer les relations écossaises de Traill et mettre la main finale à leur projet d'émigrer au Haut-Canada avec les Moodie (voir la lettre de Catharine à James Bird du 13 mai 1832).

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