A | B | C
| D | E | F
| G | H | I
| JK | L | M | N
| O | P | Q
| R | S | T
| U | V | W-Z.
B
balance commerciale (balance
of trade).
Compte qui retrace la valeur des biens et des services exportés et la
valeur des biens et des services importés par un pays. Si la valeur des
exportations dépasse celle des importations, on dit qu'il y a excédent
commercial ou que la balance commerciale est excédentaire; si les
importations sont supérieures aux exportations, le pays a un déficit
commercial ou sa balance commerciale est déficitaire.
balance courante ou balance des opérations
courantes ou balance des paiements courants (current
account).
Compte qui retrace les mouvements de biens et de services et les flux
de revenus de placement entre le
Canada et le reste du monde, ce qui comprend les importations et les
exportations de marchandises, les opérations internationales de services
et les entrées et sorties d'intérêts
et de dividendes. Si un pays reçoit plus d'argent qu'il n'en verse au
titre des investissements
effectués dans les autres pays et de la vente de biens et de services à
l'étranger, on dit que sa balance courante est excédentaire. Un pays
peut également enregistrer un excédent au titre
des opérations sur marchandises, mais un déficit
au titre des opérations relatives aux services et aux investissements, de
sorte que sa balance courante est déficitaire. Le déficit au titre des
placements ou investissements s'explique par la nécessité de verser des
intérêts et des dividendes sur une importante dette
extérieure.
balance des capitaux (capital
account).
Compte qui retrace les achats et les ventes d'actifs, par exemple, les investissements
directs (comme les achats d'usines) et les investissements de portefeuille
(comme les achats d'actions et d'obligations) entre le Canada et le reste
du monde. Si le Canada enregistre un déficit
au titre de sa balance courante, ce déficit doit
être financé par la vente d'actifs canadiens à l'étranger ou par des
emprunts à l'étranger, généralement sous la forme d'obligations d'État.
Le Canada accuse généralement un déficit de la balance courante. Il a
donc besoin d'entrées de capitaux, ce qui accroît son endettement global
envers l'étranger
balance des paiements ou
balance des paiements internationaux (balance
of payments or international balance of
payments).
Présentation comptable de toutes les transactions économiques effectuées
entre un pays et le reste du monde au cours d'une période donnée. La
balance des paiements se compose de la balance
courante et de la balance des capitaux. En
principe, la balance courante et la balance des capitaux devraient s'équilibrer.
Si le Canada achète plus de biens et de services qu'il n'en vend (balance
courante déficitaire), il doit liquider ses actifs, ou contracter des
emprunts, pour financer les dépenses (balance des capitaux excédentaire).
En théorie, par conséquent, la balance des paiements correspond toujours
à zéro. Comme une grande part de l'activité économique actuelle met en
jeu des transactions financières et monétaires, la balance des paiements
d'un pays constitue une bonne indication de ses transactions
internationales.
banque (bank).
Institution financière fédérale
qui, en général, accepte des dépôts, consent des prêts et fournit
d'autres services financiers.
banque à participation multiple (widely
held bank).
Banque appartenant à
de nombreux actionnaires, dont aucun ne détient un nombre d'actions
suffisant pour détenir le contrôle. Aux termes de la Loi sur les
banques, aucun actionnaire ne peut détenir plus de 20 % d’une
catégorie d'actions avec droit de vote ou 30 % d’une catégorie d’actions
sans droit de vote.
Voir aussi : banque
à participation restreinte
banque à participation restreinte (closely
held bank).
Banque dans
laquelle un seul actionnaire peut détenir plus de 20 % des actions
en circulation. Habituellement, les banques à participation restreinte
sont contrôlées par un seul actionnaire, qui ne détient pas nécessairement
la totalité des actions. Un exemple typique de banque à participation
restreinte serait une filiale
d'une banque étrangère, constituée en vertu d'une loi au Canada et
contrôlée par l'institution mère.
Voir aussi : banque
à participation multiple
banque de l'annexe I (Schedule
I bank).
Banque canadienne sous réglementation fédérale.
Nota – Aux termes du projet de loi C-8, entré en
vigueur le 24 octobre 2001, l’ancien régime des banques de l’annexe
I et des banques de l’annexe II est remplacé par un nouveau régime
de propriété fondé sur la taille. En vertu de ce régime, les banques
dont les capitaux propres sont supérieurs à 5 milliards de dollars
doivent être à participation multiple (« largement
réparties »), aucun actionnaire ne pouvant détenir plus de
20 % d’une catégorie d’actions avec droit de vote ou 30 %
d’une catégorie d’actions sans droit de vote. Les banques dont les
capitaux propres se situent entre 1 milliard et 5 milliards de dollars
sont autorisées à être à participation restreinte, mais 35 % de
leurs actions avec droit de vote doivent être en circulation dans le
public. Les banques dont les capitaux propres sont inférieurs à 1
milliard de dollars ne sont assujetties à aucune restriction concernant
la propriété, à l’exception des critères d’aptitude.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le
communiqué
2001-14 en date du 7 février 2001 et les documents connexes.
banque de l'annexe II (Schedule
II bank).
Banque étrangère sous réglementation fédérale.
Nota – Aux termes du projet de loi C-8, entré en
vigueur le 24 octobre 2001, l’ancien régime des banques de l’annexe I
et des banques de l’annexe II est remplacé par un nouveau régime de
propriété fondé sur la taille. En vertu de ce régime, les banques dont
les capitaux propres sont supérieurs à 5 milliards de dollars doivent
être à participation multiple (« largement réparties »),
aucun actionnaire ne pouvant détenir plus de 20 % d’une catégorie
d’actions avec droit de vote ou 30 % d’une catégorie d’actions
sans droit de vote. Les banques dont les capitaux propres se situent entre
1 milliard et 5 milliards de dollars sont autorisées à être à
participation restreinte, mais 35 % de leurs actions avec droit de vote
doivent être en circulation dans le public. Les banques dont les capitaux
propres sont inférieurs à 1 milliard de dollars ne sont assujetties à
aucune restriction concernant la propriété, à l’exception des
critères d’aptitude.
Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le communiqué
2001-14 en date du 7 février 2001 et les documents connexes.
banque de l'annexe III (Schedule
III bank).
Succursale (de prêts ou
à service complet) d’une banque étrangère sous réglementation fédérale.
Banque des règlements internationaux (BRI) (Bank
for International Settlements (BIS)).
Institution bancaire centrale appartenant aux banques
centrales et contrôlée par elles. La BRI est dotée d'un conseil
d'administration composé des gouverneurs des banques centrales des pays
du G-10. Elle est devenue un forum important de coopération monétaire et
financière internationale entre les banques centrales et, de plus en
plus, d'autres organismes de réglementation et de surveillance. Pour un
complément d'information, visiter le site Web de la BRI
(Ce site, qui n'est pas du ressort du gouvernement du Canada, n'est offert
qu'en anglais).
Banque du Canada (Bank
of Canada).
Banque centrale du pays. Elle est
responsable de la politique monétaire
du Canada, de l'émission de billets de banque, de la réglementation et
du soutien des principaux systèmes canadiens de compensation et de règlement
des paiements et sert d'agent financier de la dette du gouvernement fédéral.
Pour un complément d'information, visiter le site Web de la Banque
du Canada.
Banque de développement du Canada (Business Development Bank of Canada)
La Banque de développement du Canada (BDC) soutient les PME en leur fournissant du financement, des services de consultation et du capital de risque. Elle répond aux besoins des entreprises à toutes les étapes de leur croissance.
Banque mondiale (World
Bank).
Organisme des Nations Unies établi à la fin de la Seconde Guerre
mondiale pour favoriser la reprise économique, le développement et le
commerce après-guerre – principalement par le financement de projets de
développement. La Banque œuvre pour le développement et la croissance
économiques dans les pays en développement en mettant à leur
disposition des ressources d'investissement
(p. ex., capitaux et expertise) pour appuyer des projets de développement
et des réformes micro-économiques qui contribuent à la croissance. Pour
un complément d'information, visiter le site Web de la Banque
mondiale (Ce site, qui n'est pas du ressort du gouvernement du Canada,
n'est offert qu'en anglais).
besoins financiers (financial
requirements).
Excédent des sorties sur les
rentrées de fonds de l'État. Il s'agit d'une mesure générale du
montant des nouveaux emprunts que l'État doit contracter pour faire face
à ses besoins de financement au cours d'un exercice.
En ramenant à zéro ses besoins financiers, le gouvernement peut indiquer
qu'il n'aura pas à emprunter d'argent frais et qu'il n'émettra pas de
nouveaux titres de créance. Les besoins financiers constituent une bonne
indication de la situation financière du Canada comparativement à celle
d'autres pays. Dans nombre de pays, dont les États-Unis, les besoins
financiers se rapprochent plutôt des déficits.
biens et services détaxés (zero-rated
goods and services).
Certaines catégories de biens et de services, sous le régime de
la taxe sur les produits et services (TPS),
qui sont taxés à un taux nul plutôt qu'au taux général de 6 %.
Les fournisseurs ne facturent pas la TPS sur leurs ventes de biens et de
services détaxés. Ils ont cependant le droit de demander un crédit
de taxe sur intrants afin de récupérer la TPS payée sur les
intrants qui ont servi à produire les biens et services détaxés. Par
conséquent, les biens et services détaxés sont exempts de taxe. Les
principales catégories de biens détaxés sont les produits alimentaires
de base, les médicaments délivrés sur ordonnance, les appareils médicaux
et la plupart des intrants utilisés dans l'agriculture et la pêche.
biens et services exonérés (tax-exempt
goods and services).
Certaines catégories de biens et de services sont exonérés de la taxe
sur les produits et services (TPS). Cependant, les fournisseurs de
produits exonérés n'ont pas le droit de demander un crédit
de taxe sur intrants afin de récupérer la TPS qu'ils ont payée sur
leurs intrants. Parmi les biens et les services exonérés, mentionnons
les loyers résidentiels de longue durée, la plupart des services de santé
et de soins dentaires, les services de garderie, la plupart des ventes
faites par les organismes de bienfaisance, la plupart des services
financiers intérieurs, les services municipaux de transport en commun et
les services d'aide juridique. Pour un complément d'information, voir la
page Taxe sur les
produits et services (TPS) et Taxe de vente harmonisée (TVH) du site
Web de l'Agence du revenu du Canada.
billet du Canada
(Canada note).
Billet à ordre habituellement libellé en dollars américains
et offert à titre d'écriture comptable pour des échéances d'au moins
neuf mois, à taux fixe ou flottant. Les billets du Canada sont émis
uniquement aux fins du financement des réserves
de changes.
blanchiment de l'argent (money
laundering).
Action de réinvestir de l'argent gagné frauduleusement ou
illégalement dans le système financier licite de manière à obtenir de
l'argent « propre »; il devient alors impossible de retracer
la première personne ayant effectué la transaction et les origines
illicites des fonds.
Voir aussi : Groupe d'action financière
sur le blanchiment des capitaux.
bon à prime (discount
note).
Titre de créance à court terme dont le rendement provient de
l'escompte du cours vendeur sur le cours
acheteur par rapport à sa valeur nominale.
bon du Canada (Canada
bill).
Billet à ordre libellé en dollars américains. Les bons du Canada
viennent à échéance au plus tard 270 jours après leur date d'émission
et sont vendus à un prix inférieur à leur valeur nominale; l'ordre
minimal est de 1 000 000 $US, et la plus petite coupure, de
1 000 $US. La distribution initiale se fait par le truchement
d'un certain nombre d'agents émetteurs prescrits, et les taux offerts
sont affichés quotidiennement. Les bons du Canada sont écoulés sur un
marché auquel participent des institutions
financières américaines, canadiennes et internationales.
bon du Trésor (Treasury
bill (T-bill)).
Bon du gouvernement du Canada offert en coupures de 1 000 $
à 1 000 000 $. Les bons du Trésor sont émis lors
d'adjudications publiques à un prix inférieur à leur valeur nominale.
Les bons à 3, à 6 ou à 12 mois sont mis aux enchères 2 fois par
semaine, généralement le mardi pour livraison le jeudi. De temps à
autre, des bons de caisse à plus court terme sont également offerts aux
enchères. La différence entre le prix d'achat et le montant nominal du
bon constitue son rendement pour l'investisseur. Pour de plus amples
renseignemnets, consultez la page Web de Finances Canada, Titres
du gouvernement du Canada.
budget fédéral (federal
budget).
Document dans lequel le ministre des Finances établit les prévisions
de recettes et de dépenses publiques, parfois appelées projections budgétaires,
et l'excédent ou le déficit
qui en découle. Il donne une vue d'ensemble des prévisions économiques
et financières du gouvernement, et fixe l'orientation de la politique
budgétaire pour la période à venir. Ces dernières années, les
budgets fédéraux ont généralement été déposés en février. Pour
consulter les dernières publications sur le budget fédéral, voir la
page Renseignements budgétaires du
site Web du ministère des Finances.
Bureau de la concurrence (Competition
Bureau).
Service du ministère fédéral de l'Industrie, dirigé par le
commissaire à la concurrence, dont le mandat est de veiller à ce que les
entreprises canadiennes respectent les lois relevant de sa compétence. Le
Bureau assure et favorise la concurrence loyale au Canada par
l'application et l'administration de quatre lois : la Loi sur la
concurrence, la Loi sur l'emballage et l'étiquetage des produits
de consommation, la Loi sur l'étiquetage des textiles et la Loi
sur le poinçonnage des métaux précieux. Pour un complément
d'information, visiter le site Web du Bureau
de la concurrence.
Bureau du surintendant des institutions financières
(BSIF) (Office
of the Superintendent of Financial Institutions (OSFI)).
Organisme fédéral, constitué en vertu de la Loi sur les
institutions financières et modifiant le système d'assurance-dépôts,
chargé de surveiller toutes les
institutions financières fédérales, soit toutes les banques,
toutes les sociétés d'assurances, de
fiducie et de prêt fédérales, toutes les associations coopératives de
crédit et toutes les sociétés de
secours mutuel. Il incombe également au BSIF de surveiller les régimes
de pension constitués sous le régime des lois fédérales. Pour un complément
d'information, visiter le site Web du BSIF.
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