Le mercredi 4 mai 2005 Étude : Fermeture d'usines et retrait de capitaux1960 à 1999Selon une nouvelle étude qui montre que les usines de fabrication ont une durée de vie relativement courte, plus de la moitié de toutes les nouvelles usines dans le secteur de la fabrication ferment leurs portes six ans seulement après avoir démarré. L'étude intitulée Les disparitions du monde industriel : fermetures d'usines et retrait de capitaux mesure le taux de disparition de nouvelles usines dans le secteur de la fabrication au cours d'une période de 40 ans. Elle s'appuie sur une base de données élaborée à partir de l'Enquête annuelle des manufactures menée de 1960 à 1999 pour fournir des renseignements sur la durée de vie probable du capital investi dans les usines. L'étude montre qu'en moyenne, 14 % des nouvelles usines disparaissent au cours de leur première année d'exploitation. Plus de la moitié des nouvelles usines disparaissent avant d'atteindre leur sixième anniversaire, tandis que 15 ans après leur entrée, moins de 20 % demeurent en exploitation. En moyenne, la durée de vie d'une nouvelle usine est de neuf ans seulement, ou de 17 ans si la moyenne est pondérée par l'emploi. Ces taux varient selon le secteur industriel. On observe la durée de vie moyenne la plus longue (13 ans) dans deux industries, soit celle de la première transformation des métaux et celle du papier et des produits connexes. La durée de vie moyenne la plus courte (moins de huit ans) s'observe dans les industries du bois. Les disparitions d'usines sont une conséquence de l'échec des entreprises qui sortent d'un secteur. Cependant, elles sont également associées au renouvellement qui se produit, par exemple, lorsque les entreprises entrantes ferment des usines et modernisent leurs installations de production et lorsqu'elles démarrent de nouvelles usines. Le taux élevé de disparition d'usines a plusieurs conséquences, dont la plus immédiate est son incidence sur les marchés du travail. Il est peu probable qu'un emploi dans une installation de production dure toujours. Le processus de disparition entraîne également des pertes en capital, soit la perte de l'investissement fait par le système industriel dans la capacité de production. Les ressources qui étaient utilisées auparavant pour fabriquer du matériel ou pour construire des usines de fabrication de matériel sont perdues. Le capital investi dans une usine qui est fermée soudainement perd une partie, parfois la plus grande partie, de sa valeur. Ces sorties entraînent des conséquences sur le plan du montant de capital dont dispose le système industriel.
Le document de recherche Les disparitions du monde industriel : Fermetures d'usines et retrait de capitaux, no 33 (11F0027MIF2005033, gratuit) est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet, choisissez Gratuites, puis Comptes nationaux. D'autres études sur les dynamiques de la concurrence industrielle peuvent être consultées gratuitement dans la série analytique Mise à jour sur l'analyse économique de notre site Web (11-623-XIF). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec John Baldwin au (613) 951-8588, Division de l'analyse microéconomique. |
|