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P
paiement de transfert (transfer
payment).
Financement accordé par le gouvernement fédéral aux provinces et aux
territoires principalement dans le cadre de cinq grands programmes :
le Transfert canadien en matière de santé, le
Transfert canadien en
matière de programmes sociaux, le Transfert visant la réforme des
soins de santé, la péréquation
et la formule de financement des
territoires. Pour un complément d'information, voir la page Transferts
fédéraux aux provinces et aux territoires du site Web du ministère
des Finances.
par habitant (per
capita).
Par personne. Les indicateurs économiques comme le produit
intérieur brut (PIB) sont plus révélateurs lorsqu'ils sont mesurés
par habitant. Si le PIB et la population augmentent, mais que celle-ci
progresse à un rythme plus rapide, dans les faits, le PIB par habitant
diminue.
Partenariat technologique Canada (Technology
Partnerships Canada (TPC)).
Organisme créé en 1996 ayant pour mandat de faire des investissements
stratégiques auprès de sociétés afin de commercialiser des produits et
processus novateurs dans les domaines tels que l'industrie aérospatiale
et la défense, les technologies environnementales ainsi que les
technologies habilitantes, comme la fabrication et les nouveaux matériaux.
Pour un complément d'information, visiter le site Web de Partenariat
technologique Canada.
péréquation (Equalization).
Programme de transferts fédéraux permettant à toutes les provinces,
peu importe leur capacité de générer des recettes, d'offrir à leur
population des services relativement comparables moyennant un niveau
d'imposition relativement comparable. L'admissibilité aux paiements de
péréquation est déterminée par une formule qui mesure la capacité
fiscale de chaque province par rapport à une norme calculée pour cinq
provinces. À l'heure actuelle, huit provinces bénéficient de la
péréquation : Terre-Neuve, l'Île-du-Prince-Édouard, la
Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, le Québec, le Manitoba, la
Saskatchewan et la Colombie-Britannique. Voir la page Transferts
fédéraux aux provinces et aux territoires pour un complément
d'information.
Placements Épargne Canada (PEC)
(Canada Investment and Savings (CI&S)).
Organisme de service spécial du ministère
des Finances. Le mandat de PEC consiste à revitaliser le programme de
placement de titres au détail du gouvernement fédéral et de maintenir
une proportion raisonnable de la dette du gouvernement du Canada placée
sur le marché de détail. Pour un complément d'information, visiter le
site Web de Placements Épargne
Canada.
point de base (basis
point).
Un centième de un pour cent. Par exemple, si le taux
d'escompte diminue pour passer de 5,45 % à 5,35 %, on dira
qu'il a fléchi de 10 points de base.
politique budgétaire (fiscal
policy).
Établit le niveau ou la composition des recettes et des dépenses
publiques, de même que les excédents
ou les déficits, comme ceux figurant
dans le plan financier présenté dans le budget annuel du gouvernement fédéral
ou des provinces. La politique budgétaire peut influer sur la croissance
de l'économie.
politique monétaire (monetary
policy).
Processus de gestion de l'offre de monnaie et de crédit pour
contribuer au bon fonctionnement de l'économie. La Banque
du Canada gère la politique monétaire du Canada en exerçant
principalement son influence sur les taux
d'intérêt à court terme par le rajustement de son propre taux
d'escompte, bien qu'elle doive en bout de ligne rendre compte de ses
activités au gouvernement fédéral. Une hausse du taux d'escompte
« resserre » l'offre de monnaie et de crédit, ce qui se
traduit d'office par un resserrement des éléments économiques
contribuant à l'inflation et de
ceux contribuant à la performance économique. Le contraire est également
vrai. Le taux d'escompte et l'offre de la monnaie influent sur les taux
d'intérêt et le taux de change du dollar canadien et déterminent
les conditions monétaires dans lesquelles évolue l'économie canadienne.
Pour un complément d'information, voir la page La
politique monétaire du site Web de la Banque du Canada.
politique structurelle (structural
policy).
Politique visant des conditions permanentes du marché. Si les
politiques budgétaires et monétaires atténuent les variations cycliques
de l'activité économique, les politiques structurelles modifient les
conditions de fonctionnement de l'économie. Les encouragements fiscaux,
les politiques du marché du travail et les programmes sociaux sont autant
d'exemples de politiques structurelles, qui peuvent également viser le
commerce interprovincial et international, la formation, la réglementation
(notamment les règles régissant le secteur financier), les politiques
fiscales et l'aide à la recherche-développement technique.
Voir aussi : politique budgétaire, politique
monetaire.
population active (labour
force).
Nombre de personnes d'un pays âgées de 15 ans ou plus qui ont un
emploi ou qui recherchent activement un emploi.
pouvoir ou
autorisation d'emprunter (borrowing
authority).
Autorisation législative, demandée au Parlement, de contracter des
emprunts sur le marché pour l'exercice.
Le montant du pouvoir d'emprunter est lié aux besoins
financiers prévus pour l'exercice, compte tenu des gains
estimatifs du Fonds des changes.
prestation de base de la Prestation fiscale canadienne
pour enfants (PFCE) (Canada
Child Tax Benefit (CCTB) base benefit).
En juillet 2000, cette prestation de base offerte aux
familles à revenu modeste ou moyen a
été majorée, passant de 1 020 $ à 1 104 $ par enfant. Cette hausse a
été réalisée en faisant passer de 25 921 $
à 29 590 $ le seuil de revenu
net à partir duquel commence la réduction graduelle de la prestation
de base. En juillet 2001, ce seuil a été porté à 32 000 $.
Pour un complément d'information, voir Le
point sur la Prestation fiscale canadienne pour enfants au site Web du
ministère des Finances et, pour connaître les critères d'admissibilité,
la page Prestation
fiscale canadienne pour enfants (PFCE) de l'Agence du revenu du Canada.
Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE)
(Canada Child Tax Benefit (CCTB)).
Aide financière accordée chaque année aux familles ayant des
enfants. La PFCE comporte deux volets : une prestation de base et le supplément
du Régime national de prestations pour enfants. Depuis juillet 2001, la
PFCE maximale est de 2 372 $ pour le premier enfant et de 2 172 $
pour chacun des autres enfants. À l'échelle nationale, la PFCE s'élèvera
alors à près de 7,7 milliards de dollars, versés à 3,2 millions
de familles. Pour un complément d'information, voir Le
point sur la Prestation fiscale canadienne pour enfants au site Web du
ministère des Finances et, pour connaître les critères d'admissibilité,
la page Prestation
fiscale canadienne pour enfants (PFCE) de l'Agence du revenu du Canada.
privatisation (privatization).
Transfert ou cession au secteur privé de sociétés
d'État ou d'autres actifs appartenant à l'État. La privatisation
assure une plus grande efficience, accroît la concurrence et crée des
possibilités d'investissement
pour les Canadiens.
productivité ou
productivité totale des facteurs (productivity
or total factor productivity).
Efficience avec laquelle les ressources humaines et matérielles (que
les économistes appellent « main d'œuvre » et « capital »)
sont combinées dans la production de l'économie. L'accroissement de la
productivité améliore le niveau de vie, étant donné que plus la
main-d'œuvre et le capital sont productifs, plus ils produisent de revenu.
productivité du travail (labour
productivity).
Mesure de la production d'un pays par travailleur (c'est-à-dire le produit
intérieur brut par travailleur). Un certain nombre de facteurs
peuvent entraîner la fluctuation de la productivité du travail. Ainsi,
des améliorations au chapitre de l'instruction, de la formation, de la
gestion, de l'équipement et de la technologie ont toutes tendance à
faire augmenter la production par travailleur.
produit intérieur brut (PIB) (gross
domestic product (GDP)).
Valeur totale de tous les biens et services produits au Canada au cours
d'une année donnée servant à mesurer le revenu
généré par la
production au Canada. Il est aussi appelé « production économique
annuelle » ou tout simplement « production ». Pour que les biens et les
services ne soient pas pris en compte plus d'une fois, le PIB n'englobe
que les biens et services finals – pas ceux qui servent à fabriquer un
autre produit. Par exemple, le PIB ne tiendrait pas compte du blé utilisé
pour faire du pain, mais du pain seulement.
Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI)
(Industrial Research Assistance Program
(IRAP)).
Programme appuyant la diffusion de la technologie qui constitue un précieux
mécanisme national pour les petites entreprises. Pour un complément
d'information, voir la page sur le PARI
du site Web du Conseil national de recherches du Canada.
programme du marché du travail (labour
market program).
Programme public visant à améliorer le fonctionnement du marché du
travail, par exemple en facilitant la recherche d'un emploi, l'amélioration
des compétences professionnelles et la mobilité des travailleurs. Pour
un complément d'information, voir la page Programmes
et services du site Web de Développement des ressources humaines
Canada.
Programme du service de la dette publique
(Public Debt Program).
Programme de gestion de la dette du gouvernement visant à réunir à
des coûts faibles et stables les fonds dont a besoin le gouvernement.
Programme pour l'embauche de nouveaux
travailleurs (New Hires
Program).
Programme fédéral incitant quelque 900 000 petites
entreprises admissibles à créer des emplois. Les employeurs admissibles
ne versent, la première année, pratiquement aucune cotisation d'assurance-emploi
au titre des employés et bénéficient, l'année suivante, d'une réduction
de 25 % des cotisations. Pour un complément d'information, consultez
la brochure Programme
pour l'embauche de nouveaux travailleurs sur le site Web de l'Agence du revenu du Canada.
prospectus (prospectus).
Document dont la législation des valeurs mobilières exige la
production afin de renseigner les investisseurs éventuels lors d'un appel
public à l'épargne. Le prospectus doit fournir une information complète,
claire et intelligible sur tous les faits importants qui concernent le
titre émis et l'émetteur.
protectionnisme (protectionism).
Politique d'un État visant à mettre les industries nationales à
l'abri de la concurrence étrangère. Les tenants du protectionnisme prétendent
que celui-ci permet de maintenir les salaires et emplois au pays, et qu'il
donne aux industries nationales encore jeunes la possibilité de prendre
de l'expansion et de devenir ainsi compétitives. Les opposants
soutiennent que le protectionnisme nuit au marché
de l'emploi et à l'industrie parce qu'il permet aux industries de
demeurer inefficientes et non compétitives, ce qui a pour effet
d'abaisser le niveau de vie parce qu'il rend les biens de consommation
plus chers. L'application de droits de
douane (d'un tarif des douanes), qui constituent essentiellement une
taxe spéciale appliquée aux biens importés pour les rendre plus chers
que les produits intérieurs, est une mesure protectionniste. Les mesures
protectionnistes peuvent également prendre la forme de barrières non
tarifaires aux échanges, notamment des restrictions aux importations (contingent
ou interdiction totale d'importer) et des politiques d'achats publics
consistant à n'acheter que des biens et services produits dans le pays.
prudence (prudential).
Le fait de démontrer de la perspicacité, de la circonspection et
de l'habilité, et de faire preuve de jugement dans la gestion des
affaires.
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