Les phénomènes météorologiques les plus importants du 20e siècle
1900 à 1920 | 1921 à 1940
| 1941 à 1960 | 1961 à 1980
| 1981 à 1999
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- L'avalanche du col
Rogers: le 5 mars 1910. Soixante-deux cheminots et ouvriers du
chemin de fer périssent à 2 km à l'ouest du col Rogers (C.-B.) quand
leur locomotive est happée par une avalanche qui l'emporte sur une
distance de 500 m dans le ruisseau Bear. Plus de 600 volontaires munis
de pioches et de pelles creusent une épaisseur de neige de dix mètres à
la recherche de survivants.
- Le pire accident d'iceberg
du monde: le 15 avril 1912. Le Titanic, réputé
insubmersible, frappe un iceberg à 700 km au sud-est de Terre-Neuve.
Mille cinq cent personnes périssent dans le naufrage qui fait les
manchettes aux quatre coins de la planète.
- La tornade canadienne la
plus meurtrière: le 30 juin 1912. En fin d'après-midi, une
tornade ravage six pâtés de maisons au centre de Regina, tuant une
quarantaine de personnes, en blessant 300 autres, détruisant 500
immeubles et laissant un quart de la population sans abri. Souvent
appelée le cyclone de Regina, cette tornade n'a duré que trois minutes,
mais il faudra 46 ans pour payer les dégâts.
- La tempête du dimanche
noir: du 7 au 13 novembre 1913. Au cours de l'une des tempêtes
les plus graves des annales des Grands Lacs, des vents de 140 km/h
soufflent sur les lacs Érie et Ontario, coulant 34 navires et noyant 270
marins. Plusieurs jours plus tard, l'équipage d'un navire est retrouvé
attaché au mât et mort de froid; seul le navire avait survécu.
- Une tempête tue des
chasseurs de phoques: le 1er avril 1914. Sur la glace, au large de
la côte du sud-est du Labrador, soixante-dix-sept chasseurs de phoques
meurent de froid au cours d'une violente tempête. Au plus fort de la
tempête, du 31 mars au 2 avril, la température tombe à -23°C et les
vents soufflent du nord-ouest à 64km/h.
- Le brouillard cause la
collision de deux navires: le 29 mai 1914. Le brouillard sur
le Saint-Laurent contribue à la collision de deux navires, le paquebot
Empress of Ireland du CP et un cargo de charbon norvégien, le
Storstad, à 300 km en aval de Québec. Le paquebot sombre en 25
minutes, faisant périr 1 024 passagers.
- Les tempêtes de neige du
siècle à Victoria: le 2 février 1916 et les 28 et 29 décembre
1996. Des tempêtes de neige extraordinaires, à 80 années
d'intervalle, ensevelissent la ville «sans neige» du Canada sous plus de
55 cm de neige. La tempête de décembre laisse derrière elle 80 cm de
neige en 24 heures, 125 cm en cinq jours, et des coûts de restauration
dépassant les 200 millions $ (y compris des indemnisations de sinistres
de 80millions$, un record pour la C.-B.)
- Foudre meurtrière: le 29
juillet 1916. La foudre allume un feu de forêt qui gagne les villes
de Cochrane et Matheson, en Ontario, tuant 233 personnes.
- Le Princess Sophia coule
au large de la C.-B.: le 23 octobre 1918. Un vapeur canadien
transportant des mineurs du Yukon et de l'Alaska s'abîme sur le récif
Vanderbilt. Un fort coup de vent du nord empêche les sauveteurs
d'évacuer les 268 passagers et les 75 membres de l'équipage. Le
lendemain le temps empire faisant sombrer le navire et ne laissant aucun
survivant.
- Un coup de vent tue 56
personnes à Terre-Neuve : les 24 et 25 août 1927. Un ouragan balaie
le Canada de l'Atlantique, emporte des routes, inonde des sous-sols et
coule des navires. À Terre-Neuve, 56 personnes meurent en mer.
- Plusieurs tornades
frappent le sud du Manitoba: le 22 juin 1922. De l'air chaud
et humide provoque plusieurs tornades dans la région, causant la mort de
cinq personnes, en blessant des centaines d'autres et causant des dégâts
de deux millions de dollars (de 1922).
- La période des cratères
de poussière : les années 1930. Entre 1933 et 1937, les Prairies ne
reçoivent que 60% des précipitations habituelles. Des milliers d'animaux
d'élevage meurent de faim et de suffocation, les récoltes s'amenuisent
et 250 000 personnes de la région abandonnent leur terre pour chercher
fortune ailleurs.
- Un cargo des Grands Lacs
frappé par la foudre : le 26 juin 1930. La foudre frappe la proue du
bateau-foreur John B. King sur le fleuve Saint-Laurent, mettant
le feu à un magasin de dynamite à bord. L'explosion tue 30 personnes et
en blesse 11.
- Le jour le plus froid des
annales ontariennes : le 29 décembre 1933. Quatre sites enregistrent
leur plus basse température des annales, dont Ottawa, où la température
descend à -38.9°C, et le parc Algonquin, où le mercure tombe à -45.0°C !
Des records de froid sont aussi battus au Manitoba, au Québec et en
Nouvelle-Écosse.
- Une vague de froid saisit
l'est de l'Amérique du Nord: le mois de février 1934. Une
vague de froid submerge le continent, depuis le Manitoba jusqu'à la côte
de l'Atlantique et le long de celle-ci jusqu'à Palm Beach en Floride.
Des bateaux de pêche sont prisonniers des glaces au large de la
Nouvelle-Écosse, les hôpitaux sont pris d'assaut par des personnes
souffrant de gelures et pour la deuxième fois des annales, le lac
Ontario gèle complètement.
- Une vague de froid gèle
Victoria et les basses terres du Fraser: du 19 au 29 février
1935. Le temps hivernal saisit Vancouver, la température chute à
-16°C et plus de 40 cm de neige s'abattent sur la ville. Si le froid
intense cause des pénuries de carburant et fait geler les conduites
d'eau, un dégel rapide suivi de 267 mm de pluie en quatre jours aggrave
la situation en endommageant considérablement les toitures dans toute la
ville et en provoquant l'effondrement du Forum, la principale patinoire
de la ville pour le hockey et le curling.
- La vague de chaleur la
plus meurtrière de l'histoire: du 5 au 17 juillet 1936. Des
températures dépassant 44°C au Manitoba et en Ontario tuent 1180
Canadiens et Canadiennes (principalement des aînés et des nourrissons)
durant la vague de chaleur la plus longue et la plus meurtrière des
annales. Quatre cents de ces décès sont causés par la noyade, les gens
cherchant à se rafraîchir dans l'eau. En fait, la chaleur est si intense
que les rails et les parapets de ponts se tordent, les trottoirs se
bombent, les récoltes se fanent et les fruits cuisent dans les arbres.
- Le jour le plus chaud des
annales: le 5 juillet 1937. La température la plus haute
jamais enregistrée au Canada est atteinte à Midale et à Yellowgrass
(Saskatchewan) quand le mercure monte à 45°C.
- La tempête de verglas de
l'Est de l'Ontario: du 28 au 30 décembre 1942. De la glace
épaisse comme «le poing d'une personne» recouvre les fils de téléphone,
les arbres et les rails. À Ottawa, 50 000 travailleurs se rendent au
travail à pied pendant cinq jours. Du fait de la guerre, peu d'hommes
sont disponibles pour dégager les rues et réparer les fils.
- La pire chute de neige en
un jour sur Toronto: le 11 décembre 1944. Une forte tempête
hivernale recouvre le centre-ville de Toronto de 48 cm de neige tandis
que des bourrasques poussent la neige en énormes bancs. Un total de 57,2
cm de neige tombe en deux jours. En tout, 21 personnes meurent, dont 13
de surmenage. Des funérailles sont retardées, des femmes enceintes se
rendent à pied à l'hôpital, et aucune livraison à domicile de lait, de
glace ou de combustible ne s'effectue. Ce qui inquiète particulièrement,
c'est que les usines produisant des munitions pour la guerre doivent
fermer temporairement leurs portes.
- La tornade meurtrière de
Windsor: le 17 juin 1946. La troisième tornade la plus
meurtrière de l'histoire du Canada se forme sur l'autre rive de la
rivière Détroit, tue 17 personnes et démolit ou endommage 400 maisons
dans Windsor et les environs. La tornade détruit aussi 150 granges et
bâtiments de ferme, déracine des centaines d'arbres de vergers et de
boisés arrivés à maturité.
- Le blizzard le plus
terrible de l'histoire ferroviaire canadienne: du 30 janvier au 8
février 1947. Un blizzard de 10 jours ensevelit les villes et les
trains de Winnipeg à Calgary. Certaines routes et voies ferrées de la
Saskatchewan restent sous la neige jusqu'au printemps. Les enfants
enjambent les lignes électriques pour se rendre à l'école et doivent
creuser des tunnels pour aller jusqu'à la toilette extérieure. Un
agriculteur de Moose Jaw doit découper une ouverture dans le toit de sa
grange pour pouvoir aller nourrir ses vaches.
- La plus basse température
en Amérique du Nord: le 3 février 1947. La température de Snag
(Yukon) tombe à -63°C, confirmant la réputation du Canada pour ses
froids intenses.
- La pire inondation du
siècle en Colombie-Britannique: en mai et juin 1948. En
Colombie-Britannique, le Fraser déborde, noyant 10 personnes, inondant
22 200 hectares, détruisant 2 300 maisons et forçant 16 000 personnes à
évacuer. Dans la majeure partie de la vallée du Fraser, la barque est le
seul moyen de transport. Pendant trois semaines, Vancouver n'aura pas de
liaison ferroviaire avec le reste du Canada.
- Le débordement de la
rivière Rouge: printemps de 1950. La rivière Rouge monte
jusqu'à 9,2 m au-dessus de son niveau normal près de Winnipeg, causant
ce qu'on considère comme la pire inondation de l'histoire canadienne.
Alors que 100 000 personnes sont évacuées du sud du Manitoba, on ne
rapporte par miracle qu'une seule noyade. Cinq mille maisons et
immeubles sont endommagés et les pertes matérielles s'élèvent à 550
millions $. Le gouvernement du Manitoba décide de construire le défluent
de crue de Winnipeg avant toute nouvelle inondation.
- La première personne à
apparaître à la télévision canadienne: un météorologiste!
C'est le 8 septembre 1954. C'est à cette date que la télévision
canadienne voit le jour et le météorologiste Percy Saltzman est la
première personne à apparaître à l'écran. Saltzman continuera à
présenter la météo à la télévision pendant 22 ans.
- L'ouragan Hazel: le
15 octobre 1954. Causant une destruction cauchemardesque, Hazel fait
tomber environ 300 millions de tonnes de pluie sur Toronto, emportant
des rues entières et des ponts et causant de multiples tragédies
personnelles qui demeurent inconnues. Au total, 83 personnes périssent.
Emportés, certains corps apparaissent plusieurs jours plus tard sur les
berges américaines du lac Ontario.
- Tempête de neige
meurtrière à St. John's: le 16 février 1959. Une tempête de
neige accompagnée de vents forts provoque la formation de bancs de neige
de 7 m, bloque les artères principales de la ville, cause six décès,
prive d'électricité 70 000 Terre-Neuviens, paralyse les services de
téléphone et bloque les routes, les rues et les chemins de fer. Nombreux
sont les automobilistes qui passent la nuit dans des maisons le long des
routes, leur voiture en panne ayant été recouverte d'un banc de neige.
- Un désastre frappe une
flotille de pêche au large d'Esuminac (N.-B.): le 20 juin
1959. Le pire désastre à frapper la flotte de pêche du golfe du
Saint-Laurent tue 30 pêcheurs. Une bourrasque subite et violente venant
du nord-est fait sombrer 22 bateaux de pêche au saumon.
- L'Ouest connaît son année
la plus sèche des annales: 1961. De nombreuses régions des
Prairies éprouvées par la sécheresse ne reçoivent que 45% des
précipitations normales. À Regina, chaque mois, à l'exception de mai,
est plus sec que d'habitude et la campagne culturale de douze mois
enregistre le plus bas niveau de précipitation de l'histoire. La durée,
la gravité et l'étendue de cette sécheresse en font la pire des annales.
Les pertes en production de blé seulement se chiffrent à 668 millions $,
soit 30% de plus que la deuxième plus mauvaise année, 1936.
- Le typhon Freda frappe
les basses-terres du Fraser: le 12 octobre 1962. La fin du
typhon Freda frappe les basses-terres du Fraser, causant sept morts et
des dommages de plus de 10 millions $. Vingt pour cent du Parc Stanley
est dévasté. À Victoria, le vent souffle à 90 km/h avec des rafales de
145 km/h.
- Une violente tempête
frappe les Maritimes: les 1er et 2 décembre 1964. Une des
tempêtes les plus violentes des dernières années frappe les provinces
maritimes. Les coups de vent atteignent 160 km/h. Trois bateaux de
pêche, notamment deux gros chalutiers, sombrent dans la tempête, noyant
23 personnes. Halifax et Charlottetown enregistrent la plus basse
pression au niveau de la mer de leurs annales.
- «Le Grand Blizzard»
balaie le sud des Prairies: le 15 décembre 1964. De fortes
chutes de neige accompagnées de vents à 90 km/h et des températures de
-34°C paralysent le sud des Prairies. Trois personnes meurent de froid
et des milliers d'animaux périssent.
- La tempête de neige du
siècle à Winnipeg: le 4 mars 1966. Trente-cinq centimètres de
neige et des vents de 120 km/h paralysent la ville pendant deux jours.
Le maire de Winnipeg exhorte les gens à demeurer chez eux. La poudrerie
basse bloque toutes les routes du sud du Manitoba et force l'annulation
de tous les vols en partance ou à destination de Winnipeg.
- Des blizzards dans le sud
de l'Alberta: Du 17 au 20 et du 27 au 29 avril 1967. Plusieurs
tempêtes hivernales violentes font tomber 175 cm de neige sur le sud de
l'Alberta, ce qui constitue un record. Des milliers de bovins,
incapables de trouver leur nourriture dans l'épaisse couche de neige,
meurent sur les terres de pâturage. Des unités de l'armée sont envoyées
pour aider au déblaiement et la province reçoit de la nourriture, du
carburant et des aliments pour animaux par avion. La bonne
nouvelle? Le ministre du Revenu annonce que l'échéance de la
déclaration d'impôts sur le revenu est repoussée jusqu'au 15 mai pour
les résidents du sud de l'Alberta.
- La pluie la plus
abondante en une journée: le 6 octobre 1967. Il est tombé
489,2 mm de pluie en un jour sur Ucluelet Brynnor Mines en
Colombie-Britannique; ce record météorologique canadien n'a pas
été battu.
- La tempête de neige du
siècle à Montréal: le 4 mars 1971. La pire tempête de neige
que Montréal ait connue tue 17 personnes et enfouit la ville sous 47 cm
de neige tandis que des vents soufflant à 110 km/h poussent des bancs de
neige jusqu'au deuxième étage des maisons. Le vent casse des poteaux
d'électricité et fait tomber les câbles, privant d'électricité certains
secteurs pendant 10 jours. En tout, la ville fait transporter 500 000
voyages de camion de neige.
- Un cratère s'ouvre au
Québec durant une tempête de pluie: le 4 mai 1971. Le village
de Saint Jean-Vianney (Québec) est tragiquement frappé quand de fortes
pluies causent la formation d'un cratère de 600 m de diamètre et de 30 m
de profondeur dans un quartier résidentiel. Le cratère et un glissement
boueux tuent 31 personnes et engloutissent 35 maisons, un autobus ainsi
que plusieurs voitures.
- L'ouragan Beth arrose
copieusement la Nouvelle-Écosse: le 15 août 1971. L'ouragan
Beth provoque des vents violents et des chutes de pluie atteignant 300
mm, cause des dommages considérables aux récoltes, inonde les routes et
les ponts, et isole temporairement les communautés sur la partie
orientale de la province. Il a plu davantage durant Beth que durant
Hazel en 1954.
- Une année froide:
1972. La seule année des annales où toutes les stations
d'observation météorologique du Canada ont rapporté des températures
annuelles sous la normale.
- Une autre tornade
meurtrière à Windsor: le 3 avril 1974. Trois cent vingt
personnes meurent quand une série de tornades frappent 11 États
américains ainsi que l'Ontario en l'espace de huit heures. Les tornades
causent plus de 1 milliard $ en dommages. À Windsor, une trombe frappe
plusieurs endroits, tuant huit personnes au Windsor Curling Club.
- Le Edmund Fitzgerald
coule durant une tempête dans les Grands Lacs: le 10 novembre
1975. Une violente tempête éclate, des vagues de 20 m de hauteur se
forment et le plus grand minéralier des Grands Lacs sombre, emportant
son équipage de 29 hommes. Le musicien canadien Gordon Lightfoot
immortalisera le bateau plus tard dans une chanson populaire.
- La Tempête du Jour de la
marmotte frappe la Baie de Fundy: le 2 février 1976. Une des
tempêtes les plus violentes à toucher les Maritimes frappe Saint John
(N.-B.). Des vents soufflant jusqu'à 188 km/h, poussent des vagues de 12
m et des houles de 10 m. Sur plusieurs kilomètres à l'intérieur des
terres, tout est recouvert d'embrun salé et d'énormes morceaux du
littoral sont emportés par l'érosion.
- Un blizzard isole
Iqaluit: le 8 février 1979. Des températures de -40°C, des
vents de 100 km/h et une visibilité nulle dans la neige empêchent les
résidents d'Iqaluit de sortir pendant 10 jours.
- Un blizzard paralyse
l'Île-du-Prince-Édouard: du 22 au 26 février 1982. Une forte
tempête amenant jusqu'à 60 cm de neige, des vents de 100km/h, une
visibilité nulle et un refroidissement éolien de -35°C paralysent l'île
pendant une semaine. La tempête ensevelit des véhicules, des
chasse-neige et des trains sous des bancs de neige de 5 à 7 m et coupe
toute communication avec le continent.
- Le désastre du Ocean
Ranger: le 15 février 1982. Le mauvais temps cause le naufrage
la plus grande plate-forme de forage semi-submersible du monde, à 300 km
àl'est de Terre-Neuve. En tout, 84 personnes meurent dans la
deuxième plus grave catastrophe de forage en mer. Des vents de 145 km/h,
des vagues de 21 mètres et une mer déchaînée gênent les opérations de
sauvetage.
- Une tempête de verglas
prive d'électricité 200000 Terre-Neuviens: le 13 avril
1984. Les résidents de la péninsule d'Avalon sont privés
d'électricité pendant plusieurs jours après que des cylindres de glace
atteignant 15 cm de diamètre se sont formés sur les fils aériens. Cette
grave tempête dure deux jours et recouvre tout le sud-est de Terre-Neuve
d'une couche de 25 mm de verglas.
- Des tornades à Barrie et
dans le centre de l'Ontario: le 31 mai 1985. Trois tornades
frappent les communautés de Barrie, Grand Valley, Orangeville et
Tottenham en Ontario. En termes de dommages causés, la tornade de Barrie
est la quatrième en importance dans toute l'histoire du Canada;
elle est également celle qui a touché terre sur la plus longue distance
(200 km). Au total, cette série de tornades tue 11 personnes, en blesse
des centaines d'autres et détruit ou endommage un millier d'édifices.
- Le pire accident d'avion
du Canada: le 12 décembre 1985. Un DC-8 de Arrow Airlines
s'écrase quelques secondes après avoir décollé de Gander (T.-N.) pour le
Kentucky, tuant 248 membres de la 101e division aéroportée de l'armée
américaine ainsi que les 8 membres de l'équipage. Juste avant
l'écrasement, on rapporte la présence d'une bruine verglaçante et de la
neige en grain. Il fait -4.2 oC et les vents sont faibles, venant de
l'ouest.
- La tornade du vendredi
noir: le 31 juillet 1987. Une des plus fortes tornades de
toute l'histoire du Canada frappe Edmonton et tue 27 personnes (la
deuxième tornade la plus meurtrière des annales canadiennes). Les vents
atteignent 400 km/h, traçant un sillon de mort et de destruction sur une
longueur de 40 km et une largeur atteignant 1 km. En outre, des grêlons
de la taille de balles molles ainsi que de 40 à 50 mm de pluie tombent
sur la ville.
- Une sécheresse de 4
milliards $: de septembre 1987 à août 1988. À travers tout le
sud des Prairies, l'été le plus chaud des annales combiné à la moitié de
la pluviosité d'une saison de culture normale et suivant un hiver
quasiment sans neige produit une sécheresse comparable à celle des
années 1930 en termes d'intensité et de durée. Environ 10% des
agriculteurs et des ouvriers agricoles abandonnent l'agriculture en
1988. Les effets de la sécheresse se font sentir à l'échelle du pays,
car la pauvreté des récoltes fait monter le prix des aliments et des
boissons.
- Les jeux olympiques
d'hiver les plus chauds: février 1988. Les Jeux Olympiques de
Calgary connaissent des températures parmi les plus chaudes des annales
pour une fin de février. Le 26 février, le mercure atteint 19,4°C à
Miami; à peine plus qu'à Calgary où il atteint 18,1 °C.
- Refroidissement éolien
record: le 28 janvier 1989. La température est tombée à -51°C
à Pelly Bay (T.N.-O.), ce qui est assez froid. Mais le vent rend l'air
encore plus froid puisque en tenant compte du facteur de refroidissement
éolien, la température atteint -91°C.
- Une tempête de grêle
s'abat sur Calgary: le 7 septembre 1991. À l'heure du dîner,
une tempête de 30 minutes fait tomber des grêlons de 10 cm de diamètre
sur la banlieue de Calgary, fendant des arbres, cassant des fenêtres et
des revêtements de maisons et écrasant des oiseaux. Cent seize mille
réclamations pour dommages matériels dépassant les 300millions $
sont présentées par des propriétaires. C'est un record qui fait de cette
tempête de grêle la plus destructrice des annales canadiennes et la
deuxième plus coûteuse du Canada.
- Le seul record
météorologique mondial détenu par le Canada: le 11 septembre
1995. Le paquebot QE2 est frappé par une vague de 30 m, la plus
haute vague jamais mesurée au monde, durant l'ouragan Luis au large de
Terre-Neuve. La violente tempête frappe la plus grande partie de
l'Atlantique nord, sur près de 2 000 Km.
- Les inondations du
Saguenay: du 18 au 21 juillet 1996. C'est le premier désastre
canadien à coûter plus d'un milliard de dollars. Des pluies diluviennes
entraînent une poussée d'eaux, de roches, d'arbres et de boue qui tuent
10 personnes et forcent 12 000 résidents à évacuer leur maison. De
nombreux ponts et routes de la région sont rayés de la carte.
- Une tempête de grêle
s'abat sur Calgary et Winnipeg: le 24 juillet 1996. Des
grêlons de la taille d'une orange causent des pertes matérielles
s'élevant à près de 300 millions $. La grêle bouche les égouts pluviaux
et cause des inondations massives dans les deux villes. À Winnipeg, au
moins le tiers des voitures endommagées sont jugées comme des pertes
totales.
- Les plus gros
débordements de la rivière Rouge du siècle: d'avril à mai 1997.
Environ 2 000 km2 de terres de vallée sont recouvertes par les eaux de
la Rouge qui montent jusqu'à 12 m au-dessus de leur niveau hivernal. Des
jours durant, des milliers de bénévoles et de militaires se battent
contre les eaux en crue. On évalue les dommages à un demi milliard de
dollars.
- La tempête de 100
millions $ de l'Okanagan: le 21 juillet 1997. Une tempête de
grêle et de vent s'abat sur les vergers de l'Okanagan. C'est la pire
tempête de mémoire d'homme, détruisant près de 40% de la récolte, la
rendant impropre à la consommation en frais. La pluie et la grêle
s'accompagnent de vents soufflant jusqu'à 100 km/h qui retournent des
bateaux sur les lacs et causent des pannes d'électricité et des
accidents de circulation.
- La tempête de verglas du
siècle: du 4 au 9 janvier 1998. Une des tempêtes les plus
destructrices et les plus gênantes de l'histoire du pays s'abat sur
l'Est du Canada, affectant 4 millions de personnes et coûtant 3
milliards $. Parmi les pertes, on compte des millions d'arbres, 130
tours de transmission et 120 000 km de lignes d'électricité et de
téléphone. Les pannes d'électricité ont duré entre plusieurs heures et
quatre semaines.
- Une vague de chaleur
d'une année: 1998. Le Canada connaît son deuxième hiver le
plus chaud des annales ainsi que les printemps, été et automne les plus
chauds. En 1998, les températures moyennes ont été de 2,4 degrés plus
élevées qu'à la normale et l'année a probablement été la plus chaude du
siècle.
- Les incendies de forêt
les plus coûteux des annales: 1998. Les incendies ont détruit
4,6 millions d'hectares de forêt, soit environ 50% de plus qu'à
l'habitude. Les 10 560 incendies constituent le nombre d'incendies le
plus élevé atteint en 10 ans.
- La tempête de neige du
siècle de Toronto: du 2 au 15 janvier 1999. Une série de
tempêtes frappent la ville, faisant tomber en moins de deux semaines
l'équivalent des chutes de neige d'une année. La ville enregistre au
total la plus importante quantité de neige jamais tombée en un mois de
janvier (118.4 cm) et la plus grande quantité de neige jamais accumulée
au sol en une seule fois (65 cm). Les tempêtes coûtent à la ville près
de deux fois son budget annuel de déneigement.
- La plus importante chute
de neige en un seul jour: le 11 février 1999. Tahtsa Lake
(C.-B.) reçoit 145 cm de neige, un nouveau record canadien de chute de
neige en une seule journée, ce qui est toutefois beaucoup moins que le
record du monde de 192 cm que détient Silver Lake (Colorado) depuis le
15 avril 1921.
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Création :
2002-11-14
Mise à jour le :
2002-12-18
Date de révision :
2002-12-18
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca /media/top10/century_f.html
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