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Le Parlement du Canada vu de l'intérieur
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  Accueil
  Préface
  Introduction
  Les fondements de notre régime
  Les institutions
  À l'oeuvre
  Le maintien des traditions
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Le maintien des traditions


Les idéaux et les travaux du Parlement du Canada sont profondément enracinés dans notre histoire et nos traditions.  Cet héritage est la structure invisible qui guide le travail des parlementaires et leur donne la capacité d’examiner les grands enjeux de l’heure, d’en discuter de façon vigoureuse et ordonnée et d’élaborer et d’adapter des lois à l’évolution des besoins de la population.  Pour une large part, les traditions parlementaires canadiennes s’inspirent des usages parlementaires hérités de Grande-Bretagne.  En voici quelques exemples :
  • Au début de chaque nouvelle législature, le président des Communes se présente au Sénat et demande la confirmation des droits et privilèges des Communes au nom des députés.  Au Canada, ces droits et privilèges sont inscrits dans la Loi constitutionnelle de 1867.  En Angleterre, cette tradition, qui remonte à 1397, était pratique courante au XVIe siècle, à une époque où il pouvait être dangereux pour les Communes de s’opposer à la Couronne.
  • La reine ou la personne qu’elle désigne a sa place dans la salle des séances du Sénat, mais elle s’abstient d’entrer aux Communes — tradition britannique qui remonte à une décision des Communes suite à un outrage commis par Charles Ier.
  • Protecteur symbolique du pouvoir de la Chambre des communes, le sergent d’armes prend la tête du défilé du président en portant la masse à l’ouverture de la séance quotidienne.  La masse représente l’autorité conférée à la Chambre par le Roi ou la Reine de se réunir et de légiférer.  Les Communes ne peuvent pas délibérer en l’absence de la masse.  Lorsque la Chambre siège et que le président occupe le fauteuil, la masse repose sur un support sur la table du greffier, la couronne pointant en direction du gouvernement, à la droite du président.  Au Sénat, la masse est placée par le porteur sur la table du greffier, la couronne pointant vers le trône.
  • L’huissier du bâton noir frappe à la porte centrale de la Chambre pour convoquer les députés au Sénat pour des cérémonies comme l’ouverture de la législature, le discours du Trône ou la sanction royale.
  • Les projets de loi d’imposition ou de crédits sont entourés d’un ruban vert (symbole de la Chambre des communes) pour les différencier des autres projets de loi, qui portent un ruban rouge.

Moderniser les traditions

Essentiellement, la modernisation du Parlement permet au système de continuer à remplir son rôle dans un climat économique, social, culturel et technologique en évolution.  Moderniser les édifices ou redéfinir le mode de sélection du président de la Chambre sont deux exemples de cette adaptation continue des traditions du Parlement visant à faire en sorte que le régime parlementaire reste vivant, dynamique et en harmonie avec l’évolution de la société.  Voici quelques exemples des « traditions modernes » du Parlement :

  • Des services d’interprétation simultanée sont assurés au Sénat et à la Chambre des communes, ce qui permet aux parlementaires et au public de suivre les délibérations en français ou en anglais.
  • Depuis le 17 octobre 1977, les travaux de la Chambre des communes sont télévisés en direct; le Canada a été le premier pays à diffuser intégralement les délibérations de son assemblée législative nationale.  Un accord de 1994 avec la Chaîne d’affaires publiques par câble (CPAC) permet la transmission par satellite de toutes les délibérations parlementaires.  Les travaux des comités du Sénat sont maintenant fréquemment télévisés par CPAC également.
  • En 1994, un projet de rénovation des édifices du Parlement a été lancé.  Ce vaste programme de 20 ans a pour but de préserver ces édifices patrimoniaux pour les générations futures, d’y intégrer de nouvelles technologies, de faciliter l’accès du public au Parlement, d’assurer la santé et la sécurité de ceux qui y travaillent et d’améliorer la qualité des locaux pour répondre aux besoins du XXIe siècle.
  • En 1995, les présidents du Sénat et de la Chambre des communes ont officiellement lancé l’Internet parlementaire.  Ce site Web, qui a déjà été primé, propose à la population du Canada et du monde entier de l’information sur les institutions parlementaires et leur histoire, les débats, les délibérations des comités et d’autres publications parlementaires.
  • Le hansard, compte rendu écrit des délibérations du Sénat et de la Chambre des communes, paraît le lendemain en français et en anglais.  Il est disponible dans l’Internet parlementaire à l’adresse http://www.parl.gc.ca.
  • Les vidéoconférences des séances de comité se font plus nombreuses depuis 1994, ce qui permet aux parlementaires de recueillir des témoignages de partout au Canada, ou d’ailleurs dans le monde, rapidement, facilement, et sans frais de déplacement.
  • Depuis le milieu des années 80, d’importantes réformes ont été apportées au fonctionnement de la Chambre des communes :
    • les comités ont un mandat plus large ainsi que plus d’indépendance,
    • les députés ont un rôle accru à la Chambre des communes,
    • le président de la Chambre est élu par scrutin secret.

Le Parlement canadien continue d'évoluer, en fonction des besoins changeants de la population et des parlementaires. Dans une démocratie, il y a une volonté de transparence face au fonctionnement du Parlement, et les outils et l'information mis à la disposition des parlementaires continueront sans doute de se perfectionner, favorisant l'efficacité, la réceptivité et le dynamisme des parlementaires, ainsi que des structures qui les appuient dans leur travail.

Comme l'écrivait l'honorable Eugene Forsey (1904-1991) :

« … Le gouvernement est la créature des citoyens. Ce sont eux qui le font. Ils en sont responsables et, chez nous, ils en sont généralement fiers, à juste titre. La fierté, toutefois, à l'instar du patriotisme, n'est jamais statique : sans cesse de nouveaux problèmes engendrent de nouveaux défis. Plus on est proche du gouvernement et au fait de ses rouages, plus on peut contribuer à relever ces défis. " (Les Canadiens et leur système de gouvernement, 4e édition, 1997.)

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© Bibliothèque du Parlement - novembre 2002