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Description de travail – document approuvé
par la ou le gestionnaire compétent et décrivant
les exigences du travail d’un poste ou d’un emploi.
Une description de travail contient tous les renseignements qui,
en vertu de la norme de classification pertinente, sont
nécessaires à son évaluation.
Poste – travail attribué par la ou le
gestionnaire compétent qui peut être accompli par
une personne.
Emploi –soit un poste unique, soit un certain
nombre de postes similaires ou identiques et dont le travail
n’est décrit que par une seule description de
travail.
Descriptionde travail générique
– description de travail précisant le travail
attribué aux postes semblables
ou identiques du même niveau et groupe professionnel. Une
description de travail générique peut servir
à décrire un travail semblable ou identique au sein
de différentes organisations.
Le
Code de valeurs et d’éthique de la fonction
publique met de l’avant les valeurs et
l’éthique de la fonction publique pour guider et
soutenir les fonctionnaires dans toutes leurs activités
professionnelles. Les valeurs démocratiques,
professionnelles, liées à l’éthique
et liées aux personnes y sont énoncées.
De plus, le
Cadre de surveillance de la classification définit
un certain nombre de valeurs plus spécifiques à la
classification qui vont de pair avec ces valeurs de
l’ensemble de la fonction publique. Les administrateurs
généraux, les gestionnaires et les conseillers en
ressources humaines doivent exercer leurs pouvoirs de
classification en respectant toutes ces valeurs.
Le système actuel de classification à la
fonction publique repose sur les postes; presque tous les
employés sont affectés à un poste
particulier. Le travail attribué au titulaire d’un
poste est expliqué dans une description de travail et il
est évalué en appliquant les définitions du
groupe professionnel et du sous-groupe ainsi que la norme
de classification qui s’impose. Le groupe, le
sous-groupe et le niveau qui en résultent
constituent le fondement de la rémunération des
employés dans la fonction publique.
Outre leur importance aux fins de la détermination des
fourchettes de rémunération qui s’imposent,
les descriptions de travail sont aussi une pierre d’assise
essentielle de la plupart des fonctions de gestion des ressources
humaines nécessaires pour intéresser, maintenir en
poste et motiver des travailleurs qualifiés. Cela inclut
le recrutement, l’avancement, la gestion du rendement, la
gestion de carrière, l’apprentissage, les relations
de travail et la planification des ressources humaines.
La plupart des conventions collectives accordent aux
employés le droit d’avoir un énoncé
complet et à jour de leurs fonctions. Une description de
travail exacte et à jour remplit cette fonction.
Un travail mal décrit peut entraîner une
classification et une rémunération inopportunes
pouvant elles‑mêmes causer l’insatisfaction des
employés, des difficultés de recrutement et de
maintien en poste, et des griefs. De plus, si une description de
travail est sous-classifiée, elle peut nuire
à l’avancement professionnel d’un
employé. Si elle est surclassifiée, elle
entraîne une utilisation inefficace des dépenses
salariales et risque de créer un précédent
inopportun pour d’autres emplois semblables.
L’Agence de gestion des
ressources humaines de la fonction publique du Canada (AGRHFPC)
détient toujours la responsabilité
générale d’assurer
l’intégrité du système de
classification, y compris les descriptions de travail.
Aux termes de la
Politique concernant le système de
classification et la délégation de pouvoir, les administrateurs généraux
peuvent classifier les postes au sein de leur ministère
respectif conformément à la politique, à la
norme de classification pertinente et aux lignes directrices
émises par l’AGRHFPC. Les représentants des
ministères et organismes devraient sélectionner les
pratiques de gestion et les mesures qui leur permettront de
répondre à leurs besoins selon les
paramètres du cadre de travail prescrit dans la politique
et les renseignements fournis dans ces lignes directrices.
Il incombe aux administrateurs généraux de
garantir :
que les gestionnaires et les conseillers en ressources
humaines au sein de leur ministère reçoivent la
formation qui s’impose relativement au système de
classification, y compris les normes de classification
utilisées par le ministère, de manière
à pouvoir s’acquitter de leurs
responsabilités et des pouvoirs qui leur sont
délégués;
que des systèmes et des mécanismes de
contrôle efficaces sont en place de manière à
assurer l’exactitude, la tenue à jour et la
qualité des descriptions de travail (voir Cadre de surveillance
de la classification).
Il incombe aux gestionnaires de garantir :
qu’ils comprennent le système de classification,
y compris l’utilisation des normes de classification et
l’affectation des postes aux groupes professionnels;
qu’ils obtiennent des conseils de personnes
qualifiées sur la conception organisationnelle et sur le
contenu des descriptions de travail au sein de leur contexte
organisationnel;
que leur conception organisationnelle et que
l’affectation des fonctions aux différents postes
sont efficientes, efficaces et respectent le budget;
que les descriptions de travail font
précisément état des fonctions
assignées et exercées;
que l’exactitude et la tenue à jour des
descriptions de travail sont maintenues à mesure que le
travail évolue ou que de nouvelles fonctions sont
attribuées;
qu’ils établissent des dates
d’entrée en vigueur raisonnables et
justifiables;
qu’ils approuvent les descriptions de travail et
qu’ils encouragent les employés à lire et
à signer leur description de travail pour confirmer
qu’ils ont bien lu les renseignements qu’elle
contient.
Il incombe aux conseillers en ressources humaines de
garantir :
que les gestionnaires reçoivent des renseignements sur
la conception organisationnelle et le contenu des descriptions de
travail dans le contexte organisationnel;
que les gestionnaires sont conseillés au sujet de la
forme et du contenu des descriptions de travail en
prévision de la classification du poste;
que les gestionnaires connaissent les critères
d’établissement des dates d’entrée en vigueur.
Les conseillers en ressources humaines ont suivi une formation
aux fins de l’application des normes de classification et
ils peuvent fournir de l’information sur
l’attribution à un groupe professionnel et les
exigences d’information prévues dans les normes.
Pour certains emplois, où les fonctions sont diverses,
il n’est pas toujours possible de déterminer
l’attribution à un groupe tant que le travail
n’est pas complètement décrit. Il peut
être nécessaire d’ajouter des renseignements
additionnels à ce moment.
Quand il n’est pas clair d’emblée quel sera
le groupe professionnel ou le sous-groupe, ou les deux,
pour un nouveau poste, les principales activités et
d’autres renseignements importants sur le travail doivent
être décrits afin de faciliter l’attribution
qui s’impose. Une fois que l’attribution est connue,
d’autres renseignements requis aux fins de
l’évaluation du travail avec une norme de
classification particulière peuvent être
ajoutés à la description de travail. Les
pourcentages de temps ne doivent pas faire partie de la
description de travail et ils ne constituent pas un indicateur
fiable de l’objet principal du travail.
Il est nécessaire de comprendre suffisamment le travail
au moyen de l’analyse du mandat, de la structure
organisationnelle, des obligations de rendre compte des postes
afférents et des fonctions particulières
attribuées au titulaire du poste. La nature et la
complexité du travail attribué au titulaire
d’un poste nouveau ou existant pourrait avoir des
répercussions financières pour le gestionnaire
responsable. Il faut tenir compte des incidences
financières éventuelles au moment de concevoir des emplois (voir
la section des lignes directrices
sur la reclassification portant sur l’affectation des fonctions).
Pratique exemplaire – Préparation
à la rédaction
des descriptions de travail
Gestionnaires :
Communiquez avec votre conseiller
en ressources humaines afin d’obtenir des conseils sur
l’attribution à un groupe et un sous-groupe (le cas
échéant) et sur les facteurs existants de la norme
de classification.
Examinez votre organigramme, les
mandats et les obligations de rendre compte des postes
afférents.
Examinez les exigences du poste
avec d’autres, y compris des collègues et
l’employé qui effectue le travail, le cas
échéant.
Consultez les dirigeants
ministériels de fonctions comme la TI, les finances, les
communications, etc. afin d’obtenir leur point de vue au
moment de réviser ou de rédiger une description de
travail qui concerne ces mandats.
Envisagez l’utilisation
d’une description de travail générique
s’il y a lieu. Les lignes directrices sur
l’utilisation des descriptions de travail
génériques se trouvent à l’annexe
A.
Chaque description de travail doit inclure au moins des
renseignements généraux comme :
le numéro du poste;
le titre du poste;
le niveau et le groupe autorisé;
le code de la Classification nationale des professions
(CNP);
la date d’entrée en vigueur;
le ministère;
la Direction/Division;
l’emplacement;
le numéro d’emploi/générique;
le niveau, le groupe et le numéro de poste du
supérieur.
Les conseillers en ressources humaines doivent fournir aux
gestionnaires un numéro de poste unique pour chaque poste
conformément à la pratique
ministérielle.
Pratique exemplaire – Utilisation des
numéros
de poste/d’emploi
Chaque poste comporte un numéro unique.
Tous les postes utilisant la même description de
travail générique sont liés à un
numéro de poste commun
d’emploi/générique commun.
Il est important que tous les emplois d’un groupe
professionnel soient décrits de manière
cohérente, peu importe si le travail est effectué
dans un seul ou dans plusieurs ministères. Dans cette
optique, les ministères et les organismes doivent observer
les principes suivants :
Commencer la description de travail par les
résultats axés sur le service à la
clientèle – Ces résultats sont les
produits ou les services, ou une combinaison des deux, fournis
par le titulaire du poste. Ils correspondent aux résultats
des activités qui constituent le travail, et non aux
activités en soi. Décrire ces résultats
donne le ton au reste de la description de travail et aide
à déterminer l’objet principal du travail
pour ceux qui lisent la description de travail.
Décrire le travail au moyen de la
détermination des activités principales –
Il s’agit des activités que le titulaire doit
exercer afin de fournir les résultats axés sur le
service à la clientèle. Elles sont aussi
importantes afin de déterminer l’objet principal du
travail et servir de fondement à la compréhension
du travail aux fins de l’évaluation et de
l’attribution à un groupe professionnel et à
un sous‑groupe. Même s’il n’existe pas un
nombre fixe d’activités à couvrir dans une
description de travail, de cinq à sept activités
principales suffisent habituellement à décrire les
responsabilités fondamentales de la plupart des emplois.
Les pourcentages de temps ne doivent pas faire partie de
la description de travail et ils ne constituent pas un indicateur
fiable de l’objet principal du travail.
Décrire le travail par rapport aux quatre
critères déterminés dans la Loi
canadienne sur les droits de la personne – Pour
chacune des caractéristiques, c.‑à‑d.
habileté, effort, responsabilité et conditions de
travail, il doit y avoir une explication précisant les
exigences du travail. Le contenu de chacun des critères
doit être lié directement au travail décrit
dans les activités principales et aux facteurs de la norme
de classification qui serviront à évaluer le
travail.
Inclure l’information additionnelle requise pour
évaluer les facteurs particuliers de la norme de
classification utilisée – Il est possible que
les activités principales et la description de
l’habileté, de l’effort, de la
responsabilité et des conditions de travail
n’incluent pas toute l’information exigée
selon une norme de classification particulière. Les
renseignements additionnels nécessaires pour appliquer la
norme de classification doivent être ajoutés
à la description de travail afin de permettre
l’évaluation de chacun des facteurs dans la
norme.
Veiller à ce que tous les aspects importants
du travail évalué soient visibles dans la
description de travail – Il est important de ne pas
oublier ou de décrire suffisamment les
caractéristiques du travail évalué au moyen
d’une norme de classification donnée.
Utiliser un langage qui décrit avec une
complexité égale le travail effectué par des
femmes comme par des hommes – Historiquement, le
travail effectué par des hommes et le travail
effectué dans les plus hautes sphères de la
hiérarchie a été décrit de
manière plus détaillée. L’utilisation
d’un langage général pour décrire le
travail habituellement effectué par des femmes ou à
des niveaux inférieurs de la hiérarchie peut
entraîner une sous‑évaluation de ce travail.
Il est donc très important d’utiliser un langage
cohérent et objectif au moment de rédiger des
descriptions de travail pour tous les genres
d’emplois.
Pratique exemplaire – Rédaction
de descriptions de travail
Le contenu des descriptions de travail, y compris les
résultats axés sur le service à la
clientèle, les activités principales, une
description de l’habileté, de l’effort, de la
responsabilité et des conditions de travail, de même
que l’information requise aux fins de
l’évaluation avec une norme de classification
particulière, couvrent trois pages. Il arrive parfois que
des renseignements additionnels soient requis.
Il n’est pas facile de décrire un travail. Nous
partons tous avec notre expérience et nos points de vue.
Les gestionnaires doivent savoir qu’il existe des
écueils et prendre les mesures qui s’imposent pour
les éviter. Parmi ces difficultés, mentionnons :
Manque d’information – Il manque de
l’information pour appliquer la norme de classification qui
s’impose.
Information incohérente –
L’information sur l’emploi est incohérente par
rapport à la structure ou au mandat organisationnel.
Information trop détaillée – Une
trop grande quantité de renseignements donne des
descriptions de travail décousues et confuses dans
lesquelles il est difficile de déterminer
l’information cruciale aux fins de l’attribution ou
de l’évaluation.
Trop de jargon – L’utilisation excessive de
la terminologie qui s’applique au travail risque de semer
la confusion chez ceux qui appliquent la norme de
classification.
Sexisme – Facteur ou comportement qui, même
involontairement, favorise un sexe au détriment de
l’autre.
Inflation des tâches – Un
préjugé qui fait qu’un travail semble plus
exigeant ou plus complexe qu’il ne l’est en
réalité.
Fausses attentes au sujet de la nature du travail
– Suppositions selon lesquelles une fonction est trop
importante ou sans importance aux fins de l’emploi.
Cela fait tout simplement partie du travail –
Tendance selon laquelle on perçoit certaines
responsabilités comme des conditions d’emploi,
plutôt que de reconnaître l’effort requis pour
s’en acquitter.
Titres de poste – Tendance à supposer
qu’un titre de poste décrit vraiment le travail; OU
l’attribution d’un titre qui ne fait pas état
de la nature réelle du travail.
Faiblesse terminologique – Tendance à
décrire en termes généraux le travail
effectué par des personnes à un niveau
inférieur dans la hiérarchie.
Terminologie vague – Mots qui peuvent être
interprétés de diverses façons, et qui
peuvent entraîner une application erronée des normes
de classification.
Incapacité de tenir compte de
l’évolution du travail – Incapacité
de tenir compte de la modification du mode de gestion des
affaires dans la fonction publique.
Confusion entre le rendement individuel et le travail en
soi – Tendance à décrire le travail comme
il est effectué, plutôt que le travail qui a
été attribué.
La date d’entrée en vigueur établit
à quel moment le travail expliqué dans la
description de travail a officiellement été
attribué au titulaire d’un poste.
Dans le cas d’une reclassification, une date
d’entrée en vigueur rétroactive aura des
répercussions financières pour le gestionnaire,
étant donné que l’employé aura droit
à une rémunération rétroactive pour
la période pendant laquelle il a accompli tous les aspects
du travail récemment attribué. Pour qu’une
date d’entrée en vigueur soit justifiable, les
gestionnaires doivent se poser les questions suivantes :
À quel moment la totalité ou une partie du
travail a‑t‑elle été
ajoutée?
La totalité ou une partie du travail
a‑t‑elle été ajoutée en une
seule fois?
Quelles parties du travail ont fait la différence au
moment de l’attribution à un groupe ou à un
niveau, ou les deux?
Quand le poste est nouveau, la date d’entrée en
vigueur fait état du moment auquel le nouveau travail a
été officiellement classifié et du moment
où il peut être doté.
Les gestionnaires sont invités à discuter de la
date d’entrée en vigueur avec le conseiller en
ressources humaines et avec l’employé
concerné si le poste est occupé. Ces discussions
pourraient permettre d’ajouter de l’information
nécessaire, simplifier les décisions et
éviter les différends au sujet des dates
d’entrée en vigueur.
Pratique exemplaire – Dates
d’entrée en vigueur
Le conseiller en ressources humaines et
l’employé sont consultés avant
l’établissement d’une date
d’entrée en vigueur en cas de reclassification
d’un poste.
Les gestionnaires sont responsables de l’exactitude des
descriptions de travail soumises aux fins de classification. Leur
signature datée sur une description de travail indique
qu’ils approuvent le travail qu’ils ont
attribué et confirme que le contenu de la description de
travail est exact et complet.
Les employés ont intérêt à ce que
la description de travail soit un reflet fidèle du travail
qu’ils effectuent. Si un employé occupe un poste, il
doit pouvoir lire et commenter la description de travail qui
correspond à ce poste. Pour une description de travail
générique, le gestionnaire doit consulter un
échantillon représentatif d’employés
dont le travail est visé dans la description de
travail.
L’approbation finale de la description de travail
relève du gestionnaire.
Pratique exemplaire – Approbation des
descriptions
de travail
Toutes les descriptions de travail sont signées et
datées par le gestionnaire responsable avant
d’être soumises pour classification.
Toutes les descriptions de travail sont signées par
l’employé pour indiquer qu’il a pu lire et
commenter le contenu de la description de travail..
Au fil des ans, le travail associé à chaque
poste se modifie par suite de l’évolution des
exigences organisationnelles et de l’instauration de
nouveaux programmes. La nouvelle technologie peut aussi modifier
le travail, tout comme l’attribution active de nouvelles
responsabilités par le gestionnaire.
Il incombe aux gestionnaires de s’assurer de
l’exactitude continue des descriptions de travail à
la lumière de changements importants qui surviennent dans
l’organisation et du travail attribué. Les
gestionnaires doivent être conscients de
l’évolution des tâches et doivent être
incités à mettre à jour les descriptions de
travail.
Les ministères ont trouvé utile
d’établir des systèmes visant à
veiller à ce que les gestionnaires examinent
périodiquement les descriptions de travail dans leur
domaine de responsabilité.
Pratique exemplaire – Mise à jour
et examen cycliques
Un système ministériel est en place afin
d’assurer l’exactitude des descriptions de travail de
manière cyclique, et quand le poste devient vacant et est
proposé pour dotation.
Un certain nombre d’outils d’informatisation du
travail qui aident les gestionnaires à rédiger des
descriptions de travail sont mis au point dans l’ensemble
de la fonction publique. Ces outils peuvent assurer la
cohérence d’application dans les ministères
et ils peuvent simplifier le processus pour les
gestionnaires.
Pratique exemplaire – Choisir ou mettre
au point un outil d’informatisation des descriptions de
travail
Un outil efficace et efficient :
fait état des principes, des valeurs et de la
politique de classification;
fait état de l’information fournie dans les
présentes Lignes directrices sur la rédaction de
descriptions de travail pour ce qui est du contenu des
descriptions;
respecte l’esprit de la Loi canadienne sur les
droits de la personne;
favorise le non‑sexisme du processus et du
résultat;
est facile à utiliser et à comprendre par
les gestionnaires et les conseillers en ressources
humaines;
favorise la consultation avec les conseillers en
ressources humaines, afin d’assurer la pertinence de la
description de travail dans le contexte organisationnel
particulier.
L’Agence de gestion des ressources humaines de la
fonction publique du Canada (AGRHFPC) appuie l’utilisation
de descriptions de travail génériques à
titre de pratique de gestion efficace. Ces descriptions aident
les gestionnaires en simplifiant la mise au point de profils de
compétence, de plans d’apprentissage,
d’énoncés de qualités et de
l’élaboration de processus d’avancement et de
recrutement plus généraux et plus efficaces.
Il incombe aux gestionnaires ministériels de
déterminer dans quelle mesure leurs descriptions de
travail génériques doivent être
générales dans leur contexte organisationnel. Les
descriptions de travail génériques permettent aux
gestionnaires d’observer des points communs et de favoriser
l’application cohérente des normes de classification
dans l’ensemble des organisations.
En outre, les descriptions de travail
génériques :
coûtent moins cher que les descriptions
individuelles;
permettent d’accroître la transparence du
système de classification, surtout lorsque la
justification est rendue publique;
favorisent la relativité entre les postes d’une
même organisation/ d’un même
ministère;
favorisent la transition vers de nouvelles normes de
classification.
Même si les gains d’efficience sont notables, les
gestionnaires et les conseillers en ressources humaines doivent
savoir que l’utilisation de descriptions
génériques comporte certains risques. Afin
d’éviter ces risques, il faut adopter les mesures
suivantes :
Il faut accorder une attention particulière au
contexte organisationnel. Hors de celui‑ci, les
descriptions génériques peuvent ne pas
s’appliquer à d’autres organisations. Au
moment d’emprunter des descriptions
génériques d’autres organisations, il importe
d’examiner l’évaluation afin de
vérifier qu’elle s’applique bien dans le
nouveau contexte.
Des descriptions génériques mal
classifiées peuvent propager rapidement la classification
erronée de nombreux postes.
Même s’il est plus facile pour les gestionnaires
de choisir des descriptions de travail déjà
rédigées et classifiées, il faut veiller
à ce que ces descriptions de travail
génériques soient bien écrites et que la
description de travail générique qui s’impose
a été choisie.
Pratique exemplaire – Rédiger et choisir des
descriptions de
travail générique
Une description de travail générique bien
rédigée et bien choisie comporte les
caractéristiques suivantes :
Le niveau et le groupe professionnel qui s’imposent
sont clairement identifiables.
Le travail de tous les titulaires de postes auxquels
s’applique la même description de travail
générique est dans le même groupe
professionnel et au même niveau.
Le travail expliqué dans une description de travail
générique couvre la grande majorité des
tâches attribuées; ET les titulaires des postes
auxquels s’applique une description de travail
générique effectuent la grande majorité des
tâches exposées dans cette description de
travail.
Avec seulement la description de travail, on doit pouvoir être en mesure
d'identifier le travail requis. Il n'est pas nécessaire de rédiger des
particularités supplémentaires pour décrire des postes spécifiques.
La nature d’une tâche non expliquée
expressément dans la description de travail
générique choisie ne serait pas assez importante
pour modifier le groupe professionnel ou le niveau.
Les tâches décrites correspondent au contexte
organisationnel, y compris le mandat et les rapports
hiérarchiques supérieurs‑subordonnés,
dans lequel la description de travail générique est
appliquée.
Les gestionnaires demandent conseil auprès de leur
conseiller en ressources humaines au moment de choisir une
description de travail générique pour des postes de
leur organisation.
Les ministères doivent appliquer des processus de
gestion du changement dans leur organisation et ainsi simplifier
le processus de classification. Les ministères doivent
examiner attentivement les conséquences de
l’utilisation de descriptions de travail
génériques dans leur contexte et milieu. Les points
suivants devront être pris en considération :
Le coût initial de mise au point et de tenue à
jour peut sembler plus élevé que pour la
rédaction de descriptions de travail uniques. À
long terme toutefois, des économies peuvent être
réalisées au chapitre de l’effort et du
délai d’exécution.
Il faudra assurer une surveillance continue de manière
que les descriptions de travail génériques soient
appliquées comme il se doit dans le ministère. Il
peut en résulter au fil des ans un passage, pour les
ressources consacrées à la classification, de
l’exercice d’opérations axées sur le
service à la clientèle à l’exercice de
fonctions de surveillance organisationnelle.
Les gestionnaires peuvent penser qu’ils ont une moins
grande marge de manœuvre, sur le plan de la conception de
postes, qu’ils en avaient quand chaque poste était
traité individuellement. Il serait toutefois possible de
gérer leurs attentes au moyen d’une formation et
d’une information accrue sur les avantages des descriptions
de travail génériques sur le plan de la
cohérence d’application.
Les employés peuvent estimer que les descriptions de
travail génériques n’illustrent pas bien leur
travail; cette perception peut être gérée au
moyen de la communication et de la formation qui
s’imposent.
Il est important d’examiner périodiquement les
descriptions de travail génériques afin de les
mettre à jour en temps opportun. Dans une organisation qui
utilise des descriptions de travail génériques,
cela est particulièrement important. Le travail peut
changer pour certains postes expliqués dans une
description de travail générique, mais pas pour
d’autres postes décrits dans le même document.
Les ministères doivent comprendre comment gérer
l’évolution des fonctions dans un tel contexte et
ils doivent mettre au point des démarches afin de
régler les problèmes éventuels.
Pratique exemplaire – Gestion de
l’évolution des fonctions dans le contexte de
l’application de descriptions de travail
génériques
Chaque organisation continue d’évoluer de
manière à satisfaire aux exigences
opérationnelles tout en utilisant les descriptions de
travail génériques ministérielles. Le
conseiller en ressources humaines aide le gestionnaire à
utiliser comme il se doit les descriptions de travail
génériques en assurant la concordance entre la
description de travail et les tâches attribuées aux
employés.
Le conseiller en ressources humaines aide le gestionnaire
à choisir ou à rédiger une nouvelle
description de travail générique dans les cas
où les tâches d’un employé
évoluent sensiblement. L’évolution des
tâches de cet employé et l’obligation de
choisir ou de rédiger une autre description de travail
n’ont pas nécessairement une incidence sur le
travail ou sur la description de travail générique
à appliquer à d’autres employés
auxquels s’applique la description de travail
générique initiale.