Le Parlement fédéral
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Une journée de travail aux Communes
Au début de chaque séance de la Chambre, le président prend place au fauteuil; le sergent d’armes dépose la masse (arme de choc plaquée or qui symbolise le pouvoir de la Chambre) sur la longue table qui se trouve devant le président, puis celui-ci récite la prière du jour. Les partisans du gouvernement sont assis à la droite du président et les membres de l’opposition, à sa gauche. Les premières rangées de pupitres situées du côté du gouvernement, non loin du centre de la salle, sont occupées par le premier ministre et son Cabinet, auxquels font face le chef de l’Opposition officielle et les principaux membres de son parti. Selon le nombre de députés de chaque parti politique, des députés du parti ministériel peuvent être assis du côté opposé de la Chambre avec les députés de l’opposition, ou vice versa. Quant aux chefs des autres partis de l’opposition, ils sont placés au premier rang, plus loin, à la gauche du président. Sont assis à la longue table le greffier de la Chambre, le greffier adjoint et d’autres greffiers au Bureau, qui tiennent le registre officiel des décisions; aux pupitres situés dans le grand espace qui sépare le gouvernement de l’opposition, se trouvent les moniteurs des délibérations, francophones et anglophones, qui prennent note du nom de chaque intervenant et de la personne à qui il s’adresse. Cette information vient compléter le compte rendu électronique des délibérations, qui paraît le lendemain. Toutes les interventions font l’objet d’une interprétation simultanée (français et anglais), et toutes les délibérations sont télévisées et enregistrées.
Les affaires courantes réglées, la Chambre étudie habituellement les ordres émanant du gouvernement. Tous les jours où siège la Chambre, il y a la période des questions au cours de laquelle des députés (surtout ceux de l’opposition) interrogent les ministres sur les politiques et les initiatives du gouvernement. D’ordinaire, les 45 minutes que dure cette période sont fort mouvementées et elles constituent l’un des moyens sûrs de veiller à ce que le gouvernement conserve le sens de ses responsabilités et sache réagir aux circonstances.