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Qualité de l'eau

 

Bactéries : des niveaux acceptables d'E. coli

Nymphées odorantes, Nymphaea odorata.
Nymphées odorantes,
Nymphaea odorata.

Comme le phosphore et l'azote, les bactéries font partie intégrante de l'écosystème d'une rivière. Elles contribuent à la décomposition des plantes et des animaux morts et transforment les minéraux et les nutriments en une forme assimilable, favorisant la croissance des plantes et animaux.

Certaines bactéries, comme les coliformes fécaux Escherichia coli (E. coli), peuvent cependant être dommageables pour les humains et pour certains autres animaux. Les concentrations élevées d'E. coli peuvent entraîner des maladies chez les êtres humains. La virulente souche E. coli 0157 : H7 peut même être la cause de décès, mais heureusement, les chercheurs n'en ont pas trouvé de trace dans la rivière Rideau au cours du Projet.

Les bactéries E. coli sont introduites dans la rivière à partir des champs agricoles fertilisés à l'aide de fumier et des eaux de ruissellement urbaines. Elles pénètrent aussi dans la rivière en raison de fosses septiques mal entretenues ou du bétail qui a libre accès au cours d'eau.

Vaches dans la rivière.
Baignade permise
Heureusement, dans la rivière Rideau, le niveau de E. coli mesuré au cours du Projet demeurait largement en deçà des limites permises pour la baignade.

En effet, le niveau moyen enregistré durant les trois années du Projet était d'environ 10 cellules souches unipotentes (CFU) par 100 ml. C'est largement inférieur aux recommandations locales pour la baignade, qui interdisent la baignade lorsque l'eau contient plus de 100 CFU/100 ml, et aux recommandations nationales qui fixent le seuil dangereux à 200 CFU/100 ml.

Une seule lecture anormalement élevée a été prise en juillet 1998, près de l'usine d'épuration des eaux de Smiths Falls, après un orage violent. À cette occasion, la concentration d'E. coli était de 380 CFU/100 ml.

Oxygène dissous : quelques problèmes isolés
Moules zébrées, Dreissena polymorpha.
Même les envahissantes moules zébrées, Dreissena polymorpha, qui recouvrent ici un arbre immergé, survivent difficilement dans les zones où l'oxygène dissous est rare.
Composante naturelle des cours d'eau et des lacs, l'oxygène dissous est essentiel à tous les organismes aquatiques. Ceux-ci, de leur côté, peuvent influer sur les taux d'oxygène dans l'eau.

Les plantes aquatiques et les algues produisent de l'oxygène par la photosynthèse. Une grande quantité de fertilisants dans l'eau peut cependant entraîner une surabondance de ces plantes et de ces algues. Leur décomposition par les bactéries réduit l'oxygène présent dans l'eau et peut faire baisser le taux d'oxygène dissous à un point qui devient dangereux pour les poissons et les autres organismes aquatiques.

Dans la rivière Rideau, la teneur en oxygène de l'eau correspond aux Recommandations pour la qualité des eaux au Canada en vue de la protection de la vie aquatique. [11] Les scientifiques du projet ont cependant découvert, en quelques points isolés, des poches profondes où la circulation était médiocre et où l'activité bactérienne élevée avait fait baisser le taux d'oxygène. Très peu d'organismes peuvent survivre dans ces conditions, y compris l'envahissante moule zébrée.

 

Flèche.  
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Puce. 
Puce. 
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Un projet du Musée canadien de la nature
  
 Images : Lynn Gillespie, Paul Hamilton, André Martel