Géographie et navigation
La géographie de la côte de l’île de Vancouver a joué un rôle important dans l’histoire des naufrages. Les glaciers et les éperons rocheux ont formé la côte en créant des falaises abruptes, des bas-fonds rocheux et des promontoires. Les vaisseaux peuvent venir très près des rochers, car les eaux sont profondes jusqu’à la rive. Les vaisseaux peuvent se frotter sur un fond de sable ou de boue sans faire beaucoup de dommages. Par contre, frapper un fond rocheux est comme frapper un iceberg.
Plusieurs naufrages sur la côte sont causés par l’impossibilité des vaisseaux de reprendre la mer avant d’être poussé sur les rochers par le vent. De forts courants ainsi que le reflux et le flux des marées peuvent augmenter les dangers causés par les rochers submergés. Plusieurs navires essayant de naviguer dans un canal étroit sont forcés hors de position et endommagés par des pics, des récifs, des rochers et des affleurements cachés sous la surface de l’eau. En 1967, le Queen of Prince Rupert s’est abîmé sur le récif Haddington, au large d’Albert Bay. Quelques années plus tard, on a éventré le fond du navire en tentant de passer par Gunboat Passage du mauvais côté de la bouée.
On peut éviter les dangers géographiques en utilisant des aides à la navigation telles que des bouées et des lumières qui marquent les obstacles et les zones dangereuses. Les cartes de navigation sont également très importantes. Durant la formation en navigation, beaucoup de travail est fait en utilisant ces cartes. Les navigateurs apprennent à lire ces cartes nautiques spécialisées et à porter eux-mêmes les dangers sur les cartes.
De nos jours, les marins comptent sur des outils de navigation tels que l’indexage parallèle, qui fonctionne avec le radar. C’est très semblable à l’installation d’un détecteur de bordures électronique le long du navire pour que le vaisseau n’entre pas à l’intérieur d’une distance minimum prédéterminée d’une rive ou d’un danger de navigation.