Le bulletin de RHDSC – decembre 2007
Chers lecteurs et lectrices,
Ce numéro du Bulletin de RHDSC est consacré à l’un des secteurs les plus importants de mon portefeuille. Nul besoin de vous dire que l’économie du Canada est prospère. Le taux de chômage est l'un des plus bas depuis 33 ans et on continue de créer des centaines de milliers d’emplois. Mais comment le Canada réussira-t-il à trouver les travailleurs qualifiés dont son économie a besoin à mesure que sa population vieillit et que le taux de natalité ralentit?
Dans ce numéro, vous lirez sur l’ampleur du défi que nous devons relever, sur les initiatives du gouvernement pour remédier aux pénuries de main-d’œuvre et sur ma vision du rôle du gouvernement et des employeurs.
Tous les Canadiens et Canadiennes méritent de jouir de la prospérité de notre pays et le gouvernement travaille en ce sens.
Bonne lecture!
Le ministre des Ressources humaines et du Développement social,
Monte Solberg, C.P., député
Que fait le gouvernement pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre?
Il ne suffit pas de reconnaître que notre pays est confronté à une pénurie de main‑d’œuvre. Nous devons tous faire notre part pour régler ce problème. C’est pourquoi, depuis un an et demi, le gouvernement a lancé plusieurs initiatives conçues pour minimiser la pénurie qui touche des employeurs partout au pays. Le gouvernement a notamment :
- doublé les ressources affectées au Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones;
- investi 500 millions de dollars par année dans la formation; notre investissement totalisera ainsi 3 milliards de dollars au cours des six prochaines années;
- lancé la Subvention incitative aux apprentis;
- créé un groupe d’experts pour s’occuper de la question des travailleurs âgés.
Ce ne sont que quelques exemples des solutions du gouvernement aux problèmes du marché du travail. Nous nous y attaquons de front pour que l’économie canadienne demeure l’une des plus concurrentielles au monde.
Un Taux de Chômage Parmi les Plus Bas Depuis 33 Ans
Le dynamisme économique est une bonne nouvelle pour un pays et ses citoyens. En ce moment, l’économie du Canada est vigoureuse. Notre taux de chômage est de 5,9 p. 100, l'un des plus faibles depuis 33 ans. Un demi-million d’emplois ont été créés au cours des deux dernières années seulement, et près de 80 p. 100 des Canadiens et Canadiennes en âge de travailler font aujourd’hui partie de la population active, ce qui constitue un niveau record.
Toutefois, nous aurons des défis à relever au cours des prochaines années. Notre rendement sur le plan de la productivité est l’un des plus importants défis de notre pays. Le problème se précise lorsque nous examinons certaines statistiques. Entre 1956 et 2006, notre main-d’œuvre s’est accrue de près de 200 p. 100. D’après les projections, elle n’augmentera que de 11 p. 100 au cours des 50 prochaines années, et ce, en incluant les immigrants.
En outre, selon une récente enquête de Price Waterhouse Coopers, plus de 60 p. 100 des entreprises croient qu’une pénurie de travailleurs qualifiés ralentit leur croissance. Il est clair que l’un des plus importants défis que nous aurons à relever est une grave pénurie de main-d’œuvre.
Le gouvernement propose de s’attaquer à ce problème au moyen de son plan visant à procurer au Canada un véritable avantage du savoir. Ce plan novateur et stimulant propose de doter notre pays de la main-d’œuvre la plus scolarisée, la plus qualifiée et la plus souple au monde. Cela signifie que nos politiques et nos programmes touchant le marché du travail devront être conçus de façon à offrir à tous les Canadiens et Canadiennes la bonne formation et l’occasion d’acquérir les compétences qui répondent aux exigences des employeurs. La vigueur de notre économie en dépend.
Travailler ensemble pour relever les défis du marché du travail
Dans ce numéro, nous avons traité des défis auxquels est confronté le Canada en ce qui concerne les pénuries de main-d’œuvre. Le gouvernement s’emploie à régler les problèmes que vivent les employeurs. Il reste que nous ne pouvons pas les régler seuls. Il est essentiel que les entreprises travaillent en partenariat avec le gouvernement à trouver des solutions nouvelles et novatrices pour contrer les pénuries de main-d’œuvre.
Au cours des prochains mois, nous rencontrerons des dirigeants d’entreprise et de syndicat, des travailleurs et des universitaires de partout au pays. Nous espérons que ces rencontres nous permettront de recueillir de nouvelles idées provenant de sources multiples, et qui nous inspireront des façons de développer les compétences des travailleurs et de combler les postes vacants.
En travaillant ensemble, nous pouvons relever les défis du marché du travail d’aujourd’hui et de demain.
