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Texte : Le carrefour des plantes indigènes. Photo : Cornouiller du Canada, Cornus canadensis. Texte du logo : nature.ca / Musée canadien de la nature.
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Feuillets

Comment organiser un jardin de plantes indigènes
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Avant de commencer

Faites le tour de votre jardin pour déterminer les conditions environnementales (type de sol, humidité, ensoleillement, ombre et élévation) de votre jardin. Ceci s'avère de toute importance lorsqu'il s'agit de planter des espèces indigènes, car nombre d'entre elles ont des exigences particulières. Faites un plan des structures existantes ainsi que des aménagements que vous prévoyez ajouter dans un proche avenir. (Renseignez-vous à l'aide du feuillet Faire le tour de son jardin). Une telle préparation vous permettra de réussir votre jardin.

Ce qu'il faut planter et la façon de le faire

Visez des peuplements naturels de végétaux
On appelle « peuplement » des plantes qui poussent ensemble et qui ont des exigences écologiques similaires. Vous pouvez vous inspirer des endroits naturels de votre localité pour créer votre jardin de plantes indigènes. Une reproduction exacte de ces peuplements n'est peut-être pas possible, mais essayez de reproduire aussi fidèlement que possible les conditions de ces emplacements afin d'obtenir un jardin plus sain et plus naturaliste.

Visez au-delà des fleurs
Les fougères, les laîches ou carex, les herbes, les vignes, les arbres et les arbustes sont souvent négligés dans les jardins de plantes indigènes. Ils font pourtant partie de la communauté globale des plantes. En plus d'ajouter de la hauteur, de la texture et un cachet naturel par exemple, les arbres et les arbustes servent également de coupe-vent et protègent les autres plantes. Les vignes naturelles renferment des annuelles et des vivaces. Elles peuvent servir de plantes couvre-sol ou l'on peut les laisser s'entortiller autour des arbustes et des arbres, ce qui donne un cachet naturel.

Visez l'étagement
L'étagement consiste à varier la hauteur des plantes. Dans la nature, les étages sont le couvert, le sous-étage et le tapis herbacé. L'étagement rappelle plus typiquement les habitats forestiers où les différentes strates sont formées par les arbres, les arbustes et les fougères, et enfin les fleurs et les plantes couvre-sol.

Les haies végétales
Les haies créent de l'ombre, servent de coupe-vent et fournissent un habitat naturel. Utilisez divers arbustes à fruits pour fournir de la nourriture à la faune. Plantez les arbustes de façon rapprochée et légèrement en zigzag afin d'éviter les lignes droites. Pour créer une haie plus dense, vous pouvez planter deux rangs serrés d'arbustes espacés de 40 cm, à raison de 3 arbustes par mètre (tel que le recommandent les experts britanniques de haies) si l'espace le permet.

Plantez des fourrés
Les fourrés peuvent remplacer les haies dans un petit jardin. Plantez plusieurs espèces d'arbres et d'arbustes dans un amas de trois à cinq plants. Si l'espace le permet, aménagez à la fois des haies et des fourrés ou plusieurs fourrés éparpillés autour du jardin.

Créez une zone de transition
Dans la nature, les zones de transition (appelées aussi écotones) désignent les endroits où des habitats se côtoient. Ces zones sont des emplacements des plus productifs pour la flore et la faune. Reproduisez cet effet dans votre jardin en alternant les haies ou fourrés avec des clairières d'herbes, de fleurs ou de plantes couvre-sol.

Laissez vos plantes s'établir correctement
Pour bien s'établir dans le sol, les plantes indigènes requièrent autant de préparation du site et du sol que les espèces étrangères. Au départ, ces plantes ne peuvent se passer d'un entretien mais une fois adaptées à votre site, elles auront moins besoin d'être arrosées et entretenues. Les engrais et les pesticides chimiques devraient être évités dans un jardin naturel, mais un paillis de feuilles et du compost lui seront bénéfiques.

Sélection des plantes

Les écorégions (régions géographiques)

L'utilisation du concept d'écorégion dans le but de dresser une liste de plantes pour votre jardin implique la sélection de plantes originaires de votre région. Ces plantes sont bien adaptées aux conditions environnementales locales tels le climat et la température, et elles sont plus résistantes aux maladies et aux autres problèmes.

Les cartes de zones de rusticité déterminent quelles plantes, indigènes ou étrangères, peuvent survivre dans une zone climatique en particulier. La capacité de survivre ne veut pas nécessairement dire que les plantes sont originaires de votre région.

Apprenez à identifier les plantes indigènes locales
Puisque de nombreuses plantes sauvages sont des plantes étrangères naturalisées, vous devez apprendre à connaître les plantes qui sont de véritables espèces indigènes. Consultez les divers guides d'identification des plantes ou prenez contact avec des groupes naturalistes locaux pour obtenir des informations spécifiques à votre région.

Apprenez les noms botaniques
Des plantes étrangères et indigènes peuvent avoir le même nom commun, ce qui porte à confusion lorsque l'on cherche des plantes indigènes. L'utilisation du nom botanique de la plante permettra d'éviter ce problème. Les noms botaniques sont aussi appelés noms scientifiques, noms d'espèce ou noms latins.

Se procurer des plantes indigènes

N'allez pas chercher les plantes qui poussent à l'état sauvage.

Ne ramassez des semences dans la nature qu'avec la permission expresse du propriétaire. Prenez quelques graines d'un large éventail de plantes au lieu de les prendre toutes de quelques plantes. Apprenez quel est le meilleur temps pour ramasser les semences au lieu de les gaspiller inutilement en les cueillant au moment inopportun.

Évitez les mélanges emballés de fleurs sauvages. Ils contiennent souvent de nombreuses espèces étrangères et envahissantes.

De nombreux centres jardiniers et pépinières vendent des plantes indigènes. Avant d'acheter, demandez quelle est la provenance des plantes. Les provenances de choix sont les semences et les boutures. (Renseignez-vous à l'aide du feuillet L'achat de plantes indigènes).

Le sauvetage des plantes

Le développement urbain et la tonte des talus le long des routes détruisent les plantes. Le sauvetage des plantes dans de tels endroits est une façon de préserver la végétation qui serait perdue autrement.

Avant d'entreprendre un sauvetage, obtenez la permission du propriétaire en question (notamment la municipalité, le promoteur, les particuliers).

Plusieurs plantes ne se transplantent pas facilement en raison de leurs exigences spécifiques qui ne seront peut-être pas satisfaites au nouveau site. De nombreuses espèces d'orchidées, par exemple, ont formé une association symbiotique avec des champignons mycorhiziens qui ne peut être reconstituée sur le champ dans un nouvel emplacement. En outre, bien des plantes requièrent un niveau particulier de pH du sol. Si la plante risque l'éradication cependant, il vaut mieux lui donner une chance dans votre jardin.

Lorsque vous déplantez les plantes que vous voulez sauver, assurez-vous d'extraire toute la pelote racinaire et suffisamment de sol en creusant en largeur et en profondeur. Ceci aidera les plantes à mieux s'ajuster à leur nouvel environnement. Les espèces qui ont des exigences précises sont particulièrement vulnérables au choc de la transplantation. Il est également utile de couper du tiers la plante transplantée, de lui fournir de l'ombre pendant les premiers jours et de bien l'arroser. Si possible, prévoyez vos sauvetages les jours où le temps est plus frais et couvert. L'automne est un bon temps pour les transplantations.

Texte : Haut de la page. Illustration de la pointe d'une flèche.

... si je veux un jardin qui fructifie, je dois me faire l'allié du sol -- l'étudier et l'aider le plus possible sans relâche…Le sol doit toujours primer.

- Marion Cran

Violette néphrophylle, Viola nephrophylla S84-5501.
Agrandir l'image.

Comme de nombreuses autres espèces de violette, la violette néphrophylle (Viola nephrophylla) présente des veines plus sombres au centre de la fleur. Ces veines dirigent les insectes pollinisateurs vers l'éperon enrobé de nectar à la base du pétale du bas. Aux centaines d'espèces de violette s'ajoutent les hybrides créés pour les jardins et très populaires. Les feuilles et les fleurs sont comestibles, et les feuilles ont une haute teneur en vitamines A et C. Toutefois, plusieurs espèces sont menacées; il est donc préférable de laisser les plantes sauvages tranquilles.


 

 
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Mise à jour : 2006-02-21
Images : Corel